W/. Apollon
La salle de sport. Ça fait franchement un moment que j'y suis pas y aller, il faut l'avouer. J'étais pourtant sur une bonne dynamique, je commençais à avoir peu à peu un physique de plus en plus attirant, il faut le dire. Je commençais à m'habituer de plus en plus aux exercices, plus loin, je ressentais de moins en moins le besoin de me fumer un joint. Ça commençait à plaire à @Kendall, en plus, j'étais content. Mais il a fallut qu'une boutade en forêt fiche tout en l'air, mes efforts, et mes habitudes. La semaine suivant le camping, j'ai pourtant essayé de reprendre le sport, mais sans avoir @Apollon derrière moi, c'était clairement compliqué. Alors je me suis laissé allee, et mes différentes brouilles dans la maison, Apollon, Dylan et Frida, Maylis qui souhaite lâcher l'affaire et autre... M'ont fait sentir assez mal, donc j'ai vite replonger dans mes réserves de weed pour oublier ça. Et voilà désormais la majorité de mon travail réduit en miette. Mais cette semaine c'est différent. Je suis là, et je serais là la semaine prochaine. Et de même pour @Apollon, justement. C'est donc le bon moment pour oublier toute cette compétition, et pouvoir réfléchir à tête reposée. Car ça fait maintenant une semaine que je lui en veux d'avoir porter des propos indigne de sa part, lui qui est censé être mon frère du jeu au même titre que Goliath, quand même. Ma colère est passée, je suis maintenant prêt à lui parler. Je sais où il est, à cette heure. Je le connais très bien. Alors spécialement aujourd'hui je me suis levé tôt, mis ma tenue de sport et partis à sa rencontre. Et bingo, le voilà, sur le tapis de course. Je souffle, avant d'approcher. " J'avais oublié la couleur des murs ici. " Que je sors dans un premier temps, m'avançant vers lui doucement. " Ça fait quoi, deux semaines que je suis pas venu ici. " Que je lui avoue alors. S'il pensait que j'allais à la salle dans des horaires décalées à lui pour l'esquiver... Bah c'est faux, j'y allais tout simplement plus car oui je voulais l'esquiver mais aussi par manque de motivation. " Bravo pour ta place en demi ? " Bah oui, nous, les deux chanteurs de karaoké de douche, premiers demi-finalistes du jeu. Je le félicite, je lui parle des murs de la pièce, mais je le connais bien encore une fois, et il aime clairement pas quand on tourne autour du pot. Donc je vais pas perdre du temps plus longtemps avec lui. " Bon, je vais pas passer par quatre chemins. C'est quoi ton soucis envers moi, depuis plusieurs semaines ? " Je comprends toujours pas comment j'ai pu le blesser ce jour là, dans la forêt. J'avais pourtant rien dis de mal, selon moin

Want more and more people just want more and more freedom and love, what he's looking for. Want more and more people just want more and more freedom and love, what he's looking for. Freed from desire - mind and senses purified. Freed from desire - mind and senses purified. Freed from desire - mind and senses purified. Freed from desire… Nananana. La musique me motive, elle me donne sacrément envie de chanter aussi mais je me retiens pour ne pas compromettre la régularité avec laquelle j’inspire lentement et expire complètement pour recracher un maximum d’air et ne conserver aucune toxine à l’intérieur. Le rythme est plus intense depuis quelques minutes, je m’amuse toujours à varier les plaisirs et les vitesses pour que mon corps ne s’habitue pas à l’effort et continue à puiser dans ses réserves de graisse. Rien de tel qu’un bon footing – en salle artificiellement ou en pleine nature pour la pratique traditionnelle – pour s’échauffer avant quelques exercices plus ciblés. Aujourd’hui j’ai prévu une séance suffisamment légère pour ne pas trop solliciter le dos qui, suite à une mauvaise chute dans les escaliers en voulant remonter trop vite l’autre soir, me fait un peu mal ce matin. J’ai prévu d’exercer mes bras, de travailler les biceps et les jambes sans trop forcer sur les abdominaux et les pecs. Trente minutes se sont déjà écoulées sur mon tapis de course et mon corps tout entier s’échauffe sous l’effort. Je crève de chaud et commence à transpirer, c’est ce qu’il faut. Une voix s’élève et me motive à tourner la tête pour réaliser qu’il s’agit de Zach. La surprise est-elle perceptible sur mon visage ? Elle doit l’être, puisqu’il ne m’a pas adressé la parole pendant plus d’une semaine, vexé comme un poux par un simple témoignage dans une chronique. « Ça se voit ! » Je me contente de réagir, ni trop enjoué, ni trop taquin, ni trop sérieux. La rancœur ne m’anime pas, mais je suis plutôt doué pour ignorer les gens qui me blessent consciemment ou non. « Félicitations à toi aussi. Les rouges ne forment pas l’équipe que j’estime la plus à même d’être éliminée samedi soir, ça va surement se jouer entre les roses et les oranges mais j’suis content que tu puisses passer à l’étape supérieure, l’angoisse d’être éliminé aux portes de la demi-finale en moins ! » C’est moche, si près du but. La semaine prochaine ce sera encore pire, d’ailleurs. Il met les pieds dans le plat, enfin, et motive mon pouce qui se presse sur l’écran tactile pour interrompre le tapis et me permettre de lui faire face, le souffle court, mais d’attaque pour parler. « Tu ne t’es pas comporté comme le bro que j’ai été vis-à-vis de toi ! » Tout simplement. « Je n’attends rien de personne, attention, mais j’estime que quand tu apprécies quelqu’un, sans le défendre et tout justifier, tu évites de l’enfoncer ou de donner un avis péjoratif sur ses agissements sans lui en parler d’abord. » C’est ce qu’il a fait en me faisant passer pour un enfoiré dans l’histoire entre @Gemma et @Goliath. Le mec qui, je cite, n’aidait pas à arranger les choses entre eux. « Je n’ai eu aucun mal à pardonner ton manque de discernement en deuxième semaine quand tu as pensé que j’étais à l’origine de la trahison des verts mais là… Il n’y avait plus aucune excuse à mes yeux ! » J’hausse les épaules, résilié, parce qu’il me voit très péjorativement finalement. Ce n’est pas ce qu’un bro ferait, n’est-ce pas ? « Je peux te demander pardon pour t'avoir blessé, parce que ça m'embête clairement mais je ne m'excuserais pas d'avoir prononcé ces mots à ton égard dans la chronique parce que j'pense vraiment que tu n'assure pas mes arrières... »

Je n'aime pas les disputes et les conflits. Si je peux les esquiver, je le fais. Sauf quand on m'attaque là où il faut pas. @Apollon a touché la où il fallait pas, en remettant en cause mon amitié pour lui. Moi, le premier mec qui pouvait s'auto-nominer pour lui ? Sans prétention j'étais l'une des premières personnes qui pouvait sacrifier son jeu pour lui ici. Et je l'ai fait, d'ailleurs. Mais lui, tout ce qu'il voit, c'est mots. Des mots qui n'ont même pas eu but de le blesser, de le secouer, mais simplement de le raisonner et de l'informer. Mais il a prit la mouche sans vouloir rien savoir, et ça me blesse profondément. Punaise, vous vous rendez compte qu'on est en conflit pour une histoire terminé depuis plusieurs semaines déjà ? C'est ridicule, vraiment. On est ridicule, mais j'en ai rien à battre, je veux mettre les choses aux clairs avec lui alors s'il faut ressortir de vieilles histoires alors on le fera. Je mets directement les pieds dans le plat, et lui demandant son soucis avec moi. Il m'explique alors les mêmes raisons qu'il y a deux semaines, ce qui m'énerve un peu car je trouve toujours autant que c'est du flan, et que c'est à partir de ce flan qu'il se permet de me traiter de faux-frère. " A quels moments je t'ai enfoncé ? " Qu'on soit clairs : Si deux potes se font la gueule, jamais, ô grand jamais, je me permettrais de prendre partie si les deux ont leurs parts de responsabilités. Goliath et Kendall, Frida et Dylan... Goliath et Apollon justement. Les exemples sont nombreux dans cette maison. Mais il a décidé de m'attaquer sur ce point là, alors on passe à l'offensive. On va parler de l'affaire en elle-même tout d'abord, je prends une grand respiration et un ton sérieux, car ça risque d'être long. " De mes bref souvenirs de notre discussion je t'ai juste fait comprendre - à ma façon certes - qu'aller dormir avec Goliath, alors qu'il voulait se faire pardonner auprès de Gemma à ce moment, c'était une mauvaise idée. Je t'ai jamais dit que t'allais le forcer à coucher, ou que t’allais tenter un truc. J'ai juste dis que c'était une mauvaise idée, et ça ,même si tes intentions étaient les plus purs au monde. " Tu te mets en travers d'un couple malgré toi, aller enfoncer le clou en allant dormir avec l'amant c'est une bonne idée ? Faudrait m'expliquer, siouplaît. " Et je t'ai expliqué que c'est peut-être, j'ai bien dis peut-être, que c'est parce que tu n'as pas montré beaucoup de soutien envers lui et que tu n'as pas tenté d'arranger les choses qu'il t'en voulait sûrement un peu. Sachant que juste avant je t'expliquais que j'avais pas tous les éléments de votre histoire. C'était de la spéculation. " Dude, comment je peux te juger si je connais à peine toute l'histoire ? Je te cherche des solutions, et toi en retour tu m'envoies des problèmes. " Maintenant, dis-le moi clairement si te dire que t'as de mauvaises idées c'est te juger, et si le fait de spéculer sur pourquoi mon poto te faisait potentiellement la gueule c'est te trahir. Ou alors peut-être que j'ai dis un truc inapproprié, je sais pas, à moins que le fait d'avoir voulu te conseiller était inapproprié selon toi ? " J'y ai peut-être pas mis les formes ce jour-là, mais je vois pas pourquoi ça mériterait de me manger de telles remarques. Le seul qui a jugé sans réfléchir dans l’histoire selon moi, c'est lui et lui seul. Il me reproche d'avoir bafoué les code du bro-code, que je suis pas quelqu'un de confiance, alors c'est à mon tour de lui reprocher quelque chose. " Moi, ce que je te reproches, c'est de ne pas être venu me voir, de m'avoir laisser dans une incompréhension totale pendant presque deux semaines avant d'aller dire à Nina et aux yeux de tout le monde que je suis un faux-frère qui n'est pas fidèle. " Oui, il me reproche la même chose aujourd'hui que pendant la semaine au camping. Mais on aurait pu avoir cette discussion bien, bien avant ça. Il aurait été un véritable ami, il aurait essayé de me parler sincèrement et me laisser m'expliquer sans me couper la parole cette fois-ci. " Tu veux pas t'excuser et tu penses toujours que je suis pas quelqu'un de fidèle ? Très bien, penses ce que tu veux. Toi tu as été totalement hypocrite pendant deux semaines avec moi, et quelque soit la finalité de cette discussion, ça, ça bougera pas. " Me lâcher tes meilleurs blagues et sourire, sachant que derrière il me taillais malheureusement on appelle ça de l'hypocrisie. " Je pourrais aussi te reprocher d'avoir dis que tu voulais te taper Maylis malgré moi, mais bon, comme je suis bon pote je te laisse faire ce que tu veux. " J'ai trouvé ces propos très nuls, très bas, mais j'encaisse.

Cette tension qui n’a eu de cesse de grandir entre Zach et moi pour se muer en une sorte d’animosité m’embête. J’aimerais que les choses soient plus simples entre nous, il figurait parmi mes premiers coups de cœur amicaux et pourtant… J’ai l’impression qu’une distance immense s’est imposée à nous. Je l’observe lorsqu’il entre dans la salle de sport, tente de lancer la conversation tandis que j’opte pour la carte de l’amabilité. Être cordial, je sais faire, mais j’ai bien du mal à faire semblant de ne pas être blasé par tout ceci. Sa réaction lors de la diffusion de cette fameuse chronique qui a achevé de mettre le feu aux poudres de son côté m’a vraiment pris de court. Comment pouvait-il s’attendre à ce que je réagisse différent après notre conflit restée sans la moindre explication pendant plus d’une semaine ? Je sais très bien qu’il me pense fautif, pourquoi prendre la peine de se remettre en question quand tu peux tout simplement remettre la faute sur l’autre ? C’est un peu trop facile. Il n’y a jamais de fumée sans feu et j’ai conscience d’avoir mes propres pêchés à expier nous concernant, dommage qu’il ne soit pas enclin à en faire autant pour nous permettre d’avancer. Libéré de mon tapis de course, je me positionne face à lui et l’écoute très attentivement lorsqu’il s’exprime et continue d’opter pour la même approche. J’ai l’impression qu’il porte des œillères, ce doit forcément être cela, la seule explication logique à cet aveuglement assez irritant. Il n’a pas conscience de m’avoir enfoncé et me pousse à reformuler ce qui, pourtant, semble d’une logique évidente. « Tu ne m’as pas enfoncé, d’accord… Admettons… Peux-tu me dire quand tu t’es montré protecteur, quand tu m’as soutenu au moins face aux critiques des autres ? » Parce qu’il ne l’a clairement pas fait. « Que tu ne sois pas d’accord avec mes agissements et que tu sois honnête avec moi à ce sujet, c’est totalement ce que j’attends d’un frère tu vois… Mais t’es censé assurer mes arrières quand quelqu’un n’est pas du même avis sur la question justement parce que t’es mon ami et j’ai l’impression que tu m’as plutôt diabolisé avec cette histoire autour de @Gemma et @Goliath de la même manière que tu l’as fait quand la nomination de @Solal est tombée. » Parce qu’il est toujours plus facile de tirer à vue sur une personne que de poser les bonnes questions. Il faut fournir un effort digne de ce nom pour percevoir plus loin que le bout de son nez et Zach est une personne au tempérament plutôt flemmard. Ceci explique peut-être cela. « Je me doute que tu ne pensais pas à mal. Mais tu m’as blessé et je ne crois pas que tu sois capable de le réaliser à ce stade. Nous n’avons peut-être pas assez de recul sur tout cela, peut-être qu’en sortant d’ici tu comprendras pourquoi j’ai réagi ainsi même si j’ai ma part de culpabilité là-dedans qu’on se le dise. Je n’aurais pas dû m’emporter sur toi comme je l’ai fait au camping ni prononcer ces mots sur @Maylis dans la chronique. » C’était bas, je le sais. « Je ne sais pas ce que ça dit sur moi, et ça ne justifie pas tout, mais je n’ai rien tenté avec @Maylis par respect pour toi, malgré tout ce que j’ai dit parce qu’on peut prononcer des mots sous le coup de la colère mais ce sont les actions qui importent ! » On peut dire que j’ai toujours été droit à ce niveau-là. Je ne l’ai jamais mis en danger, je n’ai jamais pris la moindre décision qui aurait pu lui nuire… « Ce n’est pas notre conversation qui m’a posé problème, en soi, c’est que tu n’as jamais essayé de te mettre à ma place… Tu m’as immédiatement perçu comme un obstacle à la relation entre @Goliath et @Gemma sans te dire que lui et moi… Il y avait peut-être plus qu’une histoire de cul ! Parce que c’est le cas, ça aurait pu l’être en tout cas. » Je crois savoir qu’il y voit enfin plus clair et que @Gemma est la personne avec laquelle il s’envisage le plus dans une relation de couple. « Tu crois peut-être m’avoir conseillé, mais ce n’est pas ainsi que je l’ai perçu justement parce que tu n’as jamais essayé d’avoir mon point de vue sur ce qu’il s’était passé… Que tu ne sois pas intéressé, c’est presque normal… Mais formuler une opinion sans avoir les éléments nécessaires pour le faire c’était vraiment inapproprié et que tu ne sois pas prêt à le reconnaitre c’est ce qui m’a agacé et qui continue à le faire ! » Parce qu’un frère cherche à comprendre, c’est la base même de la fraternité, non ? On se serre les coudes et lui il m’a juste réservé un jugement passif basé sur quelques images plutôt que sur une histoire que j’aurais pu lui raconter s’il me l’avait demandé. « Tu penses sincèrement que c’était à moi de venir te voir ? Tu ne t’es pas dit une seule seconde que tu m’avais peut-être véritablement blessé et que le premier pas te revenait, comme tu viens de le faire aujourd’hui ? C’est un peu facile de rejeter tous les torts sur moi… J’suis le premier à reconnaitre que j’ai merdé sur certaines choses, sur ma prise de parole dans cette chronique, sur l’énervement qui m’a gagné… C’est peut-être ça, justement, qui me laisse penser que tu es le faux-frère que j’ai mentionné dans ce magnéto. Si tu étais celui qui s’était emporté contre moi, je me serais présenté à toi pour tenter de comprendre, je n’aurais pas attendu un magnéto pour me vexer comme un poux sous prétexte que l’image donnée de ma personne n’était pas à la hauteur de ce que je suis.  » C’est comme s’il avait été nécessaire que sa fierté soit piquée au vif pour qu’il décide d’engager ce processus plutôt que par amitié pour moi, justement. Celle qu’il me reproche de briser. « Libre à toi de penser que je suis hypocrite si ça t’amuse. Je n’ai jamais donné mon avis sur tes relations aux autres, en ce qui me concerne ! » Parce qu’il l’a fait, notamment avec @Gemma, avec @Goliath aussi… Ce sont les seuls à qui j’ai parlé de tout cela, peut-être qu’il l’a fait avec d’autres. « Ce n’est pas toi qui as dit que @Goliath serait le plus grand des imbéciles s’il ne choisissait pas @Gemma plutôt que moi ? Parce que ses propos là, je ne les ai pas inventés et venant d’un frère… »  

Moi et @Apollon cette fois-ci, c'est pas vraiment une histoire de quiproquo, et j'ai carrément l'impression que ça vire au règlement de compte. On s'accuse chacun notre tour d'être faux envers l'autre. Avec @Goliath au centre. Ça me fend un peu le coeur, mais ça m'énerve en plus. La tournure de la discussion vire un peu au cauchemar. " Ouais, c'est sur que j'ai fait passé Goliath avant toi car il souffrait vraiment de la situation, tellement que j'ai pas fait attention à si toi tu te sentais mal. " Là, il est vrai que j'ai pas été bon. C'est vrai, avec du recul, que j'aurais peut-être pu m'intéresser à son ressenti. " Par contre, les deux histoires n'ont rien à voir. Les nominations, je l'ai mal pris car c'était ton équipe qui a trahi la mienne alors qu'on était potes. " On était, car là je sais plus trop ce qu'on est. Mais en tout cas, pour les roses j'ai pris la mouche particulièrement sur lui car c'était mon pote. Pas Milo, et pas particulièrement Paola. " C'est bon, oublies pour Maylis. C'est pardonné. " Je vais pas passer des heures dessus, alors que je file le feu vert à tout le monde d'aller la draguer car on est pas en couple. Mais on revient vite sur le sujet principale, sur le fait qu'il me reproche de l'avoir jugé alors pas du tout. " Mais mec, je ne me suis pas positionné sur votre histoire. Je te répète ce que moi je pensais à ce moment : Tu as fauté, Goliah a lourdement fauté et ce que vous avez fait par rapport à Gem ça se fait pas. " Et je continue à le penser d'ailleurs. J'ai pas besoin de comprendre les ressentis de chacuns, de connaître toute l'histoire, pour conclure que coucher avec quelqu'un en secret sachant qu'une personne qui n'a rien demandé sera blessée à la fin, bah c'est de la merde. J'ai été impartial sur ce coup : Les deux, autant lui et que l'asiatique, on fait n'importe quoi. " Si t'as mal pris le fait que je t'ai reproché, alors putain, t'aurais pas kiffé être à la place de Goliath sous la tente avec moi. " Car le poto je lui ai clairement fait savoir qu'il a franchement fait n'importe quoi et qu'il allait bien galérer à se faire pardonner de Gem. " Alors oui, j'aurais dû m'intéresser un peu plus à ton ressenti et ton histoire avec Goliath, je regrette, j'en suis désolé. Mais tu penses toujours autant que ça mérite de me faire traiter de faux-frère alors que depuis le début j'étais ton premier allié, l'un des premiers qui était prêt à te faire passer devant les stratégies ? " Il s'est retrouvé nominé par des personnes qu'il appréciait la semaine de la guerre des clans, alors que moi j'ai clairement refusé de le nominer. Je décolère pas, j'y arrive tout simplement pas. Je mérite pas du tout autant de reproche et ça me frustre car j'ai jamais voulu être méchant ou blessant avec lui. Mais quand je l'écoute, j'ai l'impression que je l'ai insulté ou que je l'ai vendu au diable. Et ça continue, il m'en veut en plus d'avoir attendu un moment avant d'aller vers lui. " Parce que je pensais pas que tu m'en voulais pour un truc aussi con. T'es au courant qu'on est en froid pour une histoire terminée depuis trois semaines, là ? " Je trouve ça vraiment débile, ça n'a strictement aucun sens de s'embrouiller pour des broutilles comme ça. " Moi, je pensais que t'allais bouder quelques jours, puis on allait passer à autre chose. Alors non, je n'ai jamais pensé à aller vers toi, même si la démarche devait venir de ma part plus tôt. " J'avoue mes fautes, une à une, et je lui renvoie la balle. Lui pareille. " J'ai fait ça, c'est vrai mais toi... " ou alors " Ok j'ai fait ça mais toi t'as fait ça " ... C'est usant. Très usant. J'aime pas les débats qui n'ont aucunes finalités, qui traîne pour traîner. Je veux des excuses totales et qu'on reparte comme avant. Je ferais de même bien sûr. Mais le fait qu'il ressorte le mot faux-frère à chaques ocassions ça me sort des yeux, surout qu'il me reproche encore un truc. " Bah bien sûr que je l'ai dis. Attends, tu parles derrière moi et tu penses que j'allais continuer à te faire des passes décisives en plus ? " Je veux le meilleur pour mes potes, et je crois pas que @Gemma parle derrière le dos de ses potes. " Mais maintenant, si tu penses que je suis pas digne de confiance pour une histoire à deux francs, et que tu juges toujours que je suis un faux-frère car je suis parti, alors c'est mieux qu'on arrête de se parler et que ça reste courtois entre nous. Car je veux pas d'un pote qui pense ça de moi, jamais. " J'ai peut-être mal jugé mon extravagance avant de venir ici, mais ma sensibilité est bien à 20/100. Je peux vite tirer un trait sur quelqu'un ici, et sans trop hésiter si celui-ci me fait un coup bas. Je blague zéro avec l'amitié.

J’aimerais pouvoir simplement lui tendre la main et promettre de passer à autre chose aussi vite que mon ombre. C’est ce dont j’ai envie, parce qu’il est mon pote, Zach. Un frérot que j’ai pris l’habitude de constamment incorporer à mon quotidien. Par le biais du sport, bien-sûr, mais plus généralement pour les conversations complètement stupides que nous pouvons partager, par nos danses ridicules, les chansons que nous prenons un plaisir à peine dissimulé à massacrer sans se prendre le chou. La légèreté semble s’être envolée pour des conneries, pour une opinion exprimée alors qu’il aurait peut-être tout simplement eu meilleur temps de garder cela pour lui. Je ne crois pas qu’il comprenne ce qui m’a véritablement posé problème, c’est comme s’il ne parvenait pas à m’écouter d’un bout à l’autre sans décrocher et passer à côté de quelques informations essentielles. Je ne lui demande pas d’admettre être en tort sur toute la ligne, ce serait d’une hypocrisie sans nom et contraire à ces reproches que je suis prêt à formuler à mon propre égard. Je ne suis pas blanc comme neige, j’ai commis de grosses erreurs qui auraient aisément pu nous éviter d’en arriver là où nous sommes aujourd’hui. Il mentionne la souffrance de @Goliath et je tique, forcément, comment pourrais-je réagir autrement. « @Goliath ne souffrait pas à cause de moi. J’ai pris mes distances par respect pour lui, pour qu’il puisse prendre le temps nécessaire pour réfléchir à ce qu’il voulait faire ensuite, qu’il trouve le moment opportun pour discuter avec @Gemma comme je lui avais demandé de le faire le dimanche d’avant lorsque nous nous sommes abandonnés l’un à l’autre. C’était une marque de respect, justement. J’comprends pas pourquoi tu penses que je me suis retourné contre lui ou un truc du genre. » Je suis tenté de mentionner à nouveau les nominations de deuxième semaine parce qu’il s’était déjà emballé à l’époque en me pointant du doigt sans réfléchir ni essayer de comprendre les raisons derrière un tel rebondissement. Tout cela parce qu’@Eli et lui n’avaient pas eu le loisir de rediscuter de cette stratégie proposée et refusée de mon côté. Je me demande s’ils ont eu l’occasion d’en reparler, si @Eli lui a admis avoir merdouillé sur ce petit détail qui n’a plus grande importance aujourd’hui. « Sauf que je n’étais pas à l’origine de la trahison et je n’étais même pas au courant du deal qui avait été proposé à @Paola puisqu’elle ne nous en avait pas parlé. Je n’ai jamais trahi les potes que vous étiez @Kendall, @Eli et toi ! » À l’écouter, c’est comme s’il était toujours convaincu du contraire. Il repart sur @Goliath et forcément, j’ai envie de vriller, de lui crier dessus pour essayer de lui faire comprendre certaines choses qu’il semble désespérément ne pas vouloir entendre. « J’ai une question pour toi, Zach. @Goliath et @Gemma étaient-ils en couple à l’époque où nous avons couché ensemble lui et moi ? » La réponse, un putain de non. « Il y avait une certaine ambigüité entre eux, mais rien de concret et j’estime que ni lui, ni moi n’avons fauté. Tout comme @Gemma n’a pas fauté en lui préférant @Dylan dernièrement ! » Le jugement est un peu facile. Je l’aurais accepté si quelque chose s’était véritablement passé entre eux mais ils ne s’étaient même pas embrassés à l’époque. « Pour lui comme pour moi, tu n’aurais jamais dû nous reprocher quoi que ce soit, si ce n’est la manière dont elle l’a appris et dont @Goliath est effectivement fautif quand on sait que je l’ai prévenu quasiment huit jours avant le prime qu’il fallait absolument qu’il lui parle. Je ne suis pas responsable pour cela, malheureusement ! » Il a été heurté par ce terme, faux-frère et je le comprends. N’allez pas croire que je prends plaisir à prononcer un tel mot quand on sait l’attachement que je lui porte. « Tu pensais que l’histoire était stupide là où j’ai sincèrement été blessé. Voilà pourquoi j’ai ruminé la semaine dernière, pourquoi nous en sommes là aujourd’hui. Je ne peux pas t’en vouloir de ne pas l’avoir compris, mais je ne peux pas non plus m’excuser d’avoir espéré que tu réaliserais tout seul que quelque chose n’allait pas tellement c’était inhabituel de ma part de ne pas venir te chercher pour aller faire du sport ou pour chahuter. » C’est comme si ma présence ne lui avait pas manqué finalement. Sa réaction vis-à-vis des mots qu’il a pu prononcer à @Gemma me fait exploser de rire malgré moi. « Zach, s’il te plait. Qu’on dise les choses clairement. Ces mots, tu les as prononcés avant le magnéto. C’est en réaction à ces mots qui m’ont été rapportés après notre petite altercation que j’ai vrillé et estimé que tu n’étais pas un frère parce que tu ne prêtais aucune attention à moi ni à mes sentiments. » Se donner bonne conscience en affirmant l’avoir fait ensuite, parce que je l’ai blessé, c’est tout bonnement inconcevable et c’est peut-être là tout le problème. Il n’a pas à s’excuser de le penser, si tel est son choix, tout ce que j’attends c’est qu’il admette avoir été très léger vis-à-vis de moi pour passer à autre chose. Je ne lui en tiendrais plus rigueur et nous pourrons enfin avancer. « À toi de réfléchir, je te laisse le temps de peser le pour et le contre. On en parlera la semaine prochaine ! » Je ne prendrais aucune décision d’une telle importance dans l’impulsion du moment, ce serait contreproductif. « Réfléchis ! Je le ferais de mon côté. » Je termine avant de tapoter son épaule, attraper ma serviette et ma bouteille d’eau afin de quitter la salle de sport.