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 (MERCREDI 17/06, 23H45) state of mind


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Jana
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Jana



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Re: (MERCREDI 17/06, 23H45) state of mind
Jeu 18 Juin - 23:24



Elle écoute le candidat se plaindre de son attitude lorsqu’elle le traite de lâche. En même temps, @Apollon, il l’a bien cherché. Elle rigole un peu et en oublie presque la peur qui s’empare d’elle en regardant autour d’elle. Cet endroit est lugubre, cette forêt l’est encore. Putain, pourquoi n’est-elle pas restée près du feu de camp, avec les autres ? La soirée ne l’intéressait pas vraiment et les chamallows grillés, ce n’était pas son truc non plus. Elle savait qu’elle aurait dû prévenir quelqu’un qu’elle venait ici. Parce que, malheureusement, c’est pas avec Apollon qu’elle risque de s’en sortir vivante. Des bruits, provenant de la forêt, les emmènent dans la cabane. Elle qui ne souhaitait pas y entrer, c’est loupé. Et quelques secondes plus tard, les voici enfermés dans un placard. Bordel. Le cœur de la brune bat vite. Trop vite. Le camping, c’est ter-mi-né. Après cette nuit, plus ja-mais. Elle n’y voit pas grand-chose Jana, mais elle lui lance un regard noir lorsqu’il évoque le scénario propice aux films d’horreur. « T’es obligé de me rappeler tous les détails dignes d’un film d’horreur ? Vraiment ?? » Elle insiste sur son vraiment. Le cœur de la mannequin, il bat encore plus vite que tout à l’heure. Elle a presque envie de pleurer -décidément, c’est une catastrophe aujourd’hui-. Néanmoins, elle fait vite comprendre au candidat qu’il est hors de question qu’elle passe la nuit ici. Le souci, c’est qu’il ne souhaite pas sortir. Ils restent ensemble, dit-il. Un silence s’installe. Elle regarde par le creux de la porte du placard et se ravise vite. Elle lui somme de parler. Il s’exécute. Il raconte n’importe quoi, d’ailleurs. Sans doute le coup de l’émotion. Et puis, il annonce qu’il est claustrophobe. Elle fronce les sourcils un instant. « Oh putain, manquait plus ça. » qu’elle chuchote dans un souffle. Elle réfléchit, mais elle panique aussi en même temps. « Mais je sais pas quoi te dire moi ! Inspire... Expire... Putain, j’suis pas une secouriste moi, fais pas le con, vraiment... » Elle le regarde. Un silence règne toujours, mis à part Apollon qui respire très fort. « Ok ok, vas-y, j’ai une idée : si tu devais éliminer un candidat maintenant, tout de suite, tu choisis qui ? » Ah, si c’est pas un bon moyen de le distraire, ça, franchement.
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Apollon
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Re: (MERCREDI 17/06, 23H45) state of mind
Ven 19 Juin - 1:38





Vous ne me ferez pas croire que Georges a succombé pour cet endroit parce qu’il lui paraissait charmant. Je refuse de croire à une telle affirmation, elle est bien trop stupide et naïve à mon goût. Le bougre cherchait plutôt une forêt suffisamment vaste et facile à condamner au public pour nous permettre d’avoir un cadre idéal de prime abord, lorsque le soleil est de la partie et que chacun s’amuse innocemment à barbotter dans l’eau du lac. Une zone qui se transforme en un espace lugubre doté d’une atmosphère oppressante et cauchemardesque à souhait dès que la nuit tombe. Il a tapé dans le mille. Si les conditions sanitaires avaient déjà de quoi horrifier une large majorité d’entre nous, les nuits s’avèrent particulièrement éprouvantes et je suis rassuré de ne pas être le seul concerné par une telle problématique. Je ne dors rien et l’épuisement me met plus facilement sur les nerfs. Un rien pourrait me faire partir au quart de tour… Déjà qu’il m’en faut peu en temps normal. Les bruits s’intensifient, la porte claque et nous pousse à trouver refuge dans un vulgaire placard qui pourrait facilement se transformer en tombeau. Le cœur complètement survolté, l’adrénaline à son paroxysme et la peur au ventre, j’évoque les possibilités, l’option à laquelle il nous faudrait nous préparer si nous étions en plein milieu d’un film d’horreur. Une intervention qui n’est pas à son goût, peut-être parce qu’elle fait naitre des images qu’elle préférerait pouvoir chasser rapidement de son esprit. « Mieux vaut savoir à quoi on peut se confronter. C’est comme pour une invasion zombie. Si tu parviens à te souvenir qu’ils sont moins rapides que toi, en théorie, et que le cerveau doit absolument être frappé pour les mettre au repos éternel… Tes chances de survie sont multipliées par dix ! » Comment ça, je regarde trop la télévision ? Vous verrez dans quelques années, quand la recherche continuera à innover, à repousser les limites du possible et qu’on se retrouvera avec des cerveaux préservés au-delà de la mort. Parler pour combler le silence, elle a raison. Il me faut de l’air, aussi… La claustrophobie qui reprend le dessus, pire que lorsqu’elle m’a frappé la dernière fois en compagnie de @Maylis au sauna, ou @Paola dans l’ascenseur la toute première semaine du jeu. « Tu t’en doutais déjà surement mais t’es vraiment à chier pour rassurer les gens ! » Vous imaginez si nous nous apprêtons à passer nos dernières minutes sur cette terre ? Ce moment sera celui avec lequel nous partirons et il n’a rien de très enthousiasmant. J’inspire profondément, expire plus longuement pour essayer de garder le contrôle, ne pas être submergé par une anxiété qui ne surgit jamais en dehors de cette putain de phobie. « Darcy… J’éliminerais Darcy sans aucune hésitation parce qu’il m’a l’air d’être le seul candidat dépourvu d’attaches dans cette émission ! Je ne suis pas certain qu’il manquerait à quelqu’un… C’est plutôt horrible comme constat, d’ailleurs. » Je me trompe peut-être, je l’espère très sincèrement. « Et toi ? Tu éliminerais qui ? » Le parquet grince, enfin… Je crois. J’attrape la main de ma camarade pour la serrer. « Si tu possédais quatre flèches. Une pour créer un coup de foudre entre deux personnes, une autre pour créer une amitié de choc, une troisième pour échanger les caractères de deux candidats et une ultime pour faire grimper la température radicalement entre deux de nos camarades… Sur qui utiliserais-tu chacune de tes flèches ? » Élaborer une question qui nous occupera quelques minutes, voilà de quoi contribuer à m’apaiser légèrement, à me divertir suffisamment pour tout oublier de cette situation.  
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