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 That goddam ben e. King song (dimanche 06, 02h22)


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That goddam ben e. King song (dimanche 06, 02h22)
Ven 4 Aoû - 3:48



@Virgil

I’ve been drinkin’, I’ve been drinkin’… Je trouve mon chemin jusqu’au repère de mon hiboux favori. Ce soir je m’arrête plus de danser, la faute au bal. Je me suis même réconcilier avec Cendrillon, j’ai foutu Javotte et Anastasie à la cheminée puis je les ai réduites en cendres. Elles aussi se sont mises à danser. De toute façon, le vert, jamais il me sied. Ah merde j’oubliais celui de ses yeux. La nuance qui emprisonne mon reflet comme pour mimer ses bras. Je m’y vois déjà. Je tourne sur moi et manque de me vautrer complètement sur le sol. Voir les étoiles danser. Jay-v ! Je fais semblant de tousser comme le rappeur dont j’me suis inspiré pour son surnom. Je sais pas trop comment je me suis retrouvé ici en un morceau mais faut croire que la motivation a été plus forte que l’ivresse. C’est pas toujours le cas, notamment quand je suis ivre d’autre chose. Je fonds dans ses bras, ceux que j’ai tenu un peu trop longtemps éloignés de moi. Je dois être ivre de lui. Ma putain de V-tamine, la sacrée dose qui vous redonne bonne mine. I get filthy when that liquor get into me.
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Re: That goddam ben e. King song (dimanche 06, 02h22)
Ven 4 Aoû - 16:28



@boaz

fin de soirée, l’heure pour le whisky pur feu de remplacer le soft des cocktails, pour les hétéros de se mettre à rouler des pelles au même sexe, pour les couples de s’éclipser là où il fait mieux être. pessa et mirel dansaient trop bien sous ses yeux en se matant tendrement, et il a saisi la douceur du moment pour s’esquiver en indépendant, pressé de renouer avec la volière dans laquelle il a plus ou moins établi ses quartiers nocturnes. veste de costume et nœud pap abandonnés sur un fauteuil près de l’entrée du perchoir, il se rapproche du vide où tintent les notes joyeuses de l’évasion, envoie ses prunelles tout au fond de l’horizon, là où l’obscurité que craint remi est la plus dense. le bordel que fait boaz en grimpant les marches signale sa présence avant même son entrée. une taffe tirée sur sa clope et v se retourne pour l’observer l’appeler, se demande un instant quel b lui octroyer, celui de cardi pour le confessionnal et ses désirs à lui, celui de beyoncé pour l'accuracy ; probable qu’elle et jay-z baisent plus qu’aux anniversaires. boaz court à lui en dératé déchiré, ressemble à un puppy qu’on aurait déguisé en homme par amour des likes sur les rs. la vision lui décoche un sourire quand n’importe quel autre mec se serait ramassé un uppercut en sprintant comme ça dans ses bras. il rapproche un instant leur corps pour presser sa clope à ses lèvres et la terminer par-dessus l’épaule de boaz, l’écrase dans le cendrier en équilibre sur le balcon, descelle l’étreinte pour planter ses yeux dans les siens, vitreux comme s’il les regardait depuis l’extérieur d’un aquarium. — fallait m’attendre sur le dancefloor. j.lo – i’m real, et bam j’apparais, c’est criminel de sourire à ses propres vannes mais sur ce coup il peut pas s’en empêcher.
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Re: That goddam ben e. King song (dimanche 06, 02h22)
Sam 5 Aoû - 7:20



@Virgil

J'aime quand il me regarde comme ça. Pourquoi ? Dance the night away ? J'aime quand il me parle comme ça. Dans ce genre de moments j'ai l'impression qu'il n'a d'yeux que pour moi. A se demander s'il est réel ou le produit d'un esprit beaucoup trop perverti et tourmenté. Il sourit à sa propre connerie et bordel qu'il est beau quand il sourit. J'ai envie de lui sortir une ânerie du genre "Tu devrais sourire plus souvent" mais ça niquerait la beauté de l'acte. Sa sincérité. Mes mains viennent entourer son bassin et mon menton se pose sur son torse. Je le regarde d'en bas comme on contemple les étoiles. La fascination et l'ébahissement. J'avais jamais remarqué l'étincelle dans ses prunelles, celle vient orner mon minois comme le laurier sur César. Il me couronne à chaque regard. Tu m'as toujours regardé comme ça ? J'ai tendance à vouloir tout entier. Les mots, les gestes, les actes, les attentions, les cadeaux, le temps,. La putain d'obsession. On me donne jamais assez, alors j'en veux pas de leur minimum. J'veux qu'ils signent de leur sang le bout de papier sur lequel il me promettent leurs âmes. Je veux être le serpent et la putain de pomme. Apple of his eye, V me regarde comme si le fruit défendu était celui de tout les efforts de monde et j'me sens aimé. Peut-être qu'il m'aime. Peut-être qu'on s'aime autant qu'on s'abîme. Tu crois qu'on aura une belle histoire ? Je laisse l'acool donne vie à toutes mes pensées. Je parle pas d'un conte de fée, c'est moche. C'est plein d'illusions et de positivité Pessienne. Le contes sont ceux écrits par les gagnant pour embellir la crasse de ce monde. Les belles histoires sont celles de la réalité, écrite à l'encre de crasse. Celle qu'on sème mais qui récolent pas des masses. Il était une fois, Virgil rencontre Boaz, il le baise puis l'univers explose. The End.
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Re: That goddam ben e. King song (dimanche 06, 02h22)
Sam 5 Aoû - 15:03



@boaz

— c’était l’idée en effet, il répond d’un seul souffle sans quitter son regard qui s’affaisse soudain contre lui, contemple sa voûte céleste depuis sa périphélie et semble enfin y déceler ce qui lui sourit. bruineux, les yeux, mais il a l’air d’y voir clair, surtout quand il l’invite à révéler l’adverbe sacré qui les crée et les décrée au rythme des soubresauts de leur cosme intime. — toujours, c’est ce qu’il murmure à l’oreille de chaque monition venue l’avertir qu’il a pénétré un dangereux gethsémané. le panneau dit attention, terrain minet. golden child, lion boy. ses doigts se replient pour n’en laisser que les phalanges venues presser les reins de boaz dans une caresse imprimant à ses os son tétragramme, l’y marquant au fer blanc. b.o.a.z. broken boy, tell me what it’s like to burn. l’astérisme a lieu quand il énonce son troisième vœu, belle comme pour sortir leur histoire du creux. virgil lui fait signe que non. — le mot pour la décrire existe plus, attends… — ou pas encore, ouais. avant que babel ne s’effondre sur elle-même comme à gaza il existait un mot unique sans équivoque pour décrire ce qui t’arrache la voix, surpasse tout le reste, ce qui se dit qu’une fois et s’ancre ensuite dans l'éternel. l’induplicable, l’indicible nom de dieu. perdu en destruction, réécrit dans le démotique vulgaire des hommes en plusieurs mots idiots, belle, beautiful, schöne, красивый, des reproductions stériles d’une origine théogonique avec laquelle il renoue dans les pupilles rivées en lui. il sourit. sursaut gamma, this is the end, beautiful friend. — fin. virgil et boaz pensèrent qu’ils étaient morts, comme tout autour d’eux. mais comme ils se sentaient encore vivants, ils ouvrirent les yeux et virent l’infini qui les fixait, can you picture what will be? so limitless and free, desperately in need of some stranger's hand in a desperate land. des milliards de milliards d’étoiles chiées par la galaxie. — alors ils comprirent qu’ils étaient des dieux au pouvoir créateur, et ils partirent baiser dans tout l’univers pour y créer des nouvelles étoiles auxquelles ils donnèrent des noms débiles, en se foutant qu’on raconte ou non leur histoire… les histoires, c’est toujours mal dit. les dieux se moquent d’être maudits. take him by the hand, make him understand. the world on you depends, our life will never end. gotta love your man.
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Re: That goddam ben e. King song (dimanche 06, 02h22)
Dim 6 Aoû - 5:03



@Virgil

La confirmation vient dans un souffle, j'en souris que de plus belle. On a jamais eu besoin d'une piste pour danser. On alterne entre tango et paso doble sans vraiment écouter la musique. On a beau savoir se déhancher on est pas de ceux qui suivent le rythme. Ma libération il me la promulgue dans un murmure. Je ferme les yeux comme pour m'imprégner de chacune des syllabes prononcés. "Tout". Tout ce qu'il représente pour moi. Tout l'effet qu'il arrive à me faire. Tout ce que j'ai à perdre dans cette putain d'histoire. "Jours". Jours passés à penser à sa tronche. Jours sans lui. Jours heureux ? Le bélier se veut agneau sacrificiel et pourtant c'est comme un taureau qu'il entre dans l'arène. Il fonce droit vers le feu rouge. Il lui rentre dedans. Il l'embrasse. C'est réciproque. Ce soir j'échange les baffes contre des je t'aime qui eux aussi viennent se perdre. On l'a notre putain de belle histoire. Il a beau dire que non, chercher à lui inventer un autre genre de nom. Lui donner un autre genre de qualification. On l'a. Je lui donne une amorce et il l'embrasse. Je l'écoute religieusement, le front contre son torse parce que c'est bien en touchant le Sol qu'on se rapproche du ciel. Il sème des mots qui me pousser des ailes. Mon cœur me donne comme une impression de frôler la crise cardiaque. Ani kholeh. Ani ohev. Je me permets des déclarations qui je pourrais blâmer sur l'alcool une fois le jour levé. Y'a toujours cette peur que cette nuit, ses mots, puissent partir en fumée. There is freedom within, there is freedom without. Try to catch the deluge in a paper cup. Sur la pointe des pieds mes lèvres viennent le retrouver. J'ouvre à nouveau mes paupières pour croiser le con fini entrain de me fixer. J'ai toujours pensé que l'amour serait ma mort, mais je me suis jamais senti aussi vivant. There's a battle ahead, many battles are lost but you'll never see the end of the road while you're travelling with me. Don't let me push you away again. Un murmure contre sa bouche. Now I'm walking again to the beat of a drum and I'm counting the steps to the front door of your heart.
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Re: That goddam ben e. King song (dimanche 06, 02h22)
Dim 6 Aoû - 16:37



@boaz

il est content, boaz, la satisfaction dans le sourire tandis que dans celui de v, l’insolence du silence de celui qui sait déjà. contrairement à l’un, l’autre a pas attendu trois plombes pour capter l’inévitable. d’un grand coup de batte, il a renvoyé le cognard qui lui fonçait dessus pour dégager le passage au poursuiveur. la langue hébraïque – le verbe de dieu – il ne l’a entendue prononcer qu’en palestine. toujours pour dire la haine et la colère, pour articuler le rejet. c’est pas ce que dit boaz, il le comprend sans rien capter. the sky is a dark bowl, the stars die and fall. the celestial bows quiver, the bones of the earthgods shake and planets come to a halt. lové par la tendresse des mots murmurés, paroles d’ivresse pour sûr, mais celle des profondeurs. la traduction lui échappe mais ça le rend dur autant que ça le soigne, ce tout tellurien. sa main serpente jusqu’à sa peau, ondule le long du torse par-dessous sa chemise pour sentir sous sa paume le cœur affolé, sa panique brûlante qui l’emmène au point culminant dans la gorge, là où ça pulse plus que jamais. là où il enterre un toujours quand il enserre le vivant. ophidien par nécessité, v c’est pas vraiment un méchant. qu’est-ce qu’il attend, encore ? c’est lui qui donne le ton, faut dire qu’il est moins torché que l’autre allumé ; pourtant, le même brasier. les yeux ouverts, il décrypte les hiéroglyphes sur les paupières closes de boaz tout près de lui. ses peurs dévorées à l’instant même où il fond sur ses lèvres. l’amour ressemble à un roi mort qu’ils ressuscitent ce soir en théurgiens. he is cloaked in gods and cobras coil on his forehead. his guiding snakes decorate his brow and peer into souls, ready to spit fire. son foutu baiser ravage tout en v jusqu’à percer une voie dans les grumeaux du thalamus. the kings head is on his torso. he is the bull of the sky, who charges and vanquishes all. — qu’est-ce que t’attends ? il demande soudain quand d’une pression des lèvres contre sa bouche, puis encore une et ainsi de suite il appelle de ses vœux sa langue d’améthyste et de nuit, ses doigts de mer égée, ses yeux de manteau de vent par-dessus la peau l’été. à cet instant l’embrasser c’est l’embraser. take my breath away. the dead king eats men and lives on gods. flamme d’eau guide-moi jusqu’à la mer de feu.
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Re: That goddam ben e. King song (dimanche 06, 02h22)
Mar 8 Aoû - 3:51



@virgil

Je me demande si d'un simple contact de peau il arrive à comprendre. J'me demande si les courants dans sa paume se calquent aux vibrations derrière mon poumon. J'me demande s'il a l'impression d'empoigner mon palpitant. De le posséder, de le soulever comme un trophée. Est-ce qu'il pense qu'il a gagné ? Est-ce que c'est moi qui suis en train d'me perdre ? Autant de questions que je ne soulève que pour mieux les jeter. C'est l'effet de nos putain de baisers. C'est "l'enfin" qui nous allume comme deux putains de brasiers. J'attends plus rien. Je suis présent. Je me laisse emporter par le tsunami et j'me laisse entraîner vers les tréfonds jusqu'au royaume de Triton. Découvrons l'Atlantis, repeignons les murs de nos putains de soupirs. Feel your ocean come to my moon, let our rain become a monsoon. Sa langue contre la mienne et je m'approprie chacune de ses papilles, je les marque d'une saveur qu'on ne saurait répliquer. Je colonise son souffle, j'veux qu'il perde le nord. Comme un marin à la dérive dont le navire a basculé. Je l'agrippe comme Neptune empoigne son trident. J'empoigne son trident. J'en joue comme d'un instrument de navigation. Y'a plus de boussole qui compte sur le Styx. No more denial deep in the Nile. I'm in every breath your take. Je taquine fièrement avant de mordiller sa carotide. Je coule dans tes veines. Si je l'ai dans la peau j'peux que marquer la sienne. I want the rush.
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Re: That goddam ben e. King song (dimanche 06, 02h22)
Mar 8 Aoû - 23:43



@boaz

sobek sorti des flots pour happer sa proie et l’entrainer dans l’eau, il embrasse son cœur de lion en même temps qu’il l’agrippe au travers la peau, l’attire à lui comme au lasso. une fois descendu trop loin, il paraît qu’on veut plus remonter. qu’importe, a-t-il l’air de susurrer en une prière muette que virgil entend quand il l’emporte avec lui sous le lac, là où git la salle commune des verts ; on n’y entre qu’avec le sang pur. saigner à blanc le mouton noir, c’est bien le plan. il l’abreuve de ses baisers qu’il lui rend au centuple, lui fait boire la tasse en même temps que boaz love sa langue autour de la sienne et il déserte soudain, v, trop excité par ses promesses. les iris verts striés de filaments flaves dévorent l’ondin entre ses mains, les canines le saisissent au cou et il s’y retrouve chez lui, l’home. il revient à ses lèvres seulement pour en lécher la pulpe et son souffle court à même sa source, son âme est rouge et or au goût de pomme écorcée. les mots l’électrisent, ou peut-être est-ce la pression des crocs contre la veine qui le maîtrise. ses doigts libres renouent avec leur place de prédilection, enserrent la nuque douce et parfumée qu’ils connaissent désormais. — tu coules, puisque t’es touché. son sourire embarque le sien, les âmes s’agrégeant en parfaite syntonie, il imprime à leurs pas une nouvelle danse jusqu’au mur contre lequel ses bras le soulèvent. il chérit son poids qui bande ses muscles, l’oblige à l’effort, ses jambes qui s'enroulent à sa taille pour mieux s’abîmer en lui. le seul à faire ça. boaz conquérant de l’extérieur se débarrasse de sa superbe à l’intérieur de v, réclame en un cri d’effroi sois tout à moi et d’être saisi en entier, nourri jusqu’à l’excès pour être sûr de ne rien manquer, rien oublier du vide béant des vieilles plaies. insécurités glapissantes à la lumière des étreintes, dénudées de leur parure elles se dévoilent et mettent au jour leur ignoble beauté, v suit de ses baisers leurs cicatrices bariolées ; il lui montrera plus tard comment aimer. à cet instant il n’a plus le temps, à peine celui de comprendre ce qu’il fait : qu’il ne s’oublie pas en lui comme en les autres, mais qu’il vient l’y rencontrer. lui. i look into your eyes and i get that rush.



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