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 Moutain at my gates. (lundi 26, 21h00)


season three - winner winner chicken dinner!
Sasha
season three - winner winner chicken dinner!



Sasha



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Moutain at my gates. (lundi 26, 21h00)
Dim 25 Avr - 12:09



@elvis

« Tu me maaaaanques » elle se lamente en attrapant la main d'Elvis, à peine l'a-t-elle rejoint au drive-in. Elle apprécie tous les membres de sa nouvelle équipe, à des échelles différentes, et en l'occurrence, elle adore Evey avec qui elle partage désormais son lit, mais c'est pas pareil. Sasha, c'est une douloureusement familière, une tactile désespérée, elle trouve les gens puis s'y accrochent comme une moule à son rocher et Elvis, ici, dans le jeu, c'est son petit rocher près de la plage, gorgé de soleil et d'odeur de sel. Elle s'est habituée à dormir avec lui, à son contact chaud, à son souffle, aux soirées à veiller avec lui. Et si rien de tout ça n'a disparu en soi, elle a l'impression d'être dépouillée d'un truc. D'un truc spécial qui était une évidence depuis le début pour elle. La présence d'Elvis, tout le temps, partout, encore et toujours, comme s'ils étaient indissociablement liés. Alors ça fait deux nuits qu'elle dort à peine, Sasha, allongée sous les draps blancs et roses, toute gênée à l'idée d'effleurer le corps endormi d'Evey. C'est pas le genre à s'embêter de ça, Sasha, pourtant, elle s'impose aux autres bien trop souvent, mais les barrières, comme les portes ouvertes, elle se les érige souvent elle-même. Ils filent tout droit vers une voiture, Elvis et Sasha et ils s'installent à l'avant pour regarder un film quelconque dont elle se fiche complètement. Ce n'est évidemment pas la première fois qu'ils se retrouvent depuis le prime, mais Sasha, elle repense brusquement à un truc et son regard s'allume d'une flamme malicieuse, tandis qu'elle se love contre la portière pour faire face à Elvis. « Alors il se passe quoi avec Bird ? » elle chantonne l'air de rien, en ourlant un sourire taquin. Elle a bien entendu quand même, pendant le prime, que ça parlait d'Elvis, de Bird et de chiner. Puis elle a pas manqué de noter qu'il l'avait choisie pour sa pick up line. Faut dire qu'ils sont trop beaux tous les deux, physiquement ça matche super bien. « Tu m'oublieras pas quand elle sera tombée raide dingue de toi hein » elle boude. Parce que c'est ce qui va arriver, c'est certain. Ou alors, elle est dingue tout court. Et Sasha, elle accepte de passer après Kieve, mais faut pas déconner non plus.
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Elvis
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Elvis



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Re: Moutain at my gates. (lundi 26, 21h00)
Dim 25 Avr - 19:34



— On aura toujours notre fort, tu sais., qu'il lui souffle pour la rassurer. Plus qu'à le reconstruire pour lui rendre sa splendeur d'antan, les recueillant en son sein au crépuscule, à la lueur d'une veilleuse. Bien sûr qu'elle lui manque beaucoup, ce n'est plus la même chose sans elle. Cette séparation, il l'a vécue comme un déchirement aussi. Il n'en a pas fermé l'œil de la nuit, aggravant son cas sévère d'insomnie, ruminant ses pensées en boucle. De la regarder dormir avait quelque chose de divertissant. La manière qu'elle a de plisser les yeux quand les rayons du soleil venaient chatouiller ses paupières. La façon dont son corps agité s'enroulait autour du sien, le recouvrant de sa chaleur indolente. Leurs conversations nocturnes, leurs éclats de rires partagés, les confidences sur l'oreiller lui ont manqué. Le fait qu'ils soient séparés n'enlèvent en rien l'affection qu'il lui porte et ce, malgré une absence indéterminée à ses côtés. Ils y survivront, ce lien unique et indéfectible ne peut leur être ôté. Installés confortablement dans leur voiture, ils suivent à peine le film qui a été lancé. En fond, est en train de défiler le Chungking Express de Wong Kar-wai, un de ses films favoris, avec ses personnages haut-en-couleurs, aux amours imaginaires. @Sasha le prend alors de court, il détourne ses yeux de l'écran pour les plonger dans ceux de sa voisine. Pourquoi il se sent comme un gamin, à cet instant ? Un gamin qu'on aurait pris en flag pour avoir chiper des becs dans la boulange du coin. — Mais rieeeeen, je te jure., s'exclame-t-il, puis en rit l'instant d'après. Il caresse le sommet de son crâne rose, songeur. — Ok, ok. Supposons quelques secondes que j'ai bel et bien un micro crush pour elle, mais ça s'arrête là. Il les entend tous là, s'emballer pour du rien, du superficiel, du non concret. En se basant sur ce magnéto, les montrant en train de discutailler dans leur bulle. Il reporte son regard sur l'écran, sa voix prend alors une teinte plus mélancolique : — De là à concrétiser quoique ce soit avec elle, je ne me sens pas capable pour l'instant. A cause de ... de tu-sais-quoi ... Elle le sait le problème, il est lié à cette satanée maladie qui l'encombre, qu'il traîne depuis des années. A cause de ça, il n'a jamais envisagé une seule seconde de se recaser dans l'immédiat. Les fondations sont encore trop fragiles pour construire quoique ce soit. En amour, Elvis a toujours fonctionné dans la durée, sur du long terme. Lui, ça ne l'intéresse les idylles éphémères. Ils ont bien clarifié la situation, Bird et lui. Cette dernière n'est pas non plus dans cet état d'esprit, pour le moment donc il respecte sa décision, veillant fermement à ne pas dépasser les limites qu'il s'est instauré. C'est-à-dire, à l'instant, où il a compris qu'il lui plaisait. C'est un cul-de-sac, pour l'instant. — Dis moi, Frida Kahlo, on serait pas un peu jalouse par hasard ? A son tour de la chambrer sur ça. Il ne compte pas lui laisser passer ça, non mais. Mais l'instant d'après, il reprend très vite son sérieux. Il tend sa main vers son visage et lui caresse doucement l'épiderme. — Pourquoi je t'oublierai, Sasha ? Toi et moi, c'est pour la vie, non ? Alors qu'il la cajole, il dévisage longuement les cernes sous ses yeux. C'est alors qu'il se noie dans le bleu de ses iris. C'est drôle, son bleu est plus brillant qu'ordinaire, d'un bleu lustré et intense. Comme absorbé par son intensité, il est en train de s'y perdre et ça le trouble quelques instants avant qu'il ne retire sa main de son visage, ses yeux résolument braqués de nouveau sur l'écran. Devant une Faye Wang en train de se déhancher sur du California Dreamin'. Personnage lui rappelant Sasha à bien des égards. — Et toi, il n'y a personne qui te plaît dans le block ? Maintenant qu'ils étaient lancés dans ce sujet, autant le poursuivre. Elle a le choix en terme de prétendant.e.s, donc il est curieux de savoir qui aurait pu capté son intérêt.
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Re: Moutain at my gates. (lundi 26, 21h00)
Lun 26 Avr - 22:39



Elle le sait qu'ils auront toujours leur fort. Peut-être pas celui qu'ils s'étaient construit dans le salon, la semaine précédente, mais un fort, un jour, quelque part. Toujours. Parce que c'est eux, c'est comme ça qu'ils fonctionnent. Sasha et Elvis, ils ont ce truc de fondamentalement similaire, un truc qui les relie viscéralement, qui va puiser au fin fond de leurs émotions qu'ils ressentent beaucoup trop fort l'un et l'autre pour les rassembler comme deux âmes perdues. Un truc d'évident et de naturellement simple, et ça, Sasha, elle crève de le trouver en chaque personne qu'elle croise. Elle crève de le construire avec toutes celles chez qui elle le trouve pas. C'est égoïste, c'est viscéral. Que le monde, le hasard, le jeu, les gens, lui aient retiré ce lien avec Elvis, ça l'avait bousillée un moment, avant qu'elle se rende compte que rien ne pourrait lui retirer ce lien avec Elvis. « bouuuuh » elle l'accuse d'un doigt planté dans ses côtes. Pas de ça avec elle. Interdit de mentir, interdit d'éluder, interdit de cacher des trucs. Mais il lui en faut pas beaucoup, à Elvis, et elle réprime un sourire quand il capitule direct, se lovant un peu plus, prête à l'écouter raconter. Il lance l'évidence et personne n'est surpris dans l'assemblée de sa petite révélation. « C'est vrai qu'elle est belle » elle souffle en serrant ses genoux au creux de ses bras, avec un sourire mélancolique. Elle est belle, Bird, c'est l'image instagram de la nana parfaite, avec sa peau sombre, ses boucles et son regard profond. Tout en elle crie le personnage de film au charisme monstre, la nana écorchée mais gracieuse, belle mais aussi cool, dont n'importe qui tomberait amoureux. Même Sasha, dans un monde parallèle. Quand il reparle de sa maladie, machinalement, elle glisse de l'autre côté de son siège, pour caler son épaule contre la sienne. Son langage d'amour, à Sasha, c'est le touché. Le contact, même ténu. Ces quelques millimètres de peau qui suffisent à remplir deux corps l'un de l'autre. « Tu n'as jamais connu personne depuis ton diagnostic ? » elle demande doucement, sans curiosité mal placée. Elle comprend, Sasha. Il arrive pas à se projeter autrement qu'à travers ça, ça le bloque. Elle, c'est tout l'inverse : son cerveau en vrac l'amène à s'enticher de tout ce qui attire un peu trop son attention, à bruler d'amour jusqu'à se consumer entièrement puis disparaitre. Elle enchaine les petites vies et les petites morts pour lui faire goûter toujours plus à l'intérêt du monde. « T'as tout le temps du monde » elle serre sa main, comme elle en a pris l'habitude. Elvis, il va vivre vieux et ridé, au moins deux cent ans, et il en a à peine vingt-cinq. L'amour de sa vie, il le trouvera. « Pour toi, puis pour quelqu'un de nouveau. » Pour lui, pour sa soeur, pour ses proches, pour lui, sa famille, pour lui et encore lui. C'est pas rien, sa condition et peut-être qu'il a besoin de s'accepter pleinement lui-même avant de pouvoir envisager de faire entrer quelqu'un dans son monde. Ou peut-être qu'il a besoin de faire entrer quelqu'un dans son monde pour apprendre à s'accepter pleinement. Dans tous les cas, Elvis, il est là, beau et doux, à se débattre avec lui-même, et ça la touche toujours plus qu'elle ne saurait le dire. Son cœur est lourd de le sentir si loin. « Mais tais-toi, ça n'a rien à voir » elle proteste d'un air faussement courroucé en reculant brusquement, incapable de retenir le sourire qui ensoleille son visage. Mais son sourire, il a un quelque chose de fané, probablement parce que sa question, elle a quelque chose de sérieuse. « C'est juste que les gens finissent toujours par m'oublier dès que quelqu'un de mieux arrive » elle souffle en laissant fuir son regard à travers la vitre passager, pas capable d'affronter cette réalité sans sentir son coeur tambouriner douloureusement contre ses côtes, son estomac se contracter, ses doigts trembler, son esprit tout entier s'effondrer sur lui-même. Elle a mis si longtemps à exister, Sasha, aux yeux des autres et à ses yeux à elle. Elle supporte plus qu'on l'oublie, qu'on la délaisse, qu'on la prenne jamais vraiment en compte, elle supporte plus de ne plus être importante pour ceux qui le sont pour elle. ça dépasse Elvis, ça dépasse le jeu, c'est même plus grand qu'elle. Les doigts d'Elvis sur sa joue la font frissonner et elle accepte de présenter vers lui son grand regard trop expressif, trop sincère. Elle voulait pas plomber l'ambiance. « Pour la vie » elle répète comme une promesse. « Le dis pas si tu le penses pas » elle ordonne en fronçant les sourcils. Mais elle lui offre un sourire malicieux, Sasha, prête à se battre s'il le fallait. Sa question, elle la fait méditer un court instant. La réponse, elle est assez évidente parce qu'elle a pas changé depuis le début du jeu. Mais elle sait toujours pas quoi en foutre, parce qu'elle a toujours pas cherché à se poser cinq minutes pour analyser ce qu'elle a dans le crâne et le cœur, Sash. « Hmm Rachel » elle admet à demi-mot. Au début, elle avait eu ce genre de coup de cœur étrange que les filles ont entre elles. Ce : toi, tu es spéciale. L'éternelle question, face à des émotions trop à vif, qui l'amenait à se demander ce qu'elle attendait réellement d'elle. Est-ce qu'elle voulait être avec elle, ou est-ce qu'elle voulait être comme elle. Sasha, elle était trop en vrac pour essayer de faire le point, elle avait juste le regard qui pointait souvent vers la blonde. « Mais je crois qu'elle me voit plus comme le petit chiot mignon, ou la petite soeur » elle hausse les épaules avec une désinvolture étudiée. Elle a compris, elle s'en est persuadée toute seule, elle voit la complicité entre elle et Camila et au fond, c'est pas si grave. Des peines de coeur, elle en a connues et Sasha l'opportuniste, elle finit toujours par utiliser son malheur pour dessiner ou peindre ou créer ces choses grandioses qui ne sont nourries que par la souffrance. « Mes copines me disent toujours que je dois arrêter de chercher mon bonheur chez les autres, de toute façon. » Alors elle va essayer de trouver son bonheur toute seule, Sash, comme une grande.
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Re: Moutain at my gates. (lundi 26, 21h00)
Jeu 29 Avr - 20:39



Les jours passent, la nuit reste. Elle lui manque, c'est certain. Des fois ce sont ses bras, des fois ce sont ses pas dont il croit reconnaître le bruit. La plupart du temps, c’est elle en entier. Quand on ouvre la porte de leur chambre, il s'attend que ça soit elle et personne d'autre. Malgré cette séparation soudaine, ils vont continuer entretenir ce lien si privilégié qu'ils ont entre eux. Rien ne peut effacer ça, pas même le hasard, le mauvais sort, les jeux et les stratégies. Enfin, il finit par s'ouvrir à sa confidente - c'est facile, elle n'a qu'à battre des cils et ça sort tout seul. Il ne peut rien lui cacher à elle, il n'en a pas besoin en fait. La simple évocation de Bird le bouleverse car le dire à voix haute lui paraît étrange. Belle, trop belle pour lui, qu'il se dit parfois. Mais le fait d'avoir été malade si longtemps obscurcit son jugement, fait remonter en lui des insécurités irrésolus. Malgré ses nombres de séances sur le divan, à décortiquer son enfance, à explorer son adolescence. Selon son psy, le travail ne fait que commencer. Maintenant, c'est à lui de se reconstruire, de se rafistoler. — Non, l'abstinence totale. Un vrai moine. Il s'esclaffe. Une abstinence contrainte par des doses de cheval d'un traitement parfois douteux, à sans cesse réajuster. En plus, d'avoir des effets visant à canaliser ses humeurs, sa libido en a pris un sacré coup. Avec ça, comment veux-tu qu'il chine qui que soit dans un état de l'apathie. Le dosage a été réajusté, amélioré et petit à petit, il allait mieux. Regagnant son appétit pour la vie, sa soif de liberté. — Entre mon boulot, mon traitement et les séances chez le psy, j't'avoue que je n'avais pas la tête à ça. Peut-être une fois, mais je n'ai pas donné suite. Pas eu le courage, ni l'entrain. Il a été rancardé par des potes en commun, à vrai dire c'était un set up, une embuscade. Elle s'appelait Iris. Jolie comme un cœur, fan de Kate Bush et projectionniste au ciné d'arts et essais de son quartier. Elle avait tout pour lui plaire. De son grain de beauté à la Audrey Horne à son manteau à la Penny Lane. Ils s'étaient donnés rendez-vous à ce diner rétro à quelques mètres de chez elle. Le rendez-vous parfait : autour d'un milkshake, rejouant les scènes de leurs films favoris, riant comme des gamins à leurs grimaces. Mais quand il a fallu conclure, il a paniqué et ils se sont quittés là-dessus, sur de l'inachevé. Il l'avait promis de la rappeler, mais il ne l'a jamais fait. Parfois, il rejoue cette scène en boucle, à la façon d'une bande magnétique, avec le bouton rewind d'enfoncer. Maintenant quand il voit des iris, il repense à elle et son grain de beauté. Puis la vie a repris, on a arrêté de vouloir le recaser. Lui, il s'est oublié dans le travail, comme toujours. Les doigts de la parisienne glissent dans les siens comme ses mots qui glissent sur lui tels des caresses, faits pour le rassurer. Elle lui pourvoit le réconfort nécessaire avec une facilité déconcertante. — T'es merveilleuse, tu le sais ça ?, qu'il souffle, touché par sa générosité de cœur. Cette main qu'elle lui tend, il ne la lâche pas, la retient dans la sienne pour en absorber la chaleur. C'est cette même main qu'il tenait dans la nuit, accompagnant ses insomnies. A l'évocation d'une jalousie possible sous le coup de la blague, elle temporise, se dérobe à lui et ses lèvres se parent d'un sourire mélancolique. D'une profonde mélancolie, une tristesse sans phases et sans intermittences. D'un geste irréfléchi, ses doigts cajoleurs effleurent alors sa joue, sa main venant l'accueillir dans son creux. Pour lui signifier, qu'il la voit. A travers ses imperfections, ses failles. Il voit sa lumière, sa candeur. — Personne ne te remplacera, tu m'entends ? Elle revient à elle, tourne ses opales vers lui. Ses yeux d'opale, si beaux et si grands qu'il s'y noierait. Heureusement que Faye Wong est là pour le distraire de sa contemplation. On arrive à ses répliques préférés du film la concernant : I'm not daydreaming. / Right. You're not daydreaming. You're sleepwalking... Cette réplique lui rappelle @Sasha en tout point. Sasha n'est pas une vulgaire poupée de chiffon qu'on met de côté, une fois qu'on est consolé. Il aimerait lui montrer qu'elle est inestimable, adoré. Il veut l'entendre le lui promettre. Pour la vie, une promesse d'enfants dans le corps d'adultes. — Il te faut quoi preuve ? Qu'on se taille la main et qu'on jure sur le sang versé que nous serons ensemble pour l'éternité ? Il éclate de rire, hilare. C'est assez extrême, mais il voit pas comment elle pourrait le croire. A moins que ... — Attend, j'ai une idée. Il détache un des colliers qu'il porte au cou, puis un des bracelets de son poignet qu'il lui offre. — Voici un bracelet auquel je tiens beaucoup. Comme ça, tu m'auras toujours avec toi. En échange, je veux une de tes bagues. Il n'attend pas qu'elle agisse, il s'empare de sa main à nouveau et ôte une des bagues. Celle qui a la couleur de ses iris, pour l'enfiler dans son collier avant de le remettre autour de son cou. — Tu seras toujours avec moi. La discussion embraye sur plus ou moins autre chose, du moins ne déviant pas trop du thème initial. De son côté, a-t-elle eu un coup de cœur ? — Rachel ? LA Rachel ? Il ne s'attendait pas à ce prénom, à vrai dire. Il pensait à des mecs comme Nelson ou Billy, par exemple. Les filles, ça la branche aussi. Mais avec Sasha, il y a toujours mais. Il commence à la connaître, sa ritournelle. Ce ne serait pas réciproque pas, selon ses dires. Reléguée au rôle de chiot ou de la petite soeur. Pendant qu'elle continue de parler, la main de l'hawaïen en profite pour l'attraper de plus bel. — Tu trouveras le bonheur, j'en suis persuadé. Qu'elle mérite tant, Sasha. Il embrasse délicatement sa main et la gratifie d'un clin d'oeil complice. Il aimerait souffler sur ses plaies, panser ses blessures, effacer ses cicatrices de ses amours déçus. Il se sent démuni face à sa détresse, à son fatalisme. Qu'est-ce qu''il pourrait lui dire pour en convaincre autrement. — Comment était ta dernière relation ? Il poursuit son investigation dans le passé de la belle, remontant le fil historique des cœurs brisés. Il pose tendrement sa tête sur son épaule, à son tour, pour recueillir son histoire.



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