ON MY BLOCK


le block
OFF-SEASON 2
summer 23
Le deal à ne pas rater :
Bon plan achat en duo : 2ème robot cuiseur Moulinex Companion ...
600 €
Voir le deal

 

 bagdad w/@eli (mercredi vers 19h30)


i'm from season one, b*tch
Frida
i'm from season one, b*tch



Frida



Messages : 1423
Age : 30
Localisation : nyc, brooklyn
Emploi : cuban diva

Personnage
RELATIONS:

bagdad w/@eli (mercredi vers 19h30)
Dim 28 Juin - 16:32



Solita en el infierno
En el infierno está atrapa'/@eli

Kendall lui avait offert un accès à la love room. Et si certains pensaient certainement qu’elle allait en profiter pour se rouler dans des draps en soie avec @Dylan, ce n’était pas ce qu’elle avait prévu. Plus tôt dans la semaine elle avait reçut une paquet dans sa boîte aux lettres. Elle avait le réflexe d’aller faire un tour en chaque début de nouvelle semaine et avait été surprise de plus y trouver le même vide habituel. Un paquet, cachant un livre dont l’aspect annoté montrait qu’il n’était pas tout droit sorti de la bibliothèque mais bien un exemplaire personnel d’@Eli. La démarche l’avait émue, bien qu’on imagine facilement qu’elle serait bien plus heureuse avec une nouvelle fausse fourrure. En réalité elle appréciait bien plus ce genre de cadeaux. Et si elle l’avait déjà remercié de vive voix, elle avait eut l’idée de lui offrir quelque chose qui venait d’elle aussi. Elle n’a pas de vieux grimoire qu’elle trimballe partout avec elle, comme un porte bonheur. Elle n’a que sa médaille autour de son cou, lui venant de sa mère et ça elle ne pouvait décemment pas s’en séparer. Alors elle avait ruminer longtemps, se demandant ce qu’elle pouvait lui offrir d’autre que des citations piochées ici et là dans les bouquins de la bibliothèque. Le truc c’est qu’elle était pudique et qu’elle voulait pas que n’importe qui se rende compte de la personne qu’elle était réellement. Alors quand la rouquine lui avait offert cet accès et sachant que le pompier avait aussi sa petite clé, elle avait pensé à cette idée parfaite qui nécessitait tout de même de la préparation. Son carnet sous le bras elle prenait la direction de la chambre étoilée, dans laquelle elle venait de déposer le clavier portable qu’elle avait déniché dans le coin musique. Branché, bien installé elle n’attendait plus qu’@Eli qu’elle avait convié à la rejoindre, le regard fébrile. Bien sûr il n’était pas question de quelque chose de sexuel, bien que la pièce y prêtait. Elle allait lui offrir quelque chose de bien plus précieux à ses yeux, qu’une vue prenante sur son corps pulpeux. Une chanson, sa voix et elle sans son masque le temps d’une soirée. Nerveuse, elle l’attendait sur le bord du lit.
i'm from season one, b*tch
Eli
i'm from season one, b*tch



Eli



Messages : 2758
Age : 38
Localisation : manhattan, nyc
Emploi : pompier - fdny - ladder 4

Personnage
RELATIONS:

Re: bagdad w/@eli (mercredi vers 19h30)
Dim 28 Juin - 19:02



reprendre le chemin de cette love room bien privée, il faut admettre qu'il ne s'y attendait pas. pas de sitôt, du moins. mais l'invitation de @frida n'avait rien de sensuel, quand elle lui a glissé à l'oreille. et il ne sait trop ni quand, ni comment il s'est trouvé tant d'affection pour cette fille, toute en masques, toute en rien. parce qu'elle ne se montre pas, pas un brin de son intelligence, qu'elle joue un rôle, à chaque pas qu'elle fait, presque. et il ne saurait trop dire pourquoi, malgré ça, elle réussit à le toucher quand même. il y a de ces gens qu'on découvre par points, par touches. des tableaux de seurat, de signac, qui dévoilent leurs couleurs petit à petit. et elle est déjà là, quand il pousse la porte, à l'heure dite, un sourire aux lèvres. « hola princesa » les mots glissent en espagnol, presque naturellement, alors qu'il vient presser un baiser contre sa joue. une tendresse bien fraternelle, alors qu'il se pose près d'elle, sur le lit, en tailleur. il ne savait pas trop ce qu'elle voulait, si c'était pour parler, peut-être de bouquins, peut-être stratégie, peut-être de riens. mais il y a ce clavier, qui capte son attention. parce qu'il l'a cherché, quelques heures plus tôt, sans mettre la main dessus. « tiens, j'me disais bien qu'il avait disparu du coin musique. tu joues ? je veux dire, je savais que tu chantais, pas que tu jouais aussi. » et s'il l'a trouvé dans des mots, dans un peu de poésie, l'avoir dans ce domaine-là aussi ne peut que le faire sourire un peu plus grand. c'est qu'il y a des notes et des morceaux à chaque coin de son esprit, peut-être encore plus que des mots.
i'm from season one, b*tch
Frida
i'm from season one, b*tch



Frida



Messages : 1423
Age : 30
Localisation : nyc, brooklyn
Emploi : cuban diva

Personnage
RELATIONS:

Re: bagdad w/@eli (mercredi vers 19h30)
Lun 29 Juin - 1:27



Il n’y a pas beaucoup de temps qui s’égrène entre le moment où elle attend @eli et celui où il entre dans la pièce. Ce fut tout de même suffisant pour qu’elle doute du bien fondé de cette idée. Suffisant pour qu’elle essaye de se convaincre de virer le piano et de trouver une excuse bidon pour l’avoir fait venir ici. Une discussion, une stratégie à la con ou autre. Mais elle n’a plus le temps de réfléchir à une porte de sortie ou à cacher le piano, il est là. Et l’interpelle en espagnol, ce qui lui arrive le sourire nécessaire à la détendre un peu. « holà abuelito. » Elle le taquine parce que c’est le plus vieux de la bande. Enfin si bande il y a, Frida est clairement une outsider. Bien sûr il remarque immédiatement la présence du clavier, qu’elle ne peut plus vraiment caché maintenant. Mais sa nervosité elle a disparut assez vite finalement. Il se souvient même qu’elle chante. Elle est étonnée en faite, parce qu’elle croyait que c’était à peu près passé inaperçu en faite. « Un peu. » Elle tempère, histoire qu’il ne pense pas qu’elle est super talentueuse. « En faite, j’ai d’abord fait du piano un peu et après je me suis mise à chanter. » Elle précise avant de ramener le clavier vers elle. « Ok, maintenant tu arrêtes de me parler, tu te moques pas et tu écoutes. » Elle ordonne presque en tournant les pages de son carnet, sans avoir vraiment besoin de le faire en faite. Parce qu’elle a tout dans la tête, dans le coeur et sur le bout des lèvres. « Je voulais juste te remercier pour le livre tu sais. Te donner un truc perso. » Bref, elle n’est pas là pour parler, elle est là pour chanter. Un truc à elle, griffonné entre deux drames ici et là. Elle lui lance un dernier regard, avant de laisser ses doigts glisser sur les touches blanches. Sa voix se laisse entendre, elle oublie le block, les faux semblant, les barrières. Elle oublie de se protéger, elle est là dans toute da vulnérabilité.
https://www.youtube.com/watch?v=bl5NgJhyiFY (sorry pour le son horrible de cette vidéo)
i'm from season one, b*tch
Eli
i'm from season one, b*tch



Eli



Messages : 2758
Age : 38
Localisation : manhattan, nyc
Emploi : pompier - fdny - ladder 4

Personnage
RELATIONS:

Re: bagdad w/@eli (mercredi vers 19h30)
Lun 29 Juin - 22:43



ils vont finir par le faire se sentir vieux, à force de le répéter en boucle. ce n'est pas vraiment le cas, pourtant. ne l'a jamais trop été. et puis, merde, @safia est plus vieille que lui, il ne sait pas vraiment pourquoi c'est lui qui a droit aux vannes. soit, peut-être parce qu'il a tendance à retourner trop aisément à ses réflexes de père. de capitaine. il lève juste les yeux au ciel, parce que c'est affectueux, après tout. tout sauf blessant. et elle s'explique. jouait avant de chanter. de composer, visiblement. et il mime une clé qu'on jette, loin de ses lèvres, quand elle lui demande de se taire. c'est un peu rude, mais son stress est palpable, a la jeune femme. et il est curieux de voir ce qu'elle lui réserve avec ce clavier, avec son carnet. elle voulait le remercier. elle aura saisi que le geste était important pour lui. que ce bouquin aussi. et s'il ne demandait rien en retour, il est seulement heureux de mieux la connaitre chaque fois qu'elle lui parle. qu'elle s'ouvre un peu plus. et ce qu'elle montre là semble relever de l'intime. il ne lui dira pas, qu'elle ne lui devait rien. le pense affreusement fort, mais ne l'interrompt pas. parce qu'elle enchaîne sur quelque chose d'affreusement doux. des sentiments si purs, voilà ce qu'il lit dans sa voix. une @frida bien éloignée de la gamine toute en flammes, toute en 'trop' qu'elle montre jour après jour ici. de la pitié, quelque chose d'un peu cassé. il comprend mieux, pourquoi elle voulait une clé, pour accéder à tout cela. pourquoi elle cache si bien un cœur visiblement un peu meurtri. et il n'applaudit pas quand elle termine. ce serait indécent, presque. se penche plus près pour la prendre dans ses bras, poser un baiser sur son front. « merci @frida. vraiment. c'est plus beau que tous les bouquins du monde ce que tu viens de m'offrir. » un bout de sa confiance. celle qu'elle ne semble pas donner si aisément. il n'a pas besoin de l'histoire pour savoir que la chanson, que les notes venaient du cœur. et peut-être qu'il a les yeux humides, juste un peu, de la voir ainsi, si réelle. loin du personnage, et des masques. « tu es brillante, tu le sais, ça ? le jour ou tu nous sors un cd, t'as intérêt à m'en envoyer un exemplaire. » une note pour un sourire. pour alléger un moment lourd en émotions. et elle mérite vraiment le compliment.
i'm from season one, b*tch
Frida
i'm from season one, b*tch



Frida



Messages : 1423
Age : 30
Localisation : nyc, brooklyn
Emploi : cuban diva

Personnage
RELATIONS:

Re: bagdad w/@eli (mercredi vers 19h30)
Mar 30 Juin - 20:05



Vraiment, elle arrive pas à se souvenir à quel moment c’est devenu aussi sincère entre eux deux. Elle se cache bien sûr, parce qu’elle assume qu’à moitié. C’est comme ça que l’idée de la love room lui est venu, sans se dire que ça pouvait être mal interprété. Non, elle lui a dit de venir ici, pour se livrer, pour le remercier, pour lui montrer qu’elle n’était pas que la Frida qu’elle laisse voir. Parce qu’elle a l’impression qu’il l’a vu, d’une manière où d’une autre avant qu’elle ne se dévoile à lui. Comme une Safia, qui lui passe ses caprices parce qu’elle sait que la cubaine est plus que ça. Comme Vicente qui se marre à le mettre dans tous ses états, parce qu’il apprécie ce genre de caractère entier, le coeur gros et les émotions tempêtes. Mais lui c’est plus étonnant, elle ne l’avait pas vu venir. Pensait qu’il se contenterait de rester juché sur son perchoir, à la juger avec ses bails de grand sage. Sauf qu’il lui a offert ce bouquin et Frida elle s’est sentie comme une folle, qu’on lui offre un truc aussi perso. Qu’on l’imagine digne de ce genre de cadeau. Elle a plus l’habitude de la carte cadeau, ou le sac de luxe parce que c’était facile. Elle a pas l’habitude des petits mots, des trucs qui ont du sens. Et lui, il lui donne un sens. Alors elle se dévoile, chante, pianote un peu maladroitement. Mais elle se laisse porter par l’instant, le coeur bien trop gros pour sa poitrine. Ses cassures sont visibles. Une porcelaine qu’on aurait brisé, pour la recaler à la feuille d’or. Elle termine, sans oser le regarder. Elle a la gorge nouée, mais les épaules légères. Son petit minois remonte jusqu’au regard d’Eli, un regard ému. Et ça l’émeut aussi. Une émotion qu’elle ravale d’un raclement de gorge. Il l’a remercie. Elle esquisse un sourire. Elle est fière de lui avoir fait plaisir, de lui avoir montré qu’elle pouvait être autre, entière, vraie. C’est son coeur qu’elle lui a offert, il est un peu cabossé, mais il vaut de l’or. Quand on prend le temps de s’y intéresser. « Pfff, non. J’ai la flemme de me prendre tous les rejets qu’il y a sur ce genre de chemins. » Elle lui répond, clairement flattée. Elle remet ses cheveux derrière son oreille, passablement gêné d’être autant à nue devant lui. « Ma mère, elle me chantait tout le temps des trucs. » Elle lui avoue alors, pour lui raconter un peu la genèse de cette voix. « J’ai arrêté de chanter pendant des années, quand elle est morte. » Elle continue, sans le regarder. « Mais après j’ai réalisé que c’était le meilleur moyen de lui rendre hommage. » Elle se perd dans ses pensées, avant de réaliser qu’elle est beaucoup trop sentimentale. « Enfin c’est pas important. Dis moi, ta couleur préféré, ce que tu préfère manger et … le livre que tu as le plus détesté de toute ta vie de lecteur ? » Elle demande au hasard, histoire de remettre la conversation sur les rails de la légèreté.
i'm from season one, b*tch
Eli
i'm from season one, b*tch



Eli



Messages : 2758
Age : 38
Localisation : manhattan, nyc
Emploi : pompier - fdny - ladder 4

Personnage
RELATIONS:

Re: bagdad w/@eli (mercredi vers 19h30)
Jeu 2 Juil - 11:10



elle s'ouvre, et c'est un cadeau qu'elle lui fait. fleur sauvage, dont les pétales s'écartent, au risque de tomber. elle est fragile, là, l'espace d'une chanson. fragile, quand il la prend dans ses bras. il sait qu'elle ne cassera pas, pourtant. c'est qu'on l'a déjà sûrement piétiné plus d'une fois, pour qu'elle ne montre plus grand-chose, se monte une armure. mais ses racines sont restées, et elle a repoussé, s'est réapproprié toute sa beauté. a laissé poussé des épines, aussi. et si elle parle de nouveau, il n'a aucune envie de la lâcher. de la laisser s'envoler, et ce moment si précieux avec. c'est presque unique, de la voir ainsi. parler de sa famille - de sa mère. et il ne sait pas - ne peut même pas imaginer ce qu'elle a vécu, de la perdre si jeune. il est si proche de la sienne, s'accroche à sa famille comme a une bouée. il ne compatira pas. c'est qu'elle a dû en entendre, des condoléances, des mots vides, des 'je comprends'. parce que non, tant qu'on ne l'a pas vécu, on ne peut pas le comprendre. et il passe une main dans ses cheveux, plutôt. laisse les mots rester bas. « je suis sûre que de là ou elle est, elle ne pourrait pas être plus fière de toi. » parce qu'il pense à noah. parce qu'il pense à ce qui pourrait arriver s'il devait partir dans les flammes, un jour. et il sait bien que quoi qu'il puisse se passer, tant qu'il grandit, tant qu'il réussit à trouver des moments pour être heureux, il sera fier de lui. « et qu'elle l'est encore plus en entendant ça. » parce qu'elle se dévoile ainsi, par la musique, par l'art. qu'on ne peut la voir que mieux entre quelques notes. et après ça, il veut juste la protéger un peu plus. que personne ne vienne à planter leurs doigts dans ses fêlures pour les rendre pire. et elle part ailleurs, change de sujet. pour ne pas s'enfoncer dans du mélo, sûrement, pour ne pas trop en montrer. et de ça, il ne peut pas lui en tenir rigueur, eli. sourit juste, pour lui répondre. « mh, le rouge, les latkes de ma mère, et... probablement tous les romans de gare qu'on oublie aussitôt qu'on les a fini. pas que je les ai détestés, en soi, mais si tu déteste un bouquin, au moins, il t'as fait ressentir un truc. » du genre qui t'apprend quelque chose, au moins. dans l'art, comme dans la vie, il analyse trop pour savoir haïr. mais autant continuer ce petit jeu, autant que les mots restent légers, s'il garde un bras autour de sa taille. s'il ne la lâchera pas, après ce qu'elle a pu dire. « a ton tour. un film que tu pourrais voir cent fois, une chanson qui te fait pleurer, et le plus bel endroit de new york, selon toi ? » qui sait. peut-être qu'ils s'y retrouveront, après tout ça. parce que ce qui est là, ce qui s'est joué dans ces notes, dans ses souvenirs, c'est réel. il en a l'absolue certitude. et elle a tant a offrir au monde, du genre qui passera peut-être moins bien a la caméra que ses grands drames, et ses larmes, mais c'est un privilège que de pouvoir le partager, derrière ses murailles. « oh, et, a part le clavier, tu joue d'autre chose ? »
i'm from season one, b*tch
Frida
i'm from season one, b*tch



Frida



Messages : 1423
Age : 30
Localisation : nyc, brooklyn
Emploi : cuban diva

Personnage
RELATIONS:

Re: bagdad w/@eli (mercredi vers 19h30)
Ven 3 Juil - 13:43



Si elle se dévoile pas habituellement, c’est parce qu’elle a peur de se prendre des vannes dans la gueule, des rejets et tout ce qui va avec. Alors elle est toujours celle qui rejette, qui teste, qui repousse jusqu’à ce que les plus résistants s’accrochent. Il avait su la toucher et elle avait eut envie de lui montrer un petit bout d’elle. Dans l’intimité d’une chambre qui n’est accessible que pour très peu de gens. Une chanson, un peu de piano et une étreinte dont elle profite chaque instant. Parce qu’elle sent la sincérité du moment. Alors elle se livre plus que de raison, parle de sa mère, de la façon dont elle avait arrêté de chanter plus jeune, parce que c’était quelque chose qu’elles partageait. Est-ce qu’elle serait fière ? Pas vraiment. Mais elle ne veut pas le contredire là dessus, alors elle hoche la tête à la positive. Elle a envi de croire qu’elle serait vraiment fière, même si la certitude du contraire est déjà inscrite dans ses veines. Elle lui offre un petit sourire timide, se blottissant un peu plus dans ses bras, avant de changer de sujet. Parce qu’elle en avait besoin, de plus de légèreté. De quelque chose d’avec moins de substance. Alors elle pose des questions au hasard, avec un brin d’humour dans la voix. « Des latkes ? C’est quoi ? » Elle questionne curieuse. Elle est pas surprise pour le rouge ou encore les romans de gare. Ça lui ressemble tellement. « Cendrillon. » Elle commence pour parler du film ou plutôt d’un dessin-animé. « Tous les trucs de princesses en général en faite. » Mais Cendrillon c’est l’histoire qu’elle préfère. « La hija de Juan Simon, d’Antonio Molina. C’était la chanson préférée de ma mère. » Pour l’endroit favoris de New-York elle réfléchit pas une seule seconde, sans trop savoir si ça dit quelque chose sur elle ou pas. « La gare de Grand Central. » Elle saurait pas trop dire pourquoi, mais quand elle est perdue dans sa vie, elle s’y retrouve toujours en faite. Sans pour autant avoir de train à prendre. Peut-être parce que c’est un lieu mythique dans plusieurs films et qu’elle aime vivre sa vie à travers la lentille d’un projecteur de cinéma. « Je joue un peu de guitare aussi. » Pas autant que le piano qu’elle a saigné dans l’église du quartier. « Et toi tu joues ? » Elle sait pas en faite. Et elle veut savoir. Elle ne relance pas forcément le jeu des questions, parce que le temps passe et qu’elle voudrait pas se perdre dans trop de sincérité d’un coup. Elle cherche déjà une échappatoire, alors qu’elle se sent si bien à l’heure actuelle.
i'm from season one, b*tch
Eli
i'm from season one, b*tch



Eli



Messages : 2758
Age : 38
Localisation : manhattan, nyc
Emploi : pompier - fdny - ladder 4

Personnage
RELATIONS:

Re: bagdad w/@eli (mercredi vers 19h30)
Ven 3 Juil - 22:52



il suit le fil qu'elle déroule. une conversation plus légère, mais une connexion quand même bien réelle. des mots tout bêtes, des confessions sur ses goûts, qui en disent plus que ses caprices de gamine pourrie gâtée. et elle s'intéresse tout autant à ses réponses. à la connaitre. chose touchante, au fond. il passe une main dans ses cheveux, la gardant tout près. ils sont bien là. un moment hors du temps, hors du block, presque. il en oublierait les caméras. même s'il n'agit pas en fonction d'elles - jamais. et si elle ne connait pas les latkes, il trouvera bien moyen de lui faire découvrir bientôt. ils sont encore ici un moment après tout. « oh, des genres de galettes de pommes de terre frites. on en mange à hannukah, en général - mais ma mère en cuisine souvent, pour shabbat. je t'en ferais, si tu veux. » après tout, après tout ça, il ne peut que s'imaginer passer plus de temps avec la jeune femme. à lui laisser le temps de s'ouvrir plus à chaque moment. et il ne peut s'empêcher de sourire à l'entendre parler de son affection pour cendrillon. les contes de fées. il ne l'aurait peut-être pas imaginé dans un domaine qu'elle décrirait sûrement comme niais, si on lui posait la question, loin de ces murs. mais elle mérite de rêver. comme elle mérite des souvenirs doux. et son cœur se serre, quand elle parle de sa mère de nouveau. qu'il la serre juste un peu plus fort. et grand central - pas vraiment un coin sentimental. mais quelque chose de grandiose, d'historique. pour le coup, cette réponse là fait parfaitement écho à tout ce qu'elle est - une héroïne. et il acquiesce à sa question, avant de presser un baiser contre sa tempe. quelque chose d'un peu trop tendre, peut-être, mais elle ne mérite rien de moins. « absolument. guitare, surtout. commencé au violon, ceci dit. et piano, un peu de batterie, mais - peu. la musique c'est... probablement la forme d'art qui me parle le plus, personnellement. » c'est que la musique l'habite, au fond. sa mère a les images, son père les mots, et lui les notes, depuis toujours. noah - il a encore tout le temps pour choisir, mais il lui apprend déjà quelques accords, quand il peut, quand il le demande. et c'est peut-être aussi pour ça, qu'il a été aussi touché par son cadeau, à frida. parce qu'il comprend mieux que quiconque que tout ne passe pas par les mots, souvent. que l'art aide, et que la musique, entre les notes, peut parfois en dévoiler plus que n'importe quelle conversation. « mais je compose pas. clairement pas le talent pour ça. » ce qu'il n'imagine pas lui-même, ce qu'il ne créé pas, il compense en apprenant ce qu'il peut. en connaissances. avec sa collection de vinyls, en ne bridant pas sa curiosité, jamais. il échangerait ça contre un peu de créativité, s'il pouvait, contre ce talent de s'ouvrir ainsi, avec ses propres notes, ses propres mots. mais il est devenu une éponge, plutôt, avec ceux des autres. une éponge trop pleine de compassion, sûrement.



Contenu sponsorisé




Re: bagdad w/@eli (mercredi vers 19h30)



Page 1 sur 1

 

 bagdad w/@eli (mercredi vers 19h30)


Sauter vers: