La nuit allait tomber et le feu allait mourir, clairement. Je me décidais à aller chercher du bois, sec bien sur et je me ramenais près du feu. Je l'attisais donc, jetant du bois et remuant les cendres encore chaudes. Bon ceci étant dit heureusement que l'émission ce n'était pas Kolantah, on aurait tous crever en deux minutes. Pour ma part, c'était le deuxième jour et ça m'allait plutôt bien ce cadre. Et on sortait clairement de notre zone de confort et c'était un nouveau défi. Enfin pour certains. Je décidais de m'installer devant le feu alors que la température commençait à baisser sur le camp. Je regardais autour de moi, que Claire ne soit pas dans les parages, et je venais m'allumer un joint que je portais à mes lèvres et sur lequel je tirai. Mon oreille aiguisée entendait cependant des pas derrière moi. J'attendais qu'ils se rapprochent avant de tourner la tête rapidement dessus. Un sourire de soulagement se dessinait sur mon visage lorsque je reconnus @Apollon. « Ouuuf ! J'ai eu peur que ce soit un ours... Ou une @Frida enragée parce qu'elle n'a pas pu utiliser son lisseur pendant 24h... » Je finis par rire et je lui montrais la place à mes côtés. « Je t'en pries, je n'attendais qu'un beau brun pour me tenir compagnie. Tu tombes à pic ! » Je lui faisais un clin d'oeil avant de rire légèrement. « Alors la nature, tu le vis comment toi ? »

Il est encore tôt, la nuit est déjà tombée et chacun vaque à ses occupations. Le diner derrière nous, il ne reste finalement plus que la solitude que nous pouvons choisir d’embrasser ou de repousser pour profiter de la compagnie de nos camarades. Je suis plutôt emballé par cette option, pas très à l’aise avec la solitude. J’ai eu besoin de m’isoler hier, après un prime mouvementé. Je le fais une heure ou deux tous les jours en partant me balader seul en forêt. J’éprouve nettement plus de plaisir à explorer les environs que ce que j’aurais pu imaginer, le pire n’est pas là. Ce sont les conditions sanitaires qui me heurtent plus que la nature en elle-même. Devoir faire ses besoins en plein milieu des bois, se laver dans le lac, se brosser les dents en crachant par terre avec une quantité de dentifrice étudiée au millilitre près pour éviter la rupture de stock avant le prime et la libération… Je ne suis pas habitué à tout cela, bien trop citadin pour me contenter de plaisirs simples comme ceux-là. Ma vie, j’ai l’habitude qu’elle aille à mille à l’heure, la quiétude est appréciable mais trop dépaysante pour que je puisse pleinement me sentir à mon aise. Mon avis sur la question changera peut-être d’ici samedi, la semaine ne fait que commencer. Près du feu, je retrouve Maylis qui m’accueille avec ce que je devine être un joint aux lèvres. « Je suis persuadé que ton confort te manque cruellement, ne fait pas genre ! C’est à toi que le lisseur manque. Je comprends, tes cheveux sont mis à rude épreuve. » Je grimace, en les effleurant du bout des doigts. Je taquine, certes, mais n’oublions pas qu’elle se trouve face à un coiffeur qui sait reconnaitre les besoins d’un cuir chevelu à l’agonie. Elle m’autorise à m’installer à ses côtés et je ne me fais pas prier. « La nature ? J’en apprécie quelques facettes, mais c’est un cauchemar la plupart du temps. Je déteste les insectes, les moustiques, l’humidité… C’est compliqué et amusant à la fois. Je participe à cette émission pour être bousculé, on peut difficilement faire mieux ! » Mes lippes fendent mon visage avec légèreté. « Et toi ? Tu le vis bien ? » Je marque une pause et en profite pour ajouter, taquin. « Pourquoi ne pas avoir profité de cette opportunité pour partager ta tente avec @Zach ? »

@Apollon avait décidé de me taquiner, étant persuadé que mon confort me manquait bien plus que je ne voulais le faire croire. Il parlait d'ailleurs de mes cheveux, une fois de plus, venant les effleurer du bout de ses doigts. Doucement, je lui donnais un coup de coude dans les côtes, avec un sourire amusé au visage. « Laisse mes cheveux tranquille un peu. Je vais croire qu'ils t'obsèdent. » Mais le brun le savait, malgré mes allures j'étais loin d'être superficielle. Le maquillage ça me saoulait, et devoir me coiffer aussi d'ailleurs. Il s'installait à mes côtés et me parlait de son ressenti sur notre nouvelle aventure. « Ouais... Tu aimes juste les plantes dans la serre du block quoi. » Je riais, comprenant bien que la nature ce n'était pas son truc. En même temps le brun était un citadin à 100%, ses moments de nature il devait les choisir, dans les poumons verts de la ville de New-York, Central Park. Il me retournait ensuite la question. Je haussais alors les épaules. « Et bien oui. Je suis une citadine mais dès que je pars en voyage j'essaye de repousser mes limites à chaque fois. Alors il m'arrive souvent de me retrouver dans des bleds paumés à l'autre bout du monde. Ca me plait bien je dois t'avouer ! Essayer d'être autonome et pas indépendant de tout notre confort habituel. » Oui je le vivais très bien même. Je prenais une nouvelle taf de mon joint alors qu'il me demandait pourquoi je n'étais pas dans la même tente que @Zach. Je lui tendais ma "cigarette" puis je faisais une moue faussement triste. « C'est lui qui n'a pas voulu dormir avec moi... Tant pis, il ne sait pas ce qu'il rate ! » Je finis par sourire amusé. A vrai dire nous n'avions pas parlé de dormir dans la même tente, contrairement à ce que les habitants voulaient croire, nous n'étions pas ensemble. Des potes qui aimaient s'envoyer en l'air. Beaucoup même.

Mes doigts se baladent dans ses cheveux et ne voient pas venir le coup de coude qu’elle me met dans les côtes. J’étouffe un petit soupir, bientôt remplacé par un rire franc et par cette vilaine langue que je dégaine pour la tirer sans aucune gêne. « Tu en connais beaucoup des coiffeurs qui ne sont pas un minimum obsédés par les cheveux ? C’est dans notre ADN, on voit tout, le moindre petit défaut nous saute aux yeux et là… » Je ne vais pas jusqu’au bout de mes paroles, préférant largement articuler un son qui retranscrit plutôt bien la débandade à laquelle je prétends assister lorsque mes yeux se posent sur sa tignasse. « Si nous en avons la possibilité, je rendrais un immense service à l’humanité en m’occupant de te coiffer samedi, avant le prime. Deal ? » Croyez-le ou non, mais mes brosses me manquent. J’ai pourtant tout emporté avec moi lorsque je suis arrivé dans cette émission, rares sont les candidats qui ont accepté de passer entre mes doigts de fées à l’exception d’@Eli et de @Raffaele qui, que les choses soient claires, n’ont pas été déçus par mes prestations. « Tout à fait. J’apprécie la nature par petites touches. Lorsqu’elle est trop envahissante, c’est là que j’ai l’impression d’étouffer ! » Je sais pourtant apprécier le cadre qui nous est offert cette semaine, je perçois juste beaucoup de défauts qui font perdre du charme à l’ensemble. Je l’écoute et laisse la curiosité prendre le dessus assez naturellement, comme toujours lorsque nous discutons tous les deux. « Tu voyages beaucoup ? Quelle est ton meilleur souvenir, à quel endroit ? Et le pire ? » Je ne suis pas spécialement globetrotteur dans l’âme, mais je me suis toujours dit qu’un jour je prendrais le large moi aussi pour apprécier le charme de chacun des pays que je visiterais. Il faut beaucoup d’argent pour cela et je n’en suis pas là. Elle me tend son joint que je refuse d’un geste de la main. « Je ne fume pas, mais merci. » J’ai du mal à rester sérieux lorsque je mentionne mon pote @Zach, celui qui a pu s’envoyer en l’air grâce aux conseils procurés quelques jours plus tôt à @Maylis sur son zouk légendaire. Comme quoi, je ne suis pas spécialement séducteur, je pourrais être entremetteur également. « Compte sur moi pour lui signifier ô combien il devrait avoir honte de lui ! Même si… Entre nous… Il doit déjà avoir une petite idée de ce qu’il rate… Tu n’as pas dû être à la hauteur. » Je grimace, l’air désolé, incapable de résister à un bon tacle lorsqu’il se présente aussi facilement à moi.

@Apollon laissait ses doigts se perdent entre mes mèches blondes et moi je restais septique, m'attendant à une vacherie de sa part. Et qu'elle ne fut pas ma surprise lorsqu'il insinuait que mes cheveux étaient en mauvais état. Je tapais doucement sur sa main pour qu'il la retire. « Mais ça suffit oui, sois gentil avec moi. Un peu en tout cas, ça serait sympa ! » Je riais de bon coeur, sachant qu'il en jouait et en rajoutait. Il finit par me proposer de s'occuper de mes cheveux pour samedi. Je faisais mine de réfléchir et de peser les pour et les contre. « Si tu me promets d'être délicat et plein de douceur, j'accepte ! » J'avais finalement viser juste, le brun aimer le vert de la ville, le vert des parcs. Pas la forêt ou autre. Et je pouvais le comprendre ! De toute façon dans les habitants il n'était pas le seul ! Il se montrait curieux sur mes voyages, voulant apparemment en savoir un peu plus. « Dès que je le peux je pars oui. Avec mon meilleur ami souvent, mon pote de voyage. Mon meilleur souvenir je pense que ça reste le Costa Rica ! Des paysages à couper le souffle, une eau claire, une nature verte ! On a fait des treks mais juste fou ! Ca c'était l'aventure ! Mon pire... Hum... Je dirais Rio. Mais pour l'esthétisme de la ville juste. Et parce que je suis tombée malade ! » Je riais doucement, bien que c'était la vérité. « Et toi ? Tu voyages parfois ? C'est où le plus loin que tu es allé ? » Je me faisais une image des new-yorkais assez chauvin à vrai dire, étant donné qu'ils avaient tout dans leur ville, pourquoi voyager ? Notre conversation dérivait sur @Zach et Apollon décidait encore de m'embêter. « Hum... Il semblait plutôt satisfait pourtant la dernière fois, dans les douches. » Je lui faisais un clin d'oeil. « Sache que je suis un super bon coup, et qu'une fois qu'on a goûter à Maylis il est dur de s'en passer... Enfin tu lui demanderas ! »

Je palpe ses mèches de cheveux pour les analyser à ma manière, celle du coiffeur expérimenté qui sait ce qui est bon et ce qui ne l’est pas pour toi. Je ne manque pas une opportunité de la taquiner bien entendu en forçant légèrement le trait sur les conclusions de cette étude capillaire. Je tape dans le mille puisqu’elle gifle ma main pour la chasser de ses cheveux et me donne très envie de me mettre à rire. Je reste à fond dans mon personnage, imperturbable, calme. Les lèvres pincées en une petite moue désolée. « Être gentil avec toi ? Attends, es-tu en train de me demander d’être hypocrite ? Tu sais à quel point je suis franc, je ne peux pas te mentir et te bercer d’illusions, il en va de ma réputation. » Je me mordille l’intérieur de la joue pour ne pas céder malgré le spectacle que m’offrent les traits de son visage à enchainer les différentes émotions avec une théâtralité que j’adore. « Tu m’as déjà vu ne pas être délicat et attentionné ? Non, encore moins avec des cheveux. Tu m’aurais dit ça après avoir couché avec moi… Bon, d’accord… Là, j’aurais compris mais dans notre cas, je t’en fais la promesse ! Tu seras une bombe atomique ! » J’ai déjà plein d’idées pour sublimer ses cheveux, rien de trop extrémiste. Les coupes improbables ce n’est pas mon truc, je suis un expert en simplicité raffinée. Je m’abreuve de ses souvenirs de vacances, hyper intéressé par ce pan de son histoire, par ses nombreux voyages. « Oh merde, une mauvaise grippe ou pire que ça ? C’est nul d’attraper une coulante monumentale pendant les vacances, je compatis ! » Pour preuve, je tapote son épaule sans jamais me défaire de mon sourire. « Je tente de passer quelques semaines en France tous les deux ans. Je ne partirais clairement pas cette année en ayant déjà laissé mon salon pour participer à l’aventure mais ce n’est que partie remise. J’ai eu la chance de partir plusieurs mois là-bas pendant ma jeunesse et j’ai gardé une connexion particulière au pays. J’adore le français ! » Je prononce, concentré pour avoir un accent digne de ce nom, bien trop new-yorkais cela dit. J’apprends des lèvres de ma camarade qu’ils ont entamé un second round, @Zach et elle. Le petit coquin, je suis tellement fier de lui que je pourrais verser une petite larme. « Il ne m’a pas dit que vous aviez remis le couvert. Il aurait tort de s’en priver, toi aussi d’ailleurs. » @Zach doit être un bon amant, il faut juste le bâillonner pour éviter qu’il soit tenté de trop ouvrir la bouche pendant l’acte. « Un super coup… Un super coup… Tu n’as pas eu de magnéto à ton honneur, à ce que je sache ! » Je me sens d’humeur à plaisanter, en référence à ce qui a été dévoilé à mon sujet samedi pour foutre la merde.

Et en plus il continuait ? Je donnais à nouveau un coup de coude dans les côtes de @Apollon, et cette fois-ci un peu plus fort. « Tu aimes ça te recevoir des coups en faite non ? » Dis-je amusée mais essayant de lui faire comprendre par mon regard que le prochain serait encore plus fort. Le brun finit par me promettre que au prochain prime je serai une bombe et qu'il ne me raterait pas. « Je te fais confiance... Pour l'instant. Attention si tu te foires ! » Je lui faisais un clin d'oeil, ayant au fond de moi une totale confiance en lui en matière de coiffure et de projets capillaires. Nous parlions des voyages et notamment de ceux que j'avais pu faire. Mais apparemment tout ce qui pouvait intéresser Apollon était mon voyage à Rio. Je me pinçais les lèvres avant de hausser les épaules. « Et bien en voyage je suis du genre à faire comme les locaux, aller dans les mêmes endroits, prendre les mêmes transports... Et j'ai tendance à vouloir tout goûter sur les marchés. Et il est vrai que j'ai mangé un truc que les locaux refusent catégoriquement de manger. » Et la suite on imagine bien... Ouais ce n'était pas glamour, mais quand on part à l'aventure il n'y a rien de glamour à vrai dire ! Le brun fini par se confier sur ses voyages, notamment en France. Un sourire se dessinait sur mon visage et je fus attendrie lorsqu'il me parlait en français. « Ton accent est parfaitement adorable. » Lui dis-je en français avec un geste de main pour lui faire comprendre que c'était bien. « Tu feras un détour par la Suisse la prochaine fois ! » Finalement le beau brun décidait une nouvelle fois de me taquiner, supposant que je n'étais pas un bon coup. Chéri, tu veux vraiment que je te mette au pied du mur et qu'on le fasse là, maintenant, pour te prouver que tu as tort. Mais autre chose me traversait l'esprit. Je haussais les épaules. « En même temps je ne couche pas avec la moitié de la maison... Ou bien je sais être discrète ! » Je finis par rire, parce que à vrai dire avec qui et combien de personnes il couchait je m'en foutais, ça ne changerait pas la vision que j'ai de lui.

« Aoutch. » Je cède, en plaquant une main contre mes côtes martyrisées par la blondinette fermement résolue à me faire taire. « J’adore ça. La violence, je la préfère généralement au lit, cela dit. Ça m’excite comme jamais ! » Je lui tire la langue, jamais le dernier à trouver comment rebondir grâce à un sous-entendu digne de ce nom. C’est la base de notre amitié, c’est ainsi que tout a commencé près de la serre. De la terre, mon t-shirt abandonné très tôt, du jardinage et une Maylis qui n’a pas loupé une occasion de se rincer l’œil sur mon corps sculpté. Si vous m’aviez questionné sur les personnes avec qui je m’estimais potentiellement capable d’aller plus loin qu’un simple flirt à la fin de la première semaine, son prénom aurait été le premier cité. Les choses sont différentes maintenant, encore plus avec mon poto @Zach dans l’équation. Nous avons un code d’honneur, comme les meufs, vous savez, le bros over hoes et même si Maylis n’a rien d’une hoe, elle prend régulièrement du bon temps avec mon frérot et je respecte trop cela pour oser m’aventurer en terrain miné. « Quand tu verras l’admiration et la jalousie ronger les prunelles de chacun de nos camarades, tu sauras que je ne fais jamais des promesses en l’air ! » Les idées pleuvent déjà, j’ai hâte de pouvoir me remettre au travail. D’utiliser mes mains à bon escient, les mettre au service de l’autre. « Les locaux n’ont pas essayé de t’empêcher de le consommer ? Ils auraient pu te prévenir que tu prenais une décision… Ma foi… Merdique. » Elle était un peu trop facile, celle-là. Même pour moi. J’ai tendance à oublier qu’elle maitrise la langue française comme personne, la Suisse, pays neutre. Je me râcle la gorge, l’esprit en ébullition pour parvenir à accoucher d’une phrase à peu près potable. « Je n’hésiterais pas à rendre visite à toi ! » Je fronce les sourcils, je crois avoir dit une bêtise. L’anglais reprend le dessus dans un désir à peine dissimulé de favoriser le confort à la prouesse linguistique. « Je viendrais pour acheter du chocolat Suisse… Toi, je te rendrais visite uniquement parce que t’es sur mon chemin tu vois… » Je continue à taquiner, prêt à prendre un nouveau coup de coude à tout instant. Mes accusations sont vite contrariées par un tacle digne de ce nom, je n’en attendais pas moins d’elle. « Je ne me sens pas concerné. Je ne l’ai fait qu’une fois avec @Goliath… Ou alors j'ai été extrêmement discret, moi aussi. » J’hausse les épaules avec innocence. Embrasser quelqu’un ne revient pas à coucher. Si tel est le cas, alors effectivement…

Bien évidemment, @Apollon ne pouvait s'empêcher de rebondir, assurant qu'il préférait la violence au lit. Je riais me doutant bien qu'il parlait plus de sauvagerie que de violence. Je finis par hocher la tête. « J'aurai dû le parier ! » En même temps l'acte sexuel ne pouvait qu'être bon avec de la passion. Sans on pouvait vite se faire chier et ce n'était absolument pas le but de la chose n'est-ce pas ? Il est vrai que notre relation était parti sur un jeu un peu de séduction. Je lui avais quand même retiré son tee-shirt. Mais aujourd'hui, bien que l'on se taquinait sur ça, cela avait évolué. Et je me doutais bien que ma relation avec @Zach n'y était pas pour rien. Il en rajoutait une couche, parlant même d'étoiles dans les yeux de mes camarades. « J'ai hâte de voir ça du coup ! » Le brun se questionnait sur le pourquoi je suis tombée malade. Je haussais les épaules, un peu dépitée. « Une blondinette qui n'est clairement pas du pays, tu t'imagines bien que ça les a plus fait rire qu'autre chose ! » Mais bon je m'en étais sorti cependant ! Un sourire se dessinait sur mon visage lorsqu'il prononçait quelques mots en français. « Tu es si mignon quand tu essaies de parler français ! D'ailleurs tu te débrouilles bien ! Mais on dit "te rendre visite". Mais tu y étais presque ! » Alors qu'il me taquinait du nouveau je faisais un mouvement rapide de mon coude vers ses côtes mais je ne les touchais pas avant de rire. Il devait beaucoup trop s'y attendre, ce n'était pas drôle ! Nous parlions ensuite des différents magnétos et il m'annonçait qu'il n'avait couché que avec @Goliath. Hum. « Ah ouais ? Je pensais que tu avais couché avec d'autres mecs... Et cette semaine ? » Lui demandais-je avant de lui faire un clin d'oeil. Tu vas pas me la faire à l'envers beau brun !

Les petits jeux, il n’y a rien de tel pour faire monter la pression au lit. Je n’ai pas besoin de cela généralement, bien trop animé par les préliminaires et l’exploration du corps de mon partenaire. Il reste néanmoins très plaisant d’apporter cette petite note supplémentaire, que ce soit avec des jouets, la privation de certains sens, une domination plus exacerbée… Tous les moyens sont bons si les deux – ou plus – sont consentants et parés pour une dose de plaisir maximale. Elle n’est pas surprise, la blondinette, et je ne m’attendais pas à autre chose. « On se ressemble plus que tu ne le crois ! » Parce qu’elle doit fonctionner exactement pareil que moi. Je l’imagine assez féline, au lit. Je n’ai pas demandé tous les détails à mon pote @Zach mais je pense qu’elle sait prendre les choses en main pour te faire grimper aux rideaux. « Rendez-vous est pris, madame ! » Je termine, pour clôturer ce challenge qu’elle me donne de parvenir à la rendre parfaite avec une coiffure digne de ce nom. Comme pour lancer les hostilités, je lui tends la paume, prêt à lui serrer la main pour conclure le deal. « Ils ont su repérer ta gentillesse à des kilomètres à la ronde. Ce n’est pas surprenant ! T’es trop bonne pour ce monde… Et quand je dis bonne, je parle de ta personnalité. Le reste mérite tout juste la mention passable. » Je souffle avec insolence en la regardant de haut en bas pour bien l’embêter. Elle semble surprise, ma camarade, lorsqu’elle apprend mon unique relation au-delà d’un baiser échangé. À croire que tout le monde me prend pour un homme facile. @Dylan est plus à l’aise que moi à ce niveau-là. J’ai besoin que les conditions soient réunies pour sauter le cap. Je ne me jette jamais à l’aveugle, sans être certain de passer un excellent moment. « Le mythe s’écroule, je sais… Mais j’suis une denrée assez rare tu vois… C’est à cela que tu reconnais la qualité. » Je babille en papillonnant des prunelles. « Personne. J’ai demandé à @Mara de partager sa toile de tente parce qu’elle et moi, je ne crois pas qu’une quelconque attirance puisse nous donner envie de coucher ensemble contrairement à un certain nombre de nos camarades ! » Je marque une pause et reprend. « Et toi ? @Zach ? Quelqu’un d’autre ? »