Oh, it hurts the most 'cause I don't know the cause
Maybe I shouldn't have cried when you left and told me not to wait
Oh, it kills the most to say that I still care
Now I'm left tryna rewind the times you held and kissed me back
Le coeur au bord des lèvres après cette découverte qui la bouleverse beaucoup plus qu’elle ne le devrait. Elle avait été prévenu et avait été témoin elle-même des agissements du blond et elle s’en mordait les lèvres d’être tombé dans la panneau aussi facilement. Il avait sut s’infiltrer dans une faille, dans ce manque qui caractérise tellement la cubaine. Celle qui avait l’habitude de rejeter tout le monde, c’était peu à peu ouverte aux autres et notamment à Dylan. Et il semblait avoir profiter de la situation pour lui faire croire des choses qu’elle rêve d’entendre. Elle a toujours voulu être exceptionnelle dans le regard des autres. Etre unique, indispensable. Et c’est ce qu’il lui avait fait croire, entre deux disputes. Elle n’en revenait pas. Elle était altéré Frida, d’y avoir cru à ce point. Toujours le verre à la main, elle s’était dirigée de manière automatique vers le balcon, sans voir @Eli qui trainait dans les parages. Elle s’installe sur le petit canapé, les joues ruisselantes de larmes, posant son verre d’eau sur la petite table. Elle remarque alors la présence d’Eli et l’observe sans rien dire, ses sanglots reprenant de plus belle.

il se pose là souvent, au milieu de la nuit. pour jouer, profiter du dehors, s'imaginer ailleurs. mais s'il est posé contre la rambarde, avec une guitare empruntée au coin musique, il la repose a l'arrivée de @frida, visiblement perdue dans ses pensées, et dans ses sanglots. et c'est naturellement qu'il vient poser sa veste sur les épaules de la jeune femme, et s'asseoir près d'elle, les bras ouverts. il n'est pas bien certain de ce qui peut avoir causé tout ça, mais il l'écoutera, si elle le veut. elle le sait, qu'il sera là pour elle, aussi longtemps que nécessaire. il n'a pas besoin de le répéter. et si elle préfère ne pas parler, il la serrera juste un moment. et c'est en espagnol* qu'il parle enfin, la voix douce. tentant de se montrer rassuranr, autant qu'il peut.« ça va aller... frida, ça va aller. t'es plus forte que tout ça, tu sais ? » et elle l'est. il en est persuadé. puis, si c'est la fin de toute cette histoire avec dylan, c'est peut-être pour le mieux. mais pour le moment, sans savoir ce qu'il se passe, il ne peut lui offrir grand-chose de plus que ça.

*mon level d'espagnol étant dans le négatif, on va dire que flm de translate les dialogues.

Il dépose sa veste sur les épaules de Frida et elle s’en rend à peine compte, tellement à l’heure actuelle elle est ailleurs. Elle a l’impression de ne plus être vraiment là, alors qu’Eli la réconforte en espagnol. Elle dépose maladroitement sa tête contre lui, il ne sait même pas de quoi il s’agit. Mais en même temps, vu la conversation de la veille il doit certainement se douter que ça ne se passe pas aussi bien qu’elle l’aurait espéré avec l’autre blond. Mais il ne sait pas à quoi il vient d’assister. Aux mots froids qu’il avait eut pour décrire la cubaine. Qu’il en avait rien à foutre d’elle, qu’il n’y avait que Gemma qui comptait à ses yeux. Il lui parle en espagnol et ça la rassure un peu. Les yeux clos elle profite de ses bras pour retrouver un semblant de respiration normal, calmant ses sanglots à mesure que le silence s’installe entre eux deux. « Il a dit qu’il en avait rien à foutre de moi. Il a embrassé Gemma. » Elle répond également en espagnol. Pas besoin de mettre un nom sur le « il ». @Eli va facilement comprendre qu’elle parle de @Dylan, l’unique. Et elle se sent incapable d'en dire plus, tellement sa gorge est nouée.

je t'imite.  

bien sûr, que le tout vient de dylan. qui d'autre ? il aimerait en être étonné, aimerait ne pas s'être planté à ce point-là sur lui. mais c'est à croire qu'il avait bien caché son jeu, un moment. et ce n'est pas à lui qu'il veut penser, en enroulant son bras autour de la jeune femme. la serrant un peu plus fort, pour lui faire sentir qu'il est là. qu'il ne la lâchera pas. « je vais te dire un truc peut-être - un peu dur. mais est-ce que tu t'attendais vraiment à ce qu'il change, pour toi ? parce qu'autant que je sache - il a jamais essayé de faire attention à qui que ce soit d'autre que lui-même. il essaie pas de prétendre le contraire, c'est pas contre lui mais - je pense pas qu'il soit prêt pour une relation. » que ce soit avec lui, elle, gemma, qui que ce soit. que le tout ait été vrai, ou pas du tout. ses comportements, qu'ils ait singé ce qu'il croyait nécessaire, sa façon de voir un couple, ou que ce soit purement venu de lui. il y a, dans son comportement, trop de choses qui dépassent les bornes. et il la laisse rester silencieuse, caresse ses cheveux, dans un geste peut-être un peu trop protecteur. « je suis désolé que ça ait pas marché, que ça marche pas entre vous. mais tu mérites d'être heureuse, frida. et - honnêtement ? je pense pas qu'il soit le meilleur choix pour ça. il aurait pu te faire beaucoup de mal... encore plus que ça. » et il parle en connaissance de cause. est tombé, déjà, de haut, pour quelqu'un avec des comportements trop similaires. qui est parti bien plus loin que dylan ne le pourrait, sûrement, mais il ne pourrait jamais souhaiter une chose pareille à frida. a son cœur déjà assez cabossé. elle mérite mieux, la gamine. elle mérite quelqu'un qui verra plus loin que son masque, et lui décrochera les étoiles. pas quelqu'un qui la considérerait comme une possession à contrôler. « maintenant, on va rester là... toute la nuit s'il le faut. jusqu'à ce que ça aille mieux. tu peux parler, ou pas, pleurer, crier, ce que tu veux. mais quand on rentre, tu laisses ce tocard derrière toi. d'accord ? parce que tu mérites tellement mieux, princesse. vraiment. » quelqu'un pour la faire sourire. pas qui la laisserait finir dans des états pareils. plus bas que terre. et peut-être qu'ici n'est pas le bon endroit, pour tout ça. mais elle a sa vie devant elle.