Revoir ce visage, cette petite bouille si attendrissante et pleine de malice, ça lui avait manqué à Goliath. Il se remémorait de temps en temps un souvenir ou un moment partagé avec le coiffeur, évitant toutefois d'y penser trop longtemps parce que le retour à la réalité était à chaque fois un peu plus douloureux. Mais l'avoir face à lui était si revigorant. Goliath était dans un état d'entre deux face au bel @Apollon : un état d'apaisement et de soulagement que de le savoir à nouveau prêt de lui, et en même temps un sentiment d'excitation et de gêne intense, ne sachant pas vraiment comment agir. Au final rien n'avait vraiment changé depuis leur aventure dans le block, déjà à l'époque l'asiatique avançait pas à pas avec le coiffeur sans arriver à prévoir ce qui se passerait dans les dix minutes suivantes. Ce quasi lâcher prise avait quand même fait de sacrés ravages quand les images de leur première nuit ensemble avaient été diffusées en plein prime devant une Gemma en larmes et un Goliath humilié.

Une quantité astronomique d'eau a coulé sous les points depuis leur premier date dans la cave à vin du block new-yorkais. Mais pourtant l'eau avait toujours la même saveur, le même parfum, le même petit goût de reviens-y. Un sourire aux lèvres s'affichait de façon naturelle sur le visage de l'asiatique pendant qu'ils avançaient jusqu'à sa maison.

Tu aurais dû m'appeler. Goliath haussait les épaules, encore un peu perdu dans tout cet océan de possibilités qu'auraient pu être les siennes après la finale. Finalement il n'en avait choisi qu'une seule : attendre et passer à autre chose. Mais le destin avait encore frappé et avait porté tour à tour sur son chemin Gemma, lors d'une conversation Facetime en début de mois, et Apollon pas plus tard que cet après-midi. J'avais déjà écris une lettre qui n'avait pas eu l'effet voulu alors, je voulais vraiment pas remettre le bazar dans vos vies tu sais... Il se sentait coupable pour l'état dans lequel il avait mit Gemma et ça jamais il ne pourrait oublier. Jamais il ne pourrait se le pardonner. Finalement l'annonce qu'Apollon allait faire un détour par Seattle en quittant Walla Walla, pour retrouver Taj lors d'une séance cinéma, ça l'avait fait tiquer. Mmmh bah faire tout ce chemin pour une séance ciné ça fait cher la place. Je suppose qu'il n'y a pas que ça au programme ? On sait tous ce que ça veut dire, inviter quelqu'un au cinéma.

Alors l'asiatique dévoile les plans qu'il trouverait logique de suivre si une réalité parallèle existait en lieu et place de la victoire de la rouquine ce fameux soir de Finale. Une suite dérivée remplie de fan service bien sûr, et pas forcément ce qu'il y a de plus réaliste, mais peu importe tant qu'on apprécie ce qu'on voit et qu'on passe du bon temps, n'est-ce pas ? Le coiffeur et lui se complètent en références liées à la pop culture si bien que s'en est devenu l'une des marques de fabrique de ce "couple" : se faire passer des messages via les personnages de séries qu'ils regardent tous les deux. Une manière de communiquer qui leur était propre et qui avait fait sensation auprès des téléspectateurs qui avaient même lancé des soirées rencontres entre célibataires sur un principe similaire. Chanmé non ? Tiens d'ailleurs t'es au courant qu'il y a des évènements "Goliapop" dans trois états ? Goli pour Goliath, Apo pour Apollon et Pop parce que baaaah t'as pas besoin de dessins si ? Il souriait, fier quand même de voir que leur naturel et leur personnalité avaient peut-être donné naissance à de nombreux autres couples au travers du pays. OH MAIS ON DEVRAIT TROP LANCER DES CLUBS DE RENCONTRE !! Des clubs de rencontre qui se basent sur tes goûts en matière de films, de séries, de musiques, de jeux-vidéos,... ça serait pas chanmé ? Bon ça existe déjà mais genre, qui de mieux que les créateurs de ce concept de dingue pour encadrer tout ça ? Des idées, il en avait des dizaines à la seconde le petit asiatique, si bien que quand une idée lui paraissait meilleure que les autres il cessait toute activité pour se mettre à partager en criant à qui veut bien l'entendre ce qu'il pense être l'idée la plus originale qu'il aura dans toute sa vie. De cette manière là sont nés les noms des Power Gamers, et sa marque de Goodies "Chanmé" à son effigie. C'est déjà bien non ? Il se calme, effaçant son large sourire quand Apollon soumet à son ami qu'il ne serait pas le personnage central de toute une saison. T'es quelqu'un auquel on s'accroche pour plus que quelques épisodes. Une série ne serait pas suffisante pour moi... je suis attaché à toi pour au moins toute une vie. Et puis ce que t'oublies, c'est qu'une série ne tient pas que sur un seul personnage. Ce qui est intéressant aussi, c'est tes interactions avec celles et ceux qui t'entourent... des gens comme ta famille, comme tes employés, comme Taj... comme moi. C'était bien de ça dont il était question juste avant, d'une série symbole de renouveau pour tous les deux.

Il ne relève pas quand Apollon lui parle de Gemma, il n'a pas envie de parler encore de la jeune femme. L'affaire était clause, il aurait quelques news en suivant ses stories insta mais il ne la recontacterait pas, ni sur les réseaux, ni ailleurs. Il lui devait bien ça après tout.

Quand Goliath dit à son prétendant qu'il rencontrera Yolande, et qu'il l'emmènera au cimetière pour le présenter à sa mère, ça pourrait paraître idiot voire même complètement bizarre. Il l'aurait mal prit si Apollon lui avait rit au nez mais c'était une hypothèse qui le faisait un peu stresser, mais connaissant le garçon il se savait à l'abri de jugements. On avait toujours considéré Goliath comme un véritable ovni dans sa vie, et depuis la mort de sa mère c'était pire. Le nombre de moqueries qu'il avait reçu par tous ces gens visitant leurs proches défunts au cimetière lorsqu'ils l'interrompaient dans une conversation qu'ils jugeaient déplacées avec sa maman... Un sourire naît sur son visage, l'émotion se lit dans ses yeux quand Apollon lui prend la main et annonce être impatient de se joindre à lui pour rencontrer sa mère.
Merci.



Goliath rejoint Apollon sur la terrasse après sa douche, lavé de toute odeur de friture pour retrouver un peu de fraicheur. Et alors qu'il s'attendait à entendre le coiffeur lui confier son attirance plus prononcée pour le blond de Seattle, c'est l'opposé qui se passe devant lui. L'asiatique relève les yeux vers son Apollon qui lui dit l'impensable. Je t'aime. Englobé dans plein d'autres mots, c'est bien ceux là que retient Goliath qui sent l'amour l'envahir à mesure que le coiffeur parle. Moi aussi je t'aime. Je t'aime Apollon. Un frisson lui parcourait tout le corps, la chaire de poule, les poils qui se dressaient. Des papillons dans le ventre. L'asiatique se relève de sa chaise pour se pencher vers le coiffeur et déposer ses lèvres sur les siennes.


[...]


Apollon était partit en ville après leur baiser et leur échange si cucul comme on les aime sur la terrasse. Goliath lui avait donné l'adresse de sa maison et lui avait expliqué le chemin qu'il devait prendre pour rejoindre le centre ville sans se perdre. Il lui avait donné son numéro aussi pour si jamais il se perdait qu'il ne reste pas comme un con seul dans Walla Walla, il viendrait le rechercher.

Finalement tout s'était bien passé, Apollon était rentré tout à l'heure après ses petits achats en ville. Il était monté se doucher pendant que Goliath finissait de préparer le dîner. Entre temps bien sûr, la petite Yolande avait laissé à peine le temps à l'asiatique de fermer la porte derrière le coiffeur qu'elle était déjà dans son jardin à l'arrière de la maison pour venir aux nouvelles. Goliath lui avait proposé de se joindre à eux pour la soirée mais elle avait insisté, elle viendrait voir Apollon demain. Elle avait couru chez elle lui chercher sa boîte à recettes et elle avait prit deux ou trois choses dans son frigo. Il lui fallait un bon petit plat pour leur premier diner en tête à tête. Après ses quelques conseils, elle était restée surveiller la cuisson de la viande pendant que Goliath cherchait dans sa penderie une tenue correcte pour faire honneur à son hôte. Yolande y allait de son petit commentaire à chaque fois qu'il redescendait. Le manège avait bien duré une heure. Elle s'était ensuite éclipsée par derrière, laissant l'asiatique stresser seul devant ses gamelles et avant la soirée qui allait peut-être changer sa vie et celle de son new-yorkais préféré.

À son retour, Goliath avait crié depuis la cuisine qu'il pouvait monter à l'étage pour se doucher. Ce que son ancien colocataire s'était empressé de faire. Sûrement la bonne odeur l'avait aiguillé sur ce qui allait se passer pour le restant des festivités.

Le voilà qui redescendait donc, trouvant une salle à manger illuminée avec une ambiance à la bougie et avec un bon petit plat qui allait sortir du four dans quelques instants. Pour l'heure, Goliath n'arrivait pas à déboucher la bouteille de vin. Il souriait, gêné, avant de reposer la bouteille sur un coin de la table et éviter de faire des dégâts.

Habillé simplement, décontracte, il accueillait Apollon avec un grand sourire. À table !

« Avec ceci ? » J’incline le visage pour observer les fleurs qui se succèdent et m’entourent depuis tout à l’heure. Je n’ai surement pas été un client facile, c’est que j’ai à cœur de réussir à impressionner Yolande et la pression sur mes épaules est immense parce qu’elle me connait déjà. Elle n’a pas juste entendu parler de moi par le biais de Goliath, non, elle a pu me suivre directement sur son poste de télévision pendant dix semaines, elle a été témoin de toutes nos aventures et je suis persuadé qu’elle me tient responsable – à juste titre – pour la plupart des malheurs de mon beau Goliath. Il en a bavé, bien plus que de raison si vous voulez mon avis. Je me demande souvent si je ferais les choses différemment si le pouvoir m’était donné de le faire et, quelque part, j’imagine que non, je prendrais mes décisions de la même manière et irais jusqu’au bout de mon jeu comme je l’ai fait, en suivant mon cœur. Je suis conscient d’avoir fait des erreurs, des tonnes d’entre elles d’ailleurs, mais c’est aussi grâce à ces dernières que j’en suis là aujourd’hui. Serais-je conscient de tout ce que je ressens sans cela ? Aurais-je pu considérer les choses sous ce même angle si je n’avais pas eu le loisir de méditer mon parcours avant cela ? « J’aimerais également composer un bouquet de roses, s’il vous plait ! » J’ai étudié la signification de chacune des couleurs sur le chemin, les yeux rivés sur mon smartphone plutôt que sur les gens dans la rue, parfois interpelé et surpris par des citadins en quête d’un selfie ou d’une conversation curieuse sur le sujet de ma présence ici et Goliath… Ils l’aiment, Goliath, presque autant que moi et je me suis particulièrement amusé à les mener sur de fausses pistes, à me jouer de leurs attentes sans cracher le morceau. Qu’aurais-je bien pu dire que mon sourire ne trahi pas déjà ? Je ne redescends pas depuis tout à l’heure, depuis que ses lèvres se sont à nouveau posées sur les miennes. J’ai l’impression d’être sur un petit nuage, euphorique, d’humeur à sauter partout et à hurler mes sentiments à son égard. « Bien-sûr, lesquelles ? » Je me détourne pour observer les différentes variétés proposées par la fleuriste. « Du rouge, pour commencer. » Signe d’une passion qui dévore, qui me fait trembler d’impatience à l’idée de le retrouver, qui ne parvient pas à chasser l’anxiété et cette voix dans ma tête qui s’inquiète qu’il puisse avoir changé d’avis avant mon retour. Je ne m’en remettrais pas, pas cette fois. « Quelques roses blanches également, s’il vous plait. » Le blanc, symbole de divinité, de perfection, d’amour, de sincérité… C’est ce que je ressens à son égard, c’est ce qu’il fait s’animer en moi à distance depuis mon retour du block, depuis que j’ai repris ma vie à New-York, conscient d’éprouver une sensation de manque affreuse, un trou, un vide qu’il est impossible de combler sans sa présence. « De l’orange également et ce sera tout ! » Pour l’expression du désir ardent qui m’anime, pour lui communiquer implicitement l’étendue de mon admiration pour lui également. Le bouquet ne manque clairement pas de gueule, il est surement presque trop coloré mais il est à mon image, à notre image. « Gardez la monnaie, merci beaucoup. » J’accepte de poser le temps d’un selfie et quitte la boutique armé de mes deux bouquets. Un premier que je dépose sur le pas de la porte de Yolande, timidement, sans pour autant lui signifier ma présence en dehors d’une petite note qui accompagne le bouquet et le second que je garde en surprise pour après la douche.

Lorsque je sors de la douche, c’est d’abord l’odeur qui m’interpelle. La maison entière respire la bonne nourriture et mon estomac grommelle déjà d’impatience à l’idée de se sustenter. Je prends le temps de me préparer, de me coiffer, parfumer, brosser les dents, de choisir les vêtements qui iront le mieux avec l’occasion. J’ai le cœur qui bat à mille à l’heure au moment de le rejoindre en bas, j’ai peur, je suis excité et à la fois impatient de le retrouver. Il est de dos lorsque j’arrive, armé de mon immense bouquet. Une folie à la hauteur de mes sentiments pour lui, à la hauteur de la chance que j’ai conscience d’avoir. « Tu as préparé tout cela pour moi ? Il ne fallait pas ! » Je remarque, attendri, en m’approchant de lui sans pour autant m’autoriser à l’enlacer pour le moment… « Tu es à tomber ! » Mes prunelles brillent, fascinées par la beauté inégalable de l’homme que j’ai sous les yeux. « J’ai un petit quelque chose pour toi… » Ce bouquet, tendu pour lui, pour lui exprimer ce que les mots ne suffiraient pas à formuler correctement.

TENUE

L'air bête, Goliath posait finalement la bouteille de vin qu'il n'arrivait pas à déboucher sur un coin de la table, avant de sourire gêné et un peu mal à l'aise. @Apollon avançait face à lui, toujours aussi beau, peu importe ce qu'il portait, et peut importe s'il portait quelque chose : un délice pour les yeux et pour le coeur. Awh euh, elle est jolie ta chemise lançait-il avec un sourire alors que le coiffeur s'approchait pour l'enlacer. L'asiatique retrouvait tant de sensations oubliées mais qui l'animaient toujours avec autant de force et de punch. Sa peau, son odeur, son parfum, la force qu'il exerçait à chacun de ses câlins affectifs, sa douceur, ses cheveux... tout ça lui avait beaucoup manqué depuis la dernière fois. Cette dernière fois s'était déroulée sur les marches extérieures d'un magnifique hôtel aux Bahamas. De la même manière qu'il avait offert une rose rouge au candidat, le voilà aujourd'hui avec tout un bouquet rien que pour lui. C... c'est pour moi ? s'étonne-t-il en voyant l'énorme bouquets aux tons chauds : du rouge, du orange, et du blanc. Goliath n'était pas certain de connaître toutes les symboliques mais le geste lui, il n'avait pas besoin de l'analyser pour le comprendre. Il rougissait, prenant les fleurs d'une main qui venait enlacer celle d'Apollon le temps de la passation. Le portant à ses fines narines pour sentir leur parfum, il se retirait dans la cuisine pour chercher un grand vase, le remplir d'eau et défaire l'emballage afin d'y glisser chacune des roses à l'intérieur. Merci, il ne fallait pas ajoutait-il, content, en posant le vase sur le meuble de salle à manger.

Du coup il ne savait plus très bien ce qu'il avait prévu de faire avant tout ça. Il prenait un instant pour réfléchir avant de capter le regard que lui lançait Apollon. Ce regard qu'il connaissait pourtant par coeur mais dont il n'arriverait jamais à se lasser. Parce que personne ne l'avait jamais regardé de cette façon là avant. Surtout pas Kathleen. Goliath baissait les yeux, sourire aux lèvres. Hum euh, tu peux déboucher la bouteille s'il te plaît ? Il regarde le beau brun avant d'ajouter : Je me suis basé sur tes critères de sélection ! Fier, il se redresse en hochant la tête : Il coûte plus de dix dollars ! Cette précision en référence bien sûr à leur rencontre dans le couloir, juste après un dîner commun, et juste avant une escale dans la cave à vin et dans le jardin du block. Une soirée à la belle étoile qui avait beaucoup plu à Goliath, si bien que la semaine suivante il s'était surpris à venir embrasser son new-yorkais préféré.

Le plat serait bientôt cuit. Quelques vérifications en cuisine, histoire de ne pas ruiner le repas qu'il venait de préparer, avant de rejoindre son date qui venait de les servir d'un bon vin blanc, similaire à celui qu'ils avaient dégusté ce fameux soir. Assis autour de la petite table, en face l'un de l'autre. Goliath était un peu gêné par la situation, finalement tout s'était fait assez rapidement et si on lui avait parlé d'Apollon ce matin au réveil il ne se serait pas imaginé l'avoir face à lui autour d'un (normalement) bon dîner et d'une bonne bouteille. Je... je suis très content que tu sois venu. Et avant qu'on trinque... Il souriait encore une fois, parce qu'il n'y avait plus de la place que pour ça ce soir. Oh merde attend j'ai failli oublier ! Il se relève à la hâte et reviens une minute plus tard avec un saladier rempli de chips. Bah ouais aha, je peux faire entorse à la règle ce soir. T'as vu que j'avais un peu maigri ? Et que j'avais pris un peu de muscle ? C'est un programme que @Dylan m'a préparé. Tu te souviens de Dylan ? Ouais, sur ça l'asiatique n'avait pas changé, toujours dix milles choses qui se superposaient dans sa tête au point même qu'essayer de suivre tout ce qu'il disait pour le placer au bon endroit en devenait un véritable exercice pour tester son Quotient Intellectuel. Euh ouais attend c'est pas ça que je voulais dire. Il se rassied, et viens chercher la main du coiffeur pour la prendre dans la sienne. Tu te souviens du Balcon ? C'était leur première fois, celle qui avait été diffusée aux yeux de tous les autres candidats quelques jours plus tard. Mais aussi un moment dont Goliath se souviendrait toute sa vie. Je t'avais dis que "je t'aimais bien". Il s'était senti obligé de rectifier et préciser pour qu'il n'y ait pas de "malentendus" sur la source de ses sentiments. Mais personne n'était dupe hormis lui-même... Ce soir j'ai vraiment envie de te le redire, mais correctement cette fois. Ça lui avait échappé dans l'effervescence de leurs retrouvailles en fin d'après-midi. Là, maintenant qu'ils étaient au calme, il pouvait le répéter une nouvelle fois. Parce qu'il en avait envie. Très envie. Je t'aime.