It's been a long time since you fell in love
You ain't coming out your shell, you really ain't been yourself/ @eli
Ce qu’elle préfère dans le cinéma Frida c’est les bonbons ou le pop corn qu’on se dépêche de manger pendant les bandes annonces. Elle s’était dit qu’à défaut de se faire un petit film, elle pourrait toujours se réconforter avec le pop corn qu’elle peut trouver au bar. Ça lui rappelle cuba et les séances de cinémas tardives avec son père. D’un pas léger elle se faufile jusqu’au bar, passant par le bowling. Elle remarque à peine @Eli qui se trouve installé au bar justement. Elle a un objectif en tête et c’est le bas guilleret qu’elle se dirige vers le distributeur de pop corn, impatiente de recevoir sa petite dose de sucre. Bien sûr elle prend un version sucrée avec un nappage au caramel. Ça lui semble évident. Faut faire preuve d’imagination pour pas se retrouver avec les doigts tout collant, tout en se gardant assez de nappage pour tout le reste du cornet de pop corn. C’était toujours la guerre avec son père, s’il se mettait à manger tout le caramel sans en laisser pour les pauvres pop corn du fond du paquet. Une fois son pop corn dans les mains, elle prend le chemin inverse et passe est un peu obligée de passer à coté d’Eli. « Qu’est-ce que tu fais ? Tu lis un mec mort ? » Elle peut pas s’empêcher de lui demander, alors qu’elle s’était promis d’initier aucune conversation, histoire de voir si quand elle se la ferme on fait un minimum l’effort de venir vers elle. Elle se saisit d’un pop corn qu’elle trempe légèrement de caramel. Miam. Bien sûr, elle lui proposera pas.

ça fait un moment déjà, qu'il est posé là, eli, à griffonner dans son vieux carnet. un moment de calme, au milieu du chaos qu'est le block, en général. certains esprits habituellement échauffés ne se sont pas trop fait entendre, dernièrement. et il faut bien admettre que si la chambre bleue est toujours d'un gout douteux, son équipe est plutôt chill, jusque là. reste à voir la suite. et s'il entend bien quelques pas derrière lui, il est trop pris dans ses pensées pour lever le nez. au son des chaussures, c'est une femme, à la légèreté du pas, son esprit mise sur une carrure pas bien imposante. la machine à pop-corn. un regard. @frida, qui peut-être ne veut pas être dérangée. alors il ne dit rien, eli. c'est que les moments de calme sont rares, ici, et elle a peut-être besoin du sien. mais très vite c'est sa voix qui le sort de toute torpeur, en plus de l'odeur sucrée du caramel. pas le meilleur des choix, mais il n'en dira rien, laisse juste un vague sourire, un peu ailleurs, se peindre sur son visage à la question de la jeune femme. « sauf si je suis mort dans les dix dernières minutes sans m'en rendre compte, pas vraiment. » et sur la page, des dessins mal fichus, et un affreux mélange d'anglais, d'hébreu et d'espagnol. ses pensées troubles, sur le papier, juste le temps de reposer son esprit. mais il referme le carnet, et repose ses lunettes dessus, pour se tourner vers frida. elle n'a pas eu des derniers jours bien aisés, surtout après le prime. encore plus de gens à vouloir sa peau que la sienne, étrangement. elle a quelque chose d'attendrissant, pourtant, derrière ses grands airs. « ça va toi ? » il a l'oreille ouverte autant que le cœur. trop empathique, toujours. it hésite une seconde avant de continuer. « je t'ai vexé, avec le truc des citations là ? » elle n'en a pas vraiment l'air, mais il préfère quand même en être certain. préfère assumer même ses blagues idiotes, si elles ont des conséquences. « c'était pas le but, j'pensais juste - c'était une vanne et je me suis pris au jeu, mais j'arrête si... 'fin, ouais. l'humour passe pas toujours à l'écrit. » il aime bien ses citations. en note souvent, dans ses marges. réflexe emprunté à un père qui annote tout. et si lui n'est pas le plus intelligent des hommes, il doit au moins son amour des bouquins, des mots qu'il ne sait pas manier à ce père-là. et il s'est pris au jeu, de partager ça. mais il y a pensé, un peu, ces derniers jours, à se dire que ça pourrait être mal interprété, que peut-être, elle pourrait s'imaginer qu'il la prend de haut. et il préfère éviter. elle en a assez bavé, ces derniers jours.

Il a l’air trop tranquille l’ancien là avec ce qu’elle imagine être un bouquin. Elle avait pas l’intention de s’arrêter pour lui parler, mais finalement c’est un peu sorti tout seul. Elle qui comptait se poser tranquille sur la terrasse avec son cornet de pop corn. Si elle entame une conversation avec lui, elle risque d’y être encore dans trois semaines. Il va certainement lui placer deux trois citations histoire de lui écouler son stock de trucs emmerdant qu’il semble avoir envie de lui partager sur sa page. Ou bien lui parler de truc dont elle s’en fiche totalement. Alors là elle se demande vraiment pourquoi elle se retrouve à lui parler en plus elle lui tend la perche en lui parlant de ses auteurs morts là. Quand elle regarde de plus près elle se rend compte que c’est pas un bouquin qu’il tient entre les mains mais plutôt un carnet dans lequel il semble gribouiller des trucs. Elle regarde pas vraiment, parce que pour une fois elle va avoir un peu de notion de vie privée. « T’es peut-être mort d’ennui qui sait ? » Elle lui propose alors d’une voix plate. C’est que même quand elle se décide à pas trop emmerder les gens, elle arrive pas à s’en empêcher la gamine. C’est une seconde nature. Et vu qu’en ce moment elle est pas en mode toute douce, toute adorable, ça va certainement passer encore moins bien que lorsqu’elle roucoule à outrance. Elle écarquille les yeux quand il lui demande si elle va bien. Depuis quand ça intéresse quelqu’un ici ? Alors elle répond pas et mange un autre pop corn. Elle gribouille un petit sourire sur son visage quand il parle de son délire de citation. Est-ce qu’il l’a vexé ? « Non, à moins que t’insinue que je suis trop débile pour comprendre tes citations ? » Elle lui demande alors un sourcil arqué, parce que ça lui était pas venu à l’idée jusqu’ici. Non elle c’était juste dit qu’il avait envie de la faire mourir d’ennuie. « Je suis pas débile, si je veux demain j’entre dans n’importe quelle grande université. » C’était le plan normalement avant qu’elle se laisse charmer par instagram. Mais il doit pas le savoir, qu’elle a fait le lycée le plus huppé de Manhattan. Encore moins qu’elle parle plusieurs langues à la perfection. C’est que ça l’amuse trop d’avoir l’air débile aux yeux de tous. Enfin un peu moins maintenant, vu comment ça se passe ici. « J’avais donc capté que c’était une vanne. » Mais merci de l’expliquer à la débile de service.

il se passe peut-être trop de choses dans sa cervelle pour qu'il ne meure d'un jour d'ennui. plus à même d'avaler une balle pour faire cesser le chaos. mais ça, il ne le dira pas, pas à voix haute, pas devant des caméras. à sa psy, à la limite, et même là, ce n'est pas certain. mais l'idée repars comme elle était arrivée, et elle prend la mouche. à croire qu'il arrive toujours à foncer droit dans le mur, à ne pas choisir les bons mots. c'est pas sa semaine, à lui non plus. ses semaines. « hey - j'insinue rien. je doute pas une seconde de ton intelligence, frida. tu joue à la conne, mais je doute que tu le sois vraiment. » et ça, c'est plutôt honnête. la gamine pourrie gâtée, peut-être. mais idiote, il en doute. c'est un rôle qui vend, autant que les larmes de crocodile. marcher dedans ne peut être que bénéfique. et ce n'est pas un choix qu'il ferait, de jouer un rôle ainsi. mais il peut le comprendre. et il a appris entre les lignes des gens, avec le temps. peut-être trop aisément, à force de s'oublier lui. « c'est juste que le ton passe mal à l'écrit, en général. je préférais mettre ça au clair, c'est tout. j'aurais pas voulu te blesser, ou que tu penses que je te prends pour une conne, justement. » parce qu'il ne veut blesser personne. trop bon, trop con, et généralement à côté de la plaque. et si elle ne répond pas sur le fait qu'elle aille bien - ou pas - il tend la main. histoire de voler un pop-corn, quand même. « je peux ? et t'as pas répondu, sinon. ça va comment, depuis samedi ? » le choix de kendall fait sens, au fond. il peut le comprendre. autant qu'il peut comprendre que frida soit un peu froissée, émotionnellement. surtout avec les résultats des ballottages, qui n'ont pas non plus été très cléments.

C’est l’heure des petites douceurs. Mais elle s’arrête près d’ @Eli, elle sait pas trop pourquoi. Et franchement elle aurait mieux fait de passer son tour parce qu’il semble vouloir lui parler d’un truc bien précis. Et en général c’est mal parti quand on commence comme ça. Alors elle se rassure avec le sucre, mais ça marche pas. Il lui demande si elle va bien au départ et là elle répond pas non plus parce que ça lui semble évident qu’elle est pas bien. Même si elle est vraiment étonnée qu’il pense à lui demandé. Bien sûr Frida n’est pas simple, alors forcément elle ajoute de la difficulté même quand on s’inquiète à son propos. Ensuite il lui parle de ses vannes sur son RS et elle se demande s’il la prend pas pour une conne pour le coup ? Parce qu’elle avait bien capté que c’était pas pour la diminuer intellectuellement. Et lui qui a peur justement qu’elle le pense, bah c’est justement en posant la question que ça lui vient à l’esprit. Pas avant. « Je joue à la conne. » Elle répète calmement. Il a raison bien entendu, mais elle a pas envie de laisser passer ça pour autant. Alors elle met l’accent sur le délire qu’il vient de lui lancer là. Bien sûr qu’elle joue à la conne. Et là encore justement. « Ok, laisse tombé c’est pas grave. J’aime bien tes citations en vrai. » Elle lui répond alors honnêtement laissant tombé le jeu trente secondes. Est-ce qu’il peut prendre un pop corn ? Il se sert de toute façon, sans attendre une réponse de sa part, alors elle imagine qu’il peut. « Tu peux. » Elle formule quand même le regard suspicieux. Lui mange pas tout. Et apparement il veut vraiment savoir comment elle va. « A ton avis ? » Elle le questionne alors. Comment elle est censé se sentir, alors qu’elle pensait être la cerise sur le gâteau et qu’elle tombe clairement comme un cheveux sur la soupe. « Ça va pas. Je sais pas ce que je fais là. » Au final, elle est pas venu dans le block pour se faire rejeter, pour ça elle a juste besoin de sortir de chez elle. « Toi aussi tu me déteste ? » Elle demande alors, prenant le risque de se prendre une critique sur le coin du visage. Eli le sage il a quoi à lui dire là dessus ?

elle joue son jeu sur un fil tendu, @frida. peut-être même qu'elle joue sa vie comme, en équilibre entre ce qu'elle a en elle et ce qu'elle choisit de montrer. ça pourrait être déstabilisant, s'il ne devinait pas derrière ça un moyen de se protéger. et si elle répète ses mots - sans les déformer - il ne relève pas. oui, elle joue à la conne. et elle le sait. assez pour qu'il n'enfonce pas le clou, à tenter de la convaincre que ça se voit, qu'il y a des failles dans ses murs. que la lumière passe au travers. et les mots d'après semblent prendre un autre tournant, la voix un peu plus douce, peut-être. mais il ne retient pas la moitié d'un sourire. « j'vais continuer, alors. » pas pour l'emmerder, parce que ce qu'elle a admis semble bien réel. juste parce qu'au fond, ça lui fait plutôt plaisir, de poser ces quelques mots, chaque jour sur sa page. parce qu'elle a besoin d'attention, visiblement, et que s'il ne lui en donne que des miettes, au moins, elle sait que quelqu'un pense à elle de façon régulière. pas en mal. juste sur le principe. et il pique juste deux-trois pop corns, lâchant un sourire un peu plus grand, avec son « merci », et quelques mots idiots. « j'les préfère salés, mais j'ai pas le choix quand on va au ciné, mon fils les prend comme toi. » et il lui manque, noah. profondément. il s'accroche à chaque détail qui le rend plus réel, et presque là, même si c'est quelque chose d'idiot. puis il écoute. ne réponds pas, d'abord. la laisse terminer, sur ce qu'elle ressent. sur son humeur. bien sûr que ça se voit qu'elle ne va pas bien. elle ne le cache pas. mais il préfère l'entendre de sa bouche que de forcer la porte de ses émotions. « après ce qu'il s'est passé, c'est compréhensible. si tu veux en parler, je suis là. et mon avis importe pas trop, en fait, que tu n'ailles pas très bien est plutôt logique, mais je vais pas te forcer à me dire la vérité si tu veux la garder pour toi. » elle aurait pu se cacher derrière un ça va. il n'aurait pas bronché. mais il faut bien admettre qu'il préfère la vérité. c'est qu'elle a quelque chose de touchant cette fille. et la question qui suit est presque surprenante, mais ça aussi, il la comprend. elle lui tourne dans la tête à chaque nouvelle personne qu'il rencontre. et elle a besoin d'être rassurée. « il en faut beaucoup pour me faire détester quelqu'un. et autant que je sache, j'ai aucune raison de pas t'apprécier. » le masque, les manières de princesse, peut-être que ce sont des détails un peu fatigants, à la longue. la langue un peu fourchue, aussi. mais ça n'en fait pas moins une personne, ou quelqu'un de mauvais.

Il est pas dupe @Eli, comme certains ici. Ils ont comprit que Frida elle joue un rôle ici. @Taj le premier certainement. Mais peut importe, elle a envie qu’on l’accepte même avec ses délires à la con. Alors quand il clarifie un truc qui n’était clairement pas nécessaire de clarifier, Frida elle se demande si justement il l’a prend pas pour une conne. Mais finalement elle laisse passer, lui avouant qu’elle aime bien ses petites citations en vrai. Qu’elle a même ce petit sourire quand elle entend sa notification du jour pour lui signifier qu’il lui a laissé une petite citation, souvent morbide d’ailleurs. « Si tu veux. » Elle dit de manière totalement détachée, pour pas dire que ça lui fait plaisir. D’avoir un rappel quotidien de ses conneries d’écrivain maudit. Elle le laisse piocher dans ses pop-corn, même si bon il lui laisse pas tellement le choix. Elle va pas non plus faire la mauvaise tête avec l’une des personnes qui ne semble pas traumatisé par la Frida au point de l’éviter. « Il a quel âge déjà ton fils ? » Elle demande alors curieusement intéressée, elle se souvient de sa première publication sur le RS quand il était encore en mode casting, mais pas moyen de mettre une tranche d’âge sur la tête de son gamin. « Il te manque ? » Elle demande alors, pour une fois pas trop centrée sur sa petite personne. Qu’il profite. Il lui demande si elle va bien et ça lui hérisse les poils. Elle a pas envie de parler cent sept ans là dessus. Il est gentil, elle lui accorde bien ça Frida. « C’est juste je sais pas, je pensais pas que je ferais un score si bas auprès du public. Je sais qu’ici on allait pas me soutenir, mais c’est autre chose d’y être confronté en plein milieu d’un prime ou en plus faut faire des équipes et qu’on pense même pas à moi. Le message pouvait pas être plus claire et ça me saoule. Je sais que je suis super chiante, mais je pensais qu’on pouvait m’apprécier malgré ça. » Elle hausse les épaules, clairement attristée, mais elle va pas faire dans le drama pour une fois. Elle se contente de bouder généreusement. Elle pousse le truc jusqu’à lui demande si lui aussi il la déteste. « Même si je te dis qu’il se passe quelque chose entre @Dylan et moi ? » Elle tente pour voir à quel point il n’a aucune raison de lui en vouloir ? Parce que bon ils tait assez clair que le trentenaire ii avait un faible pour le blond, qui pas plus tard que dimanche embrassait sans retenue la cubaine de la bande.

« noah ? cinq ans. et demi. il m'en voudrait d'oublier le demi. et pour continuer sur ma famille, je suis pas un type brillant de base, mon père est prof de lettres. c'est de là que ça vient, tout le truc des citations. » il s'étonne, qu'elle pose la question. qu'elle s'intéresse à ce gosse qu'il ne mentionne que trop souvent, dont la photo trône sur sa table de nuit. qui ne lui laisse qu'un vide au cœur, à être si loin. mais il répond. parce que c'est agréable de parler de lui, et de lui parler à elle. de lui changer les idées, un peu. et peut-être qu'il pique un autre pop-corn ou deux, pour faire bonne mesure, avant de continuer. « et si. il me manque-vraiment. plus que tout. j'ai... jamais été séparé de lui aussi longtemps, depuis sa naissance, et... c'est difficile. mais, d'un autre côté, faut que je vive ma vie aussi, et c'était-une expérience unique qu'on me proposait là. puis j'ai pas à m'en faire, il est en sécurité, avec mes parents. donc-ouais. j'espère juste que moi je lui manque pas trop. » en sécurité. en disant ça, ses ongles s'enfoncent contre son bras, comme par réflexe. il n'en sait rien, de s'il est en sécurité. n'en sait rien, de comment il se porte. mais il se concentre sur la sensation plutôt désagréable, plutôt que sur le doute. clairement, il n'est pas parti pour paniquer. pas ce soir. et la douleur, même fugace, est une méthode comme une autre pour se sortir de pensées troubles, alors qu'il l'écoute, avec ses déceptions. la laisse vider son sac. « déjà. frida, le public, ils te connaissent pas. ils ont une image faussée de toi. ils voient que ce qu'on leur montre. j'ai pas eu un score beaucoup plus élevé que ce soit, et-en soi, je m'en fous. pour me connaitre faut m'avoir en face. pour toi c'est pareil. donc, eux, déjà, tu peux clairement te foutre de ce qu'ils pensent. ouais, c'est mieux qu'ils t'aiment, t'as plus de chances de gagner comme ça. mais tout est monté, tout est arrangé. c'est une image, ce qu'ils voient. pas ce que t'as là. » il pose deux doigts au dessus de son coeur, juste une seconde. et si celle-là est d'un genre nouveau, liée au jeu, aux caméras, clairement, ce genre de pep talk, c'est quelque chose qu'il connait. remotiver ses troupes, bêtement. « pour le reste, je comprends que tu en veuilles à @kendall, au niveau des équipes. c'est émotionnel, et c'est normal, comme réaction. mais elle fonctionne avec la tête. elle veut gagner. et je pense pas qu'elle ait pris cette décision pour aller contre toi, ou qu'elle pensait qu'elle te blesserait à ce point. est-ce que le fait que vous ayez un fonctionnement différents, entre elle qui ne montre rien et toi qui-porte toutes tes émotions sur ta manche, quitte à en faire un peu trop, c'est pas ce qui fait que vous vous entendiez bien ? je prends pas son parti. j'aurais pas pris sa décision. mais... demande-toi si une décision dans un jeu vaut le coup de perdre une amitié ? si tu pourrais pas en parler avec elle, pour la comprendre, aussi ? oh, et t'es pas super chiante. juste... un peu. » il fait de son mieux pour l'aiguiller un peu, dans la bonne direction, peut-être - la plus mature, du moins. pour la faire sourire. puis elle bifurque ailleurs. et il a un peu de mal à la comprendre, il faut l'admettre, à ce moment précis. si elle sort ca juste pour qu'il sache, pour piquer, parce qu'elle n'est pas sûre d'elle ou - aucune idée. il est plutôt bon, avec les gens, eli, mais il ne lit pas encore dans les pensées. et il ne peut nier qu'il y a un léger pincement qui se fait ressentir, au creux de son être. mais rien qui ne paraisse sur son visage. rien qu'il ne puisse oublier. dylan l'ignore, après tout. et c'est derrière-lui, ce semblant d'histoire auquel il a rêvé sans croire. « si j'en voulais à toutes les personnes qui ont 'quelque chose' avec dylan, je pense que ce serait moi contre quoi, soixante-quinze pour cent du block ? il me doit rien. toi encore moins. on couchait ensemble. j'ai arrêté parce que-je me sentais trop bien avec lui, et que c'était dangereux pour moi. mais c'est fini, maintenant. et t'en vouloir pour ça serait particulièrement stupide. » c'est la bonne réponse. la rationnelle. et tout sauf un mensonge. parce qu'il veut vraiment laisser cette histoire derrière lui. pourra le faire, peut-être, si dylan a la maturité d'accepter une discussion avec lui.

@Eli lui parle de son fils et elle écoute, étrangement. Noah, cinq ans et demi. Elle sourit sur le « et demi » notion hyper importante pour un gamin de son âge. « T’es pas un type brillant de base ? » Elle répète, parce que le croit pas en faite. Eli c’est l’intello de la saison, avec Darcy et Safia. Les autres, y comprit Frida, ils sont un peu à la traine niveau culture. Même Frida elle se considère au dessus du lot, elle est pas dupe. Elle peut pas sortir des citations comme ça la Frida. Même s’il lui suffit certainement d’ouvrir un livre au hasard. Mais mettre en lumière un extrait en particulier c’est pas si facile aux yeux de la cubaine. « Je te crois pas. » Non, c’est un mec brillant peut importe ce que son père lui a légué comme habitude d’intello. Elle se surprend à être un peu émue quand il parle de Noah et du manque que provoque son absence. « J’imagine que tu as une bonne raison pour être venu ici malgré ton fils. Alors il sera fière, certainement… » Elle balance comme ça, en essayant pas être trop compatissante, mais en réalité elle le pense vraiment. Les enfants sont plus costauds qu’ils n’y parait et Noah il est certainement entre de bonne main. Elle tique quand même un peu sur le mot sécurité qui semble être important pour lui. Elle se dit que s’il y avait pas quelque chose là dessous il aurait certainement pas employé ce terme là. Elle vide son sac finalement et elle affiche des yeux ronds alors qu’il lui lance un discours d’encouragement. Vraiment ? Il a raison tout est monté et arrangé et le public il est un peu chelou en faite. Il vote sur ce qu’on leur montre. Et elle a pas de mal à imaginer qu’on la dépeint comme la sorcière du block. La petite manipulatrice qui a pas grand chose à offrir. Elle expulse un léger sourire. « Ouais t’as raison, tu vois tes brillant. » Elle ironise légèrement le laissant continué sur l’histoire Kendall. « Le truc c’est que je suis pas certaine qu’il y avait vraiment une amitié derrière tout ça. Ça m’étonnerait même pas que le Proprio il lui ait donné pour mission de faire genre elle m’apprécie. » Donc clairement pour des trucs fakes, elle veut bien tout foutre en l’air Frida, elle va pas perdre son temps à essayer de recoller les morceaux sur un truc qui était pas sincère. « Je suis super chiante, arrêtes. » Elle en a conscience pas la peine d’essayer de lui faire croire le contraire. Il dit qu’il a pas de raisons de la détester et Frida elle a bien envie de tester cette théorie en lui parlant de Dylan. Il lui dit que c’est finit entre eux et qu’il a pas de ridons de lui en vouloir, surtout que beaucoup sont sur le doss. « Ouais, je te dis ça parce que je crois que je l’aime vraiment bien. » Elle avoue alors l’air gêné sur ses prunelles. Elle a un peu honte c’est clair. Il a été odieux avec elle et d’autres encore. C’est pas un type qu’on assume de bien aimer, surtout pas quand on est une Frida. Mais là, elle doit être honnête depuis leur moment dans la chambre rose elle a du mal à se l’enlever de la tête. Elle sait pas pourquoi elle lui en parle en faite, au départ elle voulait le provoquer un peu en parlant du blond, mais finalement elle se sent un peu de se confier à lui, sans savoir si c’est la bonne personne pour. Parce que c’est assez perturbant.

elle ne le croit pas. il ne va pas s'en plaindre. personne ne le ferait, d'être considéré comme une personne intelligente. comme personne ne se plaindrait d'être considéré comme quelqu'un de bien. il n'a aucune raison de le faire. mais il reste tout aussi sceptique, hausse les épaules pour expliquer ce qu'il entendait par là. « me crois pas si tu veux. c'est juste que - y'a une différence assez conséquente entre culture et intelligence. » et s'il a eu de la chance d'avoir une famille qui a fait en sorte qu'il ait de quoi apprendre, qu'il puisse en savoir sur la musique, sur les bouquins, sur l'histoire, sur tout ce qui pouvait le rendre curieux, qui lui a donné certaines bonnes habitudes - ce n'est qu'un privilège de classe. il n'aurait sûrement pas tourné comme ça avec d'autres parents, ou oublié dans un orphelinat au fin fond du guatemala. et il n'est pas - ne se considère pas comme une personne intelligente. s'il l'était, il ferait des choses utiles, trouverait de quoi faire avancer le monde, des solutions à toutes ces injustices qui gangrènent l'humanité. mais il est plus du genre action. à donner de son corps, plutôt que de sa tête, pour servir à quelque chose. et noah - noah, il doit avoir une bonne raison d'être ici et pas avec lui. l’égoïsme pur ? avoir besoin d'avancer, de se détacher un peu du fait que sa vie ne s'est résumée qu'à lui, ces dernières années ? pouvoir enfin rebondir en tant qu'homme ? c'est la culpabilité qui le traverse quand il y pense, qui remplit ce vide laissé par le fait qu'il soit dehors. qu'il n'ait pas pu le serrer contre au lui pendant plus d'un mois maintenant. et s'il sourit toujours, sa voix casse un peu. « je sais pas trop si je fais des trucs dont il pourrait être fier. mais-je... je pense que ça vaut le coup, d'être venu ici. je regrette pas. et je vais le retrouver dès qu'on sort. » il culpabilise, oui. mais il ne regrette pas. puis c'est le jeu. c'est kendall. et il commence à la connaitre bien, la rouquine. la mission, il n'y croit pas. peut-être que c'est naif. peut-être que c'est juste son avis. et il ne pourra pas recoller les morceaux pour elles. mais il peut bien essayer de la guider, juste un peu. « je pourrais pas te dire, pour tout ce qui est mission. mais je pense que @kendall, vraiment, elle tient à toi. ça se voit. et c'est pas la personne la plus simple à lire, mais... laisse-lui le bénéfice du doute, peut-être ? » ce serait pas grand-chose. mais déjà un pas en avant. et c'est étrange de la voir ainsi, frida, presque douce. chiante, peut-être, si elle veut - il secoue quand même la tête avec un léger rire. ne va pas la contredire de nouveau. mais son cœur se serre un peu, quand elle mentionne dylan de nouveau. qu'elle aime vraiment bien. à croire que c'est plus qu'un coup d'une fois. il n'en sait rien, eli. ne lui en veut pas, mais n'a quand même pas très envie de savoir. « écoute, j'espère juste que ça tournera bien pour toi. pour vous deux. fais juste attention à toi. c'est pas un mauvais type, la communication est juste pas toujours simple avec lui... » c'est tout ce qu'il a à lui reprocher, pour le moment. qu'il l'ait ignoré depuis le jeudi précédent, depuis cette foutue lettre. mais il a eu ses erreurs aussi, dans cette histoire. pour lesquelles il devrait s'excuser. et il ne sait pas s'il sera ouvert à plus avec la jeune femme qu'avec lui. c'est sa vie à lui. ça l’abîmerait sûrement un peu, qu'ils aient quelque chose de sérieux, après que dylan ait rendu bien clair qu'il ne voulait rien de tout ça. parce que ca voudrait dire, dans ce cas, que le problème vient de lui-même, et pas d'une incapacité à s'engager. qu'il n'aurait pas valu la peine qu'on se batte pour lui. mais pour le moment - c'est juste elle, qui se confie. et peut-être qu'il doit se préserver, juste un peu, eli. « mais je pense pas que je sois la meilleure personne a-pour t'écouter sur ce sujet-là. autant pour toi que pour moi. » il lui sourit quand même, pose une main sur son épaule. il veut bien l'écouter, sur beaucoup. il veut bien mettre cette histoire derrière lui. aimerait bien, s'il réussit à discuter avec dylan. à poser un point final. mais il n'a pas forcément très envie d'entendre quelqu'un fondre pour lui dans le détail.