Il a passé toute la soirée à festoyer avec d’autres candidats, verre à la main, il est un brin pompette. Pourtant, il n’oublie pas la fameuse date, le trois qui approche à grand pas. Il le garde dans un coin de sa tête et continue de danser, mélangeant les douces liqueurs pour créer quelque chose d’explosif et cramer toutes les neurones qui lui reste. La silhouette se secoue au rythme de la musique, alors que ses lèvres trempent dans les mélanges étranges de cette nuit. Il se crame quelques cigarettes, déboutonne de plus en plus sa chemise jusqu’à ce que minuit approche. Il décide de fausser compagnie au reste du monde pour s’immiscer dans la chambre, il attend minuit avant d’y entrer. Quand l’heure sonne, il s’écrie. - happy birthday to my favourite birthday boy !! L’alcool fait son effet, il est bien plus souriant, rit plus facilement. Ses lèvres s’échouent contre sa joue qu’il embrasse avant de lui offrir un autre baiser plus sincère et intime, contre ses lèvres. - tu devrais venir en bas, on fait la fête. et la fête devient ta fête à partir de… maintenant. ouais c’est ta fête.

@Fly

il est resté avec les autres un bon moment, ce soir. une bonne partie de la soirée. jusqu'à ce que ce soit un peu trop, jusqu'à ce que la pièce tangue un peu, et qu'il faille redevenir raisonnables. les limites pas identiques à celles d'autres, et surtout, de mauvais mélanges auxquels il devrait résister, sûrement. alors il est remonté, même si la musique est encore facilement audible, par le couloir, par la fenêtre ouverte. s'est fichu au lit, avec son sketchbook, ce qui n'arrangera sûrement pas la migraine au matin. mais il va pas s'endormir avant minuit, quand même. pourra toujours taper une sieste à la plage, plus tard. et il ne regarde même pas vraiment l'heure. on lui rappelle. la voix de @Fly, qui le fait sourire. c'est qu'il y a pensé, c'est plutôt doux. c'est qu'il est clairement pété, mais il ne tangue pas, au moins. et lui non plus, c'est déjà ca. « merci ! » la voix toujours un peu trop basse, et un sourire, tout contre ses lèvres. et une main sur sa joue, pour le faire durer, juste un moment de plus. il le sait bien, maintenant, qu'il est pas le seul à les avoir embrassé, ici. s'est fait à l'idée. qu'ici c'est pas pour construire des choses. mais qu'il aime l'avoir tout près. et puis après, qui sait ? se laisser porter, c'est bien comme ca qu'il a toujours fonctionné. les dates, les exceptions, les changements, ce sera peut-être mieux plus tard. alors il sourit, son front contre le sien. « j'sais, j'suis remonté... mais non, c'pas la mienne, faut pas dec. » les gens s'amusent, juste. et puis, techniquement, boaz a trouvé un thème, et tout. une autre soirée, le lendemain. officiellement pour lui. là, il aura pas d'excuse pour s'éclipser. et en soi, il va bien en profiter. peut-être avec moins d'alcool, peut-être mieux danser. peut-être que c'était l'échéance, aussi, qui le secouait un peu, ces derniers jours. un baiser, encore. ses lèvres pour ponctuer. les conversations sont aisées, comme ca. au bout d'un rire. de son sourire. et il débarrasse quelques boucles de son front, sans se poser de questions sur leur proximité, devenue habituelle. « puis, on a la chambre pour nous, for now. » autant en profiter. « tu dors là, ce soir, ou t'as un autre truc de prévu ? » quelqu'un d'autre, surtout. mais la question est posée sans animosité. il ne s'est jamais permis de demander des comptes. ca fait pas partie du deal, c'était pas dans les plans. ils ont ce qu'ils ont, et il en profite. mais ce soir, c'est juste une demande bête. peu importe les autres. puis, il a bien le droit. c'est son anniversaire. « ca m'ferait plaisir de t'avoir, en tout cas. »

@clark

Le birthday boy mérite son birthday kiss, alors il n'a aucun mal à le faire durer. Il en a jamais vraiment, il aime embrasser ses lèvres et imprimer le contour des siennes sur celles-ci. Ils ont pris cette habitude assez tôt dans l’aventure, celle de s’embrasser comme le ferait un petit couple. Limite devenu comme une embrassade entre deux potes, c’est désormais la façon de communiquer entre les deux amants. Bisous à l’envolé, qui s’enchaîne, qui se dépose contre les lèvres et contre la peau, l’alcool lui ordonne presque de les dévorer, mais Clark vient le ramener à la réalité quand il le contredit. Le blondinet prend un air contrarié alors qu’il tombe dans le lit, laissant tout son poids chuter contre les ressorts du matelas, on aurait presque peur que les lattes se barrent sous son poids et ses muscles. - J’ai dit que c’était ta fête, alors c’la tienne. Aime pas qu’on le contredit, surtout pas quand il est pété comme il est. Il veut déconner, merde, c’est un jour de fête, c’est sa fête à lui ! Et vingt-et-un an, ça se célèbre comme aucune autre année. C’est la majorité et d’autres portes qui s’ouvrent. Il veut que Clark réalise, que Clark profite : il a toujours voulu que ça, avec lui, surtout pas avec les autres, même si lui ne se gêne pas, c’est là l’égoïsme à l’américaine. De nouveau un baiser sur ses lèvres, une nouvelle envie de le faire durer plus longtemps, mais les mots reviennent trop vite et les lèvres sont délaissées. - Je peux dégager Paige et Pio s’ils entrent. Qu’ils aillent baiser dans la love room, ça leur fera du bien. Qu’il rigole, alors que sa main file sous son haut pour caresser les muscles bien dessinés. - You kidding ? Je reste avec mon birthday boy. Il se l’est promis, et puis, il n’y a aucun autre endroit où il aimerait être ce soir, si ce n’est tout contre lui. - Tu m’as. Il murmure alors, souffle au goût de promesse alcoolisée mais sincère, ses lèvres chutent à nouveau contre sa bouche qu’il embrasse. Twenty one kisses pour ving-et-une bougies, right ?

@Fly

« you're kind of hot when you're frustrated » parce qu'il y a ce pli au coin de ses yeux, parce que c'est réel, c'est honnête, cette manière qu'il a de ne pas apprécier le non, la contradiction, et qu'elle se pose. c'est les airs d'un gosse qui appréhende les limites, et il commence à les connaître, clark. comme lui. les émotions qui ressortent avec la même facilité que son corps se laisse happer par la gravité. sans mensonge, dans sa contrariété. quelque chose d'admirable, au fond, de juste vivre ses émotions sans trop avoir à les repenser. pour lui, du moins. et quand il parle de leurs colocataires, la lumière est toute autre. l'idée parait presque absurde, au vu de leur entente, au mieux, cordiale, au pire, proche de l'implosion. les deux sont des gens cool, qu'il apprécie, clark, vraiment. mais l'image est assez pour lui arracher un rire bien cristallin, du genre qui s'en va rebondir contre les murs. « c'est sûr que paige nous doit bien ca » l'ironie n'a rien de naturel, entre ses lèvres, mais c'est dit avec un sourire tel, qu'il est impossible d'y croire, même un instant, même une seconde. et le geste est délicat, ces doigts, alors qu'il se retourne vers lui, pour l'embrasser encore, pour les glisser le long de sa mâchoire, les poser dans sa nuque. pour mieux se laisser glisser tout contre lui. le carnet à dessin déjà oublié, quelque part dans les draps, ou près de son oreiller. oubliée aussi, la fête, en bas. il y a ses mains, par contre. et le vieux t-shirt, un peu large, dont il ne tarde pas à se débarrasser. oublié, aussi. abandonné. pas comme ses lèvres. pas comme son sourire. à lui, pour ce soir, au moins. il a rien besoin d'autre. « t'es déjà mon cadeau préféré alors » ses lèvres, encore. et puis son cou. et ses mains dans ses boucles, et ses mains sur sa taille, et c'est vrai, que l'embrasser, le toucher, c'est un bien joli début à cette année toute neuve. et un murmure, juste sous son oreille. « notre fête à nous, ca m'va très bien » plus agréable que les vibrations, que le plein de monde. son corps, son sourire, ce qu'il connait par cœur, et un moment à eux. pas besoin que le monde explose pour se laisser guider par ses envies. juste heureux qu'il y ait pensé. à lui, au moins un peu.

@clark

Sourire aux lèvres face au compliment, kind of hot, ne l’est-il pas tout le temps ? Il hausse un sourcil alors que la réponse ne tarde pas. “J’suis hot tout le temps.” Le revoilà avec l’assurance d’un Dieu, il doute pas de sa personne, pas du physique du moins. Par contre, concernant la personnalité, les qualités et les défauts, là, il y a matière à douter. C’est pas ce soir qu’il se posera des questions cela dit, trop arraché pour enchaîner les pensées qui occupent l’esprit, c’est pas le moment de se questionner sur sa vraie personnalité. Ce soir, il pense plutôt à comment ils vont s’occuper avec Clark, comment ils vont rattraper ces derniers jours passés plus loin l’un de l’autre comparé aux autres premières semaines de leur aventure. Il a marqué un peu d’écart pour se laisser la liberté de découvrir du monde, et ainsi laisser la même chance à Clark malgré une jalousie maladive qu’il ne contrôle pas. Clark n’en est pas la seule victime, il y a d’autres personnes qui en sont victimes aussi, mais pas de la même façon. “Surtout Paige.” Il a un petit grain contre elle depuis leur dernière conversation, son avis sur sa relation avec Clark, puis la façon dont elle a sous-entendu qu’il utilisait sa notoriété pour connaître du monde et les attirer. Comme s'il n'était pas capable de faire opérer son charme sans ces histoires de notoriété, de popularité ici et là. Elle était plus sympa dans les échanges sms avec Clark, là où Fly s’est immiscé un soir pour la taquiner. Les doigts courent sur sa peau, il ferme les yeux sous les caresses des doigts d'artiste et sous les lèvres douces, baiser au goût alcoolisé. “You’re being too cute.” Comme souvent, Clark est d’une douceur que Fly a rarement connu, pour laquelle il est faible, tombé sous le charme dès le premier jour. Clark mérite d’être protégé, cette douceur mérite d’être préservée. Fly n’est pas un cadeau, il le sait. Pourtant, aux yeux de Clark, il en reste un. Ça l’étonne, mais il rebondit pas. “T’es pas prêt pour ce qui t’attend…” Qu’il intime dans un énième murmure alors qu’il glisse ses doigts dans le creux de ses reins, rapprochant le corps des deux bed mates. “J’ai quand même un cadeau pour toi. En fait, c’est une idée que j’ai eu, toute conne..” Il reste encore un peu là, alors que le cadeau tout simple pend sur le cintre de l’une des armoires.

@Fly

ce sourcil qui se hausse, c'est comme ce pli au coin de ses lèvres. c'est comme ses yeux qui brillent, c'est des détails, peut-être, de ce qu'il est. des expressions qui lui restent au creux du crâne, des morceaux de croquis qui se construisent, encore loin de son fusain. elle finira sur ses pages, son assurance, comme son sourire, comme ce côté mordant. des bouts de lui, qu'il se veut capturer. qu'il apprécie peut-être un peu trop, qu'il ne peut nier, aussi, la voix pas bien haute, toujours monotone, presque. mais tendre, quand même. « t'as raison. t'es hot tout le temps, mais surtout maintenant. » tendre, parce qu'il y a au fond de la gorge son rire, son sourire, et son envie. un moment teinté de cet attachement qu'il a pour lui, déjà. qui a peut-être pris un peu trop de place, par moment. mais il est comme ca, clark, s'accroche trop facilement. tant et si bien que son indépendance est toujours en jeu, malgré tout le temps qu'il peut passer à la cultiver, loin des siens. faut croire que les vieux réflexes restent ancrés. et qu'il l'aime, cette familiarité, entre eux. qu'elle a quelque chose de rassurant. qu'il a quelque chose de rassurant, étrangement. et paige, les autres, ils sont pour le dehors. pour l'après. il n'a rien contre personne ici, il y en a dont il s'est rapproché, d'autres. mais ce moment là n'est que pour eux. porte fermées, comme un secret, un bout de ce qui ne se montre pas. parce qu'il le sait bien, que fly préfère ces moments-là secrets. un bout de ce qu'il garde pour lui. « j'le pense vraiment... » juste un soupir. parce que ca n'aurait aucun intérêt, au fond, de dire des choses pareilles sans les penser. même si c'est des poncifs, même si c'est idiot, peut-être. et il est impossible de douter de son honnêteté, à le regarder. lui et son sourire, lui et sa manière de regarder fly. de le toucher, encore. de fondre sur ses lèvres. il l'apprécie, ce moment. de l'avoir pour lui, au moins ce soir. et il se laisse faire, se laisse glisser, rapprocher. son corps déjà à la disposition de celui qui est un confident, autant qu'un amant peut-être plus qu'occasionnel. « oh, j'suis prêt, i can take it all, babe » les pet names plus rares dans sa bouche que dans celle de fly, alors que sa paume s'aplatit dans son dos. qu'il en profite un peu, de l'avoir si proche. de retrouver la proximité de leurs nuits, pour un moment bien éveillé. « une idée ? dis-moi tout. » une idée. à nez contre nez, avec d'autres baisers, contre ses pommettes, le long de sa mâchoire. heureux qu'il y ait pensé, déjà. qu'il ait prévu, pensé à quelque chose, encore plus.

@clark
Il pourra jamais se voir dans les yeux de Clark, mais pourtant, il aimerait. Le brun semble le voir différemment du reste du monde, au-delà du corps, des beaux tatouages, du sourire qui se fait rare, Clark semble avoir percé l’âme du gamin. “Probablement l’alcool.” Car les traits sont détendus, qu’il a l’air tranquille et qu’il se prend encore moins la tête qu’en temps normal. Les épaules relâchées, le sourire beaucoup plus présent et placardé sur sa gueule d’imbécile heureux, il est content d’être dans les bras de Clark et tout contre lui en cette soirée-là, enfin plutôt cette nuit, puisqu’il l’a rejoint alors que la lune était déjà levée. Il se sent plus léger lui aussi, alors que Clark passe un grand cap dans sa vie, celui des vingt-et-un ans. Il se souvient de son état lors de cette soirée, à lui, avec tous ses potes et l’alcool qui coulait à flot. Il en garde de bons souvenirs et se promet d’en créer de beaux à Clark, pour qu’il s’en souvienne comme l’une des meilleures nuits et soirée de sa précieuse petite vie. “Je sais que t’es sincère, c’est sûrement là qu’c’est le plus intriguant.” La façon dont il a d’être si mignon, attentif et doux. Tout son contraire, et pourtant, c’est un beau duo qu’ils forment. Les opposés s’attirent, on ne pensait pas si bien dire. Ils sont la preuve que le proverbe dit vrai. “Et je parlais même pas de cul pour une fois.” Qu’il murmure en riant comme un idiot, le surnom sonne innocent entre les lèvres gourmandes et sucrées, contre les siennes plus alcoolisées et chaudes. Il reste contre lui, tête contre son cou, alors qu’il profite d’un moment rien qu’à eux pour se retrouver réellement. Ils sont mignons, beau tableau qui ne laisse pas entrevoir le chaos autour. “K, wait a sec.” Il murmure une nouvelle fois avant de s’extirper sans envie, il était bien là, tout contre lui. Il va dans l’armoire la plus proche de leur lit et sort un t-shirt blanc basique, qu’il tend à Clark qui est encore allongé. “On est pas obligé d’le faire ce soir, mh..” Il dit, surtout parce qu’il a une grosse flemme. “Mais quand tu sortiras ta peinture, on gravera nos empreintes dessus et tu le garderas en souvenir. Je t’écrirais un mot dessus, à la fin, pour que tu le lises quand tu retourneras dans ton bled.” Il déclare en retournant s’allonger, laissant tomber sa silhouette contre le matelas dans un long soupir. L’idée ne lui est pas venue naturellement, mais c’est bien une idée made in Fly, on lui a pas soufflé l’idée ici et là, sauf peut-être Tik Tok qui l’a aiguillé dans ses recherches urgentes.

@Fly

« si c'est l'alcool qui déverrouille ton sourire, alors, on peut dire que c'est l'alcool, si tu veux. » autant rire, plutôt que le contrarier encore. parce qu'il est beau, son sourire. qu'il est beau, l'air tranquille, et les ciels troubles ailleurs. lointains. qu'il est beau, dans ces moments secrets, derrière les portes closes. qu'il n'a besoin de rien dire, pour lui donner envie de sourire. la sincérité aussi frappante que la naïveté, sûrement, dans ses mots, dans son regard. celui d'une tendresse, d'une confiance toute neuve. « intriguant ? qu'est-ce qui est intriguant, là dedans ? » il ne saurait le dire lui-même, ce qui pourrait provoquer la curiosité dans une pensée aussi claire que de l'eau de roche. parce qu'il n'y a rien de plus à en tirer. il est juste heureux d'être là, avec lui. peu importe dans quelle direction les choses partent, il a pensé à lui, ce soir, et c'est doux. il a pensé à lui, sans arrières pensées, même. juste pour du temps. « oh, j'pensais... » il ne saurait même pas dire ce qu'il pensait. ce à quoi il s'attendait. pas forcément de lui, mais en général, aussi. c'est ce qu'on a attendu de lui souvent, après tout. et il lui arrive encore d'être surpris, même s'il fait de son mieux pour mieux appréhender les sous-entendus, celui là n'en était pas un. pas de quoi l'empêcher de l'embrasser encore, avant de le laisser se relever. avec plus de passion encore, à corps contre corps. comme pour ne pas le laisser s'éloigner, même un instant. comme pour oublier, un moment, comment respirer. mais il faut bien le laisser se relever, et se redresser un peu. à peine. de quoi sourire, en le voyant sortir ce t-shirt. « c'est ta manière de me dire qu'il faut que j'en mette plus souvent ? » la plaisanterie est idiote, et l'étonnerait grandement, venant de fly. alors il l'écoute, juste. accroché à ses lèvres, intéressé. et en soi, sûrement trop touché qu'une idée pareille lui soit venue. un moment, quelque chose d'unique. de juste à eux. un souvenir. rien qui ne s'achète ne saurait être plus beau qu'un cadeau pareil. de quoi faire briller ses yeux, quand il le regarde lui. « oh, c'est grave joli comme idée... » le sourire est trop grand, alors qu'il attrape l'objet qu'on lui tends. pas emballé, rien de spécial, encore, mais le concept n'en est que plus beau. quelque chose qui se construit à deux « ca nous fera un souvenir, à tous les deux, même si c'est moi qui le garde. même si j'sais pas si je vais rentrer longtemps. j'le garderais dans mes valises, c'est sûr. » comme un bout de lui, à emporter autour du monde. à emporter ou il ira, peu importe s'il retourne sur ses pas ou se refuse à rentrer. l'idée est belle, presque autant que celle de le visiter, à la sortie. peut-être, il n'en sait trop rien. l'espère, juste. toucher du doigts les grattes ciels, et repasser ses mains dans ses boucles blondes. l'idée fumeuse d'un futur encore trop lointain pour être vraiment appréhendé. le futur, avec lui, c'est demain, rarement plus loin. mais les souvenirs sont tangibles, comme ses doigts qui passent sur la fibre du tissu un instant. l'attachement au matériel, comme à ce qu'on couche sur le papier, pour mieux le garder. et les moments, plus éphémères, qu'on apprends à laisser couler. c'est la promesse d'un de ceux là, qui leur appartiendra, complètement. « merci beaucoup, fly. » la promesse au bout d'un autre baiser, une main sur sa joue, et l'autre qui tient toujours trop fermement ce t-shirt blanc. « puis, si tu veux, ce jour-là, ou un autre, j'ressortirais mes peintures pour le t-shirt, et puis pour toi aussi... » fantaisie idiote, sûrement, alors que ses doigts redescendent le long de son bras. « tu ferais une très jolie toile, aussi » il l'est déjà, un peu. et y rajouter sa marque, même éphémère, même le temps d'un moment, ce serait joli, aussi. y rajouter ce qu'il voit, par-dessous les tatouages, par-dessous les encres qu'il s'est choisies. l'exprimer, autrement qu'avec des mots, ou des gestes maladroits. à sa manière à lui, à même sa peau.

@clark
L’alcool aide certainement, puisque plus tôt dans la journée, il n’allait pas bien. Il a profité de la soirée pour s’alcooliser et oublier ses tracas le temps de quelques heures, même si ça traîne toujours au-dessus de sa tête, prêt à exploser. Mauvais timing, il aurait aimé être là à cent pour cent pour le brun, mais il n’a été là qu’à moitié pour sa dernière journée avec ses vingt années. “C’est sûrement l’alcool, ouais.” Généralement, il tire la gueule, c’est ce qu’il a fait toute la journée après l’annonce des nominations. Pas dans le mood, il veut juste retourner dormir, dans les bras de Clark. Il représente le calme, celui qui le tient hors de la tempête, du chaos ambulant. “Je sais pas comment tu fais pour me voir comme ça.” Le monde autour semble ne pas avoir saisi les subtilités de sa personnalité complexe, mais ça paraît tout de suite plus simple sous les yeux du brun. Étrange d’être vu pour ce qu’il est, voire même rendu plus beau sous son regard. Il ne mérite pas d’être regardé avec les yeux de Clark. “T’es habitué.” À tout ce que ses mots prennent une consonance sexuelle, il ne lui en veut pas et s’en amuse même. Pas franchement innocent non plus, toujours une partie de son esprit occupé par des pensées plus sensuelles, il n'a pourtant pas la tête à ça ce soir et espère que Clark ne le prendra pas mal. Il ne veut pas utiliser le corps comme défouloir. Il mérite plus que ça, plus que d’être utilisé selon les colères et les émotions négatives de l’américain. Il en rigole, à la réponse du brun, il apprécie de le voir se balader sans haut, le ferait même marcher nu dans la villa s’il pouvait. “J’pense que si tu te mets à en mettre par ma faute, je vais encore m’attirer les foudres du monde entier.” Doué pour s’attirer des ennuis, il plaisante évidemment, préfère prendre les choses avec légèreté même si le cœur est encore lourd. Il examine sa réaction, il voit les yeux pétiller, le cœur tambourine. Il a pas pris la peine de l’emballer ou d’en faire quelque chose de beau, c’est aussi simple que le tempérament de feu de Fly, ne cherche pas les artifices ou à faire joli, ça vient comme c’est, dans sa forme la plus pure. “Tu comptes aller où ?” Il fronce les sourcils, pas conscient que Clark va ici et là en fonction de ses envies. Au fond, tant qu’il reste partout dans sa tête, ou même contre son cœur, Fly est satisfait et content. Il répond aux remerciements par le plus simple des sourires, franc et sincère, pas aussi alcoolisé que celui du début de nuit. Il retourne tout contre lui, endroit de paix, de tranquillité, enfin paisible après que son esprit ait fait la guerre au cœur toute la journée. “Pour moi?” Il arque un sourcil sans comprendre d’abord, avant que Clark n’exprime son idée, il prend un air amusé. “Tu veux genre.. Peindre sur moi?” Il frotte son nez contre son épaule, humant son parfum par la même occasion. Il ne se montre pas hostile à l’idée, bien au contraire. Il veut sentir le pinceau caresser sa peau, sentir Clark s’appliquer pour y laisser sa trace, même éphémère.

@Fly

qu'il y ait pensé, qu'il ait pensé à lui, c'est une chose. mais il faut bien l'admettre, qu'il y ait pensé alors qu'il semble se trouver au milieu d'une tornade, c'est tout autre. parce qu'il l'a bien vu, plus tôt dans la journée, l'a rejoint un bon moment, histoire de le serrer fort. histoire d'être là. sans trop y comprendre grand-chose, à ce qui pouvait bien se passer autour, aux autres, aux gens qui se perdent, se heurtent. il n'a pas vraiment cherché à comprendre, en soi, n'a pas son mot à dire, ou de parti à prendre. se veut quand même rester une personne sur qui fly pourrait compter. comme cette caresse sur sa joue, ce sourire trop doux. tendre. « j'suis content de te voir mieux... » et c'est toujours aussi déconcertant, les mots qui sortent avec une telle candeur. peu importe ce que le monde, les autres peuvent bien penser. peu importe l'univers. il a beau avoir la tête dans les nuages, souvent, il y a dans la présence de fly quelque chose auquel s'ancrer. peu importe les drames et les humeurs changeantes, peu importe si ce lit est au milieu d'une tempête. il est juste heureux de le voir sourire mieux. remis. même si c'est avec l'aide de quelques verres. peut être que demain ce sera oublié. en attendant, les caresses restent douces. comme ce regard posé sur lui.  « j'te regarde, juste. » parce qu'il n'y a aucune autre façon de l'expliquer, sa manière de le voir. ce n'est pas qu'une question d'apprendre ses contours, ou d'essayer d'appréhender les changements de son humeur. juste sa manière à lui de le percevoir. avec sa liberté, sa fougue, et toutes ces choses qu'il ne saurait lui reprocher, tant ce sont des bouts de fly qu'il affectionne. son caractère, ses tempêtes, les aspérités, les reflets. ce qui heurte peut-être. il y en a beaucoup, en lui, des choses. de quoi construire, de quoi détruire, des vagues hautes, et du soleil. il n'y a qu'à le regarder à deux fois pour deviner les courbes et les angles. qu'à l'observer bien pour savoir qu'il ne fait pas tout bien. mais ce ne sera jamais, au moins pour lui, une excuse pour le laisser sombrer. ca, pour le coup, c'est pas prévu. ni maintenant, ni à aucun autre moment. toujours là pour lui offrir un surplus de tendresse dont il semble parfois avoir besoin, sans jamais oser le demander vraiment. ou peut-être pas, peut-être qu'il lit mal la situation. rit seulement, à l'entendre plaisanter. passer à des sujets plus léger. « t'inquiète, c'pas dans mes plans de toute manière, j'compte continuer à profiter du soleil encore un peu. » puis même sans, c'est pas comme s'il se gênait. il faudrait plus qu'une offrande du genre pour lui faire changer ses habitudes les plus amusantes. faut bien attirer le regard, de temps en temps. montrer ce qui a été cultivé. et il hausse les épaules, quand il lui demande ou il compte aller ensuite. juste prêt à se laisser porter. mais il y pensera à la sortie, au moment de repartir. pas maintenant. pas vraiment de quoi faire le choix, de toute manière, ou des recherche. « je sais pas encore. j'ai plein d'endroits à voir. j'vais rentrer un peu, sûrement, mais... repartir ou, je sais que je vais le faire, c'est juste le ou... peut-être la grèce, peut-être un road trip sur la côte est, peut-être l'amérique du sud, peut-être retourner à paris un peu. on verra bien. » il a le sourire, en pensant aux possibilités. en l'attirant contre lui de nouveau, une fois le t-shirt sagement reposé, plié sur un coin de sa table de nuit. profite de son sourire, embrasse son front, avec une tendresse certaine, en l'imaginant prendre de nouvelles couleurs. être le seul à pouvoir le voir ainsi, aussi. « si ca te branche ? j'pense que... ca pourrait être un bon moment. joli. » cool. mais il se sent presque rougir, à en parler, de cette fantaisie idiote. même s'il le sait, que le moment serait beau. appréciable, forcément, si c'est avec lui.