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 safari theory (9.11)


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Clay
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Clay



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safari theory (9.11)
Jeu 5 Nov - 18:16



S’il avait balayé, dans la nuit de samedi à dimanche dernier, l’idée absurde selon laquelle ce serait dur pour lui de se passer d'elle toute une semaine (des yeux levés au ciel et un sourire cynique pour toute réponse), il fallait admettre aujourd’hui qu’elle avait vu juste. Il avait atterri à Frisco dans la nuit de lundi à mardi, avait fait le plein de ses potes avant de se pointer à JFK le vendredi soir, alors que Manhattan était plongée dans le noir de la nuit, ses millions de lumières en ébullition. Seth l’avait rejoint à Gramercy dans l’appartement au dernier étage qu’il occupait parfois, quand il n’était pas dans le penthouse de Soho. Plongé au-dessus des arbres du parc, l'habitation offrait un calme et une intimité apaisants après l’effervescence de Frisco. Ils avaient débriefé de tout en enchainant les cocktails et les rhums présents dans son mini bar. Seth s’était régalé pendant la saison : les replay de chaque épisode de OMB rythmaient ses fin de soirées, canap et eau pétillante à sept heures du mat devant les aventures de Clay dans le block. Seth kiffait Mael, le grand coeur torturé, ne captait pas comment il avait fait pour ne pas sauter sur Violette quand elle avait suggéré l’idée, trouvant leur relation super tendre et super cute. Quant à Olivia… « J’ai su que tu finirais avec elle dès que je vous ai vus vous pourrir à chaque fois que vous vous croisiez ». Le petit sourire suffisant de Seth lui avait mérité un coussin dans la gueule qui s’était rapidement transformé en bagarre, pendant laquelle Clay avait évidemment fait semblant de ne pas être un boxeur professionnel. Que ce soit dans les bars ou chez lui, Olivia avait été dans ses pensées à peu près tout le temps. Pas besoin d’être un génie de l’introspection pour capter qu’il avait besoin de la revoir, que ce soit pour continuer ce qu’ils avaient commencé ou y mettre un point final. La célébrité avait augmenté son capital attractif, et en plus de selfies, de nombreuses filles comme garçons avaient aussi réclamé des moments intimes avec lui, le croisant en soirée, ou même en pleine rue. Convaincu d’avoir Oli dans la tête, y compris dans un moment sexuel, il avait décliné chaque occase, de Frisco à Manhattan. Quant à savoir si elle avait fait pareil de son côté, ça ne l'intéressait pas le moins du monde. Elle faisait ce qu’elle voulait, tant qu’elle finissait par lui écrire pour se retrouver. Il a souri en recevant, dimanche, une invitation par email à un gala, probablement pré-organisé par son père, au cours duquel elle ferait une intervention sur les Wayanas, leur identité, leur avenir. Ce serait lundi soir, le lendemain de son anniversaire. Il ne s'était pas manifesté, pas même le dimanche, la laissait fêter ça avec ses plus proches et lui réservant un moment rien qu’à eux deux dans la nuit de lundi à mardi. Le lundi soir, depuis Soho, il opte pour un costume plutôt classique, histoire de pouvoir se fondre dans la foule des mécènes cinquantenaires en outfit boring as fuck, sait-on jamais que la presse se déchaine, ce serait mieux qu’il mette en sourdine ses goûts avant-gardistes. Dingue comme le froid de NY contraste avec la tiédeur de Frisco, bien que cette douceur de climat soit blindée d’humidité. NY est plus sec, plus sévère, il le constate à nouveau en descendant dans le parking de son immeuble. A vingt heures trente, il laisse les clés de sa caisse au voiturier et entre dans l’hôtel particulier où se déroule le gala. A l’entrée de la salle réservée à l’occasion, on scanne l’invitation à l’attention de Clay Angelov qu’il tend sur son téléphone, et il se glisse à l’intérieur de la pièce immense pour se trouver un coin dans le fond où se poser. Bras croisés, il refuse la coupe de champagne qu’un type lui propose immédiatement, les yeux rivés sur l’estrade occupée par un mec qui n’est autre que daddy, le daddy en chair et en os. Il a un sourire en coin face à l’absurdité du moment. Sa voix est grave, sonore, puissante et impose le respect tandis qu’il s’exprime dans le micro posé au milieu de l’estrade. Sa peau est hâlée, d’une teinte particulière que Clay relie aux Wayanas. Sa barbe et ses cheveux sont d’un noir de jais parsemés du gris de l’âge. Archi classe, rien à dire. Le discours est bref, daddy informe l’assemblée que sa fille va prendre le relais, une info qui intensifie l’attention de Clay. Il réalise à quel point elle lui a manqué lorsqu’elle apparait sur scène, ses yeux flashés par les spots lumineux de la salle. L’envie de bouger chaque personne sur son passage pour aller la prendre dans ses bras le démange, jusqu’à ce que les mots du speech qu’elle entame ne viennent tempérer son instinct premier. Même sa voix lui a manqué, son timbre unique et bien à elle, cette gravité qu’elle semble tenir de son père. Tandis qu’elle parle, Clay laisse courir son regard sur les visages autour de lui. Chacun est captivé, reste à savoir si c’est par elle, son discours ou les deux. Ce qu’elle dit n’appartient ni à la naïveté des ONG, ni à l’avidité des millionnaires qui se targuent d’aider les populations en difficulté. @Olivia parvient à faire état de réalités insoutenables sans transmettre de culpabilité à son auditoire. Il n’y a plus en elle le moindre dédain, qu’on lui connait pourtant quand on la regarde vivre dans le block, rien de lointain, au contraire : elle n’a jamais semblé aussi impliquée, aussi proche de son sujet. Ses paroles ressemblent au débrief d’un explorateur qui reviendrait de trois années d’immersion complète sur les rives du fleuve Maroni. On a envie d’y aller, on a envie de tout laisser pour faire la connaissance de ce peuple amérindien dont l’histoire, la culture, ne s’est pas arrêtée en des temps archaïques comme on a souvent tendance à l’entendre. Plus actuels que jamais, les Wayanas peuvent être la solution à la quête de sens qui rythme ce XXIe siècle hésitant. C’est ce qu’il comprend et retient alors qu’Olivia met fin à sa contribution et se laisse applaudir par la foule. Sans bouger de sa place, il la regarde descendre l’estrade et saluer ceux qui l’appellent. Elle adresse des sourires, se laisse parfois étreindre par des gens qui semblent la connaitre. Il capte son regard à la recherche de sa silhouette, et attend qu’elle le trouve sans se signaler. Une fois Clay repéré, elle s’approche du fond de la salle auquel il est appuyé, et ses bras à lui se décroisent en même temps que nait son sourire. — Salut, souffle-t-il lorsqu'elle apparait à son niveau. Il ignore s’il peut s’emparer de sa taille, l’embrasser en présence de son père, et de ses donateurs. A nouveau, sans pouvoir s’en empêcher, il cherche dans ses yeux tout ce qu’elle décidera de taire. Le fait qu’il lui a manqué, sa joie de le voir ici, parce qu’il a répondu à son invitation, parce qu’il a lui aussi envie de la retrouver. Et la peur, aussi, de constater que tout ça est devenu très… réel. — Bien, le discours. Il hoche la tête, appréciateur, une moue de validation sur l’expression.
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Re: safari theory (9.11)
Ven 6 Nov - 11:43



Repartis ensemble du Block, leur séparation s’était faite loin des caméras devant le gate 22 en partance pour New-York. Elle n’avait rien eue de larmoyante, un simple au revoir acté de baisers sucrés et la certitude de se revoir. C’était une fois seule dans l’avion, isolée sur son fauteuil première classe, qu’elle avait ressenti le vide provoqué par la fin. La page se tournait et aussi mouvementés qu’avaient pu être ces deux derniers mois, elle trépignait à l’idée de retrouver son monde à elle. Deux heures et demi de vol et elle reproduisait le schéma de ses prévisions à la lettre : appeler Roxy et partir sur un énorme débriefe autour d’un bon vin. Trop épuisée pour renouer immédiatement avec la frénésie nocturne de la grosse pomme, elles avaient passé la nuit à s’updater, sur les débauches de Rox’ contrastant avec ses exploits de femme d’affaire, mais surtout sur le Block et ses (nombreuses) histoires. Elle voulait tout savoir, tout comprendre sur le backstage des scènes auxquelles elle avait assisté devant son écran de télévision et obtenir l’exclusivité de quelques intimités. Évidemment Olive elle s’en était donnée à cœur joie pour lui exposer sa version de son point de vue interne à elle, la gratifiant d’anecdotes et de ragots en tout genre, appuyant sur les petites habitudes de certains qu’elle transformait en gag pour en rire cinq minutes durant. Le vrai thé, pour Roxanne, c’était les affinités qu’elle avait lié tout au long de l’aventure. Si elle lui avait dit l’avoir trouvée « connasse » avec Noor au début, elle l’avait trouvée beaucoup trop conciliante avec @Clay qui, selon elle et son franc parlé, méritait des « claques dans la gueule ». Le lendemain ce fut au tour de dad, le grand Daddy, de lui dérouler le résumé de ce qu’il avait suivi de son passage sur le petit écran. Attablés dans un grand restaurant réservé par ses soins et offrant un total de trois heures à sa fille, il ne s’était pas attardé à vouloir obtenir sa version officieuse des faits. Un rapide jugement sur son aventure établi, le sujet avait vite porté sur la suite : un gala organisé par ses soins. Il était content, dad, sa fille avait réussi à barquer la lumière sur leur cause et il voulait battre le fer tant qu’il était encore chaud. Leur soudaine médiatisation, d’autant plus après avoir fait de la conservation de son secret un véritable sujet, devait être rapidement mise à profit. S’étant montré peu convaincu à l’idée qu’elle aille se pavaner dans une télé-réalité, il avait bien évidemment assez suivi l’affaire pour ne pas rater le coche d’une opportunité à saisir. Les caprices de son bébé ne l’avaient pas étonné, cependant il n’avait pu s’empêcher de partager son désabusement à l’idée qu’elle ait pu alimenter la presse people pour une « distraction de vacances » qui trouvait tout son ridicule une fois formulée dans sa bouche. Daddy était pire que la fille, aucun flex d’autorisé pour les macaques bons à rien de télé-réalité. Tous dans le même panier. La semaine s’était enchainée à une vitesse folle, son plan ayant fonctionné à merveille pour son plus grand bonheur et celui de son agence, son iCal explosant de bookings. Pourtant débordée avec ce tremplin que lui offrait l’émission et les dernières préparations du gala -dans un timing beaucoup trop précipité à son goût- que dad lui avait remis sur le dos, elle n’avait cessé d’être en contact avec ses potes sortis du Block. Leur groupe Whatsapp ne s’éteignait jamais, à l’image de leurs interactions lorsqu’ils y étaient encore. Riley et Mael in town, c’était une bouffée d’air frai dans ses journées trop remplies. Elle les avait invités eux aussi mais ils quittaient la ville. La seule invitation restée en suspend était celle de Clay. Laissée sans réponse, elle s’était vexée qu’il ne feigne même pas se manifester pour une date qu’elle avait pourtant souligné. Son anniversaire, à Oli’, il était forcément à son image de petite princesse : super important. Elle l’avait amère qu’il se la joue comme ça, à ce jeu du « premier qui oublie l’autre ». Vexée et toujours terrée dans sa méfiance, elle s’était braquée dans son coin et se donnait raison quant à tous les doutes qu’elle avait pu avoir. Anyway. L’esprit préoccupé par la gestion de sa gueule de bois et le discours qu’elle devait enchainer après celui de son père, elle lui succède sur l’estrade dans un mélange imperceptible de stress et d’excitation. Elle leur fait l’exposé visant à leur faire lâcher leurs bourses. Elle leur explique comment les wayanas ne se résument pas à la vulgarisation des amérindiens véhiculée par leur société. Elle leur dévoile une réalité composée de mots pouvant résonner en eux comme ils résonnent en elle. Elle veut les éveiller sur la machine à broyer qu’est la mondialisation alors qu’ils peuvent composer, seulement si on leur en donne la chance et les moyens. Seulement si on les considère, eux et leur culture. Elle termine sur des applaudissements dont le baromètre de l’honnêteté ne se confirmera qu’au moment de comptabiliser les dons après les politesses, les embrassades et tout l’éventail du style bon chic bon genre auquel elle se parfait. Ses prunelles croisent les siennes. Si elle prétend continuer à sociabiliser comme si de rien était, ses pensées, elles, ne décrochent plus de lui. Elle l’a réprimé, cet énorme sourire de satisfaction. Elle trépigne, et si elle n’était pas soumise aux règles de la bienséance elle les aurait tous plantés dans l’immédiat pour naturellement s’aimanter à lui. Remplissant son rôle à l’unisson avec daddy, elle s’empare d’un léger flottement pour enfin prendre sa direction et le rejoindre. L'excitation dans le ventre, son sourire nait avec le sien en témoignage de leur plaisir mutuel à se retrouver. Visiblement plus à l’aise que lui, dans son élément, elle glisse discrètement sa main dans la sienne et appuie un baiser sur ses lèvres. « Bonsoir. » elle articule dans son français en réponse à son faible salut, peu digne de lui et de son habileté orale habituelle. Relâchant sa main, la frustrante pudeur propre à l’environnement restant de mise, elle oublie pour leurs premiers instants le mécontentement collecté à son sujet, trop ravie de le retrouver et, surtout, qu’il soit venu. « Tu le connais déjà par cœur. » elle roule des billes pour dédramatiser l’instant, parce qu’ils en avaient longuement discuté après sa révélation et évidemment Oli elle s’était emballée sur son sujet. « Je t’ai connu plus à l’aise. » elle s’en amuse, faisant mine de réajuster l’ouverture de sa veste de costume et les boutons de col de sa chemise simplement pour pouvoir glisser ses doigts sur sa peau. « Tu gères mal la sortie de ton vortex spatio-temporel ? » la sentence tombe alors que ses prunelles appuient l’accusation dans les siennes. La voix grave de daddy raisonne à son oreille et elle tourne le regard pour l’attraper. « Ah, dad. » Il avait dit que son père allait l’adorer, right ? Well, qu’il se débrouille dans la fosse aux lions dans laquelle il avait mis les pieds sans la prévenir. C’est dommage, elle aurait été un allié de taille. L’introduisant auprès d’un daddy impartial, sa poignée de main ferme en opposition avec son sourire de circonstance, Clay se définissait dans sa bouche à elle comme un ami rencontré dans le Block, champion de boxe reconverti en white hat. Héro moderne collaborant main dans la main avec le gouvernement américain pour démanteler les pires horreurs du dark net. Elle sait qu’il sait, pas dupe sur l’identité de cette tête qu’il reconnaissait pour l’avoir aperçue dans les articles qu’il avait déploré. Il avait beau avoir voulu éviter de s’infliger ça, sa femme accro à chaque quotidienne lui avait pondu tout un compte rendu sur le sujet. Amusée, elle observe leur introduction le sourire aux lèvres, évaluant la façon dont Clay gère la malaisance dans un contexte réel. Comme d’habitude, il ne se démonte pas. Elle sait surtout qu’après ça ils pourront s’éclipser tranquillement. « Champagne ? » elle prend comme excuse pour l’entrainer vers un des serveurs mobiles une fois la conversation retombée. S’emparant d’une coupe sur son passage, elle trace son chemin jusque dans la pièce annexe. « Je ne pensais pas que tu viendrais. » elle lui glisse, transparente pour une fois. « T'es beau dans ton costume. » elle roucoule les lippes rieuses, passant une main sur sa joue, avant de pousser la porte, un regard en biais pour lui.
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Re: safari theory (9.11)
Ven 6 Nov - 19:22



Beaucoup plus à l’aise que lui, parfaite dans son élément, elle balaye l’efficacité de son discours avec une humilité à laquelle il n’adhère pas, porté par l’envie d’en parler davantage avec elle. Le temps leur a manqué entre la révélation de leur secret respectif et le départ du block. Clay, il veut en savoir plus sur les Wayanas, et sur l’idée qu’Olivia se fait de leur avenir dans le concert des nations du monde. Surpris de son aplomb quand elle glisse une main dans la sienne, ses yeux se ferment de plaisir au contact de son baiser. Il la rattrape avant qu’elle ne s’éloigne pour lui rendre un baiser empreint d’une sobriété à des kilomètres de ses désirs authentiques (la déshabiller tout de suite). Il accepte le chambrage de circonstance, ses mains s’élevant pour se déposer par-dessus celles d’Oli qui tripotent son col de chemise, les revers de sa veste Tom Ford. Sa tentative d’échapper à des caresses trop pressantes qui feraient naitre chez lui une envie d’elle trop visible est annulée par les reproches que lui jettent soudain ses pupilles noires. — Quo… Le temps que ça monte au cerveau (mann ist mann), daddy entre dans son champ de vision et occupe tout l’espace tandis qu’une @Olivia rieuse se décale de côté. Il pose les bases sévère, le dad, on sent qu’il aurait aimé faire une tête de plus, et sa poignée de main est plus ferme qu’un gant de boxe qui contiendrait trois cent grammes de plâtre. Sa prose est cordiale, entrainant Clay sur les détails de son hacking devenu célèbre, ses liens avec le FBI, mais ses yeux ne trichent pas au nom de la bienséance, et disent très précisément : boxeur ou pas boxeur, t’as aucune idée de ce qui t’attend si t’envisages, même une seule seconde, de faire du mal à ma fille. Quant aux yeux de Clay, ils sont doux et rieurs, en contraste avec le regard sage et dominant du patriarche, et c’est lui-même qui oriente la discussion là où il en a envie : le peuple Wayana. Surpris, mais plutôt content de constater que Clay n’a pas fait semblant de s’intéresser à la question pour les beaux yeux de sa progéniture, c’est à l’homme de s’expliquer, cette fois, à l’oreille attentive d’un Clay que rien ne peut intimider. L’excuse du champagne est grossière, mais Olivia peut tout se permettre avec son père, et Clay se laisse entrainer, pas mécontent d’en avoir fini pour se consacrer à elle et elle seule. Sa main entoure sa taille tandis qu’ils s’éclipsent du grand salon. Il a attrapé une coupe de champagne au passage, et suit Oli qui semble mieux connaitre que lui les pièces cachées de cet hôtel particulier. — Si j’avais su que je me ferai friendzoner devant daddy, pas certain que je serais venu, il remarque dans un sourire moqueur, son regard rusé posé sur elle lui volant le rôle de celui qui est mécontent de l’autre. C’est trop bon de la retrouver, elle est toujours aussi… elle, ses yeux l’invitant à le suivre brillant de la même étincèle qui lui a tant manqué. Il la suit sans se faire prier, la rapproche de lui une fois la porte refermée sur eux, seuls dans une antichambre au parquet si brillant qu’il semble recouvert d’une pellicule d’eau. Ses doigts s’accrochent délicatement à chaque partie de sa robe, se retenant de la lui retirer, il cherche son regard jusqu’à y trouver ce qu’il voulait et embrasse son cou tout en l’amenant à reculer contre le mur. — T’as changé de parfum ? Surpris, il relève le nez pour croiser à nouveau son regard. S’il y a bien une chose que Clay a enregistré depuis le block et qu’il connait par cœur, c’est ça : son odeur, son parfum, ses couleurs. Il pourrait raconter son corps et son intimité avec bien plus de détails que ses pensées, ses habitudes et ses rêves. Ce costume commence à le gonfler, il n’a qu’un besoin : se retrouver avec Oli dans un endroit qui ressemble au block, quelque chose qui n’appartient qu’à eux, caméras en moins, sans fioritures. — Tu sais que je suis là pour t’enlever, right ? Au cas où elle imaginait qu’il se pointait pour l’after en compagnie des chefs d’entreprises trumpistes. — D'autant que je te dois un cadeau… Il l’embrasse sans se départir de son sourire, ayant encore en tête ses avant dernières paroles l’informant de sa date d’anniversaire.
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Re: safari theory (9.11)
Sam 7 Nov - 13:38



La présence de Clay offre un tout autre tournant à sa soirée, Olive elle ne voit plus que lui, le reste relayé en décor pour leur acte numéro 3. Tout au long de la semaine elle s’était surprise à penser à lui au détour de récits ou de certaines situations faisant écho à leurs discussions. Elle s’était soudainement sentie seule lorsque les premiers soirs, dans son appartement de Soho, elle s’était endormie sans sa présence. Et puis ça s’était estompé, rapidement, parce qu’elle avait été occupée et qu’elle ne voulait pas perdre de temps à se prendre la tête pour des futilités dans le genre. Elle n’avait rien d’une grande sentimentale, Oli, trop guidée par sa raison. Le voir démystifiait tout. Oui, elle était contente. L’endroit était mal choisi pour des retrouvailles, retardant tout le grandiose d’une réunion entre leurs deux corps soumis du manque de l’autre. Ne perdant jamais le nord, et véritablement vexée par sa capacité à faire le mort alors même qu’elle avait peut-être un peu attendu un signe de lui pour son jour dédié, elle assène son reproche à peine après avoir intégré la joie de sa présence. Ne lui laissant aucun répit et lui retirant toute occasion de se défendre, elle plante son dad face à lui sur un air de vengeance personnelle rieuse. Ça l’amuse de confronter ces deux forces dans un face à face, et si elle connait son père par cœur, elle se plait à observer Clay se défendre comme un maître dans un grand numéro d’éloquence. Il manie la subtilité du langage, elle lui avait déjà dit : il retourne tout à son avantage. Il amène habilement la conversation sur le motif de la soirée, chemin pavé vers l’estime d’un daddy fier et engagé. Elle s’impatiente, Oli, parce que sa blague aura bien duré quelques minutes mais elle n’en peut plus de jouer la carte du faux-semblant alors qu’ils crèvent de se retrouver. « C’était nécessaire pour qu’il te prenne au sérieux. » Elle se dédouane de tout friendzonage volontaire dans une justification entièrement vraie. Il n’était pas dupe, mais introduire Clay comme l’amourette dont il était question dans sa bouche de père peu convaincu aurait disqualifié le boxeur d’entrée de jeu. « Tu l’as trouvé comment ? » Elle qui en avait tant parlé, le daddy, son père devenant une figure invisible au sein du block. Elle l’entraine à l’abri des regards, là où personne ne les analysera. Pour la première fois ils se retrouvent véritablement seuls, loin de tous ces yeux braqués sur eux, délestés des caméras et des autres. Ça l’électrise à peine la porte s’est-elle refermée, emplie d’une énergie chaude qu’elle sent monter jusque dans sa poitrine. Posant sa coupe qu'elle n'a pas touché sur un meuble à proximité, les bras passés autour de son cou, les muscles étirés par la demande, ses turquoises ne peuvent pas lui mentir alors qu’elle frissonne sous ses lèvres. « Non c’est celui de mon nouveau mec. » qu’elle balance avec une froideur complètement hors contexte dans un move de castratrice allant purement contre ses propres envies. Elle a la fierté dure, Oli’, piquant pour montrer qu’elle ne laissera jamais rien passer. Ses iris glacées dans les siennes ne tiennent qu’une seconde alors qu’elle est incapable de résister au contact de ses mains sur elle. Son manque avait été insoutenable. Elle avait eu le temps de s’en consterner, Oli’, de cette attirance physique et quasi maladive qu’elle éprouvait pour lui. Une main se mêlant à ses cheveux bruns, son autre glisse sous la veste de son costume, ses doigts sous tension pressant contre son dos. Un sourire étire ses lèvres quant à l’escapade « Tu m’emmènes où ? » Son envie de lui était suffocante, frustrée dans ces interdits que représentaient cette pièce, cette robe. « Loin et vite j’espère car j’ai très envie de toi. » elle quémande à ses lèvres, ses mots choisis pour animer sa fièvre alors qu’elle l’attire contre elle par sa ceinture qu’elle défait. « C’est quoi ? » Ses prunelles pétillent dans les siennes lorsque leurs regards se croisent entre deux baisers. Spoilée, elle n’en reste pas moins toujours aussi heureuse lorsqu’il est question de cadeaux. Ses doigts ont glissé sur la chaleur de sa peau, le sourire de ses lèvres embrassant les siennes, les prunelles retrouvant les siennes pour y lire ce que disent ses soupirs. « Elle était comment ta semaine ? T'as pensé à moi ? » elle ronronne alors que ses baisers descendent à mesure que ses doigts défont habillement les boutons de sa chemise.
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Re: safari theory (9.11)
Dim 8 Nov - 18:33



S’il n’attendait pas d’explications, il en reçoit pourtant une, et c’est un regard incrédule auquel elle a droit en guise de réaction. — "Le mec dont t’es en train de tomber amoureuse", ça l’aurait fait paniquer ? Son sourire moqueur s’élargit à mesure que les pupilles d’Oli rétrécissent et qu’une répartie piquante point sur sa bouche. Sûr que « mon plan cul du block », ça passait moyen. Il grossit le trait, Clay, par amour du jeu et pour la piquer au vif. Elle est curieuse d’entendre son avis, quand bien même il s’agirait d’un point de vue grossier digne de celui qui n’a pas eu le temps de se faire une idée en vingt secondes. Il hausse les épaules, mais cherche quand même une réponse qui colle à ses impressions parce qu’il sent bien que c’est pas anodin, comme question, venant d’elle. — Imposant. Ça a pas l’air facile de gagner sa confiance. Du coup quand tu l’as, t’as pas trop envie de merder. Il lui jette un coup d’œil pour savoir s’il s’est approché de la vérité avec ses sensations, ou s’il est à côté de la plaque. Méfiant, le daddy, peut-être tout simplement lucide, les années d’expérience aidant, on le met pas dans sa poche avec des regards et des jolies paroles. Tout au plus on s’assure une sympathie éphémère de sa part. Stoppé net dans son entreprise de la dévorer, en commençant par son cou parfumé, il croise son regard, à la recherche de l’explication pour laquelle son odeur a changé. Ça lui dessine un sourire, de recevoir ces mots qui lui échappent alors que son corps et ancré dans le sien, si intensément que sa peau réclame ses entrées dans sa chair. — Très doux, très sucré. Il doit être cute. Un peu gay mais cute, murmure-t-il sans se départir d’une moue joueuse. Sa main contre sa nuque, dans ses cheveux, il peut y résister, mais celle qu’elle glisse par-dessous sa chemise lui procure une montée de sang irrépressible. — A peine quinze minutes d’ici, et sans le plan « daddy te cherche partout et ouvre la porte », il précise en accompagnant ses paroles d’un mouvement de la tête en direction de la sortie. Elle en a absolument rien à battre, Oli, alors qu’elle défait sa ceinture avec dextérité, le laissant l’embrasser toujours plus à mesure que grimpe son excitation. Le souffle de sa voix entre ses baisers, ça le rend particulièrement dingue. Ses mains descendent de sa taille jusqu’à ses fesses, la pressant contre lui en relevant sa cuisse pour se glisser au plus près d’elle. — Tu aimerais quoi ? Des idées de cadeau, il en a beaucoup. Le principal les attend chez lui, à Soho, où il voudrait parvenir à l’emmener avant de finir par craquer ici. Est-ce qu’il est actuellement en état de lui raconter sa semaine ? Nope. @Olivia s’est dégagée de son étreinte et ses baisers descendent de son cou à son torse, l’invitant à presser sa nuque tandis qu’il relève la tête et que ses yeux croisent le plafond aux moulures silencieuses, infoutues de lui donner la moindre force pour arrêter ça et embarquer Oli dans sa voiture. Des bruits de pas à l’extérieur de la pièce résonnent jusqu’à eux, probablement rien de plus que le personnel de l’hôtel, mais ça suffit à le ramener à la réalité. Il abaisse le regard sur les iris bleutés d’Olivia, ses doigts caressant sa joue. — D’après toi ? Il lui avait dit, dans le cinéma du block, qu’il n’avait ni l’intention ni la possibilité de se passer d’elle, et elle savait qu’il ne mentait pas. — Viens avec moi, invite-t-il à voix basse en l’amenant à le suivre. Obligé de boutonner la veste de son costume pour sortir de là (…), il entraine Oli vers la sortie de l’hôtel sans repasser par la grande salle de réception dédiée aux donateurs, et adresse un signe de la main au voiturier pour récupérer sa caisse. Entre-temps, un employé de l’hôtel s’est précipité sur Olivia pour lui déposer sur les épaules le manteau qu’elle portait à son arrivée, et lui tendre sa pochette. Clay ouvre la portière côté passager pour laisser Olivia s’y engouffrer, et fait le tour pour la rejoindre à l’intérieur. — On va chez moi, à Soho, il informe en la regardant depuis sa place. Il en crève d’envie, de l’emmener entre les murs qui lui appartiennent, de la mêler à son décor quotidien, d’ancrer dans sa mémoire les images d’elles dans son salon, dans sa chambre, dans toutes les pièces du penthouse. Le feu rouge aidant le long de la route, il dépose une main par-dessus celle d’Olivia, contre sa cuisse, la serrant légèrement. — Tu m’as manquée. Intensément. Plus que les mots ne le suggèrent. Il le ressent d’autant plus à présent qu’elle est là, tout près, et que son corps demande tant le sien qu’il en est presque douloureux. Il entre dans le parking et, une fois hors de la voiture, entraine Oli dans l’ascenseur qui grimpe jusqu’à chez lui. D’un geste, il l’invite à entrer la première, la lumière s’allumant automatiquement dans tout le premier étage du penthouse, dont on peut apercevoir depuis l’entrée la terrasse, elle aussi éclairée. — J’te fais visiter plus tard ? Il murmure tandis que ses mains attrapent sa taille, reprenant ce qu’il a interrompu.
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Re: safari theory (9.11)
Lun 9 Nov - 10:18



« Tu n’es pas prêt pour son exigence mon amour. » elle roucoule avec un sourire condescendant, toujours prête à surenchérir à ce jeu-là. Le phrasé transit sonnait beaucoup moins bien que dans le block une fois calqué sur leur réalité. Ce n’était pas daddy qui aurait paniqué mais plutôt elle. Elle était curieuse de l’avis de Clay sur ce dernier, l’homme de sa vie numéro un à jamais. L’indétrônable. Posée comme une curiosité, elle savait que la réponse pouvait l’irriter comme la ravir mais venant de lui, qui en avait entendu parler des semaines durant, elle n’avait aucune crainte sur son intelligence à éviter le conflit sur ce genre de question piège. Elle glisse un sourire, il est dans le mille. « Bonne réponse. Mais il est tendre à l’intérieur. [/color]» Elle le définit comme un nounours de guimauve, daddy, le défendant d’un quelconque jugement négatif dans un réflexe protecteur. Le souffle écourté par leur insoutenable retrouvaille, leur intimité inconvenable, elle ment avec grande évidence alors même qu’elle sait que son corps la trahit. Elle pique, Olive, toujours vexée de ce semi-ghosting contre lequel elle ne s’était pas gênée de pester la veille auprès d’une Riley demandant des nouvelles. Évidemment Clay rebondit, comme à son habitude, et cet air joueur et triomphal l’irrite toujours autant que lorsqu’elle s’évertuait à vouloir faire disparaître la confiance abusive de ses traits. Son seul chef d’accusation restait ses prunelles, affaiblie par ses caresses et désamorcée par ses plans qui font frissonner son échine. A peine quinze minutes c’est déjà trop, elle, elle ne veut pas interrompre son ivresse. Même la mention de daddy ne semble pas l’atteindre, prête à flirter avec le risque pour le plaisir de faire de Clay ce qu’elle veut, là, maintenant. Son palpitant demande à imploser sous ses baisers, répondant à ses appels avec le magnétisme d’un aimant. Il se presse un peu plus contre elle alors qu’elle enroule cette jambe qu’il soulève autour de la sienne, emprise au désir de ses baisers et à la puissance de son corps contre le sien. «Une surprise. » elle murmure à son oreille, le bout de sa langue en redessinant la rondeur de son lobe. Oli’ elle avait tout et pourtant elle voulait encore beaucoup de choses. Elle voulait se faire surprendre par ses initiatives, indicateur naturel de la façon dont il la considérait. Des actes, des preuves. Elle voulait être appréciée dans l’énergie nécessaire aux efforts d’une surprise, à l’image de ceux qu’il avait mis dans les subtilités de ce date sur la plage où il avait prouvé son sens du détail. Il se ferme à elle et elle concède : le risque est trop élevé. Comme annoncé, il a pensé à elle. Ses lippes s’étirent dans un sourire, satisfaite de sa réponse qu’elle lit sur lui, son corps, ses gestes, ses prunelles. Le doute enlevé, elle pouvait le suivre sans aucune objection. (…) Un message envoyé à dad pour le prévenir de son escapade, elle scelle son iPhone dans son clutch pour ne pas avoir à dealer avec la réponse, se terrant dans un déni total de ses responsabilités. Clay il vient de perdre 100 points auprès du patriarche pour mauvaise influence. Elle pose un baiser sur ses lèvres lorsqu’il lui ouvre la portière de la voiture, non sans un sourire pour cette scène so cliché mais toujours agréable. Soho. Chez lui. Etrange que de s’imaginer intégrer son univers et le voir de ses propres yeux après les images qu’elle s’en était faite entre les murs de leur huis clos. « Dire qu’on est voisins depuis des jours et que tu ne te pointes que maintenant. » elle roule des billes, le sourire sarcastique discrètement étiré sur ses lèvres, non sans être perturbée qu’ils aient pu vivre dans la proximité du même quartier sans qu’ils ne feignent se voir. Elle pourrait douter de sa sincérité, à Clay, toujours dubitative lorsqu’il s’agit de lui et l’authenticité de ses comportements. Inlassablement méfiante. Pourtant lorsqu’il pose sa main sur la sienne accompagnée d’une confession simple et sans ornement, elle n’en doute pas, de lui avoir manqué. « Baratineur. » elle assène sans quitter ses prunelles, ses doigts s’entremêlant aux siens. Elle ne dit rien et, la réciproque étant vraie, elle la lui confiera d’ici quelques minutes, peau contre peau, dans la discrétion d’un soupire, les iris accrochées aux siennes. L’ascenseur marque le supplice de leurs dernières secondes, blottie contre lui. « Merci gentleman. » elle moque en hochant la tête alors qu’il lui ouvre la marche, balayant rapidement les lieux du regard avec un arrêt pour la vue sur la terrasse. « C’est beau ici. » Simple constat alors qu’il propose de remettre la visite des lieux à plus tard. « Non fais-moi visiter. » Ses lippes étirées en un sourire malicieux, ravie d’accéder enfin ce qu’elle veut, ce qu’ils veulent, elle pause quelques secondes son regard dans le sien, ses mains s’emparant des pans de son manteau qu’elle fait glisser de ses épaules. « Sans oublier une seule pièce. » L’art de l’allumer alors qu’il en fallait bien moins que ça. Il a pris l’informations au pied de la lettre, Clay, l’introduisant à chaque espace de l’immense penthouse dans lesquels elle lui imprime le souvenir de leurs retrouvailles fiévreuses. La soif de l’autre gardée silencieuse une semaine durant, ils valsent d’une pièce à l’autre, confessant leur manque sur un tempo parfaitement dosé, cadencé. Elle ne pensait pas qu’elle le réclamerait autant, son boxeur, et pourtant elle se perd complètement à lui. Plus que les autres fois encore. Ses opales claires accrochées aux siennes, elle s’enivre de lui, la familiarité de son odeur, la fièvre de ses lèvres, l’audace de ses caresses. Libérés de toutes caméras ils n’ont plus aucune barrière que celles imposées par leurs propres corps. Si ses souvenirs étaient impérissables, c’était encore mieux que toutes les autres fois. Propulsés dans leur univers, leurs règles, un monde qui n’appartenait qu’à eux seuls. Le petit matin est déjà bien avancé mais elle n’a pas envie d’interrompre cette nuit. Les heures ont défilé sans qu’ils ne s’en rendent compte, rythmées de plusieurs trêves aptes aux discussions, aux rires et à la douceur. Nue alors qu’ils ont échoué sur le lit, elle se lève et s’enroule d’un énorme plaid en grosse laine tricotée qu’elle trouve sur son passage. Allant chercher un verre d’eau comme si elle était chez elle après cette invasion, elle s’arrête devant l’immense baie vitrée de laquelle ils n’ont pas fait descendre les stores pour admirer la vue nocturne sur la ville. « C’est marrant. T’arrêtais pas d’insister sur le fait que j’étais frustrée avec une vie chiante à mourir. » elle note vaguement, le verre porté à ses lèvres. Elle le revoyait encore sous la douche à la provoquer et la qualifier de coincée, toujours avec ce même air arrogant et insupportable avec lequel il qualifiait sa vie sexuelle de platonique. « Si je t’avais rejoint dans la douche tu aurais fait quoi ? » Elle demande soudainement avec ce sourire qui en dit long, vrillant son regard rieur sur lui. La même chose que ce qu’ils n’avaient pu se retenir de faire, lavant leurs corps moites suintant de leurs prouesses ? « Râlé parce que je parle trop ? » elle moque, amusée et le prenant de haut. L’ironie finalement, lorsqu’on constatait comment elle n’arrivait pas à se confier sur quoi que ce soit. Olivia dès qu’elle l’ouvrait c’était pour du futile, jamais rien de trop lourd si ce n’était les Wayana. Posant son verre sur la table basse, elle se glisse contre lui telle une couleuvre. « T’étais vexé, c’est pour ça que t’es devenu insupportable. » elle murmure, sourire joueur aux lèvres. L’hôpital qui se fou de la charité dans sa qualité d’interpréter les histoires avec sa façon très Oliwoodienne de voir les choses. « J’ai hâte de ma surprise. » elle ronronne, volontairement super demandante et calant un baiser sur sa joue. Elle n’est toujours pas rassasiée, nope. S’il avait habilement su la surprendre, elle exigeait plus. Inlassablement plus. « Pour te faire pardonner celle de m’avoir ghostée pour mon anniversaire. » Avec son expérience du dating très élaborée en dehors d’une relation de deux ans, Olive elle avait eu le temps d’apprendre les codes des connards/queutard. S’ils avaient convenu de se retrouver après avoir fait chacun leur vie, elle restait toujours méfiante et alerte face à des signes de désintérêt qui ne trompaient pas. Le plat de sa main contre son torse, elle s’appuie pour se redresser et planter ses prunelles dans les siennes. « T’as abusé. » elle lui offre ses grands airs en prime. « Tout le monde était là c'était vraiment trop cool, et t'as raté Mael en plus. » Elle ne lui dira pas, qu'elle a fini la soirée sur un blackout. « Si t’étais pas venu tu pouvais m’oublier. Je ne suis pas un plan cul qu’on néglige. » ô grande drama mais pourtant si vrai, exigeante et inflexible comme elle l’était. Elle hausse les sourcils comme le jugement dernier car au cas où il ne l'aurait pas compris, elle est très rancunière.
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Re: safari theory (9.11)
Lun 9 Nov - 14:12



Toujours à moitié endormi, il entrouvre les yeux sans se réveiller pleinement pour autant, reconnaissant sa chambre dans laquelle ils ont fait l’amour en tout dernier avant de se laisser emporter par la fatigue. Dans ses souvenirs, ils ont visité chaque pièce, les deux chambres d’amis n’ayant pas fait exception. Il glisse une main autour de sa taille pour la rapprocher de lui, sa tête enfouie dans son cou pour un dernier morceau de somme. C’est elle qui se réveille en premier quelques heures après, désertant le lit à la recherche d’il ne sait quoi, mais il est content de la voir prendre ses marques. Il entend l’eau couler, signe qu’elle a trouvé elle-même comment se servir. Il s’étire, tout seul dans le lit en l’attendant, son corps n’ayant été rassasié d’elle que pour le temps de cette nuit seulement. Quand elle lui revient, c’est enveloppée dans un plaid et le regard perdu dans l’océan de gratte-ciels que lui dévoile la baie vitrée. Elle connaissait le coin pour y habiter elle-même. Non, ils n’avaient pas été voisins pendant des jours, comme il le lui avait dit hier soir, parce qu’il avait vécu avec Seth dans son appart de Gramercy, n’investissant le penthouse de Soho que pour elle. Une bouteille de champagne l’attendait la veille contre la piscine ; ils n’y avaient pas touché, il ne sait même pas si Olivia l’avait aperçue. Les mots tendres de la veille se sont évanouis avec leur sommeil, on dirait. Il esquisse un sourire à l’entente des réminiscences de leurs débuts, à ce moment du jeu où l’un comme l’autre cherchait à se pousser dans ses retranchements. — Et toi sur le fait que j’étais un sombre connard, il répond, non sans douceur, n’ayant pas l’intention de la laisser lui rappeler leurs punchlines en sens unique. Elle se tourne vers lui, le regard brillant de malice, l’anecdote de l’invitation sous la douche à la bouche. Il prend sa place dans le lit, tendant un bras et une main à la recherche d’une partie d’elle à attraper pour l’attirer vers lui. — J’avais envie de toi, dit-il simplement. — Et envie que ce soit simple. Mais du temps du block, ça l’était jamais. Oli, elle avait décidé que Clay n’était pas autre chose qu’un manipulateur hypocrite et profondément mauvais, et elle avait cherché à le lui faire avouer pendant des jours et des jours, jusqu’à ce qu’il hésite à abandonner, à la ferme, de son côté du drap blanc qui leur avait servi de drapeau le temps d’une trêve. Elle le fait rire, et il attrape une partie du plaid pour l’embarquer à nouveau dans le lit, contre lui. — J’aurais probablement essayé de t’embrasser pour trouver un peu de vrai en toi, il ronronne à son oreille, descendant jusqu’à son cou. Elle avait les mots menteurs, la Oli du block, mais son body language il l’avait toujours ressenti comme authentique. Est-ce qu’il avait été insupportable ? A la hauteur d’elle, assurément. Ça avait fait rire tous ses potes, pas un seul de ces enfoirés n’avait pris parti pour lui à aucun moment. Ils connaissaient trop Clay pour y voir quelque chose de sérieux. Le Clay exaspéré, c’était pas vraiment le Clay véner qu’ils avaient déjà vu. Il lui en fallait énormément pour perdre son calme, et ça devait toucher à des sujets qui lui tiennent particulièrement à cœur. Les affaires de pédophilie du darknet, les femmes réduites en esclavages pour lesquelles il avait passé des semaines à œuvrer, se nourrissant à peine, étaient des sujets capables de le transformer en monstre de haine et de colère. Il n’avait lâché l’affaire avec elle, du temps du block, que dès lors qu’il l’avait trouvée injuste envers lui. Chiante, c’était plutôt marrant. Le jour où il lui était apparu comme évident que son avis à son sujet semblait arrêté, il avait tourné le dos au jeu tandis qu’elle lui était restée dans un coin de l’esprit malgré tout. — Ta surprise ? Il relève la tête du coussin, ses yeux furetant ça et là. — J’l’ai perdue, je crois… Il poursuit ses recherches autour de la pièce, avant d’abandonner et de laisser sa tête retomber en arrière. Le retour de l’anniversaire et du vortex spatio-temporel a sonné. Sa main contre son torse, elle se redresse pour le fixer sans ciller, et il glisse la sienne contre sa nuque, par-dessous ses cheveux noirs et lisses. — Je pensais que tu fêterais ça avec tes proches, il répond dans le plus parfait naturel, aussi sincère qu’il l’est toujours. — Tes potes d’ici, ta meilleure copine… Dont il ne doutait pas qu’il était fort apprécié (…). Ses yeux sondent les siens, y cherchant la fissure, le moment il l’aurait véritablement blessée, et il ne tarde pas à le trouver, à son plus grand étonnement. Il la rapproche de lui pour déposer sur ses lèvres un baiser d’excuse. — Je voulais pas que ce soit encombrant pour toi. Quand il est là, elle n’est pas la même que sans sa présence. Il sait qu’il attire son regard, son attention, ses gestes, qu’elle le cherche autant qu’il la cherche. Il l’a vu dans l’avion lors de leur retour du Canada jusqu’au block. Quand ils sont l’un avec l’autre, tout le reste autour d’eux s’éclipse un peu. Il n’aurait pas voulu gâcher cet instant précieux avec les siens pour le seul plaisir de profiter d’elle. — J’pensais qu’on avait tous les deux envie et besoin de retrouver nos classiques… Mais à en croire ce qu’elle lui disait, c’est-à-dire que tout le block méritant ses égards avait été convié à l’événement, il avait mal anticipé. — J’me rattraperai au prochain, ajoute-t-il, l’air de rien, se détournant d'elle tandis qu’un sourire railleur nait au coin de ses lèvres. Sa dernière remarque, soufflée presque en même temps que la sienne, l’incite néanmoins à rattraper son regard. Ses yeux bruns la sondent un moment, intégrant la dureté de son implacable sentence. — Alors d’abord je ne néglige pas un plan cul, il commence sans pouvoir se retenir de mêler un soupçon de moquerie à son honnêteté. Même dans une relation purement sexuelle, il est impossible à Clay de se servir de quelqu’un sans se soucier de son bien-être. — Et ensuite, si t’as pas envie qu’on le soit, pourquoi ne pas me le dire ? Il murmure sa question à l’entrée de ses lèvres closes, son regard plongé dans le sien jusqu’à ce qu’une forme bondisse sur le drap du lit et vienne casser leur étreinte d’un miaulement réclamant leur attention. Un bébé bengal les regarde de ses billes bleues, son pelage à la ressemblance troublante avec un félin sauvage se glissant entre les bras d’Oli pour y trouver une apaisante chaleur. — Ta surprise est revenue. Depuis hier midi, elle se promène dans le penthouse et joue avec l’arbre à chat qu’il lui a acheté. Autour de son cou, suffisamment large pour ne pas le serrer, scintille un petit collier dont la médaille d’or est gravée : Sow. — Snow. C’est Snow, le graveur a oublié le “n”… Clay jette un regard à @Olivia, le rire dans ses yeux patientant jusqu’au coup de griffe, qui, il le savait, ne viendrait pas du chat. C’était sa manière à lui de s’excuser, de tourner en bon ce qui avait pu sembler mauvais à leurs débuts. Ils s’étaient insultés pour mieux se trouver, poussés à bout jusqu’à opter pour une fusion totale et sans peut-être. Le mini félin qui feulait entre eux deux à cet instant, il lui faisait penser à elle, ses petites pattes aux piques transparentes à ses mains qui, plus d’une fois, avaient été tentées de griffer ses joues… Enfin, les grands yeux bleus du chaton demandeurs d’amour et de caresses, eux aussi, ils tenaient des siens.
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Re: safari theory (9.11)
Lun 9 Nov - 21:10



« T’en es pas un ? » elle taquine hochant la tête, les billes rieuses et le sourire empreint d’une certaine douceur. Elle le nargue, debout près du lit mais restant volontairement inaccessible à cette main qu’il tend vers elle. « Tu étais beaucoup trop précoce dans tes envies. » elle le regarde de haut alors qu’il attrape un pan de son plaid. « Et ambitieux. » elle note, rieuse et se laissant attirer, glissant à lui. Ça aurait pu l’être, simple, si elle n’avait pas mis un point d’honneur à feuler contre lui au moindre de ses faux-pas et à le provoquer pour le pousser toujours plus loin. Ce matin-là, dans la salle de bain, ils auraient pu s’éviter des semaines de conflit en se résignant à l’évidence : l’attirance des corps. Pourtant ils avaient pris le chemin inverse, quelques minutes à peine après l’invitation, elle s’était braquée sur le point sensible qu’il avait déjà touché du doigt avant d’appuyer sur le bouton dans la ferme : le père et le monde gravitant autour. « Si ça avait été si simple on ne serait pas là. » A juste titre elle était persuadée que la simplicité ne leur allait pas, lasses trop vite, ils s’illustraient comme la parfaite distraction de l’autre à l’image de l’évolution de leur relation qui avait même fini par impliquer tout le block. Combien de fois Rumer avait-elle voulu éteindre le feu pour pouvoir gérer son équipe, ses deux potes ? Et Noor soulignant la gênance que ça devenait pour eux tous ? On les avait même accusés d’être à l’origine d’une mauvaise ambiance flottante. Indéniable, leur relation était électrique. Explosive. La tension trop puissante pour être canalisée au premier essai. Il avait fallu une trêve pour qu’ils recentrent leurs idées. Olive, dans ce jacuzzi, elle avait soudainement eu envie de lui plaire. Il se la joue profond et elle rit, peu convaincue par son envie précoce de la découvrir, repliant sa joue sur sa tête enfouie dans son cou pour tenter d'y déposer un baiser. « Oui pour me faire taire donc. » Come on Clay, elle a lu entre les lignes. Sa surprise ? Il ne fait aucun effort. Whatever. Elle l’observe incrédule et son manque d’implication déclenche le reproche ultime, ses opales intransigeantes plantées dans les siennes. « T’étais invité. » parmi ces proches, ces meilleurs amis, il y avait aussi ceux qui avaient fait son quotidien sur ces deux derniers mois. C’était difficile d’entrer dans le cercle privé d’Oli, elle n’en accordait les pass qu’au compte-goutte et au gré de ses envies. Persuadée de ne s’attacher à personne, elle s’était terrée dans sa décision de n'en revoir aucun d’entre eux jusqu’à ce que Mael ne lui en fasse la réflexion. L’idée avait fait un bout de chemin entre deux/trois états d’âmes et quelques accusations sur l’honnêteté de son comportement (à juste titre). Elle était contente, qu’ils aient tous décidé de rester un peu à NYC pour prolonger l'ivresse de la sortie. « T’es pas encombrant. » elle grimace, désabusée, pour relever l’absurdité de sa réflexion. Dans tous les cas elle ne prendra aucune de ses explications si ce n’est ce baiser qu’il dépose sur ses lèvres. « C’est le cas, c’est juste qu’il y a des façons de le faire et de communiquer enfin je sais pas, on peut retrouver nos vies sans faire les morts aussi tu vois. » et elle est à deux doigts de le qualifier d’autiste mais elle s’est un peu trop laissée piquée à vif pour ça, son débit de parole en accéléré. Elle roule des billes sur la mention du prochain anniversaire, parce qu’ils savent l’un comme l’autre qu’ils ne se projettent pas là-dessus, et balance sa dernière petite bombe pour terminer le full package reproche. Elle fait front lorsqu’il la sonde, comme d’habitude, parce qu’elle le sent maintenant lorsqu’il est en passe de reprendre le contrôle de la situation pour la mettre en difficulté. Et c’est exactement ce qui se passe. « Arrête de faire ça. » elle se défend dans un mouvement de repli, pleine de pudeur. Elle détestait la façon dont il arrivait à lui faire sortir des aveux alors que lui restait dans une zone de confort la plus totale. Une maîtrise qui venait avec la maturité, peut-être. Face à Clay et son assurance elle avait l’air de galérer en permanence lorsqu’il s’agissait d'elle. « Je te dis déjà trop de choses, arrête de passer par moi. C’est à toi de me dire ce que tu veux. » elle gronde, assénant le plat de sa main sur son torse dans une défense faiblarde, sourcils légèrement froncés. « Sois clair. » elle ordonne (demande) alors qu’elle cherche son regard. « J’ai fait tous les premiers pas, franchement ça ne m’aide pas à te décoder. Je ne te comprends toujours pas. » elle souffle, laissant son regard se perdre sur ses traits. Et oui, bien évidemment, elle insinue que c’est grâce à elle qu’ils en sont là. Ça la frustrait toujours autant cette difficulté persistante à le décoder, lui qui se décrivait avec simplicité. Elle n’avait jamais compris pourquoi elle était la seule à buter contre lui dans le block, ajoutant à sa frustration comme si quelque chose la retenait sans cesse de le croire. Dans ses bras, elle sursaute lorsque la masse du chaton atterrit sur eux. Interdite quelques secondes, les yeux rivés sur le félin, elle vrille ses prunelles sur un Clay tranquille. « Mais il sort d’où ? » elle ne peut s’empêcher de s’interroger, perplexe à l’idée d’avoir été tellement dans l’intensité du moment qu’elle ait pu manquer de notifier le chat. Un peu surprise, elle accueille la petite bête dans ses bras avec l’admiration et l’affection dont seuls les chatons ont le secret. « Hey baby. » elle siffle dans un soprano qui n'est pas le sien, caressant son pelage aux couleurs sauvages. Son cadeau. L'effet mignonerie aura duré approximativement... une minute. « What the fuck Clay. » prise de court, sourcils froissés, elle braque ses prunelles sur lui visiblement très amusé alors que le chaton se faufile d’entre ses mains. « Je ne vais pas gérer un chat. » C’était quoi ce cadeau empoisonné là ? Pas le temps pour ça. « J’ai pas le temps.» Aussi simple que ça. Elle allait être amenée à voyager fréquemment, du moins elle l'espérait, alors se taper la galère d'un chat dont il fallait organiser la garde non merci. « J’ai décroché des contrats à l’étranger. Ça commence dès vendredi pour l’edito d’un magazine à Paris.» elle lui annonce, réprimant en vain ce sourire ravi qui s’étire sur ses lèvres scellées. « Je suis dans les papiers de la prochaine fashion week aussi, à la fois sur le catwalk et sur le front row. » Les maisons voyaient en ces petites starlettes des nouvelles opportunités et Oli’, en dehors de son avantage d’avoir déjà eu une carrière passée, elle avait expressément conservé son impérialisme au cours de l’aventure pour ne pas être considérée de l’extérieur comme la basic nobody de télé-réalité. Assise, elle se fond de nouveau contre lui, son corps s’enroulant au sien. Elle a le regard qui pétille, fière de son accomplissement. Olive elle a l’impression de se sauver d’un avenir qu’elle ne voulait pas sien, emprise à l’exigence des désirs de son père. Il le savait, et elle le lui partageait avec la même émotion que celle d’une gamine décrochant un 20/20. « J’ai couru toute la semaine entre l’agence et mon père. Je crois que j’ai réussi. » du moins elle aimait se bercer de cette idée, même si ce n’était que le début de quelque chose. Elle l’embrasse, ses lèvres puis son épaule, se love dans son cou pour y respirer son odeur et y déposer un baiser. « Tu vas devoir le garder. » Le petit chaton qui ne cesse de s’animer sur eux et qui leur saute dessus au moindre mouvement. Elle cale sa tête sur son épaule, une main animant la boule de poils à quelques centimètres de leurs visages. « Pourquoi Snow ? Comme la neige de NY ? Ou ton meilleur adversaire sur le ring ? » elle moque dans un petit rire, relevant son nez vers lui pour le couvrir de son regard malicieux. Un nouveau baiser, sur l'angle de sa mâchoire cette fois, elle recale à nouveau sa tête sur son épaule, la main tendue pour faire s’agiter le surexcité. « Viens. Viens voir ton daddy. » les mots rieurs, elle remonte sa main vers eux pour attirer l'attention du petit félin, agitant d'abord ses doigts devant le nez de Clay avant d'envahir tout son visage au random plus pour l'embêter lui que pour attirer le chat. Elle rit, le chaton bondissant sur son maître désigné.
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Re: safari theory (9.11)
Mar 10 Nov - 15:22



Clay est le connard d’un bon nombre de personnes, à commencer par tous les mecs qu’il pirate sans le moindre état d’âme. Il a été le connard de beaucoup de boxeurs, ceux qu’il a mis ko quand il aurait pu l’éviter, seulement pour la satisfaction de gonfler son palmarès (alors qu’à la fin, le nombre de ko mentionné dans son parcours pro l’avait desservi, plus personne ne voulant se battre contre lui dans sa propre catégorie). Sûr, il avait eu ses moments de démesure, qu’une némésis concernée était souvent venue châtier. En revanche, il doutait qu’aucune femme puisse jamais affirmer sans mentir qu’il avait été un connard avec elle. Well, @Olivia serait peut-être la première, notamment parce que derrière ses sourires de protection, elle conjurait le sort qu’elle redoutait. Il lève les yeux au ciel à la mention de sa précocité, sans parler de ses ambitions jugées trop élevées. — Non seulement je sais ce que je veux, mais en plus… Il sort à moitié du pieu pour la choper par le plaid. — Je suis visionnaire. Le numéro ne tient pas et il rit sans pouvoir le jouer très longtemps. Si la complexité leur allait mieux que la simplicité, ça ressemblait plus à Olivia qu’à Clay, grand amateur des choses directes et pas prises de tête, mais il se foutait entièrement d’avoir été obligé de s’adapter. Il lui rend un regard à l’entente de sa remarque, d’accord avec elle. — J’regrette pas, ajoute-t-il avant d’embrasser sa main. Elle a compris ce qu’il voulait dire, derrière sa phrase bien tournée, et il sourit, coupable assumé. — Un bouchon pour stopper la déferlante de jugements et d’insultes que tu balançais en continu. Il joint le geste à la parole, pressant sa bouche contre la sienne pour lui démontrer en direct l’efficacité de la méthode. Il sait qu’il était invité à la soirée d’anniv d’Oli. Lui et des tas d’autres qu’il ne connaissait pas. Si elle lui avait écrit, il lui aurait répondu. Mais c’était pas un whatsapp qu’il avait reçu, juste une invitation générale, et parce qu’ils s’étaient dit qu’ils se retrouveraient la semaine suivante, il s’en était tenu au plan. Elle lui avait manqué à chaque instant du jour et de la nuit, mais à présent, il ne voyait pas comment le lui faire comprendre. Probablement vain, il abandonne avant d’avoir essayé et se laisse embrasser, ses yeux clos de plaisir face à cette tendresse inattendue au milieu du tonnerre. Il captait seulement maintenant que la semaine de break en mode « chacun retrouve les siens » avait été vécue par Oli comme un semi-abandon. S’il n’avait jamais eu l’intention de faire le mort, ce qui revenait à la ghoster, il comprend au ton de sa voix qu’elle l’a pris comme ça. Elle l’envoie chier comme s’il l’avait provoquée, quand il ne cherchait qu’à extraire d’elle ce qu’elle n’osait pas dire. — Faire quoi ? Ses sourcils froncés, il la regarde s’éloigner de lui sans comprendre sa frustration. C’est son jour de chance, cela dit, Oli est disposée à lui fournir un semblant de mode d’emploi. Malgré ses explications, plutôt embrumées, il ne perd rien de son incompréhension. — Tu sais déjà ce que je veux, et j’ai été clair avec toi dans le cinéma du block, non ? Celui qui avait livré le plus de choses, à ses yeux, c’était lui. Il soupire, blasé par l’idée d’avoir à nourrir leur relation de paroles, de mots qu’elle prendra dans l’instant avant de les oublier lorsque son manque de confiance en elle et en lui reprendra le dessus sur ce qu’elle sait pourtant. — Tu sais déjà que j’ai pas envie de faire sans toi. Je t’ai dit que j’arriverai pas à t’oublier et que je penserai à toi, peu importe qui se trouvera dans mes bras, faut que j’te refasse tout le truc, que je te l’enregistre ? Il a le regard plus dur qu’il ne le voudrait, Clay, parce qu’il a beau être plus détendu qu’elle, se livrer c’est facile pour personne. — Quand je t’ai dit tout ça, tu m’as demandé comment j’allais arriver à vivre avec ton fantôme, tu te souviens ? Et c’est moi qui suis pas clair ? Elle l’avait serré contre lui tout en le maintenant à distance, et il avait fait avec. Parce que c’était la condition pour la garder, et il s’y plierait. Il se rend compte de la dureté de ses mots et, probablement, de son expression en détaillant le regard d’Olivia. Soupirant, il opte pour une marche arrière et passe un bras autour de sa taille pour la rapprocher de lui. — Je sais que tu flippes, ok ? Il murmure contre sa joue avant d’y déposer des baisers. — J’sais pas comment t’aider, laisse-nous juste… du temps ? Ses yeux viennent croiser son regard, y cherchant une approbation silencieuse. — Y’a que toi dans ma tête, ajoute-t-il doucement, ses doigts pressant sa nuque. Le chaton vient définitivement tout péter, s’écroulant dans le creux du matelas formé par leur poids, pattes en l’air. Ça déclenche chez Clay un sourire irrépressible. — De l’élevage. Elle est sevrée depuis bien deux semaines, mais j’me suis dit que c’était pas plus mal qu’elle ait du temps en bonus avec sa maman, non ? Il cherche à savoir si Oli a le même amour que lui pour les animaux. Ça en dit long sur un être humain, selon lui. Il n’a jamais trop compris les gens qui détestent les bêtes. La réaction d’Oli, elle le conforte dans son affection pour elle, et il la regarde prendre le chaton dans ses bras tandis que sa voix se teinte d’une note merveilleuse, un mélange de miel et de velours. Ça lui va pas, ce cadeau, il s’en doutait un peu mais il y croyait quand même. Il écoute ses justifications, notamment celle qui affirme qu’elle ne peut pas gérer le chaton. — C’est autonome, un chat. Et ça aime bien voyager, il répond à voix basse, glissant l’index au-dessus du minois du félin qui tente immédiatement de le choper entre ses petites pattes. Il est tiré de ses pensées par l’annonce de la réussite professionnelle d’Oli, qu’elle lui dévoile comme ça, après trois plombes à ne rien dire. Les mots qu’il saisit ne lui parlent pas des masses, il comprend cependant l’essentiel : mannequinat, contrats, Paris, fashion week. Et le catwalk, ça doit vouloir dire qu’elle défile, c’est ça ? Un sourire éclaire son visage, répondant au sien. — Bravo, souffle-t-il en caressant sa joue. — J’suis content pour toi. Elle avait l’air d’y croire si fort, de le vouloir tellement, que ça suffisait à le rendre heureux pour elle. Son « je crois que j’ai réussi » lui arrache une moue contrariée. Elle a dû convaincre son père ? — Il voulait pas ? Qu’est-ce qu’il attend de toi, ton père ? Elle ne le lui a jamais vraiment dit, et il se rend compte que ça l’intéresserait beaucoup de savoir. La durée de vie professionnelle d’une mannequin était relativement courte, non ? Pourquoi est-ce que daddy ne pouvait pas dessiner la future ambassadrice dont il rêvait pour la seconde partie de la vie de sa fille ? La tête d’Oli lovée dans son cou, le chaton la suit immanquablement jusqu’à Clay, informé dès l’instant qu’il est le maitre désigné de l’animal. Ça aurait pu aussi être « leur » chat, mais faut croire que non. Il s’abstient de répondre, se connaissant trop bien pour ignorer qu’il sera de toute façon ravi de cohabiter avec cette petite merveille. Sa question sur l’origine du prénom choisi, Snow, lui fait réaliser qu’il a raté une superbe occasion de se la jouer poète et mec profond. Tant pis. — Juste parce que c’est Sow avec un -n en plus. C’était une private joke, passée à côté d’Oli autant que l’envie de garder le chaton. Elle fait jouer le bébé chat, qui se fait pas prier et bondit sur un Clay averti qui se marre tandis que les petites griffes de l’animal, déjà acérées, se plantent dans sa barbe. Il enfouit une main dans le pelage du chat, direction son gros ventre rond, et déclenche chez le petit truc un feulement de crainte mêlée à l’excitation de la surprise. Il en fallait pas beaucoup plus à Clay pour être définitivement fan.
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Re: safari theory (9.11)
Mer 11 Nov - 15:21



Elle rit d’un Clay soi-disant visionnaire et sourit affectueusement lorsqu’il se montre sans regret. Elle aussi, elle ne regrette pas. Tue par un baiser, ses yeux s’arrondissent, faussement désabusée de l’efficacité de la technique qu’il a mis au point. « Fourbe. » elle l’accuse dans une nouvelle variante, paupières mi-closes, rieuse. Elle s’était montrée généreuse en jugements au sein du Block, avec un bonus virulence pour lui. Si elle s’était plu à grossir le trait, elle s’était amusée de sa méchanceté avec une considération inexistante pour l’impact que ça pouvait avoir sur les autres. S’érigeant elle-même en reine des glaces, elle était pourtant d’une certaine susceptibilité, Olive. Pleine de considération pour ceux qu’elle intégrait dans son cercle personnel, elle s’était fait piquer par le silence de Clay. Si elle était entièrement d’accord avec l’idée de vivre chacun leurs retrouvailles de leur côté, peu friande du format ‘duo inséparable’, elle n’en avait pas moins attendu de ses nouvelles. La fin du block c’était la fin de leur univers, le retour dans leurs vies respectives avec un bagage supplémentaire. Il y avait deux possibilités, simple : l’intégrer ou le jeter. Les mots de l’intérieur n’avaient plus le même aplomb une fois calquées sur l’extérieur, basique. Elle perce la pudeur de sa déception qu’elle lui expose et Clay il ne comprend pas lorsqu’elle se braque parce qu’elle aimerait qu’il la prenne par la main comme une enfant en lui imposant un choix qu’elle n’aurait plus qu’à suivre. Ce n’était pas une décisionnaire, Oli’. Se reculant, elle le fixe avec cet air désabusé, sourcils froissés répondant aux siens. « Mais non c’est pas clair. » elle feule, bordel. La vérité c’est que si elle s’obstine à douter de lui c’est parce qu’elle n’est pas prête à admettre que le problème vient d’elle. Il se tend, Clay, face à une Oliva préparée à faire front à la moindre de ses paroles. Elle revient dans une nouvelle variante, cette tension de leurs deux égos butant l’un contre l’autre. « Oui s’il te plait. » elle reprend sèchement ses airs pédants, braquée, en mode de défense face à son regard qui sévit sur elle. Il n’a pas tort de lui exposer l’évidence, tout est toujours si simple dans sa bouche à lui. Piquée une nouvelle fois lorsqu’il pointe ses comportements farouches, elle prend l’automatisme du défilement, toujours prête à retourner une situation pour ne pas s’admettre en tort. « Je suis là chez toi, c’est moi qui suis pas claire ? » elle reprend ses mots sur le même ton que lui, offensée bien sûr, incapable de formuler concrètement ce dont elle a envie. Il le sait, Clay, il vient de le lui faire remarquer. Elle tient son cap, toujours, fermée à lui même sous son contact auquel elle résiste comme une enfant têtue. Leurs corps, sa faiblesse. Sa voix réconfortante et la douceur de ses baisers annulant son mode d’auto-défense, elle se laisse apaiser. Il la fait frissonner. « Je flippe pas. » elle ment pour l’égo avec un aplomb faussement crédible. Leur laisser du temps c’est tout ce qu’elle demande mais elle a cette crainte ancrée en elle, celle de la solitude. « Ne t’en va pas alors. » une supplication déguisée en condition comme la crainte de l’inévitable. Elle pouvait être lente, Olive, et parfois elle se décidait trop tard. Son regard tombe dans le sien, s’y perdant dans tout ce qu’il lui dit parce que leurs plus beaux dialogues sont silencieux. Un maigre sourire, un baiser sur ses lèvres auxquelles elle souffle ses confessions pour éviter qu’il s’en aille. « Y a que toi dans la mienne. » Elle déteste s’entendre dire un truc pareil, pourtant nécessaire selon elle, prête à faire des efforts pour le garder un peu près d’elle. Le chaton débarque et les libère de cette conversation trop engageante, l’effet surprise rapidement balayé par le mignon du félin. « T’es tellement quelqu’un de bien. » elle moque, sourire aux lèvres et regard en biais, l’humeur complètement switchée par l’animal. « C’est une baby girl. » elle constate dans le féminin des paroles de Clay, les notes hautes alors qu’elle s’adresse au chaton. Aussi mignon soit-il, elle n’envisage pas de s’occuper de lui, trop jeune pour s’encombrer d’un tel fléau selon elle. Clay, lui, envisage encore une fois une grande simplicité solutionnant les problèmes qu’elle soulève. « La pauvre je ne vais pas la trimballer dans une cage en soute. Et puis c’est chiant. » surtout ça, en fait. Elle drope tranquillement les informations sur la poursuite de ses objectifs comme s’il était au courant alors qu’elle lui a tu tout ce temps. Le sourire jusque dans ses yeux qui s’épanouissent dans les siens. Elle se surprend elle-même de ne pas lui en avoir parlé mais c’était une question de timing, Clay il n’était pas encore là la semaine où elle s’était fissurée sous la pression de sa sortie. Ce que dad attendait d’elle ? « Une carrière solide, moins éphémère que celle que je convoite. » elle expose simplement leur éternelle discorde masquée derrière cet amour débordant. La pulpe de ses doigts caresse distraitement le relief de sa clavicule. « Une carrière de model ça se lance entre seize et dix-huit ans, vingt ans max si t’es fille de. J’avais le bon profil, ça a commencé à vraiment bien marcher et il a décidé que ce genre de métier ne collait pas à sa notion de la réussite. » Sa mère, elle, était sa plus grande supportrice mais le portrait de famille était clair : les décisions revenaient à daddy. « J’ai dû abandonner à dix-huit ans pile quand ça commençait à décoller pour moi, parce que les études supérieures c’était une assurance pour la vie. D’après lui. » Elle, elle y avait juste vu une obligation imposée par un statut social. « J’étais persuadée de pouvoir lui tenir tête à la fin de mes études mais c’était trop tard. Je suis trop vieille maintenant. » Elle n’avait aucune réputation sur laquelle s’appuyer pour relancer la machine, alors elle avait trouvé sa propre solution. « C’était pour ça, OMB. Je voulais ma dernière chance avant d’accepter ma défaite. Faire la lumière sur les wayana c’était mon joker pour réussir à le convaincre. » Il sait tout, Clay. Jamais elle ne se serait ouverte de cette façon dans le Block. Là-bas il fallait tout décrypter, rejoindre les bouts des informations qu’elle lâchait au compte-goutte. Là elle lui offre le début et la fin de l’histoire. « La télé-réalité pour lui c’est comme le cirque. » et elle sourit parce que ce mot elle l’avait elle aussi souvent articulé pour qualifier leur aventure. « Je te laisse imaginer l’apriori qu’il avait sur toi hier soir. » elle ricane, encore amusée de leur scène d’introduction. Lovée contre lui, paisible, la blague tournée dans l’autre sens connecte enfin jusqu'à son cerveau. « Oh my god ! » elle s’exclame, claquant sa main sur son torse en symbiose avec le feulement du chaton, se redressant pour le lui retirer des mains comme sa petite chose à protéger. « Viens avec mommy baby, ton dad n’a aucun respect. » elle s’indigne en narguant Clay d’un regard en biais, non sans réprimer un rire, lui tournant le dos en possession du chaton alors qu’elle se réinstalle sur le flanc. « Il est un peu maladroit mais il ne faut pas lui en vouloir il est tendre à l’intérieur tu sais. C’est un faux dur à cuir. » elle fait mine de rassurer Snow qui gesticule dans tous les sens et s’amuse avec ses mèches de cheveux. « Tu penses qu’elle tiendra plus de toi ou de moi ? » elle demande, se retournant vers lui avant de se redresser. En contradiction avec son premier réflexe de rejet – toujours-, ça l’amuse de s’imaginer un chat à leur image. « Elle va être insupportable. T’as pas intérêt à l’entrainer au combat. » elle prévient même si elle se doute que ce n’est pas l’intention de Clay. « C’est quoi tes plans ? » elle demande en passant par-dessus lui, les cuisses de chaque côté de son bassin, appuyant stratégiquement son assise. Il lui avait expliqué son rythme de vie, boulot intense/vacances entre potes sans tchoins et elle comprenait bien que OMB et leur trêve étaient compris dans la partie droite du slash. « Elles se finissent quand tes vacances ? » Prenant Snow entre ses doigts, elle pose le petit félin sur son torse autour duquel elle garde ses mains pour le canaliser alors qu’elle s’abaisse pour embrasser ses lèvres où elle s'attarde.



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