Journal de bord, XXVIIÈME jour du Vème mois...
Alors moi de base je voulais juste chercher la cave à vin ou le bar pour bien me bourrer la gueule encore. Mais... Je crois que non seulement je me suis trompé d'endroit, mais carrément de couloirs. Il fait sombre de fou ici, c'est flippant. Bon, je vais pas m'éterniser ici, ça commence à me faire peur. Alors j'ouvre les pièces une à une, à commencer par celle du fond. C'est sûr, c'est la cave. Je m'approche, je saisi la poignée et j'entrouvre la porte. Un bruit bizarre se fait entendre et un frisson parcourt alors mon corps. Oh merde, merde, merde, merde... " Euh... Y'a quelqu'un ? " Que je demande alors. Bon, j'espère c'est pas un fantôme ou un truc du genre. Je m'enfonce peu à peu dans la pièce, passant un pied dans la pièce, tremblant. Allez, Zachary, portes tes cojones un peu.

A peine quelques jours se sont écoulés depuis son entrée dans le block que Raffaele s'est déjà délestée du rythme de vie beaucoup trop intense qu'elle entretenait à l'extérieur. Elle apprend à profiter de la décharge de ses responsabilités, à se retrouver, à vivre pour elle. La bascule est tranchante mais n'en demeure pas moins sémillante pour autant. Alors, malgré le fait que l'italienne se soit retrouvée à rattraper ses heures de sommeil manquantes en pleine après-midi et qu'elle ne se soit réveillée qu'aux alentours de vingt heures, aucune source d'anxiété ne lui remue le cerveau. Et, après avoir passé sa soirée accompagnée et avoir souhaité une bonne nuit au candidat fatigué, elle se retrouve à vouloir poursuivre la conquête de sa nuit, bien trop éveillée pour une heure tardive. Ses pas la guident jusqu'au sous-sol, qu'elle avait déjà visité dès le premier jour, mais qui l'appelle visiblement de nouveau ce soir. Elle ferait bien une partie de bowling avec les colocataires qu'elle pourrait trouver réveillés. Seulement, personne. Ni aux arcades, ni au bar. Son visage se froisse. Parce que oui, elle aime la solitude. Mais là, elle aurait aimé sociabiliser. C'est donc déterminée et pleine d'ambition qu'elle s'avance jusqu'à la cave à vin, devant laquelle elle s'extasie un instant, mais puisqu'elle n'y trouve toujours personne, poursuit sa quête jusqu'au fond du couloir, qui la mène à une porte déjà entrouverte. Elle la pousse délicatement, sentant la température violemment retomber jusqu'à lui hérisser les poils. Elle s'apprête à faire demi-tour quand elle entend quelqu'un. « Ouais. J'suis derrière toi. » répond-t-elle, avant de voir la silhouette enfoncée dans la pièce se retourner vivement. Après constat d'une forme plus ou moins humaine, la brune s'avance avec un peu plus de confiance pour le rejoindre. « Zach ? » Elle le reconnaît tant bien que mal, grâce à son profil. « Ah ouais, t'étais plus beau sur les photos. » constate-t-elle sans gêne, après l'avoir balayé du regard de haut en bas. Enfin, c'est peut-être dû au cadre dans lequel ils se rencontrent aussi. Mais là n'est pas la question. « Bon qu'est-ce-que tu fais là Christophe Colomb ? J'suis pas sûre que c'était obligatoire de venir conquérir ce territoire là, tu vois. » elle fait, en se rendant compte qu'elle s'est enfoncée avec lui dans cette pièce qui ne lui fait rien ressentir de bon. Elle n'est pas spécialement effrayée, mais c'est quand-même assez glauque.

@zach

Bon, allez mon pote, tu prends des balls et tu te lances. Je m'enfonce petit à petit dans la pièce, vraiment pas rassuré. Non mais qu'on soit claire : le 30/100 en témérité est dû au fait que je suis une vraie flipette. J'ai peur de beaucoup de choses, moi. Surtout de ce genre de pièce tout droit sorti de film d'horreur. Mais dans cette maison je voulais grave faire genre que je suis courageux. Moi, je savais pas qu'on allait afficher nos statistiques aux yeux de tout le monde, maintenant j'ai plus aucune crédibilité. Mais aujourd'hui, je vais en avant, je vais combattre mes peurs. Alors, je m'enfonce dans la pièce. Subitement je bouge mes bras dans tous les sens, car quelque chose m'a touché. Ah, c'était just eun toile. Mais c'est vraiment dégueu, qui est la femme de ménage ici, qu'on la vire ? BOOM. C'était quoi ce bruit ? Sueur froide. Je tourne ma tête de tous les côtés, je panique. Qui a fait ça ? Ça approche, je le sens, ça arrive, ça va me frapper... J'entends une voix, qui me frigorifie le sang. " WOUAH ! " Que je sors, en sursautant. Mais qu'est-ce que... Qui est la fille qui a osé me faire une frousse pareil, qu'on se bagarre, là, maintenant. Je me tourne soudainement d'un coup vif vers la porte d'entrée, et je distingue la silhouette de @Raffaele. " Putain, Raf'. " C'est instinctif, je retourne vers elle alors que j'étais au fond de la pièce. Je me sens tout de suite plus rassuré, là. Et encore plus quand elle sous-entend que je suis beau. Alors là, je suis au max. Je me tourne vers elle, lâchant mon meilleur sourire et regard charmeur, avant de prendre mon menton entre les phalanges de mon pouce et mon index, genre pause de BG. " Ah ouais ? On m'a toujours dit que j'étais fait pour le mannequinat. " Je suis un beau-gosse, les mecs, le constat est simple. Et ouais les gars, un nouveau tombeur de ses dames entre dans le game. Par contre je reviens vite sur terre, elle a dit que j'étais plus en photo... ? Ah ça veut dire que je suis moche en vrai ? Quelle peste. On revient vite au sujet principale, quand elle me demande qu'est-ce que je fiche là. Je regarde la pièce de haut en bas, de droite à gauche. " De base, je voulais juste chercher de la picole. Mais c'est parti en live. Cette pièce est glauque de fou. " Que je lui dis, alors que je me recentre sur elle. Je la regarde de haut en bas, et je me rends compte qu'on est en fait, totalement dans la pièce. Bon bah, foutu pour foutu, autant vraiment jouer les explorateurs. " T'es chaude pour fermer la porte, et on explore cette pièce ? Tu sais pas mais peut-être qu'on va attraper un fantôme, hein. " Y'a trop d'esprit démoniaque ici, je le sens, j'aurais dû faire la prière aujourd'hui. Habillé de mon sweat, je fous ma capuche sur ma tête, car grosse flemme d'avoir encore des toiles dans mes dreads.

La voilà embarquée dans la pièce la plus glauque du block, tout ça dans l'ambition de trouver un partenaire de bowling. Même si les environs n'ont rien de rassurant, la brune n'a quand-même pas peur de s'y avancer, répondant à la silhouette un peu plus loin, qui s'adresse à un mur. Elle utilise un ton plutôt placide, mais pourtant, le candidat s'effraie en faisant un bond, se mouvant à vif pour se retrouver face à elle, malgré la distance qui les sépare. Cette-dernière est d'ailleurs réduite assez vite, puisque l'italienne s'avance jusqu'à lui, quiète et silencieuse. Une fois pointée devant lui, force est de constater qu'il paraissait plus beau gosse sur les réseaux qu'il ne le transparaît devant elle sur l'instant. Ce qu'elle ne se gêne pas de lui partager. Lui, ne trouve rien de mieux à faire que de taper sa meilleure pose, dans les attitudes d'un mannequin de chez wish, ajoutant qu'on lui a toujours dis qu'il était fait pour le mannequinat. « Oui bah change d'amis. Ils t'ont menti. » rétorque la brune, en retroussant ses lèvres, les sourcils arqués. Il n'a ni la gueule, ni l'allure. Mais bon, c'est pas ce qui l'intéresse, la vraie question qu'elle se pose, c'est qu'est-ce-qu'il fait là. Il cherchait à boire, avoue-t-il. Plus que sceptique, l'italienne entrouvre la bouche le temps d'une seconde ou deux, la critique facile à travers le regard. « C'est vrai qu'cet endroit a l'air propice à faire la fête. » elle constate, pleine de sarcasme. Ses yeux virent ensuite sur les quelques éléments qui composent la pièce, s'accrochant aux murs griffés, dont quelques restes de plâtres se sont effrités sur le sol. Y'a pas à dire, elle rêve de fêter son anniversaire ici. Sa curiosité est suspendue par l'invitation de Zach, qui lui propose de.. fermer la porte pour chasser les fantômes. Elle souffle un rire court, qu'on ne saurait identifier comme caustique ou amusé, avant de s'exécuter. « Ah bah, évidemment. Sait-on jamais qu'on ait été choisi comme les élus de l'au-delà, hein. » ironise-t-elle à nouveau, tout en fermant la porte avant de revenir, dans une obscurité encore plus marquée. « Bon, peut-être qu'y'a des indices sur les secrets, cachés dans tout ce bordel. » lâche-t-elle. Ainsi, elle relève ses manches et s'écarte du candidat, partant à la découverte de la pièce seule de son côté. « Donc t'es du genre à croire aux fantômes ? » elle questionne, la voix un peu plus élevée pour qu'il puisse l'entendre, sans avoir peur de briser le silence lourd que porte la pièce abandonnée.

@zach

Bon, je pense qu'ici, je ne trouverais pas de vin. Cette pièce a l'air beaucoup trop mystérieuse. Mais peut-être quelque chose de plus intéressant, pourquoi pas. Pourquoi une telle pièce existe, ici, dans cette maison ? Moi, résoudre des mystères, c'est mon dada. Sauf que le soucis, c'est que je suis peureux, un peu. Et je suis vraiment pas rassuré dans cette pièce. Y'a comme une ambiance étrange, bizarre ici. Heureusement, @Raffaele me rejoint dans la pièce, et même si c'est une fille et que c'est pas elle qui va me protéger, bah je me sens tout de suite plus rassuré là. D'autant plus qu'elle a pas l'air de réaliser qu'elle est dans une pièce chelou. Donc on est là, et dit que je suis photogénique mais après elle dit qu'il faut que je change d'amis quand je lui avoue qu'ils m'ont dit que j'étais fait pour le mannequinat. Meuf, faut savoir. J'ajoute rien, je vais juste retenir qu'elle a dit que j'étais beau-gosse en photo. Puis je suis trop préoccupé par le fait d'être inquiété par cette pièce. C'est sûr qu'ici, c'est par le meilleur endroit pour faire la fête, je lui accorde ce point. " Non, mais ça serait pas mal pour Halloween, je me déguiserais en Dracula. " Bon, après, on est en plein mois de mai, on est pas prêt de fêter Halloween ici. Finalement je souris, soulagé, quand elle s'exécute et ferme la porte. Maintenant, on est uniquement éclairé par la lumière de la nuit, qui passe à travers la fenêtre, on y voit presque rien, désormais, et je commence à regretter amèrement cette prise de décision. Je fouille dans mon coin puis je tourne ensuite la tête vers elle, après les queqlues secondes qui ont passés la fermeture de la porte. " Dis pas des trucs comme ça, porte pas l'oeil. " Non mais je rêve elle parle d'être élu du ciel, moi je suis bien trop jeune pour rejoindre le Tout-Puissant. Ouais, je suis catholique, et je crois à un paquet de trucs, dont les fantômes. " ... Et peut-être qu'on trouvera un ou deux doigts coupés, ici. " Je continue de fouiller les étagères alors, qu'elle me demande si je crois aux fantômes. " Ouais, pourquoi pas ? Ça t'es jamais arrivé d'aller dans ton grenier et d'entendre des bruits bizarres ? Moi, j'en suis sûr que y'a un ou deux fantômes qui dort dans mon grenier. " Sûrement des oncles ou des tantes. On commence donc l'exploration, et je flippe, mais je montre rien. " Euh... Ça t'arrive souvent d'explorer des lieux hantées dans la vie de tous les jours ? " Oui, bien sûr, meilleur endroit pour faire connaissance. Je sais pas pourquoi je pose cette question, sûrement trop occupé à être paniqué et à regarder partout autour de moi. Je fouille un peu la pièce, méfiant, et je trouve au sol une poupée. Elle est défigurée, toute sale, et des toiles d'araignée la cerne. Je me tourne alors vers mon équipière d'exploration, qui me tourne le dos. Je prends possession de la poupée, avant dee la poser sur l'épaule de la brune pour la faire flipper. " Boooouh Raf'. Je vais te bouffer le crâne, eheh. " Que je sors, moqueur. Je fais ça pour m'auto-rassurer, oui.

L'aventurier d'une nuit a jugé bon de venir chercher de l'alcool dans les tréfonds de l'immeuble, à savoir la pièce abandonnée. A la première approche, Raffaele n'a pas de mal à le cerner comme quelqu'un de maladroit - en plus de lui déceler une petite part craintive. Il n'y a qu'à voir ses traits de visage resserrés et son corps raidi. Et ça malgré ses tentatives vaines de retrouver la sécurité en lui assurant que ce lieu pourrait se prêter à la sombre fête d'octobre, lui déguisé en dracula. « Mais même Halloween, j'le fête pas ici. » insiste ainsi la brune, après avoir fermé la porte, revenant au centre de la pièce, une grimace aux lèvres et les billes qui discréditent les environs miteux. C'est ensuite naturellement qu'elle roule des yeux, poussant un léger soupir, à l'entendre lui demander de ne pas porter l’œil avec son sarcasme relié à l'au-delà. Elle se tait donc, s'avançant jusqu'aux murs poussiéreux avec plus de dégoût que de peur. Elle s'apprête à blâmer le manque d'hygiène de la pièce à voix haute quand Tom Sawyer reprend de plus belle, évoquant le fait qu'ils puissent peut-être trouver "un ou deux doigts coupés" ici. La brune secoue doucement la tête, ses billes incrédules se posant sur celles du candidat. « T'es bizarre toi. Le block est sous l'contrôle de Georges le petit fou, pas Saw le furieux. » fait-elle, avant de s'éloigner un peu plus, à la recherche d'éléments qui pourraient peut-être l'aider dans la chasse aux secrets. Elle se baisse pour ramasser des pages déchirées qui encombrent le sol, intriguée, alors que la conversation se poursuit entre les deux insomniaques. Il croit aux fantômes. Elle est trop concentrée sur sa trouvaille pour physiquement réagir, mais elle n'en pense pas moins. « J'ai pas de grenier. » elle lâche, formelle, sur ce même ton platonique que d'habitude. « Et si t'as des fantômes chez toi c'est que t'es pas très net. » elle ajoute, toujours très concentrée sur ses unes de journaux, dont elle arrive difficilement à y lire les mots encrés. Elle ne croit pas aux fantômes, mais de ce qu'elle sait, s'ils existent, ils s'accrochent aux âmes paumées - ce qui lui garantit ainsi de ne jamais en croiser d'ailleurs. Elle finit par se relever, gardant ses papiers dans une main et repartant à la recherche d'autres objets insolites. « J'fais ça tous les soirs, c'est ma night routine. Ça m'aide à dormir après. » ment-elle à celui qui lui demande si elle a l'habitude d'explorer des lieux hantés, toujours si pleine de raillerie. Déjà qu'elle fait souvent preuve d'amertume, faut dire que les questions bêtes de son colocataire ne l'aident pas à changer d'attitude. L'attention toujours entièrement vouée à cette curieuse pièce, l'italienne esquisse un sourire en coin assez léger pour être imperceptible dans ces conditions très lumineuses lorsqu'elle tombe sur un dès abîmé qu'elle récupère dans sa paume. Le silence s'est installé entre eux un instant, avant qu'elle ne soit prise pas surprise, quelque chose lui touchant l'épaule. Raffaele sursaute légèrement, tournant vivement sa tête pour découvrir la bêtise de son camarade, sourcilleuse. Elle lui jette un regard perçant, l'air d'un "bitch, really ?". Et puis, il ne lui faut pas plus de trois petites secondes avant d'imaginer sa vengeance. Elle transforme très vite la forme de ses yeux en mimant la surprise, se figeant sur place en regardant derrière le garçon. « Ne. te. retourne. surtout. pas. » articule-t-elle, d'une voix tout à coup pétrifiée, le regard toujours médusé sur ce qu'il semble se dessiner juste derrière lui. Elle joue ça même si bien qu'il se tétanise. Pari réussi, elle retrouve le visage ahuri du brun de ses yeux luisants de satisfaction dans cette opacité sévère. « Y'a rien du tout. » elle dédramatise alors, fière de sa revanche, les épaules haussées. Il a fait une de ces têtes, ça valait bien le coup ! Elle arque un sourcil, le dévisageant. « Besoin d'un défibrillateur ou tu vas t'en remettre seul ? Allez, ça va, y'a rien ici. Tiens, prends ça ; cadeau de rémission. » elle lui balance doucement le dès qu'elle a trouvé, comme pour le rassurer. Y'a rien d'autres qu'une pièce sale et détériorée ici.

@zach

Cette pièce est lugubre à souhait. Mes trouvailleq pour l'instant ont été de la poussière, des toiles d'araignées poussiéreuses, ou encore de vieux objets... Qui sont eux-mêmes recouverts par la poussière. Dès que je sors d'ici, après avoir trouvé des trucs intéressants, je pars à la douche, même si je me suis déjà douché. Vous devinez que c'est pas dans un contecte joyeux qu'on entame la discussion, hein, même si là, on parle d'Halloween. " Oui, puis je doute qu'on puisse y entasser 26 personnes ici....Sauf si c'est des cadavres... " Que je sors, mystérieusement, avec une voix grave. Elle est censé avoir la frousse, avec ce que je viens de sortir, non ? Mais soudainement, je repense à un truc, en fronçant des sourcils, et me décide de tourner la tête vers ma collègue. " Mais déjà je t'ai pas demandé, mais TOI, qu'est-ce que t'es venu faire ici ? " Désolé, je suis grave long à la détente, la fumette a shooté mon cerveau. Mais n'empêche que je reste quelqu'un de super malin, faut pas croire. La recherche continue, je tombe sur un petit coffre, que j'essaye d'ouvrir, alors que j'essaye difficilement du suivre le cours de la discussion. " Je connais pas de Georges, miss, désolé. " Ou alors j'ai sûrement pas la référence, car cependant je connais Saw. Ou alors y'a vraiment un mec qui s'appelle Georges et c'est lui le patron du block, et dans ce cas-là je m'excuse, me file pas de nomination à vie s'il te plaît. Je me tourne rapidement vers la ghostbuster, qui me chante qu'elle n'a pas de grenier, avant de continuer d'essayer d'ouvrir ce misérable coffre. " T'as pas de grenier ? Ah ouais... La misère, je connais aussi, t'inquiète, on est ensemble. " Mais moi au moins chez ma mère j'ai un grenier. Laisse tomber pour le coffre, je le jette, il veut pas s'ouvrir, alors que je me retourne une seconde fois, mais cette fois-ci, vraiment.  " Mais comment ça, je suis pas net ? Eh, true story. " Je vais raconter ma vie, attention. " J'avais 15 ans, je monte dans mon grenier pour aller chercher des affaires et là, j'entends un bourdonnement. Là, je sentais un grand courant d'air soufflant sur moi et PAF ! La porte du grenier se ferme subitement. La fenêtre n'était même pas ouverte ! Bien sûr, je me suis dépêché de sortir. Plus grosse frousse de ma vie. " C'était l'histoire de Zachary et du fantôme de la maison, j'espère qu'il n'y aura pas de remake ici. Elle répond, je pense, très sarcastiquement à ma question que j'ai posé alors que je suis toujours perturbé par l'ambiance de la pièce. " Ok Melinda Gordon. " Que je sors en explosant de rire, avant de revenir sur un sujet sérieux. " Bon, je te propose de faire 50-50 si l'un de nous deux trouve un indice. " 50-50... Mais que de son côté. Moi, si je trouve quelque chose je vais rien lui dire, ça va pas non ? Mais il faut pas qu'elle sache que je compte lui fairece coup-bas, sinon elle va refuser. Allez, affiche ton meilleur sourire de mignon garçon. Je me décide à lui fzire la place de la poupée, attendant sa réaction avec impatience, et elle tombe tête la première dedans. Moi tout de suite après je tape ma meilleure barre, logique. " Ahah, t'es vraiment une femmelette ! " Je me fiche tellement de sa gueule, sur le moment, un gros fou rire, avant de poser la poupée au sol, doucement car peut-être c'est Chucky. On fait la femme sans émotion, comme dans les pays de l'Est, mais face à une pauvre poupée ça rigole plus hein. Par contre, mon rire, puis mon sourire s'efface peu à peu. Elle a l'air paniquée, et regarde en effroi plus haut derrière moi, comme si il y avait un fantôme. Aarf, elle essaye de me faire chanter, la ? Bon... " Q-qu'est-ce qu'il y a... ? " Que je lui demande, la voix un peu tremblante. Mon corps se crispe, pour ne laisser apparaître sur mon visage uniquement de l'inquiétude. Une sueur froide traverse mon corps, alors que tout doucement, je me tourne peu à peu et... Elle m'annonce que c'était une blague. Alors là, je la dévisage ouvertement, alors que mon corps se décrispe totalement. " T'as quarante-cinq ans tu fais encore ce genre de blague. T'as pas honte, un peu ? "Non mais je rigole même pas, là. Une maison de gens puérils, j'ai jamais vu ça. Allez bref, je m'éloigne un peu d'elle, je vais finir par lui décocher une droite sans faire exprès si elle refait ce coup. Vous savez ce qui me détendrais bien ? Un gros pétard. Mais j'ai pas eu le droit à ça en entrant ici... Mais ça veut pas dire qu'il y en a pas dans la maison. " Il y a peut-être moyen de trouver deux ou trois petits sachets de salades, si tu vois ce que je veux dire, par salade... Je vais mettre un peu de lumière dans tout ça. " Que je sors, tel le beau-gosse que je suis avant de dégainer l'un de mes cinq briquets. Alors, j'essaye de l'allumer mais... " Mmmh ? " Il s'allume pas. Mais tu te fous de ma gueule ? Je viens de le voler le briquet, et il est déjà vide ?

Il n'y a pas de débat possible, cet endroit est sinistre. Puis, il fait froid. Et si Raffaele paraît glaciale d'apparence, elle est en fait plutôt aride. Imaginez-la d'avantage entrain de caner sous le soleil, plutôt que suffoquer dans un bloc de glace. Alors non, elle ne développe pas de sentiments d'effroi là-dedans, mais rien n'empêche qu'elle ne se sent pas franchement à l'aise, entre les toiles d'araignées qui accusent le manque d'entretien et la brise frappée qui lui pique les seules parties de sa peau dénudée. Heureusement pour elle, c'est dans un sweat large lui tombant jusqu'aux genoux et en baskets qu'elle s'est aventurée dans le block ce soir. Zach pense qu'il s'agit d'un endroit propice à fêter la saint des morts (original) puis se rétracte finalement en pointant le fait qu'ils ne pourraient pas tous s'entasser ici, sauf s'il s'agit de vingt-six cadavres. Il sort ça d'une voix grave, mais son air mystérieux a la crédibilité d'un sourire à pleines dents de Raf : soit, zéro. La brune lève donc les yeux au ciel, pensant honnêtement à l'idée qu'elle pourrait sans regret en faire un nouveau cadavre s'il continue à sortir des bêtises pareilles. « Je voulais faire un bowling, pour une fois que j'suis d'humeur à sociabiliser. Et j'me suis retrouvée ici parce que j'suis plutôt déterminée. » rétorque-t-elle quand il lui demande à son tour ce qu'elle fait là. Pour preuves, même si le sous-sol était désert quand elle y est descendue, elle a continué sa quête jusqu'ici. Quelle idée. Celui qui s'est auto-désigné Dracula, lui avoue qu'il ne connaît pas de dénommé Georges, après qu'elle ait cité son nom. « Mais t'as signé pour quoi toi en fait ? T'es là parce qu'un candidat sélectionné s'est désisté au dernier moment, genre, t'es un second rôle, un joker ? » elle questionne, amère et sérieuse, tant sa réponse lui paraît absurde. Elle a quand-même fait l'effort de se retourner légèrement juste pour attraper son regard, et juger sa réaction. Sa franchise l'a rattrapé trop vite, avant qu'elle n'ait eu le temps de se dire qu'elle aurait ferait mieux de ne même pas lui répondre, ou de l'informer de l'identité du maître du jeu. Après tout, s'il se pense en vacances ici, c'est un concurrent de moins à rivaliser avec elle ! Mais, elle n'est tout de même pas contre l'idée de découvrir ses motivations, curieuse de savoir qu'est-ce-qui a bien pu pousser un mec aussi détaché de la compétition à participer à cette aventure. En pleine exploration des lieux, la brune tombe sur des journaux, qu'elle tente en vain d'en décrypter les scripts, tout en poursuivant la conversation avec son colocataire, aucun des deux ne se révélant finalement avoir peur de briser le silence tombal qui accable la pièce abandonnée. Leurs voix se projettent même en écho, entre ces quatre murs détériorés et cette atmosphère inanimée, elle écoute l'anecdote surnaturelle de son camarade. Une fois terminé, elle se retourne à son tour, lâchant ses papiers des yeux pour les plonger dans ceux du candidat. « Ah ? Et c'est tout ? » elle lance, sur un ton à peine surpris, avec un sourcil arqué qui gueule le mépris. « Ouais, donc ton histoire était vraiment pas intéressante. » constate-t-elle en pinçant ses lèvres, critique. C'est exactement le genre d'histoires que des gamines se racontent dans une pyjama-party sous la tente, ça, avec la lampe de poche sous le menton. Il compte effrayer qui avec son oubli de fermer une fenêtre ? C'est donc naturellement, que, presque blasée, ses yeux retrouvent le chemin vers les journaux, qui n'ont rien de très révélateurs. « Ouais 'fin, c'est pas moi qui vois des fantômes. » elle marmonne, au moment où il l'appelle Melinda Gordon, hilare. C'est que Tom Sawyer serait presque doté d'humour, quelle chance pour elle d'avoir croisé son chemin ! Ah. Non. Je retire, il est vraiment drôle celui-là : il vient de lui proposer un deal de cinquante-cinquante si jamais ils sont amenés à trouver un avantage quelconque sur leur jeu. « Mh ? » feinte-t-elle, d'une voix concentrée et basse, comme si elle n'avait pas entendu ce qu'il vient de dire. Elle n'attend aucune réponse de sa part, même si, peut-être que stratégiquement parlant, c'est sûr qu'elle pourrait l'utiliser dans une alliance comme le maillon faible. A voir. Maintenant focalisée sur un dès abîmé, elle est prise par surprise par Zach le one-man-show. Sa vengeance ne paie rien pour attendre, et, laisse ses yeux faussement se faire hypnotiser par l'ombre qui semble grandir derrière lui, figeant son corps comme pétrifiée dans un comportement digne des plus grands films d'horreur. Ça ne loupe pas, le garçon pâlit en deux secondes, cloué au sol et effaré. Elle avoue sa vendetta, les yeux éveillés de satisfaction et un sourire étirant à peine ses lippes, avant que ce-dernier ne s'évanouisse complètement, la faute à la blague de mauvais goût de Ronald Mcdonald. « Mec c'est toi qui m'parle d'âge ? T'as vingt ans et t'as déjà les cernes de snoop dogg. » elle réplique spontanément, le regard corbeau dans ses iris limpides. Il fuit, sûrement consterné, avec la nouvelle ambition de trouver "deux ou trois petits sachets de salade". Pour Raffaele qui était restée plantée là, c’en est trop, le personnage est beaucoup trop décalé pour qu'elle n'affiche pas un sourire amusé, en le voyant faire et parler. « Ah bah, si t'es du genre à consommer de la résine de cannabis, je comprends mieux pourquoi t'es si perché. » fait-elle, sur un ton moins solennel, comme si ses piques infidélisaient son animosité. Elle appuie sur les mots résine de cannabis, l'air de juger, l'air de ne pas cautionner ça. Alors que la réalité est plutôt autre. Lui, il galère à allumer son briquet. « C'est ça d'flipper et d'avoir les mains moites. » elle lance de nouveau caustique, avant de tendre sa main pour récupérer l'objet afin de le faire fonctionner. Un coup, deux, trois. Elle ne s'acharne pas, le sang-froid. « Bon, doit y'avoir une explication scientifique. Puis heureusement qu'avec leurs moyens, ils ont quand-même pris la peine d'investir dans des effets spéciaux pour rendre tout ça crédible. » elle conclut, l'air détaché, en levant les mains pour désigner la pièce. D'accord le briquet ne fonctionne pas. Et alors ? Elle est terre-à-terre, Raf, elle n'a pas le temps de chasser les fantômes.

@zach

Je crois que ça fait cinq minutes qu'on est ici. Et pourtant j'ai l'impression que ça fait cinq jours. Il y a une énergie bizarre ici, je le sens. Non seulement parce qu'être enfermé dans une pièce avec Raf c'est pas la joie, mais en plus car je commence à sérieusement penser que ce lieu est hanté. Au début, je le prenais franchement à la rigolade, et maintenant un peu moins. Il y a des trucs trop dérangeant ici, puis c'est trop réaliste, comme si ce lieu existait depuis de millénaire. Je retrousse un peu plus ma capuche sur ma tête, pour éviter d'avoir plein de toiles dans les cheveux. L'ambiance est pesante, encore plus avec une Raffaele pas si réceptive que ça. Avec elle, je remets mon humour totalement en question. Je pensais qu'elle allait me renvoyer la blague, me lâcher un rire, mais rien. Aussi froide qu'un iceberg. Heureusement que derrière je lui pose une question pour casser le silence qui allait peser dans la pièce après ma blague. Elle veut sociabiliser, sauf que, je lui dis qu'elle n'est pas douée ? " Je t'avoue que moi, niveau social, j'ai deux, ou trois trains de retard. Mais t'as l'air d'être dans le même sac que moi, donc ça me rassure. " Oui, on est totalement dans le même sac pour moi, parce que je commence à me poser de sérieuses questions sur le fait qu'elle réussisse à se faire des amis ici, vu sa froideur. Je lui explique alors que je connais pas de Georges, qui est sûrement le mec derrière le proprio. Elle me demande alors, toujours armèrement et pleine de froideur, qu'est-ce que je viens faire là et plus loin : Si je ne suis pas le joker de cette saison. " Alors le proprio s'appelle Georges, OK c'est noté. " Que je sors, calmement. Si la réponse de la brune aurait agacer ou énerver n'importe qui dans cette maison, sur moi ça marche tout simplement pas. Je prends rien au sérieux ici, encore moins les paroles des gens. Sinon, j'aurais abandonné depuis déjà trois jours. Alors, j'affiche un grand sourire, non peu fier de ce que je m'apprête à lui sortir. " Alors moi à la base je suis venu me chercher des potes un peu, puis pourquoi pas me faire un peu d'argent. Je pense pas être un joker, en vérité, parce que sinon ils auraient pris un beau-gosse musclé, donc pas trop grave s'il finissait éliminé au bout d'une semaine, il y en a beaucoup d'autres dans la maison. Moi, j'ai l'étiquette du bouffon de service, je suis bien le seul dans ce rôle, et ils peuvent pas se débarrasser du clown dès les premières semaines. Alors miss, je suis pas un joker : J'ai carrément une place en or, ici, retiens bien. " Que je sors, avec beaucoup d'arrogance. Et je compte bien profiter de cette étiquette le plus longtemps possible, pour me démarquer. On se fiche bien de moi, mais tout ce qu'il se passe c'est que j'amasse tranquillement du cloud sur ma personne. Et c'est parfait comme ça. " Toi, t'es venu pour quoi ? " Si elle s'attend à ce que je lui réponds sur le même ton qu'elle, elle risque d'attendre. Mais bon, ça reste soûlant sa façon de parler, j'ai envie de lui rappeler son rang de femme et que je peux lui lâcher une balayette à tout moment. Oui, ma misogynie ressort fortement avec elle. Et pourtant je continue de forcer, de raconter ma vie pour détendre l'atmosphère... Rien n'y fait, elle trouve mes histoires de fantôme pas intéressante. Raf, ça fait R-à-f, rien à foutre... Je comprends mieux son surnom désormais. " Mais ? Ça t'arrive de réagir ? D'avoir des émotions ? J'ai l'impression d'être en compagnie de la Veuve Noire de l'univers Marvel, là. " Visage fermé, zéro blague... Et je parle pas des grosses fesses de Scarlett Johansson. Je lui demande pas de rire à chacunes de mes bêtises, mais juste de pas rendre l'ambiance plus froide qu'elle ne l'ai déjà. Si un jour j'organise une soirée ici je l'invite même pas, ça y est c'est la goutte de trop là. Et quand je lui sors une petite vanne sur Ghosts Whisperer, elle marmmone que c'est pas elle qui voit des fantômes. Je retourne vaqué à mes occupations, avant de sortir silencieusement, l'air de rien. " T'inquiète, ça devrait pas tarder. " Un meurtre, là, maintenant, je dis pas non. S'il vous plaît, esprits de pièce abandonnée, rendez-nous Tupac et prenez Raffaele. En plus c'est qu'elle continue, elle me fout des vents. Quand je lui propose de faire équipe dans la recherche des indices, elle me fout un bourrasque carrément. Je me retourne en la fixant du regard plusieurs secondes, avabt de soupirer. Je décide alors de lui faire la blague, ce qui détend sur un peu les choses entre elle et moi. Mais elle décide de se venger, et moi, je tombe totalement dans son piège. Elle a de l'humour en fait, c'est une grosse découverte pour moi, je suis surpris. Je reprends le dessus sur mes émotions et fronce les sourcils en sa direction en la clashant. Elle me revoit la vanne, en me comparant au GOAT Snoop Dogg. Mais elle essaye de ma draguer ou quoi ? Je prends ça grave comme un compliment. " Snoop Dogg il est cool et en pleine forme, merci, mais si t'essaye de me vanner bah je ne te permets pas. Puis t'es marrante, t'as trente ans on dirait que t'as connu la guerre tellement t'es raide comme un pique. " C'est parti en cession vanne en quelques secondes, je comprends pas. Mais en tout cas, je décide de vite passer aux choses sérieuses, en voulant allumer un briquet. Tandis que je fouille dans mes poches pour trouver l'un de mes douze briquets, elle me sort que le cannabis est la raison de pourquoi je suis perché. Alors non, ça remonte à bien avant, mais je décide de lâcher un léger rire, tout en plantant mon regard sur elle. " Mais qu'est-ce que tu me racontes, je suis à jeun depuis vendredi. " Sûrement pour ça que j'ai pas participer à l'avant-saison, sûrement trop défoncé et pas en état de faire quoique ce soit. Attendez, pause, j'ai vu la chose la plus paranormale de ma vie. " Mais attends... Je rêve où t'as souris ? " Je fronce les sourcils, rapprochant mon regard sur ses lèvres. Raffaele aurait-elle des émotions ? N'est-elle donc pas un cosplay version réelle de C-18 ? J'ai dû rêver, il fait bien trop sombre ici. J'essaye d'allumer mon briquet, ça marche pas. Elle me taille encore, mais là je souris pas, toujours mon regard planté sur l'allume-feu qui ne veux mystérieusement pas s'allumer.  " Arrête, je te jure que c'est bizarre. " Il n'y a pas de vent, ici. Je la laisse essayer, et ça se solde par un échec pour elle aussi. Elle est tellement dans le déni, qu'elle dit qu'il y a une explication scientifique à ça. Je pense pas qu'elle soit plus intelligente que moi, en fait. " Une explication scientifique à ça ? OK Vera. Ça, c'est pas l'oeuvre de la science, mais de Satan. Il y a un jnoun dans cette pièce, et je pense que je vais me tirer d'ici. " Et ce soir j'irais prier, croyez-moi. Passer plusieurs mois dans cette maison rempli de fantômes ne me fera pas plaisir. Et soudainement, mon regard se retrouve partout dans la pièce, quand je viens à entendre une chanson. Je sursaute encore une fois un peu, m'éloignant naturellement de mon équipière d'aventure. Cette chanson... Il ne parle que du bon dieu. Je fais la croix du Christ. " Sainte Mère de Dieu. " Si au départ je pouvais avoir l'air effrayé, mon regard s'assombrit et me tourne le regard perçant vers ma camarade. " Bon, t'as fini ta blague, Raf ? Ça devient pas marrant. " Je suis le premier à rire à tout, mais qiand il s'agit de choses sataniques je trouve tout simplement pas ça drôle. Chacun son humour.