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 too nice w/eli (mardi à 20h)


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i'm from season one, b*tch
Frida
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Frida



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Re: too nice w/eli (mardi à 20h)
Ven 17 Juil - 22:13



Faut la comprendre. Le mec il vient de lui proposer de révolutionner totalement sa vie, de lui offrir un logement gratuit, de l’aider à trouver du boulot ou à entrer à la fac. Il lui offre tout un éventail de choses qu’elle n’avait même pas osé rêver. Alors forcément elle est sceptique sur la démarche, parce qu’elle sait pas réagir autrement Frida. Avec sa fierté mal placée et son petit coeur qui a peur de se faire briser par des promesses qui ne verront jamais le jour. Elle croit pas en la bonté gratuite des gens, elle sait que ça existe, mais elle est trop sceptique pour croire que c’est juste ça. Elle ne voit que les ombres, les manigances et les mensonges. Peut-être parce que c’est ce qu’elle est, malgré la pureté de son coeur. Malgré sa façon bien à elle de regarder le monde, avec ses yeux trop grands, trop avides d’avoir plus. Alors elle dit qu’elle a pas besoin d’aide, qu’elle refuse la charité. Lui parle de compassion. Elle pense à de la pitié. Il la désarme vraiment. Elle essaye de comprendre la démarche. Elle essaye de lui rappeler qu’elle n’est pas un ange, qu’elle ne fait pas le bien autour d’elle. Et qu’au contraire elle a tendance à semer un doux chaos autour d’elle. Elle vole, elle ment. Comment peut-il penser que ce serait une bonne idée de lui offrir cette chance. Elle n’arrive pas à se voir, comme lui la voit. Elle se voit comme une nana trop cabossé pour qu’on lui offre quelque chose d’aussi précieux qu’une seconde chance dans la vie. Un nouveau départ. L’idée est tellement séduisante et ses mots emprunt de sincérité commencent à la convaincre doucement. Il lui parle de son utopie. Accepte totalement son histoire, ses bagages foireux. Elle est encore dans le processus là, de sa proposition. Pendant que lui il fait des petites blagues politiques sur la société capitaliste. Elle ne le perd pas du regard, sa mâchoire se contractant de manière assez aléatoire et ses yeux qui dansent en même temps que ses pensées. Il est donc sérieux. Il n’y a pas d’entourloupes. Le constat est presque brutale, malgré la douceur avec laquelle les premières larmes roulent sur ses joues. Des larmes qu’elle sent à peine, celles qu’elle retient depuis trois plombes et qui se sont échappé malgré toute sa volonté. « C’est pas une arnaque ? »  Elle voit pas trop quelle genre d’arnaque ce serait, mais elle a besoin de l’entendre dire. Alors qu’elle chasse d’un geste de la main les nouvelles larmes plus nombreuses qui roulent sur ses joues. « Parce que je vais pas m’en remettre si tu te moques de moi. »  En lui faisant miroiter des choses qui n’existent que dans ses rêves. Elle est suspicieuse, parce que trop habitué à voir les gens par le prisme de sa propre fausseté. Mais au fond d’elle, elle le sent 100% sincère et c’est ce qui provoque les larmes qui sillonnent ses joues.
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Eli
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Re: too nice w/eli (mardi à 20h)
Sam 18 Juil - 0:01



et du refus, de la fierté, elle passe au doute. n'y croit pas, ou ne veut pas le croire, mais réalise. ça se voit à ses larmes, à cette émotion qu'elle ne cache plus, qu'elle se rend compte que c'est vrai, ce qu'il lui propose eli. et il ne s'attendait pas à ce qu'elle craque ainsi. ne s'attendait pas à grand-chose, pour être honnête. alors, il essaie juste de chasser ses doutes, à la jeune femme. de la rassurer, comme il peut. « je suis peut-être un peu con, parfois. mais pas cruel. et j'ai qu'une parole. non, non, c'est pas une arnaque. jamais je me foutrais de ta gueule comme ça. » ou de celle de qui que ce soit. mais cette gosse, c'est des étoiles qu'il veut voir dans ses yeux. rien d'autre. et peut-être que dans d'autres circonstances, là, elle aurait trois diplômes et un salaire à cinq chiffres. elle en a les capacités. l'intelligence. il le sait, vraiment. et refuse de la laisser tomber. mais c'est son émotion, qui le touche, surtout, qui l'émeut. et il ne veut pas la voir perdue, ou qu'elle se sente trop exposée. parce que s'il se fait discret, il y a bien un caméraman, plus loin, qui ne loupe aucune miette de leur conversation. et s'il se ferait sûrement emmerder s'il retirait son micro, là, pour que tout ça reste privé, une promesse entre eux, il bouge quand même. se relève pour venir la prendre dans ses bras. et peut-être, juste un peu, bloquer la vue, bloquer l'écran. que ses larmes là n'appartiennent qu'à elle, loin de toute mission, loin de tout sentiment alambiqué, exacerbé par leur situation actuelle. et c'est presque naturel, comme il bascule en espagnol, en passant une main dans ses cheveux, dans un geste peut-être un peu trop paternel. « querida, pleure pas. pleure pas, j'suis là. je te lâche plus, maintenant, c'est promis. » et elle a eu droit à son lot de promesses en l'air, il le sait. lui aussi. mais il n'est pas du genre à reculer. et pour ne pas la forcer à parler, mais la laisser imaginer, il continue. toujours dans sa langue maternelle, sans trop y faire attention. « tu le mérites, tout ça. et-tu sais, j'ai un pote-il gère un bar, sur la cinquante-deuxième. haswell green's. enfin. peu importe le nom. tous les soirs y'a de la musique live, et il cherche toujours des gens, pour y bosser... j'suis sûr que ça l'intéresserait, ta voix. et de là-bas... tu saute dans le métro, ligne q, express, jusqu'à dekalb. de là t'es à-quoi... cinq-sept minutes à pied de la maison, sur adelphi. » il l'a fait mille fois, ce trajet, entre la station de métro de la quarante-neuvième et dekalb. c'est son trajet, presque toutes les semaines, depuis qu'il a emménagé au-dessus de la caserne. depuis ce divorce qui l'aura bien secoué. et cette maison ou il a grandi, c'est son havre de paix, un refuge, comme une bouée. un foyer. et il voudrait bien, si elle le veut, que ce soit pareil pour elle. qu'elle puisse y repartir de zéro. « mais non, non, je me moque pas de toi. vraiment. et si tu me crois pas maintenant, je te le prouverais dès qu'on sortira, que c'est pas des paroles en l'air. » il devine bien, pourquoi elle doute. surtout après leurs confidences, la semaine précédente. on lui a déjà fait miroiter du beau, avant de lui faire mal. mais il ne laissera pas ça se reproduire, eli. qu'elle accepte ou pas cette offre, il restera là pour elle. parce qu'elle a bien besoin de gens en qui elle peut avoir confiance. et tout ça, il le sait bien, que c'est quelque chose qui s'apprend.

hj/ on repart sur du l'italique c de l'espagnol bc en vrai: c ca ou google traduction Arrow
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