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 focus on the hole of where the torch goes (29-09,10pm)


i'm from season two, b*tch
Clay
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Clay



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focus on the hole of where the torch goes (29-09,10pm)
Dim 27 Sep - 23:59



Dans son sac à deux, de quoi boire pendant environ deux mois tous les soirs. Son sac de couchage et celui de @Noor par-dessus, son kit de survie façon Bear Grylls, il se dit pour la toute première fois depuis leur arrivée au Kansas qu’il va peut-être, allez, soyez optimiste, probablement enfin trouver une bonne raison d’être ici. Un moyen de kiffer. Les prises de tête d’Olivia et sa haine généralisée mettent étonnement ses réserves de patience à l’épreuve, et en arrivant ici, il n’avait pas du tout prévu de devoir éviter qui que ce soit. Gabriele est mal depuis le truc avec Violette, Violette est mal à l’aise depuis qu’elle sait pour Chiara et Gabi, y’a pas grand-chose qui va et une ambiance un peu naze semble flotter au-dessus des candidats. Noor étant l’une des candidates les plus chill et bon délire de la saison, Clay ne perd pas l’occase de l’embarquer avec lui pour une soirée ado sur la plage qui borde le lac. En face d’eux, plongés dans la nuit, les milliers de cimes des arbres qu’un vent très léger fait onduler et souffler une musique à peine perceptible. Le ciel dévoile les étoiles, comme des diamants accrochés maladroitement au tissu fragile de la voute céleste. Vraiment pas mal. Il laisse tomber son sac et sort de la poche avant son silex lui permettant de faire un feu en deux secondes avec pas grand-chose. Il rassemble le foyer au creux des pierres, sort le petit bois qu’il a apporté, et frotte sa pierre à feu sous le regard de Noor. — Ça fait des plombes que j’ai pas utilisé ça. Un silex et une lame. Tu peux prendre n’importe quel couteau, tu le frottes une fois sur le silex, comme ça, et... Une étincelle se précipite dans le foyer et l’enflamme, éclairant leur visage de lumière dorée et rougeoyante. — Le truc c’est de le nourrir beaucoup très vite pour qu’il prenne, il explique en balançant le max de brindilles et en soufflant délicatement dessus. Ça y est, le feu ronronne et se déploie. Nickel pour se poser devant lui et se chauffer tout en profitant de l’alcool qu’ils ont pris avec eux. L’ambiance est nettement plus sympa, au moins pour un soir, que les box surpeuplés dans lesquels ils sont censés dormir, au milieu des ronfleurs, péteurs, et autres joyeusetés qu’ils découvrent peu à peu chez d’autres candidats. Clay attrape la bouteille de gin, de Schweppes, et entame la préparation de gin to. Noor a probablement embarqué des citrons, le nec plus ultra. — Bon alors ? Il sourit tandis qu’il verse l’alcool. — Plus de T-Rex, plus d’interdiction d’approcher Mael, le grand air et un Jules détendu après votre bain rapproché… Tu vas vivre ta meilleure semaine, toi, non ?
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Noor
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Re: focus on the hole of where the torch goes (29-09,10pm)
Lun 28 Sep - 17:28



Clay a décidé de taper sa petite contre-soirée au bord du lac et lui proposer de se joindre à lui. Noor n’ayant absolument rien de mieux à faire et aucune envie de sociabiliser avec les 20 personnages agglutinées dans la cuisine pour se protéger du froid, elle a accepté sans grande hésitation. Sa semaine à la ferme, elle la vit plutôt bien jusqu’à présent si on excepte le fait qu’elle grelotte toutes les nuits dans son lit malgré la bouillotte qu’est Astrea. Foutre ses mains dans la merde (littéralement) et prendre soin des bêtes, ça lui plaît bien, ça l’occupe, ça lui apprend de nouvelles choses. Certains ont l’air de moins bien vivre la semaine, pour des raisons différentes, et l’ambiance est un peu morose. Même l’amatrice de dramas qu’elle peut pas nier que sentir des tensions peser chez les uns et chez les autres ça devient vite chiant. S’évader le temps d’une soirée, avec quelqu’un qu’elle apprécie, ça lui plait bien. Arrivés au bord du lac, et malgré les trois couches successives de fringues qu’elle porte, Noor est glacée. Macguyver est de la partie, cela dit, et en deux temps trois mouvements Clay allume un feu ronronnant avec son silex et son couteau. Elle le regarde faire, le regard amusé, sans aucune intention de participer à l’effort puisqu’il a l’air de savoir ce qu’il fait, et de vouloir démontrer tous ses talents en la matière – ce serait con de le priver d’une occasion de parader. Elle écoute ses explications avant de partir d’un éclat de rire qui a tout d’un ricanement. « Well done Robinson Crusoe. Si on doit se retrouver un jour sur une île déserte je te choisis toi » elle se marre sans le moindre sérieux. Faut dire qu’elle n’a jamais eu à faire de feu, parce qu’elle ne vit pas à l’âge de pierre et donc qu’elle a un briquet et/ou des allumettes toujours à portée de main. Clay se met à préparer ce qui semble être sa boisson favorite, des Gin To. « Tu peux les corser hein, je suis pas une petite nature. » Référence aux dernières nominations où il a sûrement pensé qu’en versant deux bouchons de gin et le diluer à coup de tonic, ça suffirait à lui bourrer la gueule. Bon alors quoi, elle a envie de rebondir quand il lance la conversation. Clay développe rapidement et elle se marre à nouveau, Noor. Clairement le mood n’est pas le même que la semaine précédente quand elle vivait avec beaucoup de grâce et de patience (…) son statut de dinosaure rose. Un sourire trouve le chemin de ses lèvres, à la fois espiègle et satisfait. « Maybe. Si je me fais pas encore troller par la prod’ en victime favorite, ça devrait le faire. » Parce qu’ils ont la sale manie de toujours chercher à la faire sortir de ses gonds et qu’elle doit prendre sur elle pour pas les laisser gagner. « Et tu diras à Oli d’arrêter de balancer sur mes rapprochements » elle ajoute dans un clin d’œil entendu. « En parlant du loup… Olivia ? On en pense quoi ? » Aux dernières nouvelles, ils se font la gueule, mais bon… Ca peut encore changer d’ici la fin de la semaine. « Et la coloc’ avec Rumer, ça se passe bien ? » Ouais, y a pas de raison qu’il soit le seul à balancer sur les bails de l’autre.
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Re: focus on the hole of where the torch goes (29-09,10pm)
Lun 28 Sep - 18:07



Il s’amuse comme s’il avait douze ans, avec son silex qu’il peut utiliser une fois tous les deux siècles, et qu’il a glissé dans son sac à dos de rando avant de quitter la villa avec des étoiles dans les yeux. Il a maté tous les épisodes de Bear Grylls et il s’est amusé, avec son pote de toujours, à tenter à son tour des épopées dans la nature sauvage, en prenant plus de précautions que l’ancien des forces spéciales, beaucoup plus rodé qu’eux à l’exercice. Il n’empêche qu’avec le temps, il a appris pas mal de trucs, et il se dit que dans le cas d’un parachutage en Amazonie ou sur une île déserte, il s’en sortirait mieux que beaucoup. Reste qu’il n’est pas foutu de reconnaitre un champignon comestible et de savoir quelles plantes il peut ou pas bouffer, mais bon. @Noor se fout de sa gueule, ça lui arrache un sourire parce qu’il sait combien il doit avoir l’air con, à taper un feu de camp sauvage au milieu d’un lac qui n’a, lui, rien de sauvage. Ils sont au Kansas à côté d’une ferme, il lui suffisait d’embarquer une boite d’allumettes et c’était réglé, mais il rêvait d’utiliser le silex, plus pour nourrir sa propre faim d’aventure que pour impressionner la fille à ses côtés. — J’aimerais trop que ça arrive, dit-il en le pensant vraiment. Se retrouver sur une île déserte. Tout seul, ce serait le giga kiff, avec quelqu’un de débrouillard encore plus, mais il est même prêt à relever le défi de se retrouver à devoir gérer sa survie et celle d’une demoiselle en détresse. Un psychiatre s’en donnerait à cœur joie d’interpréter ce désir profond d’aider, de secourir une entité féminine, de la part d’un môme abandonné par sa maman, mais Dieu merci, Noor excellence en d’autres domaines que la psychanalyse. Il sert les gin to sans radiner sur l’alcool, hochant la tête à l’entente de la remarque de Noor. — Oh mais j’comptais pas t’épargner. Il lui tend son cocktail, souriant, avant d’y plonger une paille. Ça monte plus vite. — Ça reste quand même le moyen le plus fiable de se réchauffer, l’alcool. Se réchauffer et oublier, aussi, croyez-en l’ancien boxeur bulgare qu’il a pour père. Il rit quand elle lui parle de son statut de victime de la production, mais faut dire que c’est pas totalement exagéré. — Ils savent que tu fais de l’audience, c’est plutôt flatteur, vois ça comme ça. Lui, en tout cas, en est persuadé. #Noor est l’un des hashtags les plus utilisés sur Twi en ce qui concerne OMB2, il n’a pas besoin de hacker les téléphones portables donnés par la prod pour aller checker ce qu’il considère comme une évidence. A l’entente de sa demande, il lève une main pour lui renvoyer la balle, pas concerné sur le sujet Olivia. — Gère ça avec ta pote, demande-t-il en écarquillant les yeux avant de se marrer, trempant les lèvres dans son gin to surdosé. Noor lui demande son avis sur Olivia, une question risquée, et il n’oublie pas qu’il est filmé, enregistré, et que tout ce qu’il pourra dire ici se retournera contre lui samedi. Fucking hell. — Plein de fois j’me dis “c’est pas possible, elle joue un rôle”. Personne n’est comme ça. Et puis parfois, j’la regarde, je l’écoute, et j’me dis “merde, elle est vraiment comme ça”. Il avale une nouvelle gorgée d’alcool et trempe les lèvres dans sa tranche de citron vert, savourant l’acidité qui se cogne à l’alcool. Il jette à Noor un regard en biais. — J’aimerais bien que son secret vienne casser tout ça. Elle construit des barrières autour d’elle, des remparts qui à moi me paraissent friables comme du sable. Et je peux pas m’empêcher de mettre un grand kick en plein dedans pour que tout s’écroule. C’est vraiment ça, en fait. Quant à Rumer… — Ça se passerait encore mieux si les gens arrêtaient de faire comme s’il devait absolument se passer un truc entre elle et moi, avoue-t-il dans un demi sourire. — J’suis pas venu ici pour trouver l’amour… Toi si ? Il lui demande, curieux de connaitre les raisons qui se cachent derrière cette course qu’elle tape après Jules, ou plutôt, ce marathon qu’elle n’entend absolument pas perdre, ne laissant personne la distancer.
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Re: focus on the hole of where the torch goes (29-09,10pm)
Mar 29 Sep - 11:40



« Careful what you wish for » elle répond dans un sourire malicieux, parce que le concept de l’île déserte a peut-être l’air fun sur le papier, mais elle croit que ça la gonflerait rapidement de devoir gérer sans avoir accès à aucun confort. C’est pas une princesse Noor et elle se satisfait de peu, mais l’électricité et le chauffage ça reste un indispensable. « Surtout pour un hacker comme toi, tu ferais quoi sans tes ordis et compagnie ? » elle demande, curieuse de savoir ce qui intéresse Clay au-delà du peu qu’elle sache de lui à ce stade. Elle, elle veut bien être sur une île déserte, mais dans ce cas faudra venir l’en tirer quand elle le demandera et qu’elle se sera lassée de sa life de Robinson (probablement au bout de 3 semaines, le temps d’en faire de vraies vacances). Noor, elle a besoin de contact humain au bout d’un moment, elle peut se gérer en solitaire quelques semaines mais passé ce cap, elle déprimerait à rester solo sur son île déserte. Elle réceptionne le cocktail que lui tend Clay et le goûte, histoire de jauger. « Ouh, ok, ça va on va en rester là niveau dosage » elle lâche avec une grimace, pas prête pour le taux d’alcool dans son verre. Clairement au bout de deux cocktails elle aura chaud, au bout de quatre elle règlera le problème en se jetant dans le lac, convaincue que c’est une superbe idée pour mieux la regretter le lendemain quand elle aura chopé la crève comme le boulet qu’elle est. « Oui, je sais, je sais… » elle répond, un peu blasée par ce qu’elle sait être la vérité : elle intéresserait beaucoup moins le public si elle était plus discrète et moins frontale dans tout. Et si on ne la mettait pas dans des situations susceptibles d’exacerber son tempérament… fougueux. « Mais au bout d’un moment je voudrais bien qu’on passe à autre chose tu vois, qu’on me laisse vivre ma life tranquille. » Plutôt que de la manipuler dans un sens ou dans l’autre pour atteindre un certain résultat, genre en tentant de la monter contre Olivia ou en la ridiculisant juste assez pour la pousser à bout, mais pas assez pour la faire partie complètement en live. Speaking of Olivia, Noor refout le sujet sur la table avec zéro subtilité et elle ricane à moitié quand il lui donne son avis éclairé sur ce qu’il pense d’elle et de son comportement avec lui. A ce stade, elle trouve déjà miraculeux que personne n’ait littéralement perdu la tête d’un coup de hache malencontreux (officiellement) vu la tension qui règne. Si elle pensait au départ que c’était plutôt le genre de tension à régler dans un lit – ou n’importe quel autre endroit permettant de tirer son coup, elle est pas difficile – elle n’en est plus aussi sûre vu comme Olivia a passé toute l’après-midi à rager contre lui avec une hargne incroyable. « En même temps de ce que j’ai entendu dire t’as été un peu un connard avec elle. » Et autant on s’y attend venant d’Oli, autant venant de lui… « La comparer à une truie, je suis pas sûre que ça t’aide à marquer des points. » Clairement Noor l’aurait frappé, par principe. « Bref, ce serait cool si vous régliez le problème calmement, parce que y a moyen que ce soit moi qui pète un câble si je continue à l’entendre râler contre toi. » Et Noor, elle est sur un registre beaucoup moins passif, beaucoup plus agressif quand quelque chose (ou quelqu’un) l’emmerde. Elle dérive sur Rumer tout en avalant une gorgée de son cocktail, et esquisse un sourire devant la réponse de Clay. « C’est chiant hein ? » Ouais, elle connait. Pas exactement la même situation, mais la semaine dernière visiblement on pouvait pas lui parler sans mentionner Jules, insupp’. « Si j’étais venue pour trouver l’amour j’aurais fait le Bachelor tu vois » elle répond en se marrant. « Mais ça veut pas dire que ça te tombera pas dessus par accident » elle ajoute dans un élan de sagesse. « Même si je crois pas que de ton côté ça serait avec elle. » Parce que si c’était le cas, il serait pas aussi hermétique à l’idée.
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Re: focus on the hole of where the torch goes (29-09,10pm)
Mar 29 Sep - 16:33



Il sourit tandis qu’il s’imagine malgré tout paumé dans l’Amazonie inexplorée, comme dans Jungle, qui raconte la vie – réelle – de Yossi, le gars de vingt deux ans resté bloqué plus de vingt jours dans la jungle. Non, rien à faire, ça l’excite comme projet. — Un truc hyper extrême, genre l’Australie, tu vois ? 100% d’humidité, des orages de partout dans le bush, quarante-sept degrés la journée… Le bail sombre. — Ça me plairait d’me tester, d’être éprouvé par des forces qui me dépassent, tu vois le truc ? Ses doigts glissent le long de la petite croix d’or qui repose en haut de son torse, retenue par la fine chaine autour de son cou. — Je prendrais cher, c’est sûr, faut pas croire, il est pas totalement con non plus. — Mais je trouverais des choses. Dieu, lui-même, les deux en un, peu importe, il sait que les pires moments de l’existence, ceux où le désespoir semble partout autour de soi, sont aussi des instants de révélation, où la catharsis laisse place à l’épiphanie. Il hausse les épaules à la perspective évoquée par @Noor d’être sans ordinateur. — Rien à battre. J’aurais pas besoin d’argent, de toute façon. Et le hacking, c’est quand même pour une grande partie sa poule aux œufs d’or. Il rit en la voyant pincer les lèvres après avoir goûté son gin to, et lui découpe une tranche de citron vert avant de la lui tendre. Sur le sujet Olivia, Noor est au courant de tous les détails, signe que la principale intéressée est allée se faire plaindre auprès… des seuls qui connaissent suffisamment peu Clay pour la prendre au sérieux. Il soupire, intimement convaincu que cette discussion ne mène nulle part. — J’en avais assez de me faire traiter de connard, faut avouer, dit-il à voix basse, le regard posé sur son verre. — Depuis le début, je lui réponds sur le même ton que celui qu’elle emploie avec moi. Je crois que niveau agressivité et insultes, on est sur une égalité parfaite. Mais j’suis pas là pour te convaincre, il ajoute, las du girl squad avant l’heure. — Quand tu veux le rôle de la grande gueule, mieux vaut être solide sur tes appuis. Et Olivia, elle usurpe le rôle sans la moindre solidité. Il faut contourner son agressivité, pour essayer de passer au travers. Lui, il rentre dedans et entend bien passer malgré tout, quitte à la déchirer sur son passage. C’est pas en l’insultant qu’on gagne son respect. Chiant ? Il lui jette un regard en biais, sirotant son gin to. — Tu t’en sors bien, t’as jamais dévié, il commente dans un sourire. Pour ne pas savoir que Noor est sur Jules, il faut être aveugle ou sourd ou les deux. Il secoue la tête, négatif, à l’idée que l’amour lui tombe dessus par accident. — Naaan, pas ici. Pas avec les caméras, les micros, le jeu, les missions, et surtout les secrets… Absolument rien ne me met en confiance pour m’autoriser ce genre de truc, explique-t-il dans un rire. — Le sexe est bienvenu, il ajoute dans un sourire. — Mais Rumer, elle est trop cute pour que j’me permette avec elle d’activer l’option “faire de la merde”, tu comprends ?
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Re: focus on the hole of where the torch goes (29-09,10pm)
Mer 30 Sep - 16:27



Elle hoche la tête, plutôt dans un mood semblable à celui de Clay, quoiqu’en un peu moins extrême. « Après dormir dans un vrai lit c’est cool aussi… » elle note dans un sourire moqueur. Noor elle aspire moins à se challenger dans des milieux naturels dangereux qu’à découvrir le monde sous une autre perspective. Peut-être que c’est l’âme de la Nouvelle-Orléans, vibrante et cosmopolite, qui a renforcé cette envie mais elle sait déjà qu’elle s’arrêtera pas à cette ville. « Ca me fait rire, les gens qui cherchent quelque chose dans leur dépassement de soi » elle commente, tellement ça lui semble loin de ce qu’elle pense trouver de son côté. Faut aussi dire qu’elle est pas particulièrement spirituelle comme meuf – pas eu le temps, ni l’opportunité de l’être – et qu’elle préfère se concentrer sur des trucs terre à terre. Ca ne s’oppose pas à son goût du challenge, ni à son amour pour la beauté du monde, mais elle les apprécie sous un spectre très différent. « Du coup tu ne fais du hacking que pour l’argent ? » elle relève, en posant un regard curieux sur lui. Il lui semblait avoir compris que ça allait un peu au-delà de ça, que c’était plus une passion qu’un taff, mais qu’est-ce qu’elle en sait, après tout. « Still, perso je pourrais pas vivre sur une île déserte trop longtemps. » Pas dans le mood pour l’introspection, ever. Clay tente d’amener ses explications concernant le cas d’Olivia et elle lève la main pour l’interrompre. « Ecoute je suis pas là pour débattre de qui a raison ou qui a tort et on va pas se mentir, dans l’absolu ma pote c’est Olivia et comme n’importe quelle pote de mauvaise foi y a 90% que je prenne parti pour elle. Tout ce que je dis c’est qu’il serait temps de calmer le jeu, parce que si moi ça me soule, imaginez le reste des gens. » Le fond de l’histoire n’a pas grand intérêt, plus maintenant du moins, mais ça affecte l’ambiance collective. Elle se marre quand il parle de sa situation à elle et elle hausse les épaules. « Je vois pas l’intérêt de dévier » elle reconnaît, histoire d’aller à l’encontre de la petite image de chineuse qu’elle se traîne depuis le début du jeu. « C’est pas parce que je cherche juste à m’amuser que je peux pas le faire proprement. » Et à ses yeux, ça signifie aussi qu’elle éprouve pas le besoin de vouloir chiner tous les mecs du bloc juste pour prouver qu’elle ne cherche effectivement qu’un truc léger et sans conséquences. Elle ricane face à son ton affirmé. « Si tu le dis… » elle répond, un rien amusée par cette certitude qu’il a qu’il ne pourrait jamais, jamais s’attacher à une meuf ici et se contenterait de sexe. Tout le monde dit ça, and yet y en a toujours pour se faire avoir comme des cons. Mais s’il en est convaincu alors… Sa réflexion sur Rumer lui fait rouler les yeux. « Et si… au hasard hein, tu évitais de la mettre dans la case que t’as définie pour elle et que tu la laissais décider pour elle-même ce qu’elle a envie d’être ? » elle suggère, un peu moqueuse. Parce que Rumer, elle la voit pas (seulement) comme une meuf cute et ses quelques tenues des dernières soirées en sont la preuve : elle est aussi féline, sensuelle, affirmée. « P’têt qu’elle a envie que tu fasses de la merde parce qu’elle non plus cherche pas l’amour, juste une connexion avec quelqu’un et du sexe ? » Elle doute que Rumer apprécierait d’être cataloguée comme la meuf sensible au cœur très fragile par quelqu’un qui ne connait pas toutes ses facettes.
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Re: focus on the hole of where the torch goes (29-09,10pm)
Jeu 1 Oct - 11:57



Curieux à l’entente du scepticisme de @Noor quant à la certitude, côté Clay, de trouver quelque chose dans le dépassement de soi, il pose sur elle son regard questionneur, la tête légèrement penchée de côté. — Plutôt que le “dépassement”, je dirais l’épreuve. La vraie épreuve, tu vois, pas le fait de pas pouvoir bouffer pendant vingt-quatre heures et de dormir sur le sol, non, j’parle d’une épreuve qui vienne remettre en question tout ce en quoi tu croyais jusqu’ici. Le renoncement total et résigné à tout ce qui pouvait compter. — Peut-être qu’on ne trouve rien du tout. Peut-être que ça depend des gens. Et des épreuves, il ajoute en fronçant les sourcils. Il doute qu’on puisse trouver quoi que ce soit d’autre que du désespoir profond au sein de camps de concentration, par exemple. Ceux qui en ont réchappés sont détruits à jamais. Il avale une nouvelle longue gorgée d’alcool. — Pour la thune et parce que j’adore ça, mais j’aurais aucun mal à arrêter, il explique. — Le truc c’est que c’est pas une activité que tu peux faire à horaires fixes. C’est chronophage, c’est tout le temps ou pas du tout. Quand je sors d’un mois de hack intensif, tu me verrais… Je suis un zombie. J’ai besoin d’un shoot de collectif, de chaleur humaine, je pourrais passer trois mois d’affilée non-stop collé à vingt personnes. J’espère avoir une famille à moi, un jour. Ce mode de vie, ce sera plus vraiment possible. Et tant mieux. C’est un temps de sa vie, c’est une période, mais il n’y voit pas un horizon sans fin. — Est-ce que toi tu te vois guide touristique pendant encore des années ? Après tout, why not ? Il imagine que cette profession matche avec pas mal d’autres activités, contrairement à la sienne, qui l’oblige à préserver son anonymat à chaque instant. Les conseils de Noor quant à l’apaisement nécessaire de ses relations avec Olivia, il les laisse entrer dans son oreille tendue, silencieux, et n’y apporte pas de réponse. Noor, elle a admis la mauvaise foi certaine de son jugement, alors, à partir de là, il n’y a plus rien à dire. Il n’est, en revanche, pas vraiment d’accord avec le fait que sa mésentente avec Olivia alourdisse tant que ça l’ambiance au sein du groupe. — Pour avoir lu les messages que vous laissez sur les rs, avec Olivia, à Bloom par exemple, je suis pas certain que ce soit Olivia et moi qui jetons le plus gros malaise sur la cohésion du block, il signale en retenant un rire. Sans parler des clashs avec Lachlan et Adrien, et avant lui, Walter. Noor, elle s’engueule quand même avec beaucoup plus de monde que Clay, dont on ne peut pas dire qu’il ne s’entende pas avec les autres, hormis Olivia. Il écoute son argumentaire sur l’absence d’intérêt qu’elle trouve à chiner plusieurs potentiels partenaires à la fois, et étend ses jambes devant lui, son verre pendant au bout de ses doigts tandis qu’il le fait légèrement tourner pour observer le mélange ondoyer à la lueur des flammes. — Ah, j’sais pas, il hésite, Clay, à moitié d’accord avec elle tandis qu’autre chose dans un coin de sa tête lui dit “pas forcément”. — La personne te plait au premier abord. Tu chines, tu parles avec, et les jours passent et tu te dis que peut-être que c’est pas vraiment ça, finalement… Et puis à côté, une autre personne que t’avais pas calculée la première fois te fait rire, t’attire de plus en plus, et… Voilà comment tu te retrouves à dévier, conclut-il dans un sourire. Cela dit, il est content pour Noor, qui ne regrette pas son choix du premier instinct, porté sur Jules. Parce qu’il y a aussi cette option : que le tout premier coup de cœur ne cesse de s’affirmer plus les jours et les discussions passent. Rien de mieux que ça. Au sujet de Rumer, il a un mouvement de recul lorsque Noor le conseille. — Je la mets dans aucune case. Je la connais pas assez pour ça. Rumer est encore tellement mystérieuse, avec lui comme avec les autres. Qui pourrait, aujourd’hui, affirmer qu’il la connait et qu’il sait ce qu’elle est ? Ce qu’elle veut ? — Peut-être. Et peut-être pas. Et comme j’ai pas envie que mon ressenti passe en premier et qu’elle soit forcée de s’y adapter (parce qu'on s'adapte souvent quand on veut avoir ce qu'on veut), j’fais rien du tout et j’prends aucun risque. J'adore jouer, mais pas avec les gens, si possible. Il termine son gin d’une traite et attrape la bouteille. — Second round, t’es à la traine, signale-t-il en désignant son verre à moitié plein. Pas besoin de lever le verre à la lumière du feu pour en surveiller le dosage, on n’est pas au Plaza. Au dernier prime, Bloom avait dit qu’elle aimerait faire de Mael son mec permanent. Et Clay, il pense pas que Mael soit si certain de la réciproque. Voilà un exemple d’intentions qui ne sont pas tout à fait sur la même longueur d’ondes. Il a pas envie que ça puisse arriver avec Rumer, que ce soit dans un sens ou dans l’autre.
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Re: focus on the hole of where the torch goes (29-09,10pm)
Ven 2 Oct - 12:24



« Je sais pas, j’aime bien me challenger mais je le fais pas dans cette optique-là » elle se contente de répondre, parce que ses challenges, c’est des combats entre elle et elle-même sans autre but que celui d’aller toujours plus loin. Elle n’attend pas, n’espère pas de grande révélation, encore moins de découvertes. Mais après tout, la vision de Clay n’est pas nécessairement moins valide que la sienne, simplement différente. Il développe son expérience de hacker qu’elle écoute avec intérêt, tout en songeant que c’est un truc qu’elle pourrait jamais faire au-delà du fait qu’elle n’a pas le cerveau pour : le mode zombie déconnecté de tout, no way josé, elle a trop besoin de contacts humains pour survivre. « T’y trouves quoi, dans ton taf ? Au-delà du fric j’entends. » La satisfaction d’être meilleur qu’un autre ? La sensation de faire du bien ? Autre chose qu’elle ne saisit pas parce qu’elle est à des millénaires de ce genre de taf ? « Je pense ouais. Après c’est peut-être pas le job que je ferai toute ma vie vraiment parce qu’à force d’être en boucle sur les mêmes endroits de la ville même moi je vais finir par me lasser, mais le concept me fait bien kiffer. » Et au pire, rien ne l’empêcherait de continuer à le faire dans d’autres villes, hoper de ville en ville tous les cinq ans, en découvrir tous les secrets, puis changer. A moins qu’elle ne se reconvertisse complètement, selon les opportunités qui se présenteront à elle. Elle hausse un sourcil quand il évoque le cas d’Olivia et elle sur les RS avec Bloom. « Ecoute, je vais pas dire que j’ai pas mes torts parce que je mentirais, et c’est vrai que je pousse avec Bloom. D’un autre côté, mets-toi deux secondes à ma place : y a une meuf qui a le seum contre moi pour que dalle depuis le début du jeu et qui cherche systématiquement la provocation sauf qu’elle le fait en soum soum, juste assez pour que moi je sache qu’elle le fait volontairement tout en donnant l’impression aux autres qu’elle est cool. Je suis peut-être une connasse mais j’ai au moins le mérite de l’être en face. » Parce que ça la gonfle un peu d’endosser le mauvais rôle quand elle voit tous les petits moves archi shady de Bloom dont elle sait qu’ils sont pas accidentels. Noor, on la provoque, elle répond toutes griffes dehors, elle s’embarrasse pas de pincettes, et si Bloom est pas capable de gérer ça, qu’elle arrête une bonne fois pour toutes et y aura plus de problèmes. « C’est pas parce que je suis plus visible avec ma grande gueule que je suis la mauvaise de l’histoire, j’avais rien demandé de base. » Et c’est pourtant elle qui prend systématiquement avec son rôle de méchante, tandis que Bloom s’en tire pépère, y a qu’à voir les têtes à claques. « Intéressant cela dit que tu croies que mes dramas foutent plus la merde. Du coup t’expliques comment ton apparition soudaine dans les têtes à claques au prime ? » elle questionne, le sarcasme évident. Qu’il ne se voile pas la face Clay : ses dramas avec Oli ont des conséquences. La discussion dérive sur un sujet nettement moins problématique et son avis n’étant pas en contradiction avec celui de Noor, elle se contente d’esquisser un sourire. « J’ai jamais dit que je m’interdisais d’être attirée par quelqu’un d’autre et de m’en rapprocher » elle note, histoire de clarifier sa position. Le fait que Jules lui plaît, ça ne veut pas dire qu’elle se limite exclusivement au Français niveau intérêt. Juste qu’elle va pas chiner la terre entière par pur esprit de contradiction. « Mais y a une différence entre chiner pour chiner, et chiner parce que quelqu’un me plaît vraiment. Je préfère juste la deuxième option. » Ce qui l’empêchera pas de flirter avec n’importe qui, homme comme femme, parce que c’est sa nature et que dans sa tête, c’est généralement innocent. Clay a l’air de se poser beaucoup trop de questions par rapport à Rumer, ce qu’elle est, ce qu’elle veut, ce qu’il peut lui offrir et elle le regarde se débattre avec tout ça, un peu amusée, tandis qu’elle avance sur son verre corsé. « Et si plutôt que de tout overanalyser par rapport à elle tu te laissais juste porter pour voir où le feeling mènera ? » elle suggère en haussant un sourcil. Ca la gonflerait rapidement, un gars comme Clay qui prendrait des décisions pour elle basées sur des intentions dont il n’a aucune certitude. « Don’t try me » elle rétorque dans un sourire, et pour rattraper son retard, elle siffle le reste de son ginto en cul-sec. « Ok, deuxième round. »
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Re: focus on the hole of where the torch goes (29-09,10pm)
Ven 2 Oct - 18:19



— Au-delà du fait que les gens sont prêts à payer des millions pour s’éviter du piratage, ce qui est quand même maxi plaisant, comme finalité, j’y trouve le plaisir d’exceller dans quelque chose, dit-il en observant l’intérieur de son verre, perdu dans ses pensées. — Mon père m’a élevé avec ce sentiment que si t’es pas excellent, t’es naze. Pas d’entre deux, tu vois ? Lui, il avait été champion. Moi, je serai un champion. Et je l’ai pas été. Parce que la boxe, une fois passé pro, une fois enregistré dans le palmarès mondial, ça s’est éteint comme une flamme qu’on souffle. — J’ai fait des tonnes d’études, des dizaines de facultés. Quand j’avais dix ans, on m’avait fait passer un test pour essayer d’me comprendre. Surdoué, et trouble de l’attention avec hyperactivité. Il a un rire dans lequel on ne décèle aucune joie. — T’entends ça ? Surdoué. Hyper-actif, hyper-quelque chose. Pour mon père sans diplôme, c’était un truc de ouf. Sauf que j’étais excellent nulle part. J’arrivais pas à me concentrer et ça m’angoissait à mort de rester assis deux heures sur une chaise à écouter quelqu’un parler. J’me disais que j’allais crever là, si je faisais pas quelque chose. J’ai étudié des tas de sujets, et j’ai jamais été capable d’me spécialiser dans quoi que ce soit. Biologie, droit, physique quantique… Zéro diplôme, comme papa. — Au bout d’un moment, mon père a lâché l’affaire. Il espérait plus rien pour moi. Et je suis tombé dans l’informatique, que je pratiquais déjà pour le plaisir. Je pensais pas que je pouvais être aussi bon dans quelque chose… Le codage, c’est… facile. Et le décodage, encore plus. C’est comme une partition, un truc logique que je lis mieux qu’un bouquin, il explique, une chaleur s’emparant de tout son corps. Ou alors c’est l’alcool qui monte. — J’ai vite progressé et petit à petit, j’ai été reconnu dans le secteur. A chaque fois que je craquais un code, on disait que c’était génial. Il pose sur elle son regard brun, dans l’attente d’un signe de compréhension de sa part, quand bien même il n’est pas certain de l’avoir été, compréhensible. — J’aime ce taff parce que je suis bon là-dedans. J’suis vraiment bon, conclut-il dans un sourire. @Noor, elle, elle pourrait l’être encore longtemps, guide touristique. Un jour, elle se lassera peut-être de Nola, qu’elle connaitra par cœur (si toutefois c’est possible tant cette ville est surprenante et recèle des milliers de mystères), mais elle pourrait toujours faire ce métier ailleurs. C’est l’avantage du tourisme : on peut le faire dans chaque endroit du monde, il y a des visiteurs partout. — Et des tours ? Des tours touristiques d’un pays, ça te plairait ? L’Amérique latine, faire faire aux gens une grande boucle en passant par des villes aux âmes différentes, qui n’ont rien à voir ? Comment se lasser d’un truc pareil, soupire-t-il dans un sourire envieux. — J’admire, parce que j’en serais incapable. Tu dois avoir des mecs à la traine, dans le groupe, qui marchent à deux à l’heure ou qui parlent à leur pote pendant que t’expliques un truc important sur Nola… Ça me ferait débloquer. Il finirait par s’énerver sur un touriste qui irait se plaindre ensuite à l’agence de tourisme. Il sourit tandis qu’il regarde Noor s’empourprer au sujet de Bloom, qu’il a lui-même lancé pour lui signaler qu’elle était parfois aussi too much qu’il peut l’être avec Olivia. Elle a tout un argumentaire, Noor, auquel il capte rien parce que c’est un argumentaire de meuf, et qu’à part Jules, qui la kiffe fort, faut vraiment être une nana pour y trouver la moindre logique. Il rit cependant. — C’est vrai qu’elle te croit à fond sur Mael, il plaisante tandis que lui non plus n’a pas compris la jalousie de Bloom. — Mais toi, t’as ton histoire avec Jules, alors calcule plus tous ces trucs, dit-il avec douceur. Profite, chill out, kiffe ton moment et laisse les mauvaises ondes en-dehors de ton écosystème. Il sait bien que vu l’étroitesse du block, c’est un peu compliqué, mais il faut parvenir à trouver son équilibre, sinon on passe sa vie à se battre et à se justifier d’être soi. Il éclate de rire lorsque Noor lui rappelle, sarcastique, sa présence dans le top trois des plus insupportables du block. — J’pense que je dois mon apparition dans les têtes à claques au fait que j’suis une tête à claques, répond-il dans son rire. — T’as oublié notre confessional ou quoi ? Il lui jette un regard, sourcils haussés. — Notre premier, toi, Olivia, moi. Tu m’as pas trouvé tête à claques, peut-être ? Ici, on nous demande de jouer le jeu de la stratégie. Je joue à fond. A chaque fois que les gens autour de moi jouent aux bisounours, j’essaie de mettre un grand coup de pied dans toute cette avalanche de câlins et de masturbation. J’suis le relou qui file aucun indice sans un truc en retour. J’offre aucun vote si j’ai pas une contrepartie intéressante. Jules et Olivia ont tous les deux voté pour lui concernant la tête à claques de la semaine, no doubt. Ils n’avaient pas tort, il a pris le rôle de l'intransigeant, du relou qui lâche r sans r parce que putain, on se faisait dramatiquement chier dans ce confess où seule Olivia jouait un peu le jeu du défi stratégique. — Mais bon, on sait tous que c’est que du bluff, tout ça. Regarde, le but, quand tu veux gagner, c’est bien de voter pour éliminer les potentiels gagnants qui vont te faire de l’ombre sur la route de la victoire, non ? Ici, on vote tous par défaut pour les moins actifs, les moins caractériels, on nomine les plus discrets ou ceux qui nous faut une mauvaise impression parce qu’ils sont pas sympas… Et plus ça va aller dans le temps, plus ça va être chaud de nominer de cette manière… Clay, il est pas totalement con non plus, il a capté comment les règles étaient faites ici, et il vote comme les autres : émotion avant raison. S’il était carnassier, il voterait contre ceux capables de lui voler sa place en huitième : Mael, Jules, Shadi… Mais ça voudrait dire s’embrouiller avec des gars qu’il apprécie, et pour quoi ? Pour gagner alors qu’il s’en contrefout, de gagner ? Il écoute les explications de Noor quant à sa « façon de chiner ». Chiner pour chiner, il comprend pas trop ce que ça veut dire : on chine toujours quelqu’un qu’on a envie de chiner, ou alors, on se prostitue, nan ? Mais il pense voir ce qu’elle veut dire par là, et se contente de hocher la tête. Au sujet de Rumer, il a un sourire entendu. — C’est c’que j’te dis : je me laisse porter, je fais rien de plus, rien de moins. Ici, avec les caméras, les micros, les primes, tout le monde y va de son avis sur tout c’que tu fais. Ça donne une valeur plus importante à… tout ce que tu fais. Et il ne veut pas mal faire. Il a une moue faussement impressionnée alors qu’elle termine son cocktail d’une traite, et la ressert juste après avoir terminé de se servir lui-même. — Vivre une histoire avec quelqu’un devant des caméras, micro branché tout contre ta bouche, ton corps en screen capt dans le tel de dizaines de milliers d'inconnus, ça te gêne pas, toi ?



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