I stood outside the Lucky Star
Staring at the flashing sign /@dylan
Frida est triste forcément. Elle a la moue boudeuse en permanence et elle sait que la rend adorable, mais dans le font elle est juste vraiment déçue. De se retrouver encore dans une équipe qui voudra certainement la viré aussi vite qu’elle s’est retrouvé dedans. Une équipe qui n’a jamais voulu d’elle. Y a bien Safia, mais ce n’est pas suffisant pour une bonne dynamique à quatre. Avant elle pouvait compter sur Kendall malgré la mésentente avec Maylis. Là, ça lui semble impossible de trouver sa place et elle a clairement envie de forcer personne pour le coup. Alors elle est juste triste et n’a même plus envie de parler avec qui que ce soit. Elle déambule dans dans les couloirs à une heure assez tardive, se trainant dans son pyjama qui n’est composé que d’un petit short blanc et d’un tee-shirt qui dénude légèrement son épaule. Elle rase les murs dans l’espoir de comprendre pourquoi on l’accepte pas depuis le départ. Même Kendall la froide avait eut le droit à un score beaucoup plus favorable qu’elle. Si on l’accepte comme elle est, pourquoi Frida se prend des murs elle ? En passant devant la chambre rose, elle remarque qu’elle est entrouverte sur un @Dylan qui se prélasse dans son lit. Les autres ne semblent pas encore dans leur chambre. Elle penserait pas qu’un jour elle se retrouve à penser qu’il est peut-être l’un des rares qui a été content de la voir resté samedi dernier. Ça lui semble même assez dingue, alors qu’elle se surprend à pousser la porte pour entrer sans savoir si elle dérangeait ou pas. La gamine qu’elle est malgré ses 26 ans, à juste besoin d’un câlin et elle compte bien aller le chercher. Sans rien dire, elle se faufile dans le lit du blond et vient se blottir contre lui. « Je veux un câlin ». Elle marmonne la joue collée contre son torse, l’air toujours aussi boudeur et adorable.

Le blond avait décidé de faire un petit tour rapide dans la chambre rose avant de partir récupérer ses affaires du côté des verts. Au final, il s'était posé un peu sur un lit, mais ça, faut le dire à personne, car l'air de rien, ça lui avait manqué de ne pas dormir par terre. Au final, entre la semaine passée sur un canapé, celle passée à dormir à moitié dans la loveroom, et le camping, il a pas vraiment pu dormir dans une vraie chambre. Il remarque que le matelas était plus doux que dans ses souvenirs et c'est alors que @frida entre dans la chambre. Oh, c'est toi, le blond constate, dans un sourire sympathique. Avant qu'il ne puisse dire grand chose de plus, ou même bouger, voilà que Frida se précipite vers lui pour lui réclamer un câlin. Les bras du blond se referment instinctivement autour de la brune, qu'il enserre fermement entre ses bras. Ça va pas ? Il demande finalement. Flash info: Dylan est capable de s'intéresser aux états-d'âme d'autrui que lui, qui l'aurait cru ?

Depuis quand c’est celui qui l’accueil avec le plus beau sourire ? Depuis quand elle est contente de le voir ? Elle sait pas, mais le rejet des autres lui laisse voir sa relation avec @Dylan d’un autre oeil. Clairement. Alors elle se blottit contre lui, sans lui demander son avis et se laisse bercer par ses bras forts. Non ça va pas. Elle laisse un léger soupir faire trembler ses lèvres. « Je me sens seule Dylan. » Et ça c’est un soucis qu’elle a depuis des années Frida. Toujours seule dans ses grandes maisons, toujours loin de son père. Toujours entourée d’amies qui n’en sont pas vraiment. A vivre une vie de rêve sur Instagram. Alors que dans le fond elle est toujours triste Frida. Elle veut pas rentrer dans les détails, elle veut juste un câlin. Avec un Dylan qui a un comportement assez troublant pour la brune. Elle remonte son visage pour observer ses yeux clairs et sa moue boudeuse se change un grand sourire. « Finalement t’es pas si chiant. » Elle le taquine alors, profitant de sa position pour lui chatouiller légèrement les côtes.

Apparemment, elle se sent seule. J'comprends. Instinctivement, le blond resserre son étreinte autour de la brune, comme pour lui affirmer, doublement, sa présence, histoire de lui dire qu'elle est pas seule car il est là, lui. Au final, ce sont eux, les deux grands incompris de l'histoire, il l'avait compris au camping et les révélations qu'ils étaient ceux avec le plus d'ennemis au prime avaient cimenté cette certitude aux yeux du blond. Ils sont juste jaloux, le blond affirme finalement. Leurs regards se croisent, et elle lui sourit alors. Apparemment il est pas si chiant que ça. Et toi t'es plutôt pas mal quand tu tires pas la tronche, le californien confesse dans un sourire. Il se demande d'ailleurs comment il avait fait pour louper ce détail jusque là. Elle essaie alors de le chatouiller mais le blond se contente de sourire en soupirant très légèrement d'amusement. Ça marchera pas avec moi, ça, je suis immunisé. Toi par contre ... Il sait pas pourquoi, mais il est persuadé que la brune "craint les guillis", alors il lui chatouille les côtes à son tour, pas trop brusquement non plus, histoire que ça reste un minimum supportable. Avec un peu de chance, ça lui remontera le moral.

Ils sont pas si différents. Et s’ils n’avaient pas été aussi focus à se détester pendant les premières semaines, ils auraient peut-être été capable de s’en rendre un minimum compte. Alors elle se laisse réconforter dans ses bras et par ses paroles qui trouvent écho en elle. Oui c’est certainement de la jalousie. Elle sait qu’il doit avoir raison. Mais ça l’empêche pas de penser qu’il y a quelque chose d’assez viscérale dans ce rejet qu’elle n’était pas prête à vivre au fond. Parce qu’habituellement malgré sa façon d’être on l’adore, ou bien on fait semblant de l’adorer ? « Ouais. » Elle lui répond toujours la moue boudeuse, avant lui offrir un grand sourire. Elle ricane quand il la complimente. « Je suis toujours plutôt pas mal, le soucis c’est que t’es toujours trop occupé à admirer tes muscles pour t’en rendre compte. » Bah oui, il la regardait pas vraiment depuis le début. Même la fois où elle s’était collée à lui, à moitié nue. Elle tente de le chatouiller, mais il dit être immunisé. C’est pas juste, parce que elle justement quand il vient titiller ses hanches elle part dans un petit rire incontrôlable. « Ah non. » Elle se plains alors en s’échappant de ses mains pour venir basculer à califourchon sur lui. « On va voir si t’es vraiment immunisé. » Qu’elle le menace, elle maintient ses bras sous ses jambes qui se retrouvent pliées de part et d’autre de son corps. Alors que ses mains viennent chatouiller chaque centimètres de son corps en commençant pas sa nuque, descendant sur son torse pour revenir dans le creux de ses reins.

Frida confirme son intuition, ce qui le rassure, car ça le pousse à croire qu'il avait raison et que si les gens le détestent, c'est qu'ils sont aussi jaloux de lui. La logique est un peu simpliste, mais bon, Dylan n'a jamais été un petit génie. La pique de la brune a le don de le faire rire. Au final, il s'était juste trompé à son sujet: elle est beaucoup plus drôle qu'il le pensait, il suffisait d'être moins susceptible. Aurait-il muri en l'espace de 2-3 semaines ? C'est pas faux. Mais c'est parce que sans mes muscles j'ai pas grand chose à offrir aux jolies filles comme toi, il tente finalement de se défendre, avant d'agripper le regard de la brune de ses yeux rieurs et charmeurs. Finalement, elle tente de la chatouiller, avant de se retrouver prise à son propre piège. Le blond sourit, fier de son coup. Tu capitules ? il demande, amusé, avant qu'elle ne s'échappe de lui pour venir se poser sur ses genoux une nouvelle fois. Mais cette fois-ci, c'est agréable. C'est pas comme la dernière fois, il a pas juste envie de la jeter par terre. Elle tente de le chatouiller de nouveau, et si ça le picote un peu, il est trop absorbé par le regard envoutant de la brune pour vraiment se laisser distraire par ses chatouilles. Et quand elle parle, il se souvient de son chant mélodieux, au feu de camp, et le blond se surprend à finir par arrêter de faire semblant que ses mains sont emprisonnées pour les libérer, non pas pour chatouiller Frida mais pour prendre son visage entre ses mains et venir déposer ses lèvres, doucement, contre les siennes, dans l'espoir qu'elle ne le jettera pas, et que tout ça, c'était juste un plan manigancé depuis le premier soir pour le rendre dingue d'elle. Car il faut croire que ça a fonctionné, et pas qu'un peu.

Elle le taquine et ça la reboost un peu Frida. Parce que pour une fois il prend ça avec humour ce qui est assez inédit venant de Dylan qui a un égo beaucoup trop grand pour une seule personne. Elle rigole doucement, parce que clairement il la drague et ça la fait bien rire. Elle devrait lui rappeler qu’il y a pas si longtemps il parlait d’elle comme son ennemie jurée numéro un. Mais elle profite, parce que pour une fois on s’intéresse à elle et surtout parce qu’elle est clairement en manque d’affection avec tout ce rejet qu’elle a eut durant le prime. « Aux jolies filles comme moi ? » Elle lui demande alors de répéter, parce que c’est toujours agréable à entendre. Avant de tenter de le chatouiller sans vraiment y arriver. D’ailleurs elle se fait plutôt prendre à son propre jeu, lui qui en profite pour lui chatouiller les cotes. Et ça marche, elle est hyper chatouilleuse Frida et elle voudrait pas qu’il en profite trop, parce qu’elle risque de lui montrer une facette bien moins classe de sa personne. Quand on la chatouille, elle a tendance à rire en mode cochon, avec son petit nez qui se retrousse. Parce qu’habituellement, elle arrive à contrôler le son de son rire. Alors elle reprend le dessus et se met à califourchon sur lui. Le menaçant de ses mains. Elle va bien réussir à trouver une zone qui va le faire rire non ? Sauf que le blond il a envi de jouer à un autre jeu, il extirpe ses bras de sous les jambes de Frida et ce sans aucune difficulté. Et vient encercler le visage de la brune, la ramenant doucement vers lui pour l’embrasser. Elle va pas nier, c’était plutôt agréable, mais vraiment soudain. Et ça la déstabilisait un peu, pas assez pour ne pas lui rendre son baiser. Elle ne va pas pour autant le prolonger plus que de raison, souhaitant observer sa réaction. Alors elle se détache tranquillement de lui, pose ses mains sur son torse, sa longue chevelure caressant délicatement son visage. « Tu es devenu fou. » C’est la seule explication qui lui vient à l’esprit. La brune tente de comprendre ce qu’il se passe dans sa tête, d’un regard plus appuyé. Et finalement elle se laisse guider par ses envies. A l’instant T il vient combler un vide qui a été clairement agrandit le soir du prime, bien qu’existant depuis des années. Elle sait bien qu’il n’est pas la solution et qui’l deviendra certainement le problème. Mais ça la retient pas. Elle se penche pour mieux l’embraser à son tour. Laissant glisser sa main gauche jusqu’à ses cheveux.

Ouais, le blond souffle en guise de réponse à la brune. Il la cherche, clairement, et ça le surprend un peu d'être aussi rentre dedans avec une fille à qui il vouait pourtant une haine sans fin quelques semaines plus tôt. Il faut croire que les sentiments forts sont beaucoup plus confus qu'on ne pourrait le penser: et si toute cette animosité était en vérité simplement de l'attirance inavouée ? Cette attirance se retrouve d'ailleurs avouée lorsque, contre toute attente, voilà que Dylan vient plaquer ses lèvres contre celles de Frida. Initialement nerveux, un sourire se dessine sur ses lèvres lorsque la brune lui rend le baiser. Peut être que je suis juste fou de toi ... Il affirme, en plantant ses yeux enjoués dans ceux de la new yorkaise. Il ose pas l'embrasser une deuxième fois, par peur qu'elle l'envoie chier et parce que le blabla de Safia sur le consentement a fini par faire son effet. Heureusement pour lui, la brune s'occupe de renouer le contact à sa place, caressant ses cheveux, alors qu'il passe un bras dans son dos pour mieux la soutenir. Ses lèvres glissent alors un peu, pour venir, délicatement, caresser la nuque de Frida. Il hume son parfum, en fermant les yeux. Tu sens grave bon ... Le blond souffle alors avant de ramener ses lèvres au même niveau que celles de Frida pour lui offrir un troisième baiser.

Elle le dira pas à voix haute, mais il arrive pile au bon moment. Dylan, il vient combler un manque affectif chez Frida. Alors quand il lui dit qu’elle est jolie elle est aux anges Frida. Elle se sent regardé, considéré, aimé. Et celui qu’elle voyait comme le type le plus antipathique du block, semble devenir l’un des rares qui lui offre de al consécration autre que pour l’engueuler justement. Frida elle attend que ça, qu’on l’aime, qu’on la trouve belle et intéressante. Pas qu’on la regarde de travers et qu’on lui lance des tomates pourries. Elle a conscience d’être chiante et parfois irrespectueuses. Mais c’est ça façon de se protéger des gros nazes. Parce que les gens biens ils vont faire l’effort d’aller vers elle malgré tout et simplement pas la mettre dans une case et lui laisser le bénéfice du doute. Un peu comme @Safia ou @Vicente. Alors elle répond à son baiser et oui ça la surprend, ce ne sera certainement pas le seule à trouver ça dingue d’ailleurs. Mais après tout il est là, il la regarde, la trouve belle et sur l’instant ça lui suffit. Alors elle l’embrasse à son tour sans prendre le temps de réfléchir à la situation. Elle prend ce qu’on lui donne Frida. Elle frisonne légèrement lorsque ses lèvres descendent jusqu’à sa nuque, un léger sourire satisfait sur le visage. Un sourire qui s’élargi quand il lui dit qu’elle sent bon. Elle répond dans un sourire sensuel, alors qu’il l’embrasse de nouveau. La main de la cubaine glisse sous le tee-shirt du blond pour venir dessiner les contours de ses muscles. Elle garde en tête que ça ne doit pas aller plus loin que de simples caresses. Mais pourquoi pas les prolonger ?

Ça te plait ? Dylan souffle tendrement à la brune, plantant ses yeux transis dans ceux de la new yorkaise. Il fait, bien évidemment, référence aux muscles que la brune caresse, aux tétons que ses doigts effleurent, et aux baisers dont il recouvre à présent ses oreilles. Il sait que c'est une très mauvaise idée. Il le sent, au plus profond de lui même, que ça va finir par lui exploser à la gueule, tout ça. À tous les coups, Frida sera la victime, et il sera coupable. Elle serait même fichue de l'accuser de l'avoir embrassée sans son consentement, pour bien satisfaire les fantasmes les plus fous de Safia, qui, pour une raison qu'il l'ignore, semble désespérée à l'idée de l'imaginer en tant que prédateur sexuel, à tel point qu'elle se sentait obligée de lui rappeler l'existence du consentement, régulièrement, des fois qu'il en oublierait le sens. Et pourtant, Dylan n'est pas stupide à ce point. Il sait bien que le consentement existe, et surtout, à moins de l'avoir rêvé, il est persuadé que Frida, son consentement, il l'a obtenu, là. Et même les caméras pourront en attester, en cas de litige. Alors le blond se laisse aller. Il sent le sang affluer le long de son sexe, et il tente de penser à autre chose, quelques secondes, pour ne pas se laisser aller trop rapidement, pour ne pas lui montrer à quel point elle lui fait de l'effet, à quel point elle est en contrôle sur lui. Il y a quelques semaines, le blond aurait préféré qu'on lui coupe les couilles que de se retrouver dans une situation intime avec Frida. Maintenant qu'il s'y retrouve, il se dit qu'il était quand même bien con d'être passé à côté de ça. Le blond repousse la brune contre le matelas, comme ça s'il se met à bander elle sera pas assise directement suur lui et ce sera moins gênant. Puis il se place au dessus d'elle, un genou de part et d'autre de la brune, le corps cambré en l'air, mais le visage proche du sien, un sourire radieux aux lèvres. Tu vois, je suis pas vicieux que ça, au final, je sais être tendre, moi aussi ... susurre-t-il finalement, avant d'attraper les mains de la brune pour les tenir, tendrement, entre les siennes, et venir l'embrasser le long de la clavicule.