@elvis
Elle visite encore les lieux, en ce mercredi matin, Alyssa. Elle essaie encore de trouver quel lieu du coin sera son préféré. Pour le moment, elle n'a pas eu de coup de coeur, en tout cas. A vrai dire, elle n'est pas sûre de savoir quoi penser des lieux de cette nouvelle saison. Pour l'instant, contrairement à ce qu'elle voyait à travers son écran télé les saisons précédentes, elle se trouve même être déçue. Un peu, en tout cas. Mais bon, peu importe, elle ne plaindra pas pour l'instant. Elle est entrée dans le jeu, au moins et c'est bien ce qu'elle souhaitait, non ? Elle parcourt les allées de la librairie, Alyssa, touchant de ses doigts les différents livres, en regardant quelques-uns, parfois. Elle lit quelques résumés, essayant de trouver un livre qui l'intéresserait. Sans grand succès, toutefois, pour l'instant. Elle aperçoit une ombre qui passe la porte, son regard se lève et un sourire s'étire sur ses lèvres en reconnaissant @Elvis, avec qui elle était en isolement. « Tiens, Elvis... Tu vas bien ? » Elle repose à nouveau son regard sur les différents livres se tenant devant elle. « Alors, tu préfères l'appartement d'isolement ou... Georgestown ? » Elle est plutôt hésitante sur son dernier mot, Alyssa, essayant tant bien que mal de se souvenir du nom donné par Georges à cette... ville ? Mais il lui semble bien que c'est ça, alors elle tente.

Une pomme à la main déjà bien entamée dans la main, il se pavane dans les ruelles du block en fredonnant des bribes de mélodies sorties tout droit de sa caboche. Il a encore des recoins de la ville à scruter. Hier, il se souvient d'avoir tourné à gauche mais il tente la droite et parvient à débusquer une librairie. Il reste coït devant la devanture : la police de caractère gothique dégage un côté vintage appréciable. Il sort la poche de son blouson un appareil photo jetable Kodak pour en capturer l'esthétique, l'intemporalité, l'instant. Il ne le range pas de tout de suite. Peut-être qu'il y a d'autres trésors qui se cachent à l'intérieur. Dès qu'il entre, il flaire l'odeur du vieux livre, flattant ses nasaux. C'est à cet instant qu'il remarque la présence d'une de ses camarades, en la personne de la lumineuse — Alysssaaa. Il aime la sonorité de son prénom, surtout les voyelles - c'est de la musique pour ses oreilles. — Bah écoute, comme tu vois, j'ai la pêche. Et tooooi ? C'est le sugar rush, ça le met dans un état d'euphorie donc il devient tout enjoué et expressif, plus qu'à l'accoutumé - de quoi péter les tympans de certains. Donc Georgestown vs Hôtel Isolement, hein ? Il y a pas photo. — Hands down pour Georgestown ? C'est immeeeeeense ici. Il rit légèrement avant de dégainer sa caméra en direction d'Alyssa en train de feuilleter un livre. — C'est pour les souvenirs. Il collecte les memorabilia sous forme de photos, le Elvis. Chez lui, il a des mètres de pellicules prêt à être développés. — Raconte-moi un truc que ton entourage ne sait pas de toi. Il se permet d'entrer dans le vif du sujet, ils sont là aussi pour apprendre à se connaître, non ?

Elle entend son nom retentir dans toute la petite boutique, Alyssa. Et le ton employé par son camarade est joyeux. Voir trop ? La tête relevé vers lui, un sourire aux lèvres, elle l'accueille donc, lui demandant s'il va bien. La réponse est évidemment positive et elle n'en aurait pas douté à vrai, de la manière dont il l'a interpellé. Son sourire s'étire alors qu'elle croise les bras quelques instants. « Je vois ça, je vois ça. Qu'est-ce qui te mets d'une aussi bonne humeur, exactement ? » Après tout, ça peut être pour plusieurs raisons possibles, non ? D'autres candidats ? Le fait d'être dans un jeu ? D'être loin de la "réalité" en étant ici ? Pleins de possibilités, c'est le cas de le dire. « Ça va aussi. J'essaie de m'habituer à cette... ville. » Et d'ailleurs, en parlant de cette ville qui est maintenant la leur pour une durée de quelques semaines - si ils ne sont pas éliminés avant, néanmoins -, elle lui demande sa préférence entre ça et l'appartement qu'ils partageaient, en isolement. Alors qu'elle repose son regard sur les différents livres devant elle, elle écoute la réponse d'@Elvis et rigole légèrement. C'est vrai, c'est immense. Elle hoche la tête doucement alors qu'elle attrape un livre. Quelques secondes plus tard, à peine, elle tourne la tête vers le jeune homme, alors qu'elle entend le "click" d'un appareil photo. Elle arque un sourcil, alors qu'Elvis explique déjà son idée, son appareil en mains. Après le carnet à dessin, c'est donc l'appareil photo. « Donc tu aimes les photos... et dessiner, aussi ? Un véritable artiste dans l'âme, dis donc. » Tout ce qu'elle n'est pas, il faut le dire. Elle pose le livre là où elle l'a trouvé, se tournant cette fois vers Elvis alors qu'il pose une question, cette fois. Elle réfléchit quelques instants, hausse les épaules. « Ils ne savent pas que je suis ici. » Surpriiiiise, en allumant leur télé, dirait-elle. Déjà qu'elle a disparu des radars pendant une semaine pendant l'isolement. Là, au moins, ils savent réellement où elle se trouve, hm ? « A ton tour, dis-moi tout ! » qu'elle conclut alors, n'ayant pas la moindre intention de s'étendre sur le sujet.

Elvis n'est pas encore descendu de son sugar rush. Quand il est comme ça, il peut vite être insupportable et sa condition mentale n'arrange pas les choses non plus. Evidemment, ça surprend @Alyssa pour le coup.  — Le sucre et l'idée de passer un peu de temps avec toi, voyons. Il la gratifie d'une œillade complice, presque charmeur. Il va finir par se calmer. En commençant par occuper ses mains, par exemple, histoire de remobiliser son attention. La "ville" de Georgestown a surpris plus d'un et l'acclimatation se fait de façon plus progressive, apparemment. — Comme nous tous., qu'il souffle. D'ailleurs, avant d'arriver ici, il s'est encore paumé. Il est deux doigts de dessiner une carte, si ça continue. Il dégaine sa caméra, la braque sur sa cible et capture cet instant. Ouais, il accumule les skills le Elmo. — C'est le métier qui veut ça. Surtout dans ma branche, on a intérêt à être polyvalent. Il a la fibre artistique, il a appris à l'exprimer de différentes manières, avec différents médiums. Il a toujours été nul en peinture, meilleur en croquis par exemple. La sculpture, c'est pas trop son truc. Mais avec la vidéo et la photographie, il a trouvé son truc. Il embraye sur tout autre chose, initie un questionnement. Ce quoi à Alyssa fait une sorte de feinte, elle se mouille pas trop, la petite. Lui, il voulait du croustillant. Il pense qu'il a affaire à quelqu'un qui veut plus fondre dans la masse qu'autre chose. Tout le contraire de lui, il aime se faire remarquer. — On se la joue mystérieuse, je vois. Il n'en saura pas plus, on dirait. Il fausse les épaules. — Hmm, par où commencer ?, fait-il mine de réfléchir. Il chope un bouquin sur une des étagères pour laisser durer le suspens. Il répond enfin en feuilletant les pages du dit bouquin. — Je collectionnes des lucky trolls depuis que je suis môme. Le pire, c'est qu'il est sérieux en plus. Il sait qu'ils sont ignobles à regarder et font flipper certains. Je sais pas - il trouve qu'ils ont de la gueule quoi. Mais qui donnerait ça à un môme, sérieux ? Il n'y a que ceux qui sont nés dans les nineties qui peuvent comprendre le délirer. Attention, il n'en est pas non plus à les montrer dans son salon : ils sont tous planqués dans une malle secrète sous son lit. Il a arrêté de dépenser de la thune depuis un bail. Il fonctionne par lubie, le mec. — C'est quoi ton livre préféré, du coup ? Bon, avec cette question, il prend pas trop de risques. En plus, il reste dans le thème. Ils sont dans une librairie, après tout.

Il est de très bonne humeur @Elvis et c'est plutôt plaisant à voir, une personne joyeuse dans cette ville si terne. C'est donc sans grande surprise que la blonde lui demande ce qui le pousse à être si joyeux. Le sucre, dit-il. Et passer du temps avec elle. Elle secoue sa tête, lâche un petit rire. « Évidemment. Comment ai-je pu ne pas y penser ? » Ils s'habituent tous deux à l'ambiance de cette ville particulière. Si grande comparée à leur appartement d'isolement, d'ailleurs. C'est qu'en participant à l'émission, Alyssa ne s'attendait pas à tomber sur un environnement pareil. Après tout, elle s'était habitué au décor des deux premières saisons à travers sa télévision. Et imaginait plutôt un décor semblable. Mais que nenni, la production avait trouvé un tout autre terrain de jeu. Un click d'appareil photo et voici que la blonde le surprend avec un appareil photo en mains. Après le dessin, la photo, comme elle le lui fait si bien remarqué. Une remarque prise dans l'indifférence, tant il semble habitué. C'est le métier qui veut ça, dit-il. « Ah oui ? Tu fais quoi dans la vie ? » C'est qu'elle n'a pas eu l'occasion de lui demander alors perche tendue, la blonde saute dessus, hm. La discussion change de temps et devient presque bien trop sérieuse, tout d'un coup, lorsque le candidat demande à la blonde un détail de sa vie que son entourage ne sait pas sur elle. Sur le coup, elle ne sait pas trop. Parce que, elle est plutôt proche de sa mère finalement alors elle est bien au courant de la plupart des détails de sa vie, non ? Alors finalement, elle opte pour ça : que personne ne sait (enfin, savait maintenant ?) qu'elle avait tenté les castings de cette nouvelle saison. « Mystérieuse ? Pas du tout, je réponds juste à ta question. » Le sourire en coin, elle le regarde, le défiant presque du regard. Pff, vraiment, elle ne comprend pas ce qu'il peut insinuer. Mais elle change vite le sujet, lui retournant la question. « Attends attends attends... tu parles bien des petites figurines avec les poils fluos sur la tête, là ? » Ou elle confond avec autre chose ? « Ok, c'était... inattendu. » C'est une petite anecdote drôle, presque mignonne même. Nouvelle question, cette fois : son livre préféré. Et cette fois, aucun mystère sur la réponse. « Tandis que j'agonise » de William Faulkner. « Tu connais ? » qu'elle demande, par simple curiosité.