Il y avait un jardin que l'on appelait la terre ~ 12/06 - 10h23

Ce matin j'avais décidé d'aller à la serre, voir si les autres habitants avaient pris soin du potager que nous avions refait avec @Apollon. Café à la main, que nous avions fait à la gazinière, ce qui fut long et fastidieux, j'arrivais dans cet écrin de nature. J'ouvrais la porte et je remarquais que le brun n'avait pas remis les pieds ici depuis la première semaine. Arf, tout ce boulot pour rien. Ou presque. Je soufflais un peu, et je posais ma tasse sur une des planches qui servait d'établis. J'attrapais l'arrosoir que je remplissais d'eau et je commençais à arroser les plantes qui faisaient clairement la gueule. Je tournais la tête lorsque j'entendais la porte s'ouvrir. Un sourire se dessinait lorsque je voyais, tel un mirage, apparaître le beau @Dylan. « Rassures moi, dis moi que tu es ici parce que tu as la main verte et que tu viens t'occuper des plantes. » Cela me ferait plaisir de voir que je ne suis pas la seule à savoir m'occuper de ce que la terre avait à nous offrir. « Tiens tu peux m'aider, prend le deuxième arrosoir, et tu peux t'occuper de la deuxième rangée. » Je continuais d'arroser ma rangée, un sourire aux lèvres. « Je trouve ça relaxant de s'occuper de plantes, pas toi ? »

La semaine approche de sa fin mais le blond ne perd pas en discipline. Levé aux aurores, il se dirige vers la salle de sport où il s'entraine quelques heures avant d'aller boire son shake protéiné chimique quotidien qui fait grimacer la plupart de ses camarades. Après tout ce rituel, Dylan se dirige vers le jardin (tout ça, torse nu, bien évidemment) pour faire un petit footing afin de renforcer davantage la musculature de ses jambes. C'est alors que le blond voit, du coin de l'oeil, la serre, lui ramenant en tête sa 'conversation' avec Taj de quelques jours plus tôt. S'infiltrant dans la serre, espérant à moitié retrouver l'autre blond, il réalise alors que son chemin tombe bien sur celui d'une personne blonde, simplement, il ne s'agit pas de Taj. Euh ... Non, navré, les plantes et moi, ça fait deux, remarque-t-il finalement à l'intention de @Maylis. Au final, il la connaît vraiment peu: avec Gemma, Apollon et Darcy, c'est les seuls candidats qu'il n'a pas vraiment pu mieux cerner depuis le début du jeu. Elle lui propose de l'aider, laissant Dylan ramasser un arrosoir avec réticence. Je suis pas sûr que ce soit une bonne idée, elles risquent de mourir, tes plantes proteste-t-il. Le blond hoche un peu des épaules quant à la dernière questiton de la blonde. Si on veut, il remarque, un peu nonchalant. Lui ça le branche pas trop, mais chacun son truc, après tout, non ?

@Dylan semblait plutôt déçu de me voir ici. Peut être s'attendait-il à quelqu'un d'autre ? Et moi qui pensait que la serre n'était pas trop fréquentée. D'ailleurs le blond m'indiquait qu'il n'avait pas la main verte. Lui non plus. Je riais alors. « Tu rentres dans la team de Apollon du coup ! » Du coin de l'oeil je le regardais prendre l'arrosoir entre ses mains mais il ne semblait pas super à l'aise. Et il me le confirmait en ayant peur de faire mourir les plantes. Un sourire en coin se dessinait sur mon visage alors que je me redressais un peu. « Un grand garçon comme toi a peur de faire mourir des plantes ? C'est... mignon ! » Je m'approchais alors de lui et je remplissais son arrosoir. « Allez dis toi qu'il ne leur faut que l'équivalent de trois verres d'eau. Et promis, je serai là pour sauver les pauvres plantes de la noyade. On fait ça ? » Dis-je en le regardant. Mais finalement je fronçais les sourcils me rappelant de ses mots. « Mais attend... Tu n'aimes pas les plantes et tu es à la serre ? » Mes yeux commencèrent à briller, prête à connaître les ragots. « Tu avais rendez-vous avec quelqu'un c'est ça ? Dis moi quuuuuuui ! »

La team de Apollon ? Il lui manque un peu de contexte, visiblement. La blonde le taquine un peu concernant ses inquiétudes vis-à-vis de ses aptitudes en botanique. C'est que je suis pas très tendre, remarque-t-il en réponse, plaisantant à moitié. Malgré tout, le blond laisse Maylis remplir son arrosoir et lui faire un petit cours de jardinage. Heureusement qu'il n'a rien à mieux de faire de son temps. Mais bon, elle a l'air sympa et il s'est fait assez d'ennemis comme ça dans le jeu donc il va pas se l'aliéner non plus. Arrosant quelques plantes, il déclare donc chef, oui, chef. À la question de la blonde, Dylan rougit un peu, gêné. Hein, de quoi ? Ah non, pas du tout, j'ai vu de la lumière et je suis venu en plein footing, c'est tout... Il se gratte nerveusement les cheveux.

« Ouais, la team des nuls en jardinage ! » Je lui faisais un clin d'oeil avant de rire. Alors que je le taquinais @Dylan m'annonçait ne pas être tendre. Un sourire amusé se dessinait sur mon visage alors que je venais approcher mon doigt de son biceps, très bien musclé et dessiné d'ailleurs. « C'est parce que tu as de trop gros muscles ça ! » Non vraiment ils étaient parfait ses muscles. J'en profitais d'ailleurs pour le mater discrètement. Non mais après tout il est à moitié nu, il semble prendre soin de lui, alors autant en faire profiter les autres non ? Il s'exécutait, prenant l'arrosoir, plaisantant même sur mon statut de chef des plantes. Je le regardais faire puis je lui souriais me mettant face à lui. « La chef tient à te féliciter ! Tu t'en ai très bien sorti ! » Je venais claquer mes deux mains entre elles avant de le voir rougir. « Tu sais que le mensonge est un très vilain défaut ? Crache le morceau Mr Muscles ! »

Il est pas du genre à aimer se faire traiter de nul mais Maylis a pas l'air bien malveillante alors il rit de concert. La réflexion que la blonde lâche vis-à-vis de ses muscles a beau le faire sourire un peu, il feint la modestie. Tu crois ? Parfois, il saoule un peu, le Dylan, non ? Il commence à arroser les plantes, lui valant un compliment de la part de la blonde. Il sourit, rassuré, avant de se perdre dans ses songes lorsque la tatouée le confronte sur la raison de sa venue ici. Penaud, le blond continue d'arroser une fleur, qui se retrouve soudainement noyée sous l'eau, le blond s'en mettant plein le short et les baskets. Ah, putain ! qu'il grommèle en reculant de quelques pas. Je suis vraiment nul, constate-t-il, espérant pouvoir changer de sujet discrètement sans que @maylis ne le remarque.

J'étais curieuse de nature et je voyais bien que @Dylan ne semblait pas décidé à me donner ce que je voulais. Il semblait d'ailleurs songeur et je laissais mon regard le scruter, essayant de déceler le moindre petit indice qui me permettrait de faire le portrait robot de cette mystérieuse personne. Finalement, ses gestes un peu paniqué me faisait baisser le regard sur ce qu'il faisait. Il se confondait presque en excuse, se traitant de nul. Je riais alors. « Ne dis pas ça ! Ne t'inquiète pas, je vais te montrer comment on fait quand il y a trop d'eau ! » J'attrapais alors des gants, que j'enfilais, et je venais enlever la fleur du par terre. J'enlevais la terre trop mouillé et j'en rajoutais de la nouvelle. « Chaque problème à sa solution tu vois ! Par exemple, ton short en trop mouillé, donc pour ne pas attraper froid tu peux l'enlever. » Dis-je avec un sourire malicieux. Bien sur je le taquinais. Mais si il voulait l'enlever, je n'étais pas contre. J'enlevais mes gants et je venais m'asseoir sur la petite table prenant mon café en main. « Alors, j'ai compris qu'il y avait des tensions avec Frida... Tu m'expliques ? »

Elle a l'air cool, Maylis. Contrairement à Paola, elle est pas brut de décoffrage, en mode "je te rentre dedans et tant pis si t'aimes pas ça". Elle a l'air plus douce, plus tempérée. Un peu comme il s'attendait à ce que Safia soit, au départ. Au final, elle lui déclare qu'elle va lui apprendre comment rattraper le coup, mais la façon dont elle le fait, ça l'apaise. T'es psychologue ? le blond demande finalement, d'un air intrigué. Ça t'irait bien. C'est juste un constat, comme ça. Il y sait rien, au final, il a jamais eu et n'aura jamais besoin d'un psy, parce que Dylan, c'est un vrai gars, et que les vrais gars n'ont pas besoin de parler de leurs sentiments puisqu'ils n'en ont pas. La blonde remplace alors la terre du pot avant d'y replacer la fleur, sous le regard incrédule du blond. Je savais pas que c'était aussi facile que ça, constate-t-il alors. Maylis l'invite finalement à retirer son short, et c'est justement parce qu'il n'a pas froid (dans tous les sens du terme) que le blond laisse l'article vestimentaire glisser au sol, révélant un jockstrap rose fuschia (le blond a beau avoir une garde robe plutôt conservatrice, son tiroir à slips, c'est une toute autre affaire) qui est peut être un peu trop révélateur compte tenu de l'humidité du tissus. La blonde part alors s'installer à la table mais Dylan reste debout: pour le coup, s'il posait son cul sur la chaise, ça caillerait sec. La blonde veut en savoir plus sur sa relation avec Frida. Il hausse des épaules, bredouille. Toi aussi, elle t'a retourné contre moi? qu'il demande, d'un ton à la fois bougon et inquiet. En disant ces mots, le blond redresse son regard le plus pitoyable pour tenter de contrôler les dégâts et d'amadouer la blonde tant bien que mal.

Je ne pu m'empêcher de rire lorsque @Dylan me demandait si j'étais psychologue. « Il ne vaut mieux pas, pas sur que je soigne réellement les patients ! » C'était bizarre, c'était la première fois que l'on me sortait quelque chose dans le genre. Mais la vérité, je prenais ça comme un compliment. « Je suis dans la finance, courtier en immobilier. Pas franchement la même chose. Mais ta remarque me flatte ! » Si il disait ça c'était que pour lui je dégageais de bonnes ondes et j'étais plutôt contente de ça. Certains habitants m'avaient pris en grippe dès le début, à cause de mon énergie peut être un peu trop grande et c'était dommage. Mais bon je n'allais pas leur courir après ! « Et toi tu fais quoi dans la vie ? » Le blond semblait finalement impressionné de la simplicité de s'occuper d'une plante. Je riais amusée de son regard. « Une plante c'est comme un animal de compagnie : il faut lui donner un peu d'eau et de l'amour... Et en plus il y a les inconvênients en moins ! » Je disais ça mais j'adorais les animaux. Finalement mon regard se baladait sur le corps du blond alors qu'il se déshabillait. Bien sur j'étais curieuse de voir ce qui se cachait derrière ce short, et à vrai dire je n'étais pas déçue. Nous parlions finalement de Frida. Je secouais la tête négativement. « Absolument pas ! Et je dois t'avouer que je ne suis pas du genre à écouter les propos des autres sur une personne... Surtout si cette personne n'est pas ma meilleure amie. » Autrement dit, tu n'as aucun soucis à te faire avec moi Dylan.

D'après Maylis, ses compétences de psychologie sont plutôt limitées. Le blond fronce des sourcils. Instit, alors ? Il sait pas trop pourquoi, mais elle a une patience qui fait qu'il la voit bien à l'écoute des autres, que ce soit des dépressifs pathologiques ou des gamins morveux. Apparemment, non, la blonde est dans l'immobilier. Oh, trop dar ! On travaille dans le même milieu ! Enfin, plus ou moins. L'immobilier, ça reste un milieu, même si le côté commercial et le côté finance n'avaient rien à voir. Je suis agent immobilier, justement. Je vends des condos, des villas, des manoirs, des penthouses ... À Malibu c'est pas les offres qui manquent, ajoute-t-l dans un sourire malicieux. J'ai jamais eu d'animaux de compagnie, j'ai pas assez de temps pour m'en occuper correctement, il remarque finalement. Il préfère surtout passer ses journées à se muscler à la salle, dans la mer, ou au dessus d'une conquête que à vider la litière d'un chat, mais ça, il se garde bien de le dire. Le sujet de conversation dévie alors sur quelque chose de plus sérieux, malgré l'accoutrement assez inhabituel du blond. Maylis affirme qu'elle ne s'est pas laissée influencer par Frida. Dylan il sait pas si il devrait la croire ou non, il se méfie pas mal des gens depuis un moment, ici, car Vicente et Frida lui ont bien prouvé que y'avait pas mal de psychopathes sur place, et Safia, qu'il y avait pas mal de gens qui savaient pas faire la part des choses. Mais Maylis a l'air plutôt avenante, et distancée de tout ça, alors le blond se décide à lui faire confiance, mais juste un peu. Vous avez l'air plutôt copines, dans votre team de filles, il remarque finalement, sans jugement aucun. Il en sait rien après, il regarde de loin, lui. Moi je reste loin, maintenant, j'ai assez donné: cette fille est sociopathe. Il n'élabore pas plus. Maylis saura demander des détails si elle les désire.

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