Plusieurs candidats avaient vanté les mérites de cette pièce depuis son implantation dans le block, et Mara avait senti le besoin d’elle-même y mettre les pieds, rien que pour voir de quoi il était réellement question. Plus un besoin de combler sa curiosité qu’un véritable désir de détruire quoi que ce soit. En arrivant près de l’entrée, elle remarque @Eli en train d’enfiler les habits de protection nécessaire pour avoir accès à la pièce, et elle l’accoste, sourire aux lèvres. – Je peux t’accompagner? À moins que tu n’attendes quelqu’un. Quand il lui affirme qu’elle peut se joindre à lui, la brunette enfile à son tour casque, lunette et combinaison, avant de suivre son camarade à l’intérieur. La salle est remplie d’objets dont l’état évolue entre presque neuf à complètement déconstruit, voir démoli. Une multitude d’outils, allant de la masse au bâton de baseball, sont alignés le long du mur, près à semer la pagaille et causer bien des fracas. – C’est bien la première fois que je mets les pieds dans un lieu comme celui-ci… qu’elle laisse entendre au pompier à ses côtés. Si l'homme a sans doute l'habitude de briser certaines choses, surtout dans le cadre de son travail, la nature douce et calme de Mara ne l'a jamais poussé au point d'avoir besoin d'un tel défoulement.

« bien sûr que tu peux ! fais gaffe aux protections, juste. » il ne s'attendait pas à être rejoint. encore moins par @mara, et ses airs si doux. c'est qu'elle a tout d'une princesse de conte, et si d'autres ici ont leur aura de mystère, qu'on imaginerait aisément @raffaele en enchanteresse mystique ou @kendall en reine impitoyable, mara n'est que solaire. qu'une douceur nécessaire. et s'ils ne se sont pas vraiment rapprochés, jusqu'ici, il a apprécié chaque minute passée avec la jeune femme, à apprendre à la connaitre, un peu. et peut-être que partager ce moment-là, un peu étrange, ouvrira les vannes de choses à dire, dans ce défouloir un peu étrange. il pourrait aller boxer, pour se défouler. ce serait peut-être plus simple. mais il s'est retrouvé là pour ne pas abîmer sa main sortie de la gaze quelques jours plus tôt, en train de se remettre de sa rencontre avec un miroir. ce sera une batte contre un meuble, pour aujourd'hui. et il sourit à la brune, quand elle lui avoue n'avoir encore jamais mis les pieds ici. « moi non plus, pour être honnête. j'ai tendance à me passer les nerfs sur le sac de la salle de sport quand j'ai besoin de me vider mais... un peu de changement peut pas faire de mal. » et il jette un œil aux outils restants, la batte à l'épaule. les vieux réflexes reviennent vite, même après des années sans avoir vraiment trop joué au baseball. « donc... quelle sera ton arme de choix ? »