@boaz

éclipse totale sur le verbe que boaz réfute de ses jambes venues l’enserrer, v se prend à déserter les enjeux occupant son esprit pour voguer vers son propre nid, ses mains perdent pas le fil de la discussion quand elles attrapent les cuisses qui le brûlent d’un feu chtonien, rapproche de lui ce corps qui a cessé de lui échapper le temps d’une nuit. embrase d’un regard sa terre promise et se fout de la durée parce que l’équinoxe est parfait. des visions nimbent sa tête blonde dans lesquelles pyrois chevauche hélios dans le monde à l’envers, son cœur bat contre celui de boaz les tambours d’une guerre qu’il cherche pas à gagner. s’accommoder de la perte, il le fait depuis des années. l’ego de v est une supernova qui fait tout éclater, emporte dans sa crémation tout ce qu’elle ne voit pas, ne sent pas, n’entend pas, laissera derrière elle un trou noir au seeing flou. il accueille boaz contre sa bouche d’un baiser en contre-uno plus fougueux, désormais plus personne pour souffler nox au lumos qu’il vient d’allumer. hélios incendie l’apex, two hundred degrees (that’s why they call him mister fahrenheit), sa langue ondule contre la sienne, il embrasse son cou et le mord juste après, recommence, secoue les rémanences du cerveau jusqu’à l’aine. shake out the ghost dance. we shall live again. — c’est tout ce que je veux, supplique dans ses yeux délinéant ses traits, plus fermés qu’il n’y paraît. icare désailé contemple son canaan comme si rien d’autre n’importait. sombrer dans la mer n’effraie pas celui qui sait nager. — j’vais dire à hemingway de se trouver un autre pieu, exit arslan en train de se branler la muse entre des draps que v n’occupe pas. — viens prendre sa place, il appuie son sourire contre ses lèvres à lui, ses doigts enroulés autour de son hoodie comme on le tiendrait par la bride. v et b s’emparent des rênes à tour de rôle, s’élancent au galop sur des chemins dissonants où chaque détour les rappelle comme deux aimants. même route et pourtant, à cet instant, le vert dans leurs yeux ne saurait être plus différent. fear, l’amant, car au crépuscule de l’idole, tu t’immoles.

@Virgil

J'aime quand il agrippe, ces mains qui me font siennes. J'aime quand ses passions rencontrent les miennes. J'aime que son désir se fasse connaître, quand ses pensées se manifestent. On pourrait baiser, juste ici. Comme des dieux, sous le regards de ces putains d'astres qu'on rendraient envieux. On pourrait briser toutes les distances restantes, toutes les barrières, tous les codes et jusqu'à ce foutu balcon. Tomber dans le vide en tapant dans le fond. Le toucher aussi puis continuer de creuser. C'est ce qu'on fait qu'on s'embrasse, comme s'il y avait toujours plus à prendre. D'autres terres à envahir. C'est comme s'il y avait toujours plus apprendre. L'un dans l'autre. Il mord mon cou et le vampire reprend son entretien. Il me veut comme un taré. Comme un putain de camé. Comme le buveur de sang qu'il est. Je veux qu'il le redise encore. Il parle de son pieu, qu'on s'y enfonce. Je souris à mon tour à l'idée de creuser les cernes d'Arthur. Why not. Je réponds pas si rhétoriquement. Incapable de trouver une raison pour laquelle le Big Bang devrait pas se reproduire.