@clark
l’américain n’a pas rejoint les chambres avec hâte, sachant très bien que les candidats finiront par flâner ici et là sans accorder une importance aux lits attribués. arrivé dans sa chambre, il laisse tomber sa valise au sol alors que les lits autour se remplissent petit à petit, le blondinet reste dans son coin, considérant qu’il a déjà trop socialisé avec le monde autour et que vient le temps du repos désormais. alors à moitié couché, les affaires pas encore dépliées, il ferme les yeux avant d’être perturbé par la présence du garçon qu’il a repéré plus tôt dans la soirée, agréablement surpris de le retrouver à ses côtés. sans qu’il ne puisse répondre, le garçon prend place et s’éparpille, ce qui alerte le blondinet qui fronce des sourcils. – ça m'dérange pas. la compagnie est plaisante et il ne crache pas sur l’apollon encore inconnu. il l’observe prendre ses aises et se recule même, dans l’idée que clark n’a pas encore terminé de défaire ses affaires et qu’il se retrouvera bientôt au sol, avec comme oreiller sa valise et ses pulls ( il en a pris pour les moments nocturnes, pas con ). – j'ai pas une foutue idée de c'qu'il se passe pour être honnête, on verra demain. il hausse des épaules, pas craintif de découvrir le tout au jour le jour. – tu m'oublieras pas mh? j'me vexerais.  

@fly
il y a sa main sous sa mâchoire, l'air délassé d'un corps sûrement un peu trop exposé, qui n'a pas pris la peine de se cacher au chaud. sûrement parce qu'il fait déjà assez chaud, dans cette vieille bâtisse, malgré ses pierres froides, malgré la nuit. puis, ce n'est pas ce soir qu'il allait commencer à dormir dans un vrai pyjama. c'aurait été ridicule. il n'y pense pas. comme, même en essayant d'y repenser, il a du mal à remettre dans l'ordre, au creux de son crâne, tous les évènements de la soirée. au moins, il n'est pas le seul. « yeah. me neither. i mean. like. we'll have teams in the morning, apparently, there's a lot of people, and... we're in italy. that's about it. » il ne s'en plaindra pas. du pays ou du jeu. mais il va définitivement falloir qu'il se mette à suivre un peu mieux, sans se laisser distraire, cette fois. au moins, fly a de quoi le faire rire. « nah, don't worry. your name is too fly to forget... and that one was definitely on purpose » et il se mords la lèvre, peut-être avec un regret bête. il en a peut-être trop entendu, des vannes sur son nom, fly, déjà. pas la peine d'en rajouter. la peine, par contre, de se redresser. juste histoire de retirer ses lentilles, avant de s'endormir avec. et de reprendre ses lunettes, heureusement posées sur le haut de son sac. au moins le temps de discuter un peu. et il n'y peut rien, s'il a l'air un peu plus gamin, caché derrière ses verres. « sorry. i swear, the last pun - like, online, that one really wasn't on purpose. » 

@clark
l’allure de l’ange dévêtu change du tout au tout quand les vêtements sont délaissés (pour le peu qu’il y en avait) et que les binocles se retrouvent sur le nez bien dessiné du jeune homme. attiré par la vision de mars sous la plus angélique de ses formes, il rit simplement au résumé très vague et général de clark. – ouais, en gros. il hausse des épaules, pas craintif pour le lendemain, il se promet de profiter un maximum du cadre idyllique dont il ne peut profiter outre-mer, dans son appartement new-yorkais, dans les beaux quartiers de manhattan. l’air amusé est plus incertain quand il entend une autre blague sur son prénom, pas saoulé dans le fond, c’est simplement qu’on les lui a toutes faites et qu’aucune ne se démarque il se souvient l’avoir répété à des idiots qui se pensaient plus forts que les autres. – j'veux dire, j'parle à clark kent donc j'imagine qu'on est tous les deux baisés par nos prénoms, mh? il se rabaisse au niveau ambiant, là, l’amusement revient. – tu lui ressembles un peu. tu pourrais jouer dans le plus cheap des films superman. sourire en coin en s’amusant de la situation, surtout avec les lunettes portées, il ressemble au plus canon des héros. – t'es mignon avec tes lunettes.

@fly
il a tout d'un chérubin, avec ses boucles blondes, et ses lèvres pleine. le tableau serait parfait, botticelli ou raphael, et parfaitement dans le thème, si ce n'était pour l'air désabusé, le style un peu alternatif. un peu comme une façade, un peu comme la gueule qu'il se donne sur les réseaux alors qu'il n'en a pas donné tant, de gueule, pendant le prime. clairement pas clark qui va juger, souvent un peu trop gentil, souvent à côté de la plaque. le regard fatigué, parce qu'il est tard, et qu'il est toujours sur un autre fuseau horaire. au moins, il ne l'a pas mal pris. au moins, il sourit toujours. « yeah. that's why i get how annoying it can be, i guess. » pas vraiment besoin de le dire, il les as toutes entendues. c'est limite pire, depuis qu'il passe un peu plus de temps à la salle. mais il n'en dit pas grand-chose. rit toujours avec les autres, même quand il n'y a plus vraiment la moindre originalité en dedans. même si la plaisanterie est douce, dans sa bouche. pas mal intentionnée, pas moqueuse. « like, in a bad porn version ? » et s'il rit, il revient à froncer le nez, un instant. le temps de se souvenir des micros, des caméras. tout ca. « i mean, i'm never doing that, i don't need another reason to disappoint my parents, reality tv might be the last line i cross. i don't even know why i said that. » et le rire aux lèvres, les yeux qui brillent un peu mieux. la fatigue, sûrement. même si c'est habituel, qu'il perde le fil. « thanks, though. i can't see for shit without them. » et comme par réflexe, il les repousse mieux sur son nez. 

@clark
faute d’avoir essuyé une mini déception, il n’a pas su montrer ce qu’il était vraiment. pas gamin qui prétend avoir de la gueule, il assume même ne pas en avoir du tout ; de ceux qu’on entend peu, voire pas du tout. de ceux qui se fondent dans la masse, mais qui se démarquent tout de même. le blondinet n’aime pas prétendre être un autre, et n’aime pas non plus déblatérer sur la personne qu’il est ; ils finiront bien par le découvrir, ce n’est qu’une question de temps et il le sait. il craint presque d’être découvert par toutes ces personnes, mais ne craint pas de les rencontrer en retour – peut-être quelques spécimens qu’il aimerait éviter, sans mentionner de nom ; saturnin se sentirait visé. – t’es pas si chiant. presque un compliment quand ça sort de la bouche de l’américain, pas sûr de suivre le fil de la conversation, il n’a pas dormi depuis plus de vingt-quatre heures et a l’impression de rêver plus qu’il ne vit le moment. – exactement comme dans un vieux porno, ouais. kent prêt à te ken. s’amuse le blondinet, alors qu’il écoute les dires du colocataire, celui qui partage désormais le matelas confortable. – stresse pas mec, ta mère va pas apparaitre pour te mettre la fessée. j’peux m’en occuper. clin d’œil taquin, flirt naturel qui refait surface, il se sent enfin dans son élément. – y’en a qui ont des têtes de gland avec, toi, ça va. il se redresse, coudes plantés dans l’oreiller dans son dos, l’observe de tout son long, les yeux s’arrêtent sur les abdominaux. - ta tenue aussi, d’ailleurs. chef’s kiss.

@fly
il est pas si chiant. autant le prendre comme un compliment, même s'il parlait plus des surnoms idiots, que de lui-même. autant le prendre comme ca vient. autant ne pas trop se poser de questions, aussi, il le sait, qu'il ne s'exprime pas toujours très bien. il a d'autres moyens que les mots pour se faire comprendre, faut croire. que son manque chronique d'attention, ou de sens logique. puis, ils doivent tous être dans le même état. extenués. et les jeux de mots ne volent pas très haut, mais il ne peut que lui pardonner. après tout, c'est bien lui qui l'a lancé dans ce domaine là. « au moins maintenant je sais pourquoi je lis jamais les résumés des pornos. » la conversation vire doucement vers l'absurde. les sous-entendus ne sont pas vraiment distrait, mais celui-là, c'est un de plus qui sonne comme une plaisanterie. qui lui passe doucement au-dessus de la tête. « c'pas trop son genre. » à sa mère. le reste, il en rit seulement. la conversation vient juste naturellement. peut-être parce qu'il ne capte pas tous les signaux, simplement amusé, mieux appuyé contre son oreiller. toujours aussi proche du corps de fly, sans se poser de question. après tout, tout le monde partage un lit ce soir, ou presque. « j'fais ce que je peux pour pas trop avoir une tête de gland aussi, j'sais que j'ai pas toujours le plus de sens pratique donc bon.. » autant essayer de compenser autrement. de se trouver d'autres talents. de se rendre désirable autrement, au moins. pour un peu d'attention. et c'est que ca fait tilt. qu'il capte, comme si une sonnerie se déclenchait enfin dans son crâne. il a la sienne, et il sait pourquoi. « j'porte plus grand chose pourtant » elle est débile, cette réponse. vraiment. mais il ne trouve pas grand-chose de mieux, en relevant les yeux vers lui. l'air, enfin, de celui qui a compris. « t'es pas mal foutu non plus. » oubliée, cette conversation de plus tôt, sur les réseaux, qui l'a laissé confus. oubliées, les histoires de chemises et de - oh, il ne sait même pas vraiment. peu importe, en soi.

@Clark

les yeux se baladent ici et là, mais trouve toujours le même point de repère : le corps étalé du jeune homme. fly est un gourmand né, il ne se lasse pas, et s’il y a bien quelque chose qu’il aime, c’est la carne des autres. c’est sans gêne que son regard se balade sur l’apollon, se souciant à peine de ce qu’il en pense en réalité. – en même temps qui lit ses conneries ? t’es pas là pour faire la lecture. la conversation tourne autour du sexe, difficile de faire autrement avec un homme aussi avide de sensations que fly. il s’amuse à imaginer clark devant son écran de téléphone, à lire avec minutie le résumé d’une vidéo x, lunette sur son nez et air d’incompréhension sur les traits divinement bien tracés. c’en devient si ridicule qu’il pouffe de rire, un bref instant hors du temps. – mais c’est le mien. il rétorque, les mots sont chargés de sous-entendus, qu’ils soient accueillis comme tel ou non n’est pas de son ressort. il laisse les choses se faire naturellement, pas du genre à les forcer, il se laisse flotter entre conversations et rencontres. – t’as pas vraiment d’effort à faire. diffcile de ressembler à un gland quand on a cette gueule-là. compliment sur compliment, prédateur occupe sa proie pour mieux planter ses crocs dans le derme. fly reste quelqu’un qui aime charmer. il se couche sur son flanc pour faire face au garçon, les yeux se baladent toujours autant, mais n’alertent pas heureusement. – justement. soufflé dans la nuit, les doigts se baladeraient bien sur les traits dessinés de l’américain, toucher ce qui finira bien par lui appartenir ( du moins il espère. ) – t’as encore rien vu. il prend le tissu de sa chemise entre ses doigts, seul son tatouage apparaît, tatouage qu’il affectionne particulièrement. – enfin quelqu’un qui le dit. pas faute d’avoir attendu un moment, le blondinet a confiance en lui, si bien même que cette confiance apparaît comme une tare parfois. – vu que personne se propose, t’peux me retirer ma chemise. elle gêne. fait sauter un bouton, puis l’autre, les abdominaux apparaissent enfin ; rien que les candidats n’ont déjà pas vu, il s’expose facilement, fly est une figure sexualisée.

@fly
« ca doit être vraiment nul comme job, en vrai, des les écrire » les yeux dans le vague, il ne sait pas pourquoi il pense à ca. ni pourquoi il le dit, sans la moindre retenue. toujours les impulsions qu'il ne prends pas la peine de contrôler, à dire ce qui lui passe par la tête. heureusement, peut-être, pour le reste du monde, ce n'est jamais grand-chose. mais le rire qui lui échappe, à fly, le sort de ses pensées. le mouvement, l'air qui s'échappe, la musicalité de cette échappée. il est meilleur avec ces choses là qu'avec les mots. avec les détails. ca lui va bien de rire, au point qu'il ne se pose pas la question du pourquoi. au point que les mots qui suivent lui échappent un peu, trop occupé à le regarder encore, comme pour détecter dans ses traits les fantômes de cette seconde évaporée. au moins, même quand le regard est vide, il enregistre des images. et le compliment, quand même. « merci » sa gueule, il ne sait pas si elle est si incroyable. c'est pas son corps, il a pas vraiment eu le contrôle dessus. mais il n'est pas stupide au point de ne pas avoir remarqué qu'elle plaisait. on lui a assez dit, peut-être. mais son sourire prends toujours en lumière, avec des mots comme ca. après tout, ici, il ne détonne pas vraiment. tout le monde est beau, semble-t-il. certains plus irréels que d'autres. et le compliment retourné n'en est pas moins honnête, face au corps plus délicat que le caractère, peut-être. dont il a fait une œuvre à part entière. et à dire vrai, si le corps l'intéresse, il y a une curiosité certaine à voir les boutons sauter. les tatouages devinés sur les photos, en vrai. et il ne se fait pas prier, les grandes mains ( jamais totalement débarrassées de traces de peinture, des cales installées là par ses instruments ) bien vite sur sa peau. comme pour tracer les traits de la pièce centrale, du bout des doigts, avant d'attaquer le tissu. dégager ce cou, ce serpent qui se déroule là. « et ca te va bien, aussi. les tatouages, je veux dire... » même s'il n'y a pas de délicatesse, dans la manière dont les boutons sautent. on ne le priera pas de le faire deux fois, trop facilement hypnotisé par la découverte. et les doigts sur les lignes, sur l'araignée. sans gêne, peut-être. mais sans l'air de déranger. « t'as commencé ca quand ? »

@clark
il ne réfléchit pas vraiment aux mots qui sont échangés, ceux-ci sont d’un naturel impressionnant, surtout quand on connaît le blondinet et sa capacité inexistante à converser. il a l’habitude de combler les blancs lors des lives, sûrement parce qu’il parle de quelque chose qu’il aime : il aime aussi le porno cela dit. – il doit se sentir archi inutile à la société. un métier ne se vaut pas plus qu’un autre à ses yeux, mais faut dire qu’il y en a qui devrait être remis en question selon lui : ceux qui écrivent le résumé des pornos, ceux qui cirent encore les chaussures en 2023, ou encore même les astrologues qui écrivent des conneries pour les plus niais (mais il ne le dira pas à @pessa pour ne pas la vexer, même s’il n’est pas encore sûr de ce qu’elle fait de sa vie). blondinet pas habitué à rire, pas habitué à s’ouvrir, y trouve une certaine facilité aux côtés de clark – il ne peut le mettre sur le compte de l’alcool puisqu’il a très peu consommé, et n’a touché à aucune autre substance de la soirée : il a été véritablement sage, sûrement parce qu’il voulait se souvenir de son entrée sans être vu comme le crackhead du coin, rôle qu’il n’accepterait pas de toute manière. il échange un simple sourire aux remerciements vague du compatriote, ne dit même plus les choses par politesse, il est sincère. il passe sa langue sur les charnues alors que les mains curieuses se posent sur le derme chaud, acceptant chaque compliment, le sourire se transforme en rictus malin. il se laisse toucher comme sculpture face aux curieux, admirer comme une œuvre qu’on aurait accroché au mur ; il le sait, qu’il est beau. que les dessins sur sa peau embellissent le corps déjà bien tracé. pourtant, l’entendre de sa bouche le fait frémir. – choisis ton préféré. il demande, curieux de connaître celui qui attire particulièrement son attention, entre vipère et arachnide. – quand j’avais seize ans. j’me suis fait ça. il pointe le pique sur sa hanche, pas son préféré, mais sûrement le signe du début de sa liberté.