Dylan le narcissique. Elle ébauche un sourire alors qu’il lui demande si la sensation de ses muscles sous ses doigts lui plait. Bien sûr que c’est plaisant, Frida ne dirait jamais le contraire. Le contour de ses muscles, la douceur de son torse. Ça lui plait. Mais devrait-elle lui dire ? Est-ce le moment de flatter son ego déjà bien dimensionné. Peut-être bien, mais puisque celui de Frida est aussi pas mal, il faut dire qu’elle se satisfait parfaitement d’être celle à qui on fait les compliments. « A ton avis ? » Elle lui demande alors, en lui pinçant sournoisement un téton, un sourire amusé sur son visage poupin. Elle se débat avec sa morale dans sa tête. Parce qu’elle est consciente que ce rapprochement n’est clairement pas idéal au regard de sa situation dans le block. Elle pourra aisément jouer les victimes en cas de représailles. Par ce qu’au fond, bien que consentante, il profite d’un moment de faiblesse. Une Frida qui ne demande que de l’attention et qu’en obtient de la plus belle des manière non ? Elle se laisse glisser sur le coté, pendant que mal alpha décide de prendre le contrôle de la situation, se lançant au dessus d’elle. « Faut toujours que tu contrôle tout ? » Elle murmure alors dans un semblant de regard réprobateur. Elle affiche un sourire quand il dit savoir être tendre. Le souffle court elle a du mal à contrôler son excitation alors qu’il lui embrasse la nuque. Elle se mord la lèvre inférieur, essayant d’occulter la présence des caméras. « Dylan. » Elle murmure l’air moins certaine. « Je veux pas finir en boucle sur un site porno. » Elle rajoute, consciente de casser l’ambiance. Et pourtant les baisers elle ne peut pas dire qu’elle ne les apprécies pas. Les caméras lui sautent clairement aux yeux dans cette position et il lui est difficile de les oublier.

Au lieu de répondre à sa question, elle lui en renvoie une autre. Le blond semble véritablement ne pas connaître la réponse – c'est qu'il a appris à bien simuler la modestie au fil des années. J'sais pas. Probablement pas autant que ce que je vais te faire dans quelques minutes ... Le blond s'avance un peu, mais il est relativement sûr de son coup. À quoi fait-il allusion ? Il ne le sait pas trop. Peut être que ce ne sera que des caresses et des câlins, innocents et tendres, ce soir. Peut être qu'il parviendra à obtenir plus. Quoi qu'il en soit, il compte bien lui en donner la dose parfaite: assez pour qu'elle rentre dans sa chambre, comblée et satisfaite, mais trop peu pour qu'elle puisse accepter l'idée de ne pas venir en redemander par la suite. Un soupir d'extase quitte ses lèvres lorsqu'il sent les doigts de la brune se reserrer autour de son téton. Mmmh. Comment savait-elle qu'il adorait ça, qu'on joue avec ses petits tétons ? Le blond se retrouve au dessus de la new yorkaise, qui finit quand même par lui demander s'il a toujours besoin de tout contrôler. On peut dire que c'est un défaut d'éducation, souffle-t-il. Pourquoi ? Ça te déplaît ? Parce que je sais aussi céder le contrôle, si jamais. Comme Eli avait pu le découvrir, dans la love room, lorsqu'il avait attaché avec une ceinture. Faut dire que Dylan se sent assez confiant et en contrôle de sa vie pour pouvoir accepter de lâcher prise sans avoir à se remettre en question. Le blond continue de la noyer de caresses et de baisers, l'ignorant lorsqu'elle l'interpelle. Ce n'est que lorsqu'elle lui dit qu'elle veut pas finir sur un site porno qu'il s'interrompt, un peu blessé. Il aimerait continuer de l'embrasser, lui dire que c'est pas grave, lui demander si elle était pas bien, là, avec lui, mais dans un surprenant élan d'empathie, le blond se distance un peu de la brune. Je comprends, désolé. J'arrête alors. Il souffle finalement, la regardant avec tendresse, une dernière fois. Pourquoi t'es aussi irrésistible, aussi ? demande-t-il, d'un ton faussement agacé, avant de lui déposer un dernier baiser sur les lèvres, bien passionnel et langoureux, pour bien savourer ce dernier contact.

La température monte rapidement entre les deux anciens ennemis. Et les paroles provocatrices du blond n’allait pas arrangé la situation. Elle a envie de le provoquer, qu’il lui montre ce qu’il pourrait lui faire si elle lui en laissait l’occasion. Mais elle se connait assez pour savoir que se laissé à ce genre de rapprochement aux yeux des caméras c’est clairement pas son truc, alors elle ne le provoque pas plus. Si ce n’est lorsqu’elle lui pince le téton, comprenant rapidement que monsieur est très sensible à cet endroit. Il renverse la situation, voulant prendre le contrôle sur la situation. Frida se retrouve allongé sur le dos pendant que lui la surplombe de tout son corps. Elle lui fait une petite réflexion, parce que c’est tout lui ça. Cette envie de tout contrôlé, mais ça lui déplait pas pour autant. Alors elle lui répond non d’un hochement de tête, le laissant butiner son coup de ses lèvres gourmandes. Elle murmure son prénom, sentant venir le point de non retour. Le moment où les choses vont s’emballer, les fringues valser et la pudeur disparaitre. Elle ne souhaite pas se retrouver sur la page d’accueil d’un site porno Frida. Alors elle lui dit, dans le but de calmer un peu le jeu, même si la frustration se lit dans ses yeux comme dans le son de sa voix. Il s’excuse, lui dit qu’il arrête donc. Parle d’être comme quelqu’un d’irrésistible et il ne lui en faudrait pas plus pour fondre de nouveau si @Apollon ne s’était d’un coup décidé à venir dans sa chambre. Après tout c’était assez prévisible. Il en fait toute une histoire alors que Frida met fin subitement à leur dernier baiser. Il hurle, en fait des caisses et le cubaine laisse échapper un soupire sonore sur ses pulpeuses. « Calme toi, c’est moi la dramaqueen. » Parce que clairement il en fait des caisses, parle de son magicarpe, vient les enjamber. Ce qui rend la situation pas du tout inconfortable. Elle affiche un regard saoulé, le mec est dans une exagération clairement insupportable même pour la reine du drama. « Mais dégage. » Elle siffle alors pas loin de vriller. Une fois qu’il est enfin parti, le calme est presque gênant dans la chambre. « Quel tocard. » Elle siffle en direction de Dylan, le rouge aux joues. Elle lui vole un baiser furtif avant de s’échapper du lit, clairement l’ambiance est foutue, même pour un simple câlin. Alors elle décide de se tirer. « Faudra que tu m’amène dans ta loveroom. » Elle lui dit alors dans un clin d’oeil complice. Elle est surprise d’avoir trouvé un soutient en la personne de Dylan et encore plus une attirance réciproque. Et elle compte pas laissé des débiles comme Apollon gâché quelque chose qui pourrait être pour une fois, sans prise de tête. Sur ce, elle quitte la chambre rose, non sans un sourire de frustration sur ses lèvres.

Le destin semble s'acharner sur Dylan, qui semble incapable de conclure dans cette baraque sans se faire interrompre, car les gens sont tous des chacals. Alors qu'il semble à deux doigts de pouvoir ajouter la culotte de Frida à sa collection, @Apollon fait en effet irruption dans la salle, le réprimandant au sujet d'une promesse qu'il ne lui avait faite que trois heures après ce sujet et qu'il ne comprend donc pas dans le contexte actuel. Promis quoi ? Il demande donc, les sourcils froncés et le regard confus. Le brun commence d'ailleurs à s'exciter vis-à-vis de son choix de partenaire. Attends, laisse moi t'expliquer, tente-t-il, pour désamorcer la situation, mais voilà que le brun lui parle déjà de changer les draps. Avant même qu'il puisse protester, voilà qu'il se fait littéralement écraser sous le poids de son coéquipier. Mais mec, tu fous quoi ? Il grimace en voyant la peluche. ... Sérieusement ?? Frida lui dit de dégager et Dylan partage bien son avis sur le coup. Ferme bien la porte en sortant s'teuplait, gars. Le brun ressort, un silence de plomb s'installant entre eux. Quel toquard. J'te jure. Il a un peu la rage au ventre car il la voulait vraiment, la Frida, là, sur son lit, et au final, il voit bien que c'est mort. Mais ça semble pas définitivement mort, puisqu'elle lui parle de loveroom. Enjoué, le blond sourit. Je vais voir ce que je peux faire. La brune qui alors la chambre rose, l'abandonnant à son triste sort tandis que le blond se laisse retomber contre le matelas, un soupir au coin des lèvres, un sourire débile d'affiché sur le visage. Il reste quand même plutôt satisfait de sa soirée.