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 nighty night (mer 6.07 - 01h30)


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nighty night (mer 6.07 - 01h30)
Ven 7 Juil - 0:27



@pessa

à quand remonte la dernière fois qu’il a dormi seul ? la dernière fois qu’il a réellement dormi ? six, sept heures d’une traite bienveillante ? ses derniers souvenirs lui montrent son propre corps recroquevillé à l’ombre du dos de naïm, suffisamment large pour accueillir sa silhouette de géant, les poings fermés, la mine crispée. ils ne dorment jamais, ils veillent. les yeux clos pour ne plus voir, l’espace de quelques heures qui n’effacent rien, le souffle régulier désemparé – la nuit n’arrête rien. pire, elle lâche les démons que le jour contient. en guerre, le silence n’existe pas, l’épaisseur du noir enrobe les voix et les pleurs d’un manteau de farine grise. plus d’électricité à gaza, la centrale électrique a atteint son quota journalier de douze heures d’énergie. 180 mégawatts pour couvrir un besoin de 600 mégawats pour deux millions d’habitants. régalade. dans la nuit sur la côte qui borde la mer, ils attendent que les sirènes les réveillent de leur non-sommeil. un chant particulier, strident, un chant de gorgone décapitée. il se sert une tasse d’un café si léger qu’il lui fera l’effet d’une tisane et accueille la silhouette de marpessa d’un grand sourire. ses bras s'écartent en signe d’invitation et il attend qu’elle vienne se blottir contre lui pour l’envelopper du hoodie qu’il lui a apporté. ses boucles sentent le monoï, zéro vanne, pessa parfum poupée pour parfaire sa soirée. — ça te va ? question à mille dollars parce que ce hoodie, c’est sa valeur sûre. il serait doublé en peau de yack qu’il l’aimerait pas autant. protège du froid sans donner chaud, fragrance caramélisée dans l’intérieur de la capuche, doublure de satin, l’équipement ultime qu’on débloque à la toute dernière mission du jeu. sur le transat face à l’eau lointaine, caramel, monoï et café, dans trois minutes ils ressemblent à un clip de julien doré. — prêt à t’écouter parler caraïbes, il ronronne par-dessus son épaule, la tasse entre ses mains faisant jouer ses volutes à l’horizon.
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Re: nighty night (mer 6.07 - 01h30)
Ven 7 Juil - 15:00



quelques sms échangés dans la pénombre, à la lueur de l'écran bleu et ça papillonne déjà dans son ventre. de la pure biochimie : un cocktail savoureux d'ocytocine et de dopamine. un combo grisant et ravageur. elle ne connaît que trop bien les symptômes. le diagnostic est clair et limpide. ça turbine sec dans sa tête : une invitation d'une nuit à la belle étoile, la perspective de le revoir, désireuse de prolonger la nuit à ses côtés. ça bout à l'intérieur, elle vacille d'un état à un autre. tantôt exaltée, tantôt inquiète. ça vrille sévère dans sa caboche, ça fuse. chill, pessa, chic. elle ne sait pas dans quoi elle s'embarque, elle s'en fout. elle se laisse porter, comme toujours. c'est le pas léger qu'elle débarque à la terrasse. il n'y a plus personne, il n'y a plus qu'eux et la voûte étoilée. la fraîcheur du soir la cueille, elle en frémit. elle joint son sourire à celui de @Virgil lorsqu'elle se rapproche, comme attirée par cette source de chaleur bienvenue. elle se love contre lui, enveloppée par son hoodie. elle ne risque pas de mourir de froid, ainsi, collée à lui. elle en hume discrètement le tissu. il porte son odeur, la même que t'à l'heure, capiteuse et musquée. entêtante, rassurante. mêlée aux effluves de café. un sentiment divin se répond en elle, elle en ronronnerait presque de plaisir. il mentionne les caraïbes et les souvenirs affluent en trombe. — que dire ..., qu'elle expire, fébrile. elle cherche ses mots, il y a tellement à dire. elle ne sait par où commencer. elle tente de ralentir les pulsations effrénées de son coeur. retour au pays natal, retour au bercail. le berceau de son être, pays sien dont le limon entre dans la composition de sa chair. — ferme les yeux., lui intime-t-elle avec douceur. — imagines-toi en train de flâner dans les ruelles de fort-en-france. tu la sens cette moiteur tropicale, celle qui te colle à la peau. tu passes près des étals, tu t'imprègnes des odeurs locales. si tu t'éloignes un peu de la ville, tu tombes sur du feuillage à perte de vue. l'air pur de la montagne qui emplit tes poumons, tu respires, tu revis. puis t'erres plus loin. t'as la mer, infinie et éclatante et ses embruns qui viennent te chatouiller les narines alors que t'as les pieds dans le sable. bienvenue en martinique, la terre de ses aïeuls. — et encore, je te dis un quart des trucs qu'il y a à voir. faut y être pour le vivre, pour saisir son essence. — et toi, c'est comment chez toi ? outre son nom et sa profession, elle ne sait rien de lui, de son passé.
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Re: nighty night (mer 6.07 - 01h30)
Ven 7 Juil - 23:49



parler de son île la fait presque vibrer dans ses bras, et d’un sourire qu’elle ne peut voir, il se laisse bercer par des souvenirs qui ne sont pas les siens, comme c’est presque toujours le cas de v. ce qu’elle décrit et qui sonne si familier à ses oreilles à elle le renvoie lui à des mélodies, des odeurs et des visions différentes. les paupières closes, la moiteur tropicale qui colle à la peau lui rappelle cabo delgado, l’ocre de la terre de mondlane à palma, les odeurs locales celles du café moulu jeté dans l’eau bouillie sur les charbons ardents de hayk, en éthiopie, son parfum de lente infusion à la fois chaud et acre. le monoï des boucles de @pessa le ramène à un présent plus savoureux, à quelque chose qu’il imagine au goût d’ananas, de grenade et de canne à sucre. à ses côtés, il s’éloigne de la ville et ses marchés odorants pour entrer dans ce qu’elle appelle des feuillages et qu’il voit comme une jungle dense, celle du salvador dans laquelle ils sont partis chercher le cadavre de santi. l’air pur de garizim s’infiltre en lui, l’herbe morte de shechem, et plus pessa inspire et revit, plus il sombre et trouve refuge dans le creux de son cou. les pieds dans le sable, v, pas sur le bateau du puntland. empêche ton cerveau de voguer au hasard au gré des vagues et suis plutôt l’écume au bord de ses lèvres. la mousse invisible et sucrée qui perle à son sourire quand elle se tourne vers toi pour t’observer. ses yeux verts pleins de soupirs acquiescent à l’information : bien sûr, on peut jamais tout dire. tant mieux, l’exhaustivité est épuisante. — ça parle français, en martinique ? un des plus beaux et grands mystères de la syntaxe et de la grammaire, le français auquel il ne capte rien. — hmm, comment te décrire le stockton de mon enfance… il rit en approchant la tasse de sa bouche, pessa entre son café et lui, bien obligé de lui boire contre la joue. — prends-en si tu veux, il est italien, fraichement moulu, corsé, et complètement inutile. — tu vois san andreas dans gta ? la même, jusqu’aux pnj. la californie qui pue la pauvreté et suinte le palmier malade. — j’me suis tiré de là dès que j’ai pu, l’aîné avait déjà trainé sa carcasse loin d’ici et celui du milieu a pris le large aussi sec. — j’ai un « chez moi » universel, un truc sans échelle qui peut se trouver n’importe où, n’importe quand, un lieu qui échappe à la topographie.
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Re: nighty night (mer 6.07 - 01h30)
Dim 9 Juil - 23:26



c'est vertigineux la vitesse à laquelle deux corps s'attirent. un appel des corps. l'attraction est irrésistible, ça a été immédiat, électrique que c'en est enivrant. elle est tiraillée entre deux états : la réserve et la fougue. elle qui d'habitude si précautionneuse pour tout (she's a virgo, after all), dans les moindres recoins de sa vie, y compris en amour, se retrouve à la merci de ses propres pulsions. ses nerfs se court-circuitent, l'adrénaline se propage, digne d'un orage cérébral. le corps est en alerte. c'est alors que cette saleté dopamine entre dans la danse, celle du désir. l'hormone de l'envie. dopa = désir obligé de passage à l'acte, comme appris à la fac. la prise de décision est inhibée, elle agit. elle fonce, comme toujours, portée par ses émotions. avec @virgil, c'est instinctif, naturel. ce qui la désarme d'autant plus mais parler de martinique, de son île chéri, est un éclairci bienvenu dans une tempête intérieure. plus elle s'enfonce dans son récit, plus elle s'oublie, remobilisant le peu de lucidité qui lui reste. la proximité avec le ricain n'y aidant en rien lui fait parfois perdre le fil de ses souvenirs. son coeur palpite, elle a le souffle coupé. elle arrive au bout de son histoire, laissant en suspens cette parenthèse paradisiaque. ses yeux à lui sont verts, elle ne le remarque que maintenant. — ouais et créole aussi. un pays de métissage. et lui, c'est stockton, un toponyme qui lui est étranger. accrochée à ses lèvres, elle en oublie le café. toute son attention est tournée vers lui. il lui balance du gta. de quoi la faire sourciller un peu. — rien que ça. loin d'être rose tout ça, beaucoup à encaisser. elle imagine sans mal l'environnement dans lequel il a grandi. elle a peur de creuser et de déterrer de son passif quelque chose de douloureux. et puis, il y a les symptômes d'un trauma voire plusieurs jamais traités à ce jour. des signes qui ne trompent pas, elle a eu le loisir de les observer. des bribes seulement, la psy en elle ne peut être bernée. mais pour ce soir, elle ne veut pas le brusquer (ni le lieu, ni le moment. pas l'envie, surtout) optant pour une approche plus légère dont elle a le secret. sa dernière phrase déclenche en elle une forme d'approbation. — très pirate tout ça. elle l'imagine aisément à bord de son navire, voguant vers de nouvelles contrées. il y a un court moment de flottement, elle en profite pour s'éclaircit la voix puis se lance, tenant un micro imaginaire : — chers auditeur.rices, ici pessa, j'espère que vous allez bien et que vous passez un bel été. une émission un peu spéciale aujourd'hui, en direct de la sicile. classe, hein ? i know. j'ai ici à mes côtés un certain virgil, vingt-huit ans, célibataire (?). chassez le naturel, il revient au galop, hein ? elle se remet dans la peau de l'animatrice, le temps d'une soirée. puisqu'elle est censée - techniquement - être en vacances. — il paraît que t'as une question pour moi. je t'écoute. ouais, c'est pas tombé dans l'oreille d'une sourde. pour marpessa, toutes les occasions sont bonnes à prendre quand il s'agit de sa chronique.
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Re: nighty night (mer 6.07 - 01h30)
Lun 10 Juil - 0:55



le mot créole lui parle plus que le mot français, ça sonne belize, jamaïque, haïti, barbade et surinam à ses oreilles soudain dressées. — tu m’apprends à dire un truc ? depuis tout petit, il est bon avec la mémorisation des langues étrangères. faut dire que stockton n’a pas grand chose d’homogène, côté idiomes. les missions et les voyages aidant, les bains de foule au cœur même de la population et l’absence totale du tourisme récréatif de ses activités l’ont toujours obligé à apprendre vite. il parle trop de langues, toutes mal, l’accent infâme mais il est compris presque partout. beaucoup de gens flippent de s’essayer à une langue qu’ils ne maitrisent pas de peur d’être jugés sur la prononciation, un luxe que virgil ne peut pas se permettre quand il s’agit de se faire passer des infos essentielles en temps réduit. il a beau avoir introduit les prémices d’une enfance bien merdique à son attention toute portée sur lui, @pessa n’en profite pas pour bondir sur l’occase de lui faire raconter les pires anecdotes de stockton, part. 1, et il sait qu’il a fait un bon choix en se faufilant jusqu’à elle. l’idée de la piraterie comme orientation professionnelle lui arrache un autre sourire. — je préfèrerais que les kids que je croise en mission me prennent pour un pirate tout droit sorti de one piece plutôt que pour un g.i, or, c’est toujours la seconde option qui est retenue. blanc, blond, immense, musclé, les gosses le prennent instinctivement pour un militaire américain alors que bordel ça se voit qu’il est en guerre contre le gouvernement mondial et les dragons célestes ou ça se voit pas ? il avale une nouvelle gorgée de café, pure occase de la frôler des lèvres et d’instaurer entre elle et lui une nouvelle salve de tension, quand son regard se porte sur la main qu’elle amène à sa bouche, ses yeux soudain rieurs et il écoute, amusé, sa mise en scène de sa propre émission de radio – dont il ne sait rien si ce n’est qu’elle porte sur les grands concepts un peu flous selon v de l’amour et du désir. l’occasion d’en apprendre plus sur les skills de pessa, parfait, il dépose le café sur la table à ses côtés et se cale confortablement pour l’écouter. ça coche la case « célib » en lui jetant un petit coup d’œil à la dérobée auquel il répond d’une étreinte, lové entre sa joue et son épaule. — pas vraiment dispo là tout de suite, il souffle d’une traite en l’observant à travers une boucle lui barrant la vue. — aaaaah… évidemment. ciao l’option « se laisser bercer par la voix de pessa et s’endormir si dieu veut », elle lui rappelle qu’il avait une question à lui poser et face à son regard brillant rivé sur lui, imposs de lui avouer que c’était bidon et rien d’autre qu’une catchline pour générer un moment avec elle. ok v, tu peux pas la décevoir y’a trop d’enjeux, mate, trouve un truc et trouve vite. il la regarde un moment puis se redresse quelque peu, ses mains posées le long de ses cuisses qu’il presse doucement. — so – putain, trouve un truc— comment tu deales quand t’es avec une fille que t’as vue pour la première fois de ta vie y'a genre… même pas douze heures, tu la connais pas ni rien, t’as juste ce feeling avec elle et quand elle est près de toi, t’es à ça de l'embrasser, à tout moment tu sens que ça peut arriver mais tu sais que tu peux pas vraiment te permettre parce que tu te dis « elle me connaît pas », tu veux pas qu’elle se mette à penser des trucs pas vrais à ton sujet, tu vois, ou même qu’elle s’imagine que toi tu penses que le tour est joué, que t’as juste à t’avancer vers elle pour la choper, donc tu fais rien, mais tu sais qu’elle sait, et finalement c’est un peu hypocrite, non ? le camouflage friendzone alors que t’as qu’une envie c’est de goûter ses lèvres… tu ferais quoi à ma place, doc ? même lui il a pas compris comment il a fait ça.
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Re: nighty night (mer 6.07 - 01h30)
Lun 10 Juil - 2:34



le créole, ça se perpétue de famille en famille. alors que chez d'autres, ça se perd, sa famille tente de le perpétuer. il va de soi qu'elle connaisse cette mais ça s'entretient et il ne lui en reste que quelques notions, suffisamment pour encore la parler. ou ka manké mwen. traduction : tu me manques. une phrase passe-partout simple et efficace, toujours plaisant à entendre. elle sent un fort intérêt des langues chez lui, du à son métier sans doute. elle soupçonne que c'est bien plus que ça. il est de nature curieuse, ça se voit. sinon, elle serait peu encline à partager avec lui un pan de sa culture. inconsciemment, elle partage une partie d'elle. c'est sûr que pour quelqu'un originaire de stockton, ça lui paraît bien exotique, tout ça. le volet stockton s'est vite refermé de lui-même parce qu'elle attendra (peut-être longtemps) que @virgil en parle de lui-même. donc on dévie sur un autre sujet plus léger (et plus profond qu'il n'y paraît, cette fois, la piraterie. pour ce que ça représente : la quête de liberté et de voyage. des valeurs qui semblent correspondre au profil du blond. alors que la réalité sur le terrain est toute autre, l'ombre de la guerre planant sur sa tête et le retentissement des sirènes. un g.i ? c'est comme ça que les gamins le voient. en guise de réponse, elle porte sa main vers son visage, fixant tour à tour ses yeux puis ses lèvres, qu'elle caresse en douceur, pour chasser une morosité en jachère. ça sent le café tout d'un coup, dont le parfum enivrant paraît faiblard comparé à la proximité de ses lèvres des siennes. son cerveau vrille, ça papillonne dans son ventre. au secours, un subterfuge vite. ouais, elle ne fait que de retarder l'inexorable. c'est la peur de l'inconnu et face à l'inconnu, elle se réfugie dans du familier, un terrain connu qui est celui de la radio. là, où elle maîtrise mieux ses émotions (les canalise, du moins) en pro qu'elle est. et puis, toutes les stratégies sont bon à prendre pour éviter de penser. te penser à lui, à ses mains sur elle. toute cette mise en scène, c'est du pipeau parce que pessa flippe mais ne le montre pas ou le dissimule plutôt bien parce que v. capte r et se laisse prendre au jeu. il la touche à nouveau. comment veux-tu qu'elle garde son sérieux, après ça ? craque pas, pessa putain, craque pas. pendue à ses lèvres (et le mot est faible), elle l'écoute sans vraiment l'écouter. enfin si, elle capte des trucs. il essaie de faire passer un message et plus il déblatère, plus elle comprend là où il veut en venir. c'est clair et limpide. elle vient déposer ses lèvres sur les siennes et toutes ses appréhensions, ses tergiversations éclatent en plein vol. elle lui offre d'abord quelque chose de doux et fruité, puis le baiser se veut plus enflammé, réduisant définitivement l'écart entre leurs deux corps, ils rentrent en fusion. et à ce stade, elle n'a même plus de besoin de hoodie. tellement que c'est hot. elle écarte légèrement son visage du sien et lui souffle :  — ça a répondu à ta question ? fébrile et mutine à la fois, elle sourit contre sa bouche. prête pour un second round.
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Re: nighty night (mer 6.07 - 01h30)
Lun 10 Juil - 16:59



— ou ka manké mwen, répète-t-il en emmêlant le créole de @pessa à son accent californien trainant qui ruine sans doute un peu tout l’effet. — ça sonne trop tendre pour être une insulte, il note dans un sourire câlin, convaincu qu’elle vient de lui apprendre un truc aussi mignon qu’elle alors que ça veut peut-être dire « t’es qu’une merde ». il fait confiance à son instinct, v, même s’il foire une fois sur quatre, ça l’a presque toujours sauvé. savoir quand arriver, savoir partir au bon moment, deviner quand s’arrêter pile sur la ligne à ne pas dépasser. le terrain a plus appris que l’enseignement scolaire et maternel au gamin qui passait son temps dehors à courir avec les plus grands que lui, à pousser fort sur ses jambes pour que son corps s’étire plus rapidement, devienne aussi fort que celui des puissants du quartier sans attendre, parce que si t’attends trop, tu peux te faire engloutir et alors, la surface disparait. né dans la guerre au sein d’une famille dysfonctionnelle, il avait grandi sur un champ de bataille bien vite remplacé par d’autres ; la paix était devenue un vernis utile qu’on apposait sur de grandes déclarations pleines d’un beau sophisme fait pour construire les nations. là encore, il sent et observe pessa mener sa guerre interne, tourmentée par trop d’envies à la fois et le besoin de se retenir de tout laisser sortir d’un coup trop grand et trop fort. il fait rien pour l’aider, son sourire serein parfaitement ancré au présent de l’immédiat, reçoit son baiser et se retient de fermer les yeux pour prendre le temps d’apercevoir son visage le plus près possible. les éphélides parsemant sa peau dorée, ses cils sombres recourbés, sa bouche au goût de chair de goyave. ses appréhensions semblent la quitter quand elle l’embrasse à nouveau tout en s’enroulant autour de lui, les mains de v l’accompagnant dans l’ascension de son corps, désertant ses cuisses pour attraper sa taille, presser ses reins. son regard vert caresse le brun du sien quand sa question vient l'assécher d’un souffle sensuel et chaud dont elle semble avoir le secret. — très pro. très concernée, il plaisante, l’œil amusé. — plus qu’à suivre tes conseils, feint-il de se résigner dans son sourire tandis que d’une main, il attrape le tissu du hoodie qu’elle porte et la rapproche suffisamment de lui pour que leurs lèvres se rencontrent encore. les baisers de v sont plus salés, s’accompagnent de tout le corps pressé, d’une main glissée sous le tissu des vêtements en quête de l’épiderme à saisir du bout des doigts, de la cambrure du dos à faire frémir. yeux fermés, il laisse le bourdonnement des sens l’envahir tout entier en même temps qu’il s’évade un instant dans l’un de ces rares moments de paix qui peuvent survenir au cœur d’un combat. sa langue dépose contre celle de pessa son piment caractéristique au goût de café puis il prend le temps d’apprécier sa joue, les recoins de sa bouche, son cou dont la moiteur a capté les effluves de tiaré embaumant ses cheveux. — arrête-moi maintenant avant que je sois lancé, vient-il murmurer à son oreille. v, faut savoir le stopper dans ces moments où il a beau chercher, il trouve aucune raison valable de s’arrêter.
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Re: nighty night (mer 6.07 - 01h30)
Mar 11 Juil - 21:36



— mouais, peut mieux faire. elle le taquine, il s'en sort pas si mal, en vérité. une pointe d'accent qui ressort, amenant à s'estomper au gré des répétitions. c'est encore plus cute quand il le prononce. elle glousse. c'est loin d'être une insulte, bien au contraire. comme un bonbon qui fond sous la langue. — ça veut dire 'tu me manques'. elle réprime un sourire enjôleur. trois petits mots dont la portée se mesure à qui en est le destinataire. tenant une chronique hebdo où elle lit à l'antenne des billets doux des auditeurs destinés à leurs coups de cœur, elle s'en est constituée une collection. de messages tantôt hot tantôt sensible. de quoi faire rougir plus d'un, provoquer l'émoi. elle les récolte par poignée, les semant autour d'elle, telles des pétales de rose. elle s'attendait à tout, sauf au niveau d'intensité qu'elle a ressenti en rencontrant @Virgil. il la trouble, à un point qui la plonge dans un état d'hyperconscience. il lui a fallu un coup de pouce, pour la sortir de ses atermoiements. lorsqu'elle scelle ses lèvres aux siennes, son cœur se soulève et se met à battre de façon frénétique. ça cogne tellement fort qu'il pourrait entendre ses pulsations. et là, ses doigts parviennent à s'aventurer sur son derme, sa langue frôle la sienne, au goût de café. elle sent monter en elle un sentiment d'exaltation, et il lui semble qu'elle va enfin atteindre ces sommets de l'émotion qui la feraient sortir d'elle-même pour de bon, et s'abandonner totalement à l'inconnu. à un inconnu dont, il y a peine 24h, elle n'aurait jamais saisi l'existence. elle s'abandonne à ses baisers fiévreux, à son étreinte. ses mains dégagent un tel magnétisme qu'à peine frôlent-elles les dorsales de pessa qu'elle sent une chaleur lui parcourir le corps. c'est l'incendie, la fièvre qui monte. elle éprouve cet étourdissement dont on est victime devant un précipice, une impression de sombrer, de n'être plus rien. sa peau est devenue si sensible qu'elle réagit au moindre frôlement. un frisson lui parcourait l'échine, éveillant tous ses nerfs. — qui t'a dit que je voulais qu'on arrête ?, qu'elle murmure contre sa bouche, la mordillant gentiment. elle n'a pas envie de faire marche arrière, de lui échapper. ni une ni deux, elle vient s'asseoir sur lui, cul posé sur ses cuisses, à califourchon. c'est une fusion parfaite : tous deux s'enfonçant ensemble dans la douce chaleur d'un monde de profondeur. ils étaient drogués par ce mélange de leur chair et de leurs langues. leurs gestes étaient lents comme dans un rêve. leurs mains lourdes et pressantes. les bouches entrouvertes. elle dézippe lentement le hoodie qu'elle porte, faisant durer le plaisir du dévoilement. elle sent ses yeux verts sur elle. la franche intensité du regard qu'il pose sur elle est déjà une pénétration. vêtue d'un déshabillé de soie rosé, elle pose ses mains sur les cuisses du blond, les pressant avec envie. elle se penche vers lui et d'une voix enjôleuse, elle lui souffle : — réchauffe moi. sa chair, sous le tissu, se tend et frissonne dans la fraîcheur subite, et ses seins commencent tout juste à lui faire délicieusement mal. elle se mord déjà les lèvres, dans l'anticipation de ce qu'il allait lui faire.
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Re: nighty night (mer 6.07 - 01h30)
Mer 12 Juil - 15:22



objectivement elle a plus que raison voire pas assez, c’est la cata côté accent mais le sien qu’il y met n’est pas à négliger – c’est peut-être la seule chose qui le rend mignon et dessine sur l’expression de @pessa cet air miellé plein d’un attendrissement qui doit plus à son désir qu’au talent de virgil. — ooh, joli, commente-t-il, conquis par la traduction. il a beau kiffer le créole pour le peu qu’il en sait, le mot "miss" qui glisse contre les lèvres et le long du sourire de pessa lui procure ce petit sursaut du fond de la gorge au fond du ventre, étire un sourire similaire qui se change en soupir quand elle l’embrasse, s’embrase quand il la sent s’abandonner dans ses bras. il lui suggère de l’arrêter là avant que ça aille trop loin – pourquoi trop loin ? il sait pas, si les cœurs sont si froids c’est que l’époque se prête à ça. c’est le risque qu’une décennie glisse sans amour, sans affection en guise de sécurité au profit d’un conditionnement insensé. elle le convainc d’une question qu’ils font bien de faire ce qu’ils font – te refermes pas sur toi-même, v, faut que tu le fasses en tandem. ses mains l’attrapent plus fort quand elle vient croquer sa lèvre, l’emprisonner dans les siennes, lui dire qu’elle le veut à elle, assise au-dessus de lui comme sur un trône et il se dit que ça va le faire, qu’il l’a trouvé ce bout de soleil, ce pot de miel qui met ses sens en éveil quand sa voix sonne à son oreille. prouve-lui que t’as pas le cœur froid, qu’on puisse croire en toi. réchauffe-moi. gorgé d’envie en-dessous d’elle, il défait la soie nouée de son déshabillé couleur litchi, la vision de ses seins durcis par le désir et le froid apaise ses querelles internes, dépose sur ses blessures son baume vulnéraire. sa main glisse de sa gorge à son ventre, serpente au creux de sa poitrine tendue vers lui, vient presser ses fesses et la rapproche du torse en fusion qu’il a libéré de son sweat. les lumières mordorées des lampes de la terrasse donnent à ses boucles des reflets flammés, autant de langues de feu autour desquelles il enroule ses doigts pour créer l’ignition. — j’ai envie de toi, traduction rauque de la fièvre qui l’assaille, elle peut pas ne pas le sentir. — comment tu dis ça en créole ? il ronronne à la pulpe de ses lèvres, le smaragdin des iris la dévorant en même temps qu’il laisse courir ses sens après elle, son nez caressant de sa joue à son cou, ses bras la retenant tandis qu’elle bascule en arrière et que la langue de v vient jouer contre ses seins, embrasser son cœur qui vibre sous ses assauts, couine au contact des mots qu’il lui murmure, à corps perdu pour être son élu. il sent poindre au fond de lui les prémices d’un instant sarcotique, la chair blessée se suture lentement au contact de la sienne, il plonge dans le bain chaud de sa peau, se baigne dans son souffle humide, quinze minutes qu’ils y sont et, déjà, il y croit.  
trouve-toi cette parcelle qui fera
qu’avant que le ciel nous rappelle
t’auras cette sensation d’embrasser la vie tel le nouveau-né
ouvre-toi et vas-y, vis
valorise à ta guise l’instant présent, c’est de mise
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Sam 15 Juil - 17:43






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