tw; sexe, tout ça tout ça, pas lire


à sec, virgil, marpessa boit son souffle, la langue qu’il ne parle pas quand bien même il aimerait pouvoir lui murmurer tout ce qu’il pense dans son créole chaud et vivant. il s’abreuve à ses lèvres, un salut pour un mec perdu par l’abus de solitude, gilet pare-balles grand ouvert pour laisser les mains de la sirène heurter son torse de son infinie douceur. elle choisit les mots pour eux, dirige leur échange avec ceux qu’il choisit, il les happe au vol, les range profond en lui. elle est un phare dans la nuit à cet instant, un guide complice avec qui je glisse, ma complice en tous points, aphrodite perchée au sommet du corps tendu d’arès, son glaive au creux du poing dont elle a transformé le tranchant en velours rose. il effleure des doigts les écueils de son corps, esquive les rochers pour croiser le fer avec sa criste-marine qui perle d’un désir bouillant. il la goûte et sourit contre sa bouche, l’extase de sa sève émeut ses papilles et il en demande encore car j’ai tant à donner et j’veux m’adonner, sans retenue sans peur sans reproches quand il pourfend les règles de séduction que leur impose le prude occident. elle encourage sa passion en deux mots qui embrasent l’épicentre de son désir, il n’obéit pas, pas tout de suite. histoire d’équilibre, on manque de sensations, on perd la notion quand on fait tout si vite, sans l’intention. les mains de @pessa rivées à ses épaules pour y ancrer sa place, il guide son gland le long de son sexe dans des caresses lascives, le recouvre de son suc, suce encore ses tétons cinabrins, recouvre son sourire à elle de baisers ignescents. ouvre-toi, imprègne-toi, laisse vibrer ta fibre. il la veut et veut l’entendre exiger plus fort, que ses doigts contre sa peau y creusent leur marque, y imprègnent sa magie, y insufflent un nouveau cri de vie. elle lui donne ce qu’il veut et il répond comme elle l’a demandé, son corps pénétrant le sien leur arrachant à tous les deux un souffle hypnoïde. elle ondule, pessa, et il danse avec elle. avant que le ciel nous rappelle.