ON MY BLOCK


le block
OFF-SEASON 2
summer 23
Le Deal du moment :
Cartes Pokémon 151 : où trouver le ...
Voir le deal

 

 safari theory (9.11)


Aller à la page : Précédent  1, 2
i'm from season two, b*tch
Clay
i'm from season two, b*tch



Clay



Messages : 854
Localisation : usa.
Emploi : white hat, hacker.

Personnage
RELATIONS:

Re: safari theory (9.11)
Mar 17 Nov - 20:13



Faut dire que les autres, de ce qu’il en avait vu, avaient été bien plus démonstratifs qu’eux deux. Jules et Noor, Riley et Mael, s’étaient transformés en couples d’inséparables et ressemblaient à présent sur les rs à une hydre à deux têtes : ils posaient ensemble, se répondaient l'un l'autre, faisaient tout ensemble. Ce n’était pas par instinct de survie ni par panique que Clay n’avait pas fait de même. Il était resté lui-même, insensible à la mode et à l’air du temps, vivant sa relation avec Oli comme ils l’entendaient, à quelques fausses notes près comme en témoignait leur discussion. Il sait qu’il a un peu merdé, et il sait encore mieux à quel point Oli, à ce stade de leur relation, elle dirait pas non à un fanboy qui l’avalerait dans ses propres rêves, ses idéaux, dans lesquels elle pourrait se perdre jusqu’à se lasser et déserter. Comme d’hab. Un mec qui se ferait des films, les lui conterait avec des mots sucrés et de jolies images, faites pour l’emporter façon jet privé en direction d’un lieu dont elle connait chaque détail, mais dont elle sait qu’elle n’ira jamais. Elle sautera en marche, Oli, elle ouvrira son parachute et retournera là d’où elle vient, là où tout est connu et où elle a déjà ses marques. Avec Clay, c’est flippant. Clay ne dit rien de leur destination, rien de ses rêves, parce qu’il l’attend, elle, pour les esquisser. Il est qui, Clay, pour exiger son investissement alors que seuls elle-même et daddy sont en droit de lui demander ça ? Il est celui qui s’en ira si elle ne le fait pas. Peu désireux d’être tout seul à kiffer, Clay. C’est avec elle ou il n’y foutra pas un pied. Il se tend en essayant de le lui dire, mais il ne faut pas être un génie pour capter que c’est pas la bonne méthode. Alors il cède à ses envies irrationnelles, celles qui se passent de rhétorique, et la couvre de baisers et d’étreintes qui disent mieux et plus. Il a un sourire entre deux baisers à l’entente de sa demande, aussi irrationnelle que leurs corps l’un dans l’autre, c’est rare quand leurs paroles ressemblent à leurs actes, mais tellement tendre quand ça arrive. — Je vais nulle part, murmure-t-il contre sa bouche. Elle est la seule personne qui occupe ses envies, ses moindres désirs, la seule qu’il veut voir et sentir entre ses bras, la seule qu’il veut retrouver dans son lit lorsqu’il ouvre les yeux. A sa remarque ironique au sujet de son état désigné, il a un hochement de tête ferme, caricatural au possible pour l’amuser. — Quand est-ce que t’en seras convaincue, dis-moi ? Il demande à voix basse, son sourire cynique étirant un coin de sa bouche tandis qu’il cherche sa réponse dans les billes bleues de son regard. L’écoutant s’adresser au chaton, il acquiesce à sa reconnaissance du sexe de l’animal. — Comme toi. Il l’avait fait exprès, de choisir une petite fille, elle et pas une autre parce qu’elle lui faisait penser à Olivia plus que toutes ses sœurs issues de la même portée. — Mais non, tu pourrais l’avoir avec toi en cabine. Et dans un joli panier, suggère-t-il dans un sourire en direction du chaton, tout en sachant que ce qu’il dit est vain. — Je t’aurais bien prêté mon jet privé mais j’en n’ai pas. Ça pollue trop. Par contre j’ai investi dans la recherche sur les moteurs hybrides, les prototypes sont canons, il ajoute avec une expression de gamin qui évoquerait son cadeau de Noël. Il a filé des bitcoins en masse à des boites d’innovation sur les jets privés, il aura le sien, entièrement non-polluant, d’ici 2027. Il aimerait bien savoir quel est son problème, au daddy d’Oli, pourquoi il n’est pas foutu de la laisser vivre un rêve à sa portée, se démener et se dépasser pour se faire confiance, sachant qu’elle aura bien du temps encore pour l’accompagner dans le travail de représentation des Wayanas. Les études supérieures, une assurance pour la vie. Il a un rire désabusé, ne croyant pas le moins du monde à ce mythe du diplôme. Il saisit enfin les tenants et les aboutissants de la participation d’Oli à OMB et son choix de secret, dicté par papa et condition du succès en mannequinat. Pour autant, il comprenait à présent que les Wayanas n’avaient pas été un simple objet dont Oli s’était servie pour relancer sa carrière. Elle y tenait vraiment et ç’avait probablement été uniquement pour ça que son père avait cédé. — La télé-réalité c’est un cirque, la boxe c’est un truc de débiles en perte de neurones, le hack un truc de geeks qui se lavent pas… Je connais les clichés, j’en suis un condensé, signale-t-il à son attention. — Ton père, les autres… Ils finissent tous par revoir leurs a priori. Il a un sourire qui tient du conquérant, de celui qui croit profondément en lui. — Elle était intelligente, ta solution, remarque-t-il à voix basse tout en baissant le regard sur elle, ses doigts caressant son cou et le dessous de son menton comme il l’aurait fait avec le chaton. — Tu feras les deux, mannequinat et diplomatie. L’un n’empêche pas l’autre, il l’a compris maintenant. Quand bien même le père d’Oli continuait de ne pas croire au sérieux du mannequinat, il ne pouvait plus affirmer que sa fille se détournait d’une vraie carrière, qu’elle avait choisi d’embrasser plus qu’à moitié. — Moi je trouve qu’une ambassadrice des Wayanas mannequin, ça fait plus sens qu’une ambassadrice des Wayanas, disons, diplômée de Harvard. Ta carrière aura été fondée sur ton visage, tes traits, ce que tu dégages. Et tu dégages quelque chose de… Wayana. C’est un bel hommage. Bien plus que d’avoir excellé en droit et management… Mais c’était que son avis. Des peuples indigènes, qu’avait-on en tête, en mémoire ? Des visages. Des hommes, des femmes, des enfants aux traits fiers, parfois rieurs, parfois tristes, souvent sérieux. Des yeux, des couleurs de peau. Ils vivaient dans les photographies des professionnels revenus de voyage pour les montrer au monde qui refusait de les voir. Olivia, en revanche, aucun Américain n’avait fermé les yeux devant elle. Tous avaient regardé ce corps parfait dénudé, ces traits amandes, cette peau cuivrée claire, ces cheveux noirs. Les gens avaient contemplé et admiré et désiré les Wayanas sans même savoir ce qu’ils voyaient. Quelque part, il trouvait ça évident et beau. Ouvrir les yeux du monde sur tout un peuple, une nation, en passant par ses propres codes. En hackant les codes occidentaux. Une Wayana glissée parmi les Barbies modernes. Et elle étaient de loin la plus magnifique de toutes. Il rit quand Oli capte enfin son mauvais jeu de mot, et le pauvre chaton dont le mot « truie » scintille autour du petit cou trouve un refuge désigné entre ses bras. — De toi, regarde, dit-il en lui désignant sa main aux doigts écartés, pour lui montrer la coupure que les griffes du chaton viennent de lui faire. — C’est moi qui vais devoir reprendre l’entrainement… Pas sûr d’être de taille, elle va devenir une vraie panthère, il constate tout en observant le chaton se démener avec… tout ce qu’il trouve, y compris la taie d’oreiller. Oli l’abandonne à son jeu effréné pour se rapprocher de Clay, dont les mains caressent les cuisses qui viennent l’entourer de part et d’autre. Il sourit en la sentant se presser contre lui, lui rendant le mouvement à présent qu’elle l’excite à nouveau. — J’fais ce que je veux. Je peux prendre plusieurs missions à la suite et plus m’arrêter avant un, deux mois, ou accepter des missions ponctuelles qui me laisseront du temps… Jamais il n’avait été aussi libre dans son métier. Surtout après tant d’années passées à suivre l’entrainement journalier imposé par un père attentif au moindre détail. — Ils pourraient correspondre aux tiens… Qu’est-ce que t’en penses ?
i'm from season two, b*tch
Olivia
i'm from season two, b*tch



Olivia



Messages : 870
Age : 28
Localisation : nyc, usa.
Emploi : daddy's girl, model

Personnage
RELATIONS:

Re: safari theory (9.11)
Dim 29 Nov - 19:03



Il perd patience et elle se braque. Ils se savent inflammables, Clay et Oli. Elle, elle est butée, dubitative pourtant son inflexibilité s’arque discrètement. Cette résistance elle ignore s’il s’agit de son instinct, son intuition ou les conséquences de leur phase 1. Lui il est intelligent. Elle l’a vu alors qu’ils s’étaient à peine adressés la parole, déjà liés dans le jeu sous l’espérance du vert. Une couleur invitant au calme et au repos, l’ironie. Plus que des mots elle trouve ce qu’elle cherche dans son abandon. Il n’argumente pas, laisse tomber la bataille et n’embarque pas dans la surenchère qu’ils se savent dangereuse. La sincérité de Clay elle la perçoit dans son effort, dans ce contraste avec leur avant, la douceur qu’il met en action pour éteindre l’étincelle. Il sait maintenant : Olive elle ne flanche pas. Elle fait front et pousse toujours plus loin jusqu’à se faire piquer et s’enfuir furieuse. Ego trip. Elle veut lui imposer sa froideur pour montrer son mécontentement mais c’est systématique, elle ronronne sous ses caresses et s’avoue sous ses baisers. Si elle n’avait pensé ne s’enivrer que de son corps au début, elle reconnaissait ce qui la traversait lorsqu’il la touchait, la frôlait. Son palpitant pulsait fort sous sa poitrine à chaque œillade volée comme la veille dans la salle de réception. Il lui avait manqué, trop pour que ça ne se résume qu’à un caprice. Avec Clay c’était plus amusant, plus vivant. Effrayée par la projection elle s’assure naïvement de pouvoir prendre son temps pour qu’ils ne se parasitent pas. Son regard lui avoue ce qu’elle ne formulera pas, pressant un baiser sur ses lèvres frôlant les siennes. Elle rit à son indignation, ses billes tombant dans les siennes qu’elle devine en recherche d’une réponse. Quand est-ce qu’elle sera convaincue qu’il est quelqu’un de bien ? « Quand j’en aurais décidé. » qu’elle articule cachée derrière son air de petite peste pourrie gâtée, sourire malicieux au coin des lèvres. Amusée par l’attention qu’il a porté au choix du chaton, elle commence à faire machine arrière sur toute la rancune collectée au sujet de son anniversaire. « C’est toi le sentimental des deux. » elle déduit, toujours moqueuse. « Essaie encore. » Un joli panier n’allait rien enlever à la tannée que représentait le transport du chat à chacun de ses déplacements. « Tu n’as pas de jet privé. » elle ironise telle une tare, le fixant comme s’il venait tout à coup de perdre l’intérêt qu’elle lui porte. « Je trouvais déjà que l’association du geek et du sportif était surprenante mais si tu rajoutes la variable homme d’affaire… oh no wait. Visionnaire, j’avais oublié. » rolling eyes. Petite nuance pourtant importante, Clay il était beaucoup trop brut pour être dans les affaires. Olive elle n’en a rien à taper des moteurs d’avions hybrides mais elle voit bien que ça l’éveille comme un enfant et c’est tout mignon quand il s’anime d’une lueur au fond des iris. « Tu les as testé ? » Est-ce que c’était même possible ? Elle n’en sait absolument rien mais elle l’incite à développer, parce qu’elle sent qu’il a beaucoup à en dire et elle veut le voir s’émerveiller comme un gosse. « Comment t’en es arrivé à avoir toutes ces passions de riches ? » elle demande out of the blue faussement accusatrice, sourcils froissés. Ça, c’était un sujet qui attisait sa curiosité. Comment d’un boxeur à l’enfance sacrifiée pour l’amour du sport/d’un père il avait switché pour des intérêts inaccessibles au commun des mortels ? Elle, son avenir avait été tout tracé par daddy. Née privilégiée, le but de sa vie était simplement de le rester si ce n’est encore plus. La page OMB tournée, elle le dévoile sans pudeur, sans plus aucun intérêt pour le mystère. Ce qu’elle préfère chez Clay c’est aussi ce qu’elle déteste le plus lorsque ça s’élève contre ses propres convictions : sa confiance en lui. Il ne la dose pas, elle est simplement là et elle prend toute la place. Elle souffle un rire, le couvant d’un regard rieur. « Non pas moi. » elle le cherche, collée contre lui, la pulpe de ses doigts passant sur son torse. Bien sûr que si et avec grande évidence elle était revenue sur ses a priori. Elle voulait bien le croire, Clay, lorsqu’il disait pouvoir faire changer n’importe qui d’avis à son sujet. Il avait été habile la veille face à son père, leader de leur conversation. Un sourire discret s’étire sur ses lèvres en remerciement silencieux pour sa reconnaissance alors que rien n’est encore joué. « Pas complètement. » parce que daddy l’avait quand même piégée avec ce gala dont la fin des préparatifs lui avait pris la majorité de son temps alors qu’elle devait courir les rendez-vous pour sa propre carrière. « Maintenant ça fait sens parce que c’est le cas et que je suis restée sur ma position mais sinon ce n’était évident pour personne. Même toi, souviens-toi dans le jacuzzi, tu m’avais demandé si ça matchait. » Et elle s’en souvenait bien parce que ça avait été la première fois qu’ils avaient réellement parlé d’eux, elle avait esquivé la question à l’époque. Il lui illustre sa vision des choses, pourquoi sa solution était bonne, et elle l’écoute attentivement, la commissure de ses lèvres s’étirant doucement. Elle l’embrasse, les paumes de mains glissées sur ses joues, avant de se révolter pour l’affront gravé au cou du chaton. « Je peux te griffer plus fort que ça. » elle constate amusée, à-demi fière de sa progéniture attribuée et désignée panthère en devenir. « Depuis quand ça te fait peur ? » elle plante ses crocs dans la chaire de son épaule et s’installe, un sourire en réponse au sien. « Mhmh. » elle l’invite à poursuivre, posant un baiser sur l’os de sa clavicule, le bout de son nez frôlant son échine jusqu’à retrouver son regard. Son sourire ne cache rien de sa satisfaction à la perspective d’harmoniser leurs plans. Que Clay se calque sur les siens, elle ne pouvait pas demander mieux. « J’aime bien l’idée de te savoir dans le coin. » Qu’il soit à proximité donnait une toute autre dimension à ses projets bien que la distance ne soit pas un problème pour leurs bourses. Oli’ elle lui avait déjà dit, elle voulait faire plein de choses. « Pour plein de réveils bulgares. » Adapter leur schéma du huis clos à la réalité c’était comme faire le chemin à l’envers. Si d’ordinaire la fréquentation partielle devenait de plus en plus régulière, en ce qui les concernait c’était l’inverse. Clay et Oli ils s’étaient vus 7/7j, leur anormalité ça avait été de s’éviter pendant une semaine. « Les prochaines semaines vont être chargées mais je me disais qu’on pouvait en profiter pour décompresser. » L’idée se déclinait à l’infini dans plein de variables différentes. Les perspectives que leur ouvrait la liberté du monde leur offrait des schémas d’évolution infinis. « Qu’est-ce que tu dis d’un dîner à Paris la semaine prochaine ? » Si ses bookings pouvaient l’emmener un peu partout, ils avaient l’avantage de ne pas le vivre comme une contrainte, au contraire. « Et en attendant on peut visiter New-York, sortir… » Simplement, sans prise de tête. Pas besoin de se projeter sur les mois à venir, ils n’avaient depuis le début pas pris ce parti-là. « …chiller. » elle ronronne, pressant son bassin contre le sien, sourire carnassier. « Anyway je ne te laisse pas circuler en homme libre avec tous ces gens qui ont faim de ta fame fraîche dehors. » Nope. Elle n’était pas débile Oli’, et maintenant qu’elle avait décrété que Clay était son exclusivité il était hors de question de dormir sur le risque qu’une autre y plante ses griffes. Il le savait, l’enfant gâtée qu’elle était imposait son avoir sur les choses/gens comme elle le souhaitait, au gré de ses envies. Sa lèvre inférieure coincée entre ses dents, elle transforme la morsure en un baiser puis plusieurs, marquant son territoire sur l'ensemble de son corps qui s'anime sous elle. Le bleu de ses yeux ne lâchant pas le noisette des siens à mesure qu'elle glisse sur son échine frissonnante. Ils s'avoueront ce matin-là leur attachement parce que leur corps parlent mieux que leurs mots. Leur dialogue trouvera une suite dans leurs gestes, leurs danses, leurs articulations au souffle court murmurés peau contre peau.

Spoiler:
Page 2 sur 2Aller à la page : Précédent  1, 2

 

 safari theory (9.11)


Sauter vers: