Il jouait avec ma patience, tout comme avec les limites de mon corps. Et il fallait bien avouer que je sentais l'excitation atteindre son pic en mon être, ce qui me rendait très compliqué pour moi de retenir toutes les pulsions naturelles de celui-ci. Mais je luttais tandis qu'il continuait de me narguer, se détachant quelques instants, avant de m'attaquer à nouveau de ses lèvres, de nouveaux soupirs se faisant entendre. Il le faisait exprès, c'était sûr. Ce qu'il fallait noter là tout de suite, c'était que j'étais entièrement nu sur ce canapé, alors qu'@Arjan lui, il était encore entièrement habillé. Y'avait un peu d'injustice quand même. Je me redressais donc un instant pour tirer sur son tee shirt le temps de lui enlever, puis me rallongeais à nouveau, ses lèvres repartant à l'assaut de mon entre-jambe comme si il n'y avait eu aucune pause. Moi aussi je voulais pouvoir l'admirer un peu quand même. Sauf que je savais pas trop où il souhaitait s'arrêter pour le coup, et si il poursuivait, il risquait d'avoir le droit à des saveurs qu'il ne connaissait pas encore. « Ari, tu vas me faire jouir... » et pourtant mes doigts s'étaient mêlés à ses boucles, sans trop savoir si il fallait qu'il s'arrête ou qu'il continue.

—@Hasan

Tu aimais sa manière décomplexée de vivre chaque instant de sa vie et surtout, son expressivité. Tu avais beau te fier à ses mouvements, son souffle et ses soupirs, tu aurais été bien perdu sans. Mais Hasan savait te mener exactement là où il le désirait et toi finalement, tu ne demandais rien de mieux que de l’accompagner. C’était une autre manière d’aimer que tu découvrais avec lui et tu te laissais prendre au jeu sans chercher à te poser de questions, sans te laisser accabler de doutes et raccourcis stupide. Mieux, chaque instant passé près de lui, te laissait un goût d’inachevé, parce que tu en voulais toujours plus. Alors c’était peut-être ça la différence, tu y mettais tout ton coeur à l’ouvrage, alternant les mouvements plus lascifs à ceux où tu t’emballais entre ses cuisses. Tu n’avais même pas pris garde à son mouvement pour te chiper ton haut. Sa mise en garde, tu l’entendais par contre et tu grognais un “Ah, c’était pas le but ?” faussement innocent. T’aurais pu en profiter pour remonter contre ses lèvres en enroulant tes doigts autour de lui, mais il fallait croire que t’avais envie de tester chacune de tes limites, explorer des recoins de tes désirs que tu n’avais jamais imaginé exister. Il n’y avait de toute façon qu’avec lui que tu te sentais suffisamment en confiance pour reprendre tes mouvements comme tu les avais arrêtés. Une main fermée sur sa cuisse, tu resserais tes doigts pour l’empêcher de s’envoler trop haut alors qu’il se déversait d’une dernière crispation et, histoire de ne pas trop réfléchir, tu fis disparaître les preuves de votre méfait. Le cœur battant, tu remontais le long de son corps pour te laisser reposer un instant, la tête posée sur sa poitrine.