@franz
rendez-vous posé, aucune appréhension de la part de l'américain. il s'est rapidement préparé en laissant le temps à @franz de faire ses préparatifs de son côté. son ventre crie famine, après une journée à ne rien avoir mangé, faute de temps, mais pas d'envie. il s'observe rapidement dans le reflet du miroir, tire sur son t-shirt over-sized et sort ensuite direction la plage. là-bas, il croise rapidement le regard de l'allemand et s'en approche, curieux, il examine les préparations étalées sur la nappe. plus loin, les vagues s'étalent sur le sable humide, le soleil se couche plus loin : c'en est presque trop romantique pour le blondinet, mais il ne le fait pas remarquer : être gentil, qu'il a promis, du moins il a dit qu'il allait essayer. - hey. les yeux se posent de préparatifs en préparatifs, le ventre crie de nouveau, alors qu'il s'installe sur le sable en retirant ses chaussures peu appropriées pour le cadre. - ça donne la dalle, bien joué.

@Fly

La relation entre les deux garçons était compliquée, non pas parce qu'ils n'étaient pas capable de s'entendre, mais plutôt parce que la compréhension de chacun était difficile. Ils semblaient similaires sur certains points, totalement opposés sur d'autres, et le tempérament trop direct, trop taquin de Franz n'arrangeait pas leurs échanges. Alors, il avait décidé de faire un effort, il lui avait même promis. Non pas que l'allemand était le seul à devoir prendre le blâme là dedans, mais il se disait que si il ne faisait pas le premier pas, personne n'allait le faire. À l'extérieur, il aurait très certainement déjà lâché l'affaire, et nexté Fly se disant qu'il n'y aurait qu'une maigre chance qu'ils se recroisent un jour. Mais ici, entre ces murs, il savait que ça n'était pas possible. Et plus le malentendu trainerait, plus leur aventure serait de plus en plus compliquée. Nappe dressée, et soleil couchant, ça n'était clairement pas son genre de faire une organisation de la sorte. Cela dit, à ses yeux, il ne s'agissait pas de romantisme, mais plutôt de profiter d'une belle vue tout en réglant leurs problèmes. Parce que ouais, le calme de la mer avait tendance à assouplir les songes. « Hey. » il arrivait, toujours aussi beau, et il le savait. « J'me suis demandé si t'allais te pointer ou pas en vrai. » parce que ouais, il savait que le blond était plutôt demandé dans le coin, personne n'était aveugle. « Et puis j'me suis rappelé que t'arrivais pas à te passer de moi. » prunelles levées, regard malin, et finalement « Ok, ok j'arrête. » cela dit, c'était l'humour du brun, si il souhaitait passer du temps avec lui, il allait falloir qu'il s'y habitue. « Ok alors, par quoi on commence... » intense méditation « Je sais. Cite trois trucs que tu détestes chez moi. » il allait avoir du mal à trouver cela dit.

@franz

il ne saurait dire si c'est les différences ou les similitudes qui les éloignaient. pas l'habitude de traîner avec des personnes qui lui ressemblaient de trop, si ce n'est ses amis, mais fly ne voulait pas que franz devienne un ami. il n'imaginait pas plus non plus. non, la tension était telle qu'il voulait goûter à sa peau, mais jamais il ne penserait à viser quelque chose de sérieux, pas ici, pas avec lui, avec personne. fly voulait s'amuser, et les disputes incessantes entre les deux jeunes hommes avaient tendance à ruiner son moral et l'avancée de son aventure. il ne se blâmait pas et ne le blâmait pas, faute à la situation qu'ils n'ont pas vraiment géré, mais qu'ils sont prêts à arranger. posé sur la nappe, yeux rivés sur le soleil se couchant sur l'étendue d'eau face à eux, la question franche lui arrache un sourire. il attaque directement. - pas de bonjour, comment ça va, t'as passé une bonne journée ? impoli. il blague, pas sérieux, se fout bien des banalités. - t'attires tout le monde, t'es dans tous les bails. il commence d'abord, pas jaloux de lui, jaloux des autres, parce qu'avec eux ça fonctionne. - tu t'prends de haut. il continue, n'aime pas son assurance, pourtant fly en a une similaire. - et pour finir, tu m'comprends pas et tu te braques dès que j'balance un truc. à toi. et il sait qu'il le fait aussi, que ça ne se contrôle pas, mais franz lui a posé une question et il répond.

@Fly

Essayer de comprendre le point de vu de l'américain, ouvrir son esprit à d'autres horizons que le sien pour peut-être entrevoir ce qui clochait dans leur relation. Depuis le départ, les échanges étaient tumultueux, parti d'un malentendu, le tout s'était bien vite dégradé alors que les deux garçons avaient laissé la situation leur échapper des mains. Franz aimerait dire qu'il avait fait de son mieux, mais ça n'était pas le cas. Ça ne l'était jamais. Fly c'était cet être libre qui se baladait entre les murs du block, cherchant à attirer l'attention, parfois volontairement -souvent- parfois malgré lui. Lors du premier soir, Franz n'avait pas su lire entre les lignes, et depuis, rien ne s'était franchement arrangé. Alors, il avait décidé de le rejoindre à mi-chemin, terrain neutre sans aucune autre âme qui vive, pour voir si il était encore temps de faire quelque chose pour abattre ces murs. Trois choses qu'il détestait de l'allemand, il était prêt à lui accorder, ce qui en disait beaucoup sur le fait qu'il prenait sur lui et essayait d'avancer un minimum. Des arguments justifiés, mais que Franz remettait tout de même en doute. « Là où t'as raison, c'est qu'on se comprend pas tout le temps. » incompréhension qui menait souvent à l'un d'entre eux prenant la mouche, affectant le moral de celui-ci. Et quand c'était pas l'un, c'était l'autre. « J'pensais que c'était ma confiance en moi qui te plaisait. » léger sourire en coin, histoire de cerner exactement pourquoi Fly tournait autant autour de Franz depuis le début du jeu. Peut-être était-ce l'attrait d'obtenir quelque chose qui paraissait compliqué d'atteinte ? L'allemand n'était jamais du genre à se laisser faire, toujours un mot à dire, à remettre en question. Pas forcément le caractère le plus malléable du lot, mais il savait aussi que c'était ça qui faisait son charme, et il en jouait. « Au delà de ça, j'sais pas quoi te dire. J'sais que je suis pas le gars le plus simple à vivre, j'suis impulsif, je m'ennuie vite, et j'regarde jamais plus loin que le bout de mon nez. » il avait aucun soucis à l'admettre, rien de nouveau à l'horizon. C'était maintenant à son tour de dire trois trucs qui ne lui plaisait pas chez Fly. Enfin, plaisait pas était un grand mot cela dit. « T'es impatient et colérique. » y'avait qu'à voir leur premier échange, la vitesse à laquelle il avait pris la mouche alors que pour une fois, Franz n'avait pas cherché à jouer avec lui... il n'avait juste pas su lire la situation. « Tu cherches trop l'approbation des autres. » même si il ne le réalisait pas, le fait de poster toutes ces photos de lui, le fait d'accepter n'importe qui, même si la personne pourrait ne pas lui plaire au départ, c'était en tout cas ce que Franz ressentait. « Et tu préfères la facilité aux choses réellement intéressantes, mais plus compliquées. » pas besoin d'en dire plus à ce sujet. « C'qui m'intéresse moi, c'est pourquoi t'es comme ça. » au delà de ce qu'il voulait renvoyer, au delà de ce mec qui semblait intéressé que par le superficiel, il y avait forcément quelque chose sous cette carapace qui expliquait sa sensibilité à fleur de peau.

@franz
il maudit ce malentendu qui a tout ruiné. sans ça, les gamins se seraient sûrement bien entendus. finalement, c’était peut-être un signe du destin, une façon de leur faire comprendre qu’ils n’étaient pas destinés à se comprendre et s’entendre. conversation de sourds, mais les deux jeunes hommes étaient désormais prêts à écouter, et c’est avec une question tendue que la conversation démarrait. fly y répond sans serrer les fesses, plutôt à l’aise à l’idée d’enfin lui dire ses quatre vérités, sans avoir peur que la situation dérape à nouveau. pourquoi lui en vouloir, à lui, si la question lui était posée distinctement ? il sourit brièvement, ils ne se comprennent jamais. - pas tout le temps ? jamais, tu veux dire. il rétorque alors qu’il plante ses mains dans ses poches, regard posé sur l’horizon, la situation est presque trop romantique pour les deux jeunes hommes pas encore prêts à faire dans la romance. il ne saurait dire si la confiance plaît, elle fait certainement son effet, mais l’américain n’y est pas habitué. il se rapproche généralement des âmes plus faibles, de celles qu’il peut écraser et manipuler. fly est toxique et est prêt à l’assumer. franz lui ressemble trop, choc de deux mondes, ils peinent donc à trouver un équilibre quand la balance penche trop d’un côté. - elle plaît, juste pas facile de s’y faire. il ne sait pas s’il sera, un jour, capable de s’y habituer en réalité. pas qu’il s’imagine aller loin avec quiconque dans cette aventure, il ne sait pas s’il pourra compter franz comme un allié, mais est certain de ne pas le vouloir en tant qu’ennemi. il l’écoute attentivement, les mots lui donnent raison. - t’sais j’t’aime bien. c’est juste qu’on se ressemble beaucoup trop… si les opposés s’attirent, on dit quoi des âmes et esprits similaires ? il apparaît plus réfléchi, sûrement car une relation est en jeu. il ne pense même pas stratégie, il veut être proche de l’allemand, le désire au plus profond de lui, mais si c’était pas meant to be ? - je cherche l’approbation de personne, love. qu’il fait remarquer, certainement le commentaire qui fait le plus de mal. il est désintéressé, au plus profond de son coeur, il se fout bien du reste du monde. il trouve ça dommage, la façon dont franz n’a pas su lire entre les lignes ou n’a pas subtiliser les subtilités. - j’sais pas quoi te dire. j’suis comme je suis, sans réfléchir. évidemment, il a ses raisons, il a son passé, mais il déteste en parler. il grimace alors, passant sa main dans ses mèches blondes. - ma psy m'a dit que j'me suis renfermé quand j’ai perdu ma jumelle. il avoue en reniflant, le vent frappe sur les joues chaudes, il s’empresse d’ajouter : - dis ça à quiconque et j’te bute, compris ? j’te raconterais peut-être le reste quand tu me proposeras enfin un verre, ou deux.

@Fly

Si il y avait une chose dont il était certain, c'était que lui et Fly aurait toujours du mal à communiquer tant qu'ils n'arriveraient pas à être honnête l'un envers l'autre. Les deux se cachaient derrière des jeux et des phrases en bombant le torse, sans chercher à montrer la moindre sensibilité. Malheureusement la vie ne marchait pas comme ça, et lorsque l'on avait affaire à deux caractères bien trempés, il fallait forcément que les deux baissent leur bouclier en même temps si ils voulaient voir le vrai visage de l'autre. Et c'était ce que Franz cherchait à faire en ayant cette conversation, reconnaitre ses tords, tenter d'évoluer. C'était pas le gars le plus réfléchi au monde, ni capable d'avoir la meilleure introspection, mais il faisait autant d'efforts qu'il le pouvait, et espérait que Fly saurait le reconnaitre. Quelques vérités lâchées dans le vent, et voilà que Fly admettait ne pas arriver à se faire à cette confiance que Franz arborait tout le temps. Il l'avait bâti au fil des dernières années, et ne voulait plus être ce gars qui se laissait dicter quoi faire, si bien que quand on lui donnait un peu trop d'ordres, ici et là, il finissait par être trigger. « Personne n'est pareil. » ça Franz en était certain. Ils ne venaient pas du même endroit, et n'avaient pas exactement les mêmes façons de réagir aux situations. Fly finissait par lui dire qu'il ne cherchait l'approbation de personne et Franz soupirait un petit peu « Je pensais qu'on allait être honnête. » ou peut-être que la vision qu'avait Fly de lui-même était légèrement déformée de la réalité ? « Après tu t'en rends peut-être pas compte... mais je veux dire, notre premier échange, et ce qui s'est passé avec Pessa en est l'exemple même. » pour une fois, le ton de Franz était calme, comme pour lui signifier qu'il ne s'agissait pas d'une confrontation. « J'essaie juste de comprendre qui tu es. » rien d'autre. Et sur ces mots, voilà qu'il lui parlait de sa jumelle, décédée aujourd'hui. Le visage de l'allemand se fermait un petit peu, comme si soudainement tout commençait à faire sens. Pas de désolé cela dit, parce qu'il savait qu'à sa place, il aurait détesté qu'un parfait inconnu le lui dise. Là dessus, le blond se corrigeait, prétextant vouloir à boire, et justement, Franz était entrain de lui servir une coupe de champagne. « Est-ce que ça te va ? » lui, il préférait se servir un jus de pomme, ayant arrêté de boire depuis des années maintenant. « Je suppose qu'on se remet jamais totalement de perdre sa moitié. » regard planté dans celui du garçon, comme si pour la première fois, ils arrivaient réellement à converser. « De mon côté, j'ai grandi dans une famille qui m'avait tracé toute ma vie avant même que j'ai mon mot à dire, et je me suis laissé faire. » difficile d'imaginer Franz ne rien contester, et pourtant, le Franz du passé était bien différent de l'actuel. « Et un jour, j'ai pété les plombs... et ça, ça n'a pas aidé. » petit coup d'oeil envers la coupe de champagne que Fly tenait entre les mains. « J'ai tout envoyé baladé, et j'me suis juré de plus jamais laisser mon sort entre les mains de quelqu'un d'autre. » mariage, famille, destin. « Tu vois... on est pas si similaires que tu le penses. » leurs passés étaient bien différents.

@franz

- je suis honnête. tu pourrais accepter c’que je dis plutôt que de croire que t’as la vérité absolue. il se calme après avoir soufflé ses mots, l’air visiblement ennuyé. fly vit pour lui-même et non pour les autres, il a même horreur qu’on donne son avis sur sa personne et c’est une chance qu’il laisse franz faire sans totalement broncher. - j’étais en colère, j’ai parlé trop vite et je l’ai admis. arrête de vouloir faire de la psychanalyse franz, ça en devient misérable. il le pensait cuisiner, pas foutu psychologue et compère de freud. après, donnez pas la comparaison à fly, il comprendra pas. - je te dirais qui je suis, mais cherche pas à faire croire que tu me connais déjà. il a horreur de ça, qu’on pense avoir decelé le mystère fly alors qu’il est à des foutues années lumière de la vérité, et il le fait avec sa putain d’assurance que le blondinet déteste. puis vint les aveux, ceux qui font mal au cœur. faut dire que l’américain a pas vraiment l’habitude de communiquer et encore moins de parler de ses problèmes, d’un passé qu’il préfère tenir secret, sûrement pour cette raison qu’il reste discret. pas son genre d’étaler son passif pour être plaint, aime pas voir la pitié voiler le regard de ceux qui savent. il en a énormément souffert, et c’est presque étrange de l’admettre à voix haute, que son double est parti, devant des téléspectateurs, mais surtout devant lui. ça rend la situation plus réelle encore et ça fait mal, mais il se retiendra d’admettre qu’il souffre, encore, qu’il n’a jamais réellement arrêté d’avoir mal. il pose les yeux sur la coupe de champagne et sourit en coin, impressionné. - t’as vu les choses en grand. se fout bien du nectar qui lui est servi tant qu’il se désaltère, alors que franz s’exprime sur la fameuse question, la perte d’un être cher. il parle ensuite de lui, c’est intéressant, et il a du mal à imaginer qu’on puisse réellement écouter les ordres de ses proches car il a toujours été un électron libre. mais à l’entendre, c’est sincère, il s’est vraiment retrouvé coincé avant de tout envoyer balader. - ouais, on a nos différences. admet l’américain en passant ses mains dans ses mèches blondes frappées par le vent. - c’est sûrement pour ça que t’aimes pas qu’on te dise quoi faire. souvenir à deux, du canapé, des caresses éphémères, d’un moment qui s’est terminé trop vite. - j’déteste qu’on me dise quoi faire aussi, ça m’fout les nerfs.

@Fly

Plus les jours s'écoulaient, et plus il était clair que les deux garçons n'étaient pas franchement faits pour communiquer l'un avec l'autre. Alors pourquoi est-ce qu'il s'entêtaient ? Pourquoi est-ce qu'ils n'arrivaient pas à laisser l'autre dans son coin, faire son aventure. Peut-être que si ils arrivaient à s'apprécier de loin, sans être constamment en contact, cela serait plus simple. Il y avait pourtant comme cette envie de prouver à l'autre qu'il avait tord, chacun essayant de forcer une situation qui n'arrivait pourtant jamais. Hochement de tête de la part de Franz, lui laissant cette victoire sans forcément le croire sur parole. Parce que malgré tout, il y avait toujours cette part de lui qui était convaincu que Fly avait un besoin profond d'amour, et que toute l'attention qu'il cherchait à drainer vers lui était pour combler quelque chose ; un manque de confiance en soi peut-être ? Mais Franz avait promis de ne pas enchérir sur le sujets, alors il garderait ses théories pour lui. Alors voilà, les vérités étaient mises sur le tapis, et l'allemand lui avait dévoilé un petit bout de son passé, justifiant ses actes par celui-ci. Évidemment, ça n'était que le sommet de l'iceberg, difficile de résumé une personne à un seul moment, ils étaient chacun bien plus complexes que ça. Mais oui, là où Fly avait raison, c'était que ça devait être une des raisons pour lesquelles Franz avait du mal avec les ordres, autre que le cadre du travail. « Quand t'as trimé pour avoir ton indépendance, t'as pas forcément envie de redonner du pouvoir à quelqu'un d'autre ouais. » pourtant, être constamment en position de force était fatiguant, au fond de lui, il aimerait trouver quelqu'un sur qui il pourrait parfois se reposer. C'était peut-être pour ça que c'était si simple de se confier à @Pessa. « Pourquoi moi ? » qu'il lâchait finalement, portant un instant son verre à ses lèvres, regard rivé sur le blond avant d'ajouter « Le premier soir. » oui, là où tout avait dérapé. Où tout avait aussi commencé. « Parmi tous les résidents, et alors que t'as clairement ton crush dans ton pieu. Pourquoi moi en particulier ? » c'était ça qu'il avait eu du mal à comprendre Franz. Ouais, sur le moment il avait pas du tout saisi la perche que le blond lui avait tendu.

@franz
il n’était pas possible pour fly d’abandonner le dossier franz. il avait toujours leurs conversations au fond de la gorge, s’énervait pour un rien et s’entêtait pour lui donner tort, mais il ne voulait pas pour autant lâcher l’affaire. de plus, franz l’intriguait, outre la confiance qu’il avait en lui et sa capacité de dire les choses, fly était resté sur sa faim et avait mal digéré la pilule de cette chance abandonnée. frustré aussi de s’être trompé sur lui, sur le fait qu’ils pouvaient s’entendre et qu’ils le feraient immédiatement, les choses étaient toute autre et c’était décevant. il était tombé de haut, mais il avait l’impression que ce n’était pas le cas de franz qui semblait complètement s’en foutre, puisqu’il avait sûrement trouvé plus intéressant ailleurs, et là on pouvait dire que l’américain avait été piqué dans son estime. pendant un moment, il se dit qu’ils pourraient se donner une chance à l’extérieur, sans ces foutues caméras sur eux, sans l’avis du public, sans tout en fait. mais c’est visé trop loin, pour rien peut-être. alors il ne se donne pas la peine de le penser davantage et abandonne cette idée dans un coin de sa tête. - ouais mais j’sais pas, c’est différent. il développe pas plus, ça touche une sphère plus personnelle, y’a des gens qui se laissent aller justement, laisse tomber le masque, mais c’est pas le cas de l’allemand et il l’a bien compris. l’information est enregistrée. - tu m’as directement plu. pas seulement pendant le prime, même avant. il hausse des épaules, sirote son verre en observant le paysage devant ses yeux. - et j’pensais que c’était évident. préfère pas parler de @clark parce qu’il juge que le brun n’a pas vraiment sa place dans la conversation, qu’il mérite un peu de répit. - tout l’monde tente de me caser avec clark, mais merde, on est encore deux âmes indépendantes, nan ? il se tourne vers franz, sourcil froncé. - t’sais tu m’as fait comprendre que c’était pas réciproque, j’aurais accepté que tu me dises non. j’suis pas un gros lourd qui chasse l'inattrapable. l’inaccessible peut-être, mais toi… tu l’as dit, t’veux juste pas, t’avais compris, mais t’as fait semblant de rien. il repose tranquillement son verre, soufflant, il se lasse. - mais ouais, tu m’as plu. c’pour ça que je t’ai tendu une perche, parce que j’espérais te connaître un peu plus et j’sais pas… avoir un truc privilégié ? mais j’ai compris maintenant. et il sourit avec maladresse, il fera de franz son pote, son rival, ou juste le mec qui traîne dans la maison en même temps que lui, une simple connaissance.

@Fly

Franz se promettait de ne plus parler à la place de Fly, pourtant il avait la soudaine impression que ces rôles venaient d'être inversés, et que le blond avait créé une narrative dans sa tête qui n'était pas tout à fait celle qui s'était déroulée. L'allemand avait un regard pour beaucoup, difficile de ne pas trouver d'attirance envers qui que ce soit, puisque le casting avait méticuleusement été sélectionné pour regrouper des gens que l'on ne croiserait pas au quotidien. Ou peu. Alors, Franz, c'était comme un gosse dans un magasin de bonbons, jetant un oeil ici et là, sans pour autant rien goûter, sa mère lui ayant interdit de manger trop de sucre avant le repas. Enfin, c'était pas tant une interdiction non, il se disait juste qu'ici c'était plus compliqué de se laisser aller à ses pulsions. Pourtant, lui et V en avaient longuement discuté, et si tout le monde semblait blâmer son pote pour profiter de la vie, Franz l'enviait presque. Du moins, il l'encourageait. Fly rebondissait sur sa relation avec Clark, comme si l'allemand venait de lui dire qu'ils avaient tous deux la bague au doigt. « J'dis juste que c'est évident, on a tous des yeux. » les nombreux messages sur les réseaux, les regards ici et là, le fait qu'ils partageaient un lit. Sans parler de couple, il était juste évident que le brun craquait pour le graphiste, et que la réciproque devait être un tant soit peu réelle. Sourire ébranlant les lèvres de Franz face aux prochaines paroles ; pas franchement la réaction que quiconque aurait attendu de lui, et pourtant. « C'est pas toi qui disait que j'devais pas placer des mots dans ta bouche ? » ouais, ça l'amusait. Parce que c'était précisément ce que Fly était entrain de faire. « Fly, tu crois vraiment que j'me serais fait chier à te demander de venir ici si y'avait vraiment rien ? » il était pas doué pour ça Franz. « Quand j'te dis que ton post sur les réseaux du premier soir, j'l'ai pas compris comme une approche quelconque, j'veux juste que tu me crois. J'ai pas de raison de t'mentir. » alors oui, il avait capté ensuite, quand Fly avait finalement eu son meltdown et était parti s'en prendre à Pessa. Mais sur le moment, Franz n'avait pas vu plus loin qu'un simple commentaire. « Alors ouais, si j'avais compris sur le moment, j't'aurais surement dit non. Pas parce que tu m'plais pas, ou parce que j'suis pas intéressé, mais parce que quelque chose me dit que si ça c'était produit le premier soir, on aurait pas pris le temps de s'connaitre ensuite. Et j'préfère avoir cinquante engueulades par jour avec quelqu'un qu'être totalement indifférent à c'qu'il fait. Pas toi ? » ça montrait au moins qu'il était affecté par ce qui se passait. Si ils s'étaient rapprochés dès le premier soir, Franz autant que Fly auraient probablement fait leurs vies de leurs côtés ensuite, sans forcément vouloir en savoir davantage sur l'autre. C'était du moins comme ça que l'allemand fonctionnait à l'extérieur.