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 heavenward (22/08, 23h34)


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Virgil
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heavenward (22/08, 23h34)
Dim 20 Aoû - 22:30



dix-neuf degrés en novembre dans le nord-kivu, l’herbe est encore verte et à goma, les tentes blanches des rescapés du massacre de kishishe ressemblent à des sacs de chantier retournés. v a tenu à amener mwenda avec naïm et lui jusqu’à la base de la monusco, à rwindi, où les attendent d’autres reporters. les yeux de mwenda sont grand ouverts et à l’intérieur, remplis d’un vide rouge. il n’aime pas se trouver ici, à seulement vingt kilomètres de la ville qu’il a quittée tandis que le m23 tirait. ils ont débarqué au matin et ont shot tout ce qu’ils croisaient. ceux qui priaient dans l’église ont été découpés à la machette, ceux qui tentaient de s’enfuir ont été fusillés. les femmes et les filles violées. virgil et naïm veulent se rendre à kishishe, mais la couille molle de la monusco leur demande d’attendre les casques bleus. dans le regard du type posé sur mwenda, on lit le scepticisme. il est sous le choc, on devrait attendre et vérifier ses informations. on peut pas prendre un témoignage aussi frais. naïm informe v d’un coup d’œil que c’est pas encore l’heure de s’énerver. pas devant mwenda.  la zone de kishishe est sous le contrôle du m23 maintenant. impossible de se rendre sur place pour recueillir des preuves ou des témoignages sans mettre en danger la vie de victimes ou de témoins. gigantesque bullshit et virgil sent le sang lui grimper aux tempes. trente minutes plus tard, lui et naïm sont en plein kishishe, les restes humains répandus dans l’herbe haute, et plus loin, un grand brasier de cendres fumantes. les tutsi du m23 ont pris les troncs d’arbres dont se servent les villageois pour construire leur maison, les ont entassés par-dessus les cadavres et y ont foutu le feu. punition collective pour avoir subi la perte de trois officiers il y a peu, sont revenus avec des renforts et ont dézingué tout le village. « fuck », souffle naïm en photographiant la suie dans laquelle reposent des crânes jaunis. les poings dans les poches, v contemple l’horizon, croit y apercevoir une camionnette noire en route vers eux entre terre et végétation. d’un geste, il fait signe à naïm de se tirer quand les bruits caractéristiques d’un galil arm trouent l’atmosphère. il ouvre les yeux d’un coup en même temps que ses doigts attrapent le poignet tendu vers lui et l’enserrent alors qu’il se redresse. il presse fort la chair et entend à peine le couinement de douleur de l’être humain qu’il a l’intention de tuer, quand soudain il réalise les cheveux blancs de @remi, et comprend que la voix qui gémit sous sa force est la sienne. le cœur battant à tout rompre, il la libère en même temps qu’il retrouve un souffle douloureux dans ses poumons. — ok, c’est tout ce qu’il arrive à dire, le temps de se calmer. de revenir en sicile. la villa. on my block. son dos s’étale à nouveau contre le transat. — quand tu veux me réveiller… dis mon nom, fais du bruit autour de moi… ce que tu veux mais évite de me toucher s’il te plait, son regard vert quitte l’ambre des siens pour se poser sur son poignet. — désolé, il ne le lui dira pas mais il se félicite intérieurement pour ça ; une simple pression de la main quand il aurait pu lui balancer un crochet droit, il s’améliore de jour en jour.
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Re: heavenward (22/08, 23h34)
Lun 21 Aoû - 4:27



Rien de plus anodin que de rejoindre @Virgil près de la piscine alors qu’il y a établi son quartier général depuis la première semaine. Son endroit de siestes de prédilection, l’endroit où il peut s’assoupir le temps de quelques instants, puisqu’un corps humain à besoin d’un minimum de sommeil pour fonctionner. V se trouve au minimum du minimum. Elle lui a envoyé un sms pour sonder les esprits et voir s’il était dispo pour une aventure nocturne, un classique maintenant. S’il ne se trouve pas sur un transat, c’est qu’il doit être avec Boaz, et dans ce cas, Remi ira en ballade solo. Mais sans grande surprise, et surtout difficile à manquer vu son mètre quatre-vingt-dix, elle repère son loup. Difficile de savoir s’il est dans un sommeil profond où s’il a seulement fermé les yeux pour un semblant de quiétude, incapable de se laisser bercer par morphée. S’il dort, le but n’est certainement pas de le réveiller. Elle s’en voudrait de le priver d’un repos plus que mérité, qui plus est, ce dernier qui ne devait pas être baigné dans la tranquillité qu’on aurait tendance à associer au sommeil. Dans un déplacement lunaire aux mouvements teintées d’une douceur qu’elle ne tentait même plus de masquer avec lui, Remi se glisse à ses côtés, se faisant toute petite, dans l’unique but d’être présente lorsqu’il reprendrait ses esprits. La pensée intrusive de venir lui caresser la joue se fait pressante, ne laissant qu'une seconde de réflexion face au geste alors que ses doigts sont déjà en déplacement pour frôler son épiderme. Le geste semble être en suspens jusqu’à ce qu’il ne le soit plus. Tout déboule rapidement, le vecteur v qui pousse sa masse, contre le frêle corps de la sorcière. Son poignet qui est prisonnier de son emprise, se demandant encore si ce n’était pas une simple façon de l’empêcher de lui faire une quelconque caresse. Mais le mouvement, la pression contre sa chair est bien trop violente pour être un geste délibéré. Elle tente de s’extirper, mais c’est mission impossible face à la force de cet homme qui lui paraissait presque étrangé. - v, arrête, elle le supplie, son regard qui tente d’établir un contact visuel avec lui, un gémissement de douleur qui finit par franchir ses lèvres. Puis il semble soudainement reprendre ses esprits, Remi qui impose une limite de proximité en se reculant dans un automatisme, reprenant possession de son poignet meurtri. Elle le voit, dans son regard, qu’il revient lentement à la réalité. Lui qui était sûrement bien loin de la Sicile. Son cœur qui se démène, pas certaine de saisir tous les contours de ce qui vient de se produire, mais avec une certitude qu’elle venait de faire quelque chose de mal, alors que c’est elle qui souffre physiquement en ce moment. - C’est moi… c’est juste moi, elle souffle pour reconnecter, pour établir les faits. Il est désolé, mais c’est plutôt à Remi de s’excuser, maintenant qu’elle comprend un peu plus ce qui vient de se produire, sans toutefois être capable de sortir de cet état de choc. - Non, c’est moi qui suis désolée… J’ai pas réfléchi… J’aurais dû savoir. Ce n’est pas faute d’en avoir parlé dans le passé. Elle n’avait tout simplement pas eu le bon réflexe. Mais elle sait que l’homme qui l’a attaqué, ne l’aurait pas fait en pleine conscience. Par contre, elle sait que cet homme est bel et bien Virgil, et elle ne tente pas de dissocier celui qui fait des cauchemars endormi à celui qui en fait éveillé. Ce serait insouciant de se persuader du contraire. - T’étais pas dans le présent, elle se permet de souffler, sa main intacte qui masse l’endroit où il l’a serré si fort qu’elle en a eu les larmes aux yeux.
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Re: heavenward (22/08, 23h34)
Mer 23 Aoû - 14:18



@remi regarde virgil comme si elle le voyait pour la première fois, et peut-être est-ce vrai. sous son appétence pour la dépense, le squelette est hanté. les secondes s’écoulent et la réalité se montre à v par-delà les fantômes et les débris, remi massant son poignet dolori et ses excuses à lui qui semblent dérisoires à présent qu’il les reéntend, en comparaison à ce simple fait : il lui a fait mal. à l’amie, à l’alliée. le pire, c’est probablement quand elle affirme que c’est sa faute à elle et pas la sienne. — remi, il s’extrait du transat pour bondir jusqu’à la sorcière et la prendre dans ses bras, la serrer contre lui et les ramener contre la chaise et sa serviette. — pardon, dit-il en enserrant doucement son poignet de ses doigts, le caressant du pouce. — j’me déteste quand je fais ça, c’est qu’un murmure et si elle le souhaite, elle ne l’entendra pas. ça n’arriverait pas s’il prenait son foutu traitement, comme on le lui a déjà fait remarquer avec une sagesse qu’il a envie d’exploser d’un high kick. claqué par le somnifère et défoncé à l’acide, il est malléable, touchable n’importe quand, l’adrénaline ankylosée par la chimie, il capte tout au ralenti et redevient un bon garçon que rien n’effraie qui ne soit pas vrai, réel, présent. mais il n’a pas envie de mute le passé pour explorer un présent aseptisé. pas envie de nettoyer son âme sale dans un bain oblivieux. il y a un devoir de mémoire, pour mwenda et tous les autres. la psy n’avait pas compris le truc, il revoit son regard hautain posé sur lui, son sourcil haussé, sa tentation de lui souffler qu’il est maso et se complait à se regarder galérer. son « vous ne pouvez pas souffrir avec l’humanité, virgil » qui lui avait donné envie de retourner sa table et ses objets de merde posés dessus, à cette conne qui n’avait rien vécu de plus épique qu'une fracture du radius et qui avait peur des araignées. évidemment, il s’en était voulu dans la foulée pour ces pensées odieuses, comme s’il existait une échelle de la souffrance qui donnait lieu à des autorisations. il s’était perdu dans ces séances où l’on avait tenté de lui faire dire ce qu’il ne pouvait dire, ni même penser, en était ressorti avec une ordonnance dont il n’utiliserait que le lsd et c’était tout. le bout de son nez contre la pommette de remi, il écoute son souffle s’apaiser en même temps qu’elle se laisse à nouveau étreindre et apprivoiser. il voudrait lui demander s’il lui arrive de rêver de l’accident de voiture qui a failli les tuer, elle, sa sœur et leur mère, mais il n’ose pas. — tu voulais faire un truc ? l’une des promenades nocturnes dont ils avaient le secret, leur flair déployé sondant les chemins que – du moins ils l’espéraient – personne d’autre n’emprunte.
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Re: heavenward (22/08, 23h34)
Jeu 24 Aoû - 0:55



L’effet de surprise s’estompe, en laissant un moment de retenu sur le coup, les deux à s’observer, @virgil qui revient à la réalité et qui saisit les conséquences, Remi qui tente par tous les moyens de s’excuser en prenant l'entièreté du blâme, ne voulant surtout pas qu’il se sente coupable. Elle ne lui en veut pas. C’est en entendant son propre prénom prononcé de ses lèvres qu’elle sait qu’elle ne lui en veut pas. Comme elle ne se montre pas craintive lorsqu’il vient la prendre pour la serrer contre lui, se laissant bercer pour tout de même prendre le temps de replacer les esprits. - C’est pas grave, elle murmure à son tour, passant ses bras autour de sa taille pour mieux s’installer contre lui sur le transat. - Et ça t’arrive souvent? Elle se permet de demander dans un non-jugement qui se perçoit au fond de son ton de voix. C’est sa curiosité, de vouloir comprendre sa mécanique. Elle sait qu’il doit s’agir d’un sujet sensible. Mais avec un trouble de stress post-traumatique, elle se dit qu’il doit s’agir d’une récurrence dans sa vie. Elle n’a peut-être pas vu la guerre, mais elle sait ce que c’est de vivre avec l’anxiété qui se manifeste jusque dans le sommeil, parce que le cerveau a enregistré des images qu’il tient constamment à t’infliger, comme s’il se disait que d’oublier serait pire que de vivre avec la présence constante du risque. - Jo m’a déjà mis un oreiller sur la tête, parce que dans son cauchemar, elle me voyait être au bout de ma vie, éjectée de la voiture, et elle voulait abréger mes souffrances, elle se confie, pour lui faire comprendre qu’il est loin d’être le seul à vivre avec un tel trouble. Comme si elle avait lu dans ses pensées. Ce qui, au fond, était presque le cas. En réalité, le cauchemar de Joey était impossible, puisque c’était elle qui avait été éjectée, avec les deux jambes cassées à plusieurs endroits, ce qui lui avait valu des années de réadaptation, et l’introduction à la fameuse oxycodone. Merci au système de santé américain tout pourri de l’intérieur. Quelques secondes de silences qui se glissent entre eux, comme s’ils avaient besoin d’un simple arrêt pour observer les éclats et débris de leur vie. Rien n’était une finalité, mais apprendre à composer avec le tout n’avait rien de facile. Ses doigts qui caressent doucement son bras, elle relève son regard pour l’accrocher au sien lorsqu’il lui demande pourquoi elle était venue à sa rencontre en premier lieu. Ah oui, c’est vrai. - Je voulais savoir si tu voulais venir chasser les esprits. Le quotidien, quoi. Elle hausse les épaules, l’air de dire que c’était rien d’important, ils pouvaient aussi rester ici à ne rien faire. Puis elle se souvient d’un truc. - Ah aussi, je voulais te parler de ma liste… elle retrouve doucement le sourire, alors qu’elle tend la main vers la poche de son jeans arrière pour y sortir un bout de papier. Elle le montre avec fierté, comme s’il s’agissait de la carte du trésor qu’ils cherchent depuis des semaines. - Comme t’as jamais voulu partager ta liste… hm.. avec moi, un regard entendu entre elle et lui, ça m’a donné l’idée de faire ma liste des choses… qu’on doit absolument faire avant d’être séparé. Rien de moins. Bien qu’ils se sont dit que la fin des aventures en Sicile ne marquait pas la dernière fois qu’ils se verraient, Remi n’a absolument aucune idée de quand elle se retrouvera face à son loup à nouveau. Et si elle ne compte pas lui mettre de pression pour définir une date, qu’elle sait qu’il ne pourrait pas faire, elle veut absolument profiter de chaque instant avec lui pendant qu’ils ont encore le temps. Elle lui bloque la vue avec le papier qu’elle tient devant elle, l’empêchant d’y jeter un coup d'œil. - Numéro 1: se jeter dans le vide du haut d’une falaise (avec préférablement de l’eau en dessous pour ne pas risquer la mort), ils sont fous, mais pas cons. Enfin, oui, oui, peut-être un peu cons. - Numéro 2: se faire tatouer. Quoi? Elle ne sait pas. Elle ne parle pas de matching tattoos hyper ringards. Se faire tatouer n’importe quoi. Juste qu’ils le fassent ensemble. - Numéro 3… Faire l’amour sous la pleine lune… ah non attend, celui-là j’ai oublié de le rayer de la liste, elle prend le crayon qui se trouve derrière son oreille pour venir faire un trait sur le numéro trois, une petite moue sur ses lèvres pour appuyer la déception. Elle se trouve drôle.
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Re: heavenward (22/08, 23h34)
Ven 25 Aoû - 2:21



il ressent la même chose chaque fois qu’elle le prend dans ses bras et qu’il fait de même, c’est comme plonger dans un bain chaud après une rando dans la neige, comme réchauffer une maison froide d’un seul mouvement de baguette à l’aide d’un sort pourtant évident mais qu'on pense jamais à jeter. il voudrait l’avoir connue plus tôt, peut-être moins brisé.e, à l’époque où tous deux auraient pu partager d’autres rêves que des vannes jetées au présent de l’infini à l'écho entravé. ses yeux se posent sur les caméras qui les guettent au bord de la piscine. les êtres qui les regarderont n’y verront qu’une brume évasive, celle de deux candidats de télé-réalité instagramables en train de se câliner comme deux cons. personne, pas même @remi, ne saura jamais ce qui se joue dans lui à cet instant, la fruition qui le bénit d’une expiration sacrée. le bienêtre à ses côtés. — pas souvent, répond-il à voix basse, presque caché aux regards métalliques sous les ailes blanches des cheveux de la sorcière comme un oiseau dans un arbre feuillu. — naïm a tellement ramassé que maintenant il me réveille avec un kick, il accompagne les mots d’un coup de pied dans l’atmosphère, pas très friendly mais ça a le mérite d’être efficace quand il faut s’éveiller et bouger vite. il flippe que ça arrive à boaz, de s’en prendre une sans qu’il le contrôle, de voir passer dans son regard un éclair fugace et effrayé, le même qui a habité remi avant de la quitter. il se promet en silence de prévenir boaz de se méfier de lui, et cette précaution répand en lui une amertume empoisonnée. attentif à la sorcière, il écoute sa confidence, sourit un instant sans qu’il y ait de quoi, comme il le fait souvent face au drame et à la laideur quand elle se montre, dénudée et timide. pour toute réponse, il la presse contre lui en une étreinte, brève et là, en signe d’entendement. elle voulait poursuivre leur chasse aux esprits récalcitrants, lui aussi. — tu crois qu’il est toujours là ? le crâne, lors de leur dernière excursion, ils étaient tombés sur des ossements incomplets qui ressemblaient à ceux d’un cheval. ils avaient ramassé le crâne brisé et l’avaient placé au centre d’un autel improvisé par leurs soins, pierres soigneusement disposées, herbes et fleurs choisies, et un objet leur appartenant en son creux. remi avait dit que c’était une maison pour les esprits fatigués désireux d’une pause méritée, sorte de buvette de bord de plage mais pour les âmes. la liste, il l’avait oubliée, aussi il l’observe fouiller dans sa poche à la recherche d'un truc dont il n’a aucune idée avant de capter, ses yeux s’ouvrant plus grand à mesure qu’il se rappelle. — la liste… curieux et amusé, il se place de côté pour pouvoir la regarder. — j’écoute, dit-il en essayant de lire au travers le papier dont elle lui cache l’essentiel. son sourire s’élargit à l’entente de la première sommation. sa came. il acquiesce. la seconde le fait rire, pris au dépourvu par l’idée. — un cercle, évidemment. le zéro, l’infini, le fou, tu peux pas faire plus obvious. à l’entente du troisième vœu qu’il ne saurait exaucer, il la contemple jouer le jeu et sourit, ses yeux posés sur elle bien trop longtemps pour laisser à l’amour qu’il a pour elle la possibilité de se fondre dans la nuit, inaperçu. c’est dur à expliquer, même pour lui ; s’il n’est pas amoureux, il sait pourtant qu’il est fou – d’elle et de tout le reste. du dessus de l’index, il happe l’une de ses mèches décolorées lui barrant le visage pour la replacer à l’ourlet de l’oreille. — t’es une sorcière, tu pourrais avoir des kinks plus salés… faire l’amour toute nue la nuit dans un caveau de cimetière, jouir dans les vapeurs de dioxyde de soufre du kilauea, dans l’herbe à hawaï…



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Re: heavenward (22/08, 23h34)



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