ON MY BLOCK


le block
OFF-SEASON 2
summer 23
-26%
Le deal à ne pas rater :
Bosch BBS8214 Aspirateur Balai Multifonction sans fil Unlimited ...
249.99 € 339.99 €
Voir le deal

 

 danse macabre (23/08 18h08)


Aller à la page : 1, 2  Suivant
team grise
Boaz
team grise



Boaz



Messages : 969
Age : 28
Localisation : london, uk
Emploi : a-list stylist.

Personnage
RELATIONS:

danse macabre (23/08 18h08)
Mar 22 Aoû - 19:56



@Virgil

J'ai beau danser sur le tempo de Woodkid, j'ai l'impression que chacune des paroles sont prononcés par lui. Ce sont les mots de ces foutus textos qui résonnent. Ils se faufilent jusqu'à mon oreille. Celui qui a dit que les mots pouvaient blesser s'imaginait sûrement les siens contre ma tempe. Quand c'est pas moi qui veut tout niquer c'est lui qui s'y met. Je vois même pas comment ce genre d'idée a pu se faufiler jusqu'à son cerveau. C'est vraiment ce qu'il pense de moi ? Que j'suis qu'un obsédé du cul qui attend que de pouvoir aller voir ailleurs en son absence ? Autant directement me cracher à la gueule comme il le fait sur tout nos putain de discours. Comme il le fait sur tout ce que je lui ai confié, sur mon cœur à nu. Je lâche un cri de pure rage. Dans ma tête il est si fort que les miroirs en explosent. Si fort que la musique s'arrête, que j'en fais craquer le parquet sous mes pieds. Mais quand mes paupières s'ouvrent c'est sur lui. Mon reflet. Mes pupilles le lâchent aussi rapidement qu'elles l'ont trouvé. Les miroirs sont intacts. La musique continue de résonner dans le studio jusqu'à ce que je l'arrête. Puis le plancher, lui, il craque que sous le poids de l'atmosphère. Je me dirige rapidement vers une serviette pour éponger ma sudation. Mon visage puis le haut de mon corps à nu. Je m'assois pour faire face à celui qui me fait perdre le Nord. Jon Fucking S-Know-Nothing. Je reste à distance, moi aussi je garde un mur. Moi aussi je peux creuser des tranchées. Quelques gouttes continuent de perler à causer de l'effort. Mais bordel on jurerait entendre le blizzard. Du coup... Je commence. Je laisse le dénouement en suspend. La tension elle aussi prête à se faire trancher. Le cul c'est ce qui fait mon bonheur dans ton film ? Clairement celui qui se joue à guichet fermé 24/7 dans son crâne. Mais je compte absolument pas lui remettre d'Oscar. Pas dans les mains non. Pour le prix de son audace il se le prendra, comme un couronnement, dans la tronche. Son théâtre. Qu'il se dise que ce sont ses lauriers. La récolte de ce qu'il a semé. Les putains de Césars.
team rouge
Virgil
team rouge



Virgil



Messages : 1113
Localisation : home is where i say it is.
Emploi : war correspondent.

Personnage
RELATIONS:

Re: danse macabre (23/08 18h08)
Mer 23 Aoû - 17:50



@boaz

un message disant ramène-toi et il accourt, v, l’hors-temps du block et de la villa sicilienne lui permettant d’être celui qu’il rêve d’être pour boaz : celui qui est présent dès qu’il le demande. son sourire nait quand il l’aperçoit dans l’embrasure. — tu danses ? mimétisme de l’âme géminée, il se déleste de son propre t-shirt pour lui ressembler, le corps parlant, le torse dévoilé et le cœur ouvert. sa joie s’amenuise en même temps que son sourire quand le regard de boaz lui assène un premier coup, pas un qu’il aime. s’il arrive trop tard pour l’élan physique que boaz a déjà épuisé, il est à poing nommé pour le choc des paroles. le vert joueur de ses iris s’écrase aux rocs qui lui font face et il se résigne à combattre. en quelques pas, il rompt entre eux la distance imposée par le stratège, parvient jusqu'au trône sur lequel il s’est assit et se glisse entre ses jambes. il aimerait ne pas parler, que rien n’ait besoin d’être dit, mais ça marche pas comme ça. ses pensées sont un nœud épais aux fils si fins que leur entremêlement semble évident. il s’y essaie, pourtant, parce que boaz le lui intime dans une souffrance perceptible à celui qui sait le regarder. — est-ce que tu sais à quel point c’est tentant, il entame en caressant le contour de sa mâchoire, se contente de frôler la peau en marquant chaque espace de sa présence, — de faire le jaloux possessif que j’ai envie d’être avec toi, celui qui grogne dès qu’un autre s’approche, l’œil lubrique étranger posé sur celui qui ne forme qu’un avec lui, — d’exiger de t’avoir rien qu’à moi, que personne d’autre ne te touche, même lorsqu’il n’est pas là, quand rien d’autre qu’un vide ne vient combler son besoin d’être embrasé. — je voudrais passer tout mon temps avec toi. quelqu’un te fait pleurer ? quelqu’un te fait passer une sale journée ? je veux être là dans la seconde pour te prendre dans mes bras. ta mère a un problème de santé ? je veux te rejoindre dès que tu me le dis, accourir n’importe où et n’importe quand. mais voilà : des deux, il est l’absent. — je serai pas là. je pars deux semaines, trois semaines, parfois un mois, je reviens deux, trois semaines, et je repars. un combat féroce se joue dans son esprit pour contrer le « tu mérites mieux que moi » qui a levé une armée en lui. son souffle s’enroule autour de sa gorge pour l’enserrer à l’en faire grimacer. — t’as une idée de ce que ça me demande de te dire ça ? celui qu’il imagine l’étreindre à sa place, il rêve de lui dévorer la jugulaire à même la plaie. est-ce qu’il sait, boaz, comme il a pris sur lui pour l’informer de cette liberté qu’il lui rend parce qu’il estime n’avoir aucun droit sur elle, quand tout en lui hurle le contraire ? peu altruiste, virgil, encore moins partageur du peu qui importe et qu’il compte sur les doigts d’une seule main. ainsi, ton bonheur avant le mien avait conquis ses droits au terme d’un combat acharné. boaz ignore que ça a déjà eu lieu et qu’il dégaine son glaive sur des cendres. — je te cache pas qu’un film de boules aurait été plus simple, il esquisse un sourire alors que ses yeux quittent les siens pour glisser le long de sa bouche.
team grise
Boaz
team grise



Boaz



Messages : 969
Age : 28
Localisation : london, uk
Emploi : a-list stylist.

Personnage
RELATIONS:

Re: danse macabre (23/08 18h08)
Jeu 24 Aoû - 2:53



@virgil

Je suis un peu surpris de le voir débarquer à peine trois secondes après lui avoir envoyé le texto. C'est qu'il a dû emprunter une paire de chaussures de Mercure de peur que je le rétrograde. J'en suis qu'un peu plus conforté dans mon idée, même lui sait qu'il a merdé. Souligner l'évidence ça te parait utile ? Parce que bon sa question à la con, il pourrait faire beaucoup mieux comme entrée. La queue entre les jambes par exemple s'il espère sortir d'ici avec son autre paire intacte. Je m'empresse de mettre de la distance, justement parce que je connais la danse. Je les connais lui et son regard bâtard. Ses iris et leurs inséminations, de celles qui vous mettent en transe. Elles ont rien d'artificielles. Virgil il nous met au feu. Il nous cuisine. Il tire les putains de ficelles. Il le prouve en réduisant l'Everest en cendres. Une pique et il se retrouve déjà entre mes jambes. C'est toujours aussi facile pour lui ? Un regard, des paroles en l'air puis on s'y envoie aussi ? Je dois être si mignon dans ses filets. Je lui fais l'honneur de pas interrompre son monologue, je jette néanmoins un regard à son audience, la caméra d'en face. Il termine et me laisse pas de répit pour autant, Méduse est prête à attaquer une fois que sa proie a été figée. D'accord. Sauf qu'il lui faudra de meilleurs armes pour combattre son propre reflet. Ça m'explique pas le rapport entre toutes ces choses adorables et me transformer en terroriste sexuel. J'veux bien que ça existe le concept de sauter au conclusion, mais entre "ça me saoule de pas pouvoir être là si t'as un chagrin" et "du coup je vais paver les rues de bites et t'as plus qu'à marcher sur le cul pour te réconforter". C'est moi où le type à fait un saut en parachute tout droit sur ma gueule ? Et évidemment Virgil, mon reflet, ma putain d'âme-soeur il a un impact et une importance tellement infimes dans ma vie que trois semaines sans le voir bah c'est trop pour moi qui suis si faible et dépendant d'un mec pour me rendre heureux 24/7. Je le repousse. Je sais pas trop avec laquelle de tes conquêtes tu me confonds, luv'. Ouais parce que bon j'avais une vie avant lui et j'aurais toujours une vie. Je me rappelle la conversation sur les réseaux et ça me donne une parfaite opportunité de lui en refoutre une. Je comprends qu'à force de planter tes Horcruxes à tout va, c'est dur de pas confondre à quelle proie énamourée tu parles. On récolte ce qu'on s'aime. Et lui c'est le trouble. Et toujours pas d'excuses. Et il sait à quel point c'est tentant de lui en coller une pour clôturer son chapitre ?
team rouge
Virgil
team rouge



Virgil



Messages : 1113
Localisation : home is where i say it is.
Emploi : war correspondent.

Personnage
RELATIONS:

Re: danse macabre (23/08 18h08)
Jeu 24 Aoû - 20:39



@boaz

le lion est lancé comme un frelon et il arrêtera pas de vrombir avant d’avoir épuisé l’intégralité du venin qui suinte au dard de ses lèvres. ça commence d’entrée de jeu et ça accompagne v le long de son chemin jusqu’à lui : plus virgil les rapproche et plus boaz vibre de colère à en faire trembler les vitres que le soleil rend brûlantes malgré la clim. se glisser entre ses genoux tendus n’est pas une manière de se mettre à l’abri, c’est plutôt enserrer la grenade dans ses bras jusqu’à ce qu’elle explose au plus près. l’insolence caractéristique de v se manifeste aux moments les moins opportuns, comme à cet instant alors que ses iris verts contemplent boaz éructer sans ciller. — l’affection. le care. la tendresse. la chaleur. des opposés de la solitude que je vais bientôt t’imposer. si tu vois pas le rapport maintenant, tu le verras plus tard, achève-t-il dans un calme et une évidence qui ne manqueront pas de fissurer la coque sur le point d’exploser dans la tête du danseur. un sourire éclaire ses traits tandis qu’il l’écoute parler de lui, d’eux, le prasin des yeux dulcifié à l’entente de combien il compte, même lorsque c’est récité à l’envers – c'est ça quand on lit dans le miroir du rised. ses mains s’avancent vers sa taille pour le caresser, en même temps que ses lèvres encore sucrées du miel dont il a arrosé ses céréales viennent à la rencontre du sel de sa peau luisante et il se fait tej. il en rit, infoutu de comprendre pourquoi ça lui plait autant pour la première fois de sa vie d’être rejeté, mis à distance. peut-être parce que boaz lui a dit de ne jamais le laisser vraiment faire. éloigné d’un bon mètre par la force des bras, virgil sourit à boaz, l’envie de le dévorer sur le champ ondulant dans le regard. le scorpion ronronnait littéralement quand le surnom honnis surgit entre eux et, cette fois, il cligne des yeux. — j’avais dit quoi à propos de ce surnom, déjà ? un pétage de dents dans les règles de l’art, mais il est déjà en train de se faire engueuler et c’est peut-être pas le moment d’aggraver son cas. boaz perd une occase en or de se taire alors qu’il avait franchi la limite, le traite de tocard entre les lignes et virgil attaque. la prise est solide, en le soulevant de son trône il encaisse les coups sans broncher avant de les écrouler tous deux au sol, son corps par-dessous celui de boaz pour lui éviter la douleur de la chute. les lutteurs du daghestan avaient tenté de lui apprendre comment tomber sans se faire mal, et spoiler alert : ça baise dans tous les cas quand le dos et les reins se ramassent, seulement pour ces mecs, quand tu finis pas tétraplégique alors tu peux affirmer que « ça fait pas mal ». v bondit au-dessus de boaz pour l’immobiliser avant de s’en manger une. il a pas oublié les skills du boxeur amateur d’en face. — c’est toi mon horcruxe, il injecte dans son oreille tandis que les pinces du scorpion obligent sa proie à l’écouter. — je peux te confondre avec personne, personne d’autre pour le rendre comme ça, pour l’attacher autant jusqu’à envisager le retour après un départ. il le libère et se redresse, le contemple de toute sa hauteur. — et puisqu’on en est aux rectifications de vocabulaire et ajustement de punchlines, tes « on peut arrêter là si t’es pas content », c’est pas la peine de les dégainer avec moi parce qu’ils te rapportent très exactement zéro point, tu crois qu’on annule un serment inviolable ? sur les traits de v scintille le « je renoncerai à toi pour rien au monde » qu’il dira pas mais qu’il signifie à sa manière à lui, en l’observant de haut comme si tant de lenteur à la compréhension le dépitait. slytherin way.
team grise
Boaz
team grise



Boaz



Messages : 969
Age : 28
Localisation : london, uk
Emploi : a-list stylist.

Personnage
RELATIONS:

Re: danse macabre (23/08 18h08)
Jeu 24 Aoû - 23:46



@Virgil

J'ai du mal à le repousser quand il vient exploser contre moi. C'est comme lutter contre le magnétisme. Ses mots sont comme le verbe à la genèse de tout. C'est comme repousser un Big Bang qui demande qu'à arriver. Dès qu'on se croise, la lumière naît. J'ai envie de l'écouter, de le croire, de l'embrasser, de ne faire qu'un avec ma moitié. Mais y'a toujours cette apocalypse dans l'ombre, je peux jamais l'ignorer. Je le repousse en sachant pertinemment que la gravité est plus forte que ma volonté. Je le quitterai jamais. Si ce n'est pour le retrouver. T'es au courant que j'ai des amis ? Je me perds l'espace d'un instant, je me laisse aller. Son front contre mon front. Des vrais. Pas le genre de backstabbers d'ici. Je suis jamais seul si ce n'est par choix. Je sais toujours vers qui me tourner pour avoir de l'affection. Tu vas jamais rien m'imposer, qu'on se le dise tout de suite. Le tranchant de mes mots pour contraster avec la douceur de notre proximité. Ses mains qui s'aventurent jusqu'à ma taille. La maison. Le sens. La constance. Ces gestes qui étaient écrits tels des psaumes. Gravés comme les lignes de vie sur nos paumes. J'expire. Je le repousse. Je veux m'attirer ses foudres. Putain de Zeus. C'est pas l'éclair mais l'éclat de son rire qui me frappe. L'un comme l'autre ont ce dont de paralyser. Je profite de sa garde baissée pour lui infliger un coup avec son surnom préféré. C'est à mon tour de sourire. Je le perds même pas quand il contre-attaque. Je le couvre de coup plus pour la forme qu'autre chose, c'est comme si mes poings le couvraient de baisers que je suis trop têtu pour lui donner. J’atterris sur lui, somehow, mais ça dure pas assez longtemps. Il reprend le dessus vu que je me laisse prendre au jeu. Tout pour les chandelles dans ses yeux. Il me murmure des sérénades de son Fourchelangue habile, des verbes que je sais ni conjuguer ni traduire. Je comprends que l'offense. Il finit par se redresser. Je me protège avec la meilleure défense. Comment ça se fait que tous tes plans culs finissent par te kiffer ? Je veux dire. C'est un coup exceptionnel. Mais au-delà ça on a une connexion. Des regards et des mots qui trompent pas. Je refuse de croire qu'il a partagé ne serait-ce qu'un tiers de ce qu'on vit avec d'autres. Pourtant je vois pas d'autre explication. Toutes ces belles paroles, il les a pas eu que pour moi. Le serpent lui aussi sait charmer. Mirela. Puis Rémi à qui j'ai dû tirer les vers du nez. Il a pourtant dit qu'il pouvait me confondre avec personne. Je balaye ses jambes d'un mouvement habile pour le ramener sur Terre, avec moi. Le pire c'est que toi non plus tu m'as rien dit. Tu continues de faire ami-ami avec les meufs qui te veulent. C'est ça ton délire, nous avoir tous à tes pieds ? Il me confond. Je sais plus quoi penser.
team rouge
Virgil
team rouge



Virgil



Messages : 1113
Localisation : home is where i say it is.
Emploi : war correspondent.

Personnage
RELATIONS:

Re: danse macabre (23/08 18h08)
Ven 25 Aoû - 3:38



@boaz

il l’écouterait incendier l’humanité tout entière, peu importe tant que ses paroles le rassurent lui, recouvrent le failles béantes qui lacèrent ses certitudes, qu’elles l’entourent du baume hériatique dont lui seul possède le secret. il a peut-être l’impression de cogner des paroles, boaz, il ignore sans doute qu’il rend v qu’il croit fuyant un peu plus amoureux à chaque son qui s’échappe de lui. l’agressivité avec laquelle il lui assure son indépendance en même temps que son attachement vient se nouer autour de son cœur et s’il avait l’idée de tirer un grand coup sur le lasso, il pourrait l’attraper dans ses doigts. les phrases dont v martèle les tympans de boaz, elles y scintillent un instant comme l’eau dans la coupe de la grotte à horcruxe et y disparaissent instantanément. ne reste dans le calice qu’un vénéfice à rendre fou, le même lamento tantalisant qui fait rejaillir les vieilles peurs. il lui parle de lui, boaz lui répond les autres. y’a que lui dans les yeux de virgil, et il peut pourtant apercevoir boaz sautiller par-dessus ses pupilles pour tenter d’y déceler qui d’autre s’y tapit dans l’ombre. sur le moment, il a pas compris la question, happe la précision au passage et s’accroupit face à boaz, une main dans ses cheveux d'or que le combat a électrisés. — mirela est pas amoureuse de moi, si c’est de ça dont tu parles. je ressemble à quelqu’un qu’elle cherche et qu’elle a pas encore trouvé, le père, l’amant, l’ami, un tout, un homme aimant à aimer, un rôle dans lequel son ex s’est lamentablement illustré et dont elle rêve par-delà la réalité. — remi ? c’était mon amie avant que je la chauffe. la meilleure amie que j’ai jamais eue, la femme la plus exceptionnelle qu’il ait jamais connue. — j’ai mêlé le sexe à ça parce que j’avais envie de savoir ce que ça pouvait donner, parce que j’étais libre et ici pour kiffer. j’aurais peut-être pas dû, j’en sais rien. c’est plus arrivé depuis que je suis avec toi et ça arrivera plus, il se retient d’achever la sentence en lui demandant quel est son putain de problème, mais boaz, même quand tu lui poses pas la question, il lui arrive de te donner la réponse à mesure que ça se joue dans sa propre tête. il esquisse un nouveau sourire tandis qu’il tire son téléphone de sa poche arrière, le déverrouille et le lui tend. s’il n’a rien à cacher, il se doute en revanche que s’il le voulait, boaz trouverait de quoi déclencher une guerre et lever une armée dans la virgule d’un sms. — tu te trompes, il répond calmement, — avec mirela on a arrêté d’être amis, justement, pour pas que ça devienne malsain. avec remi, je suis en train d’en discuter. rien qui nécessite ton intervention, il ajoute l’air entendu, connaissant trop bien l’animal pour ne pas anticiper sa bouche s'entrouvrant avant sa dernière syllabe. — en parlant de connard, je connais un type qui a fait pire que ça : il me voulait et il m’a demandé de faire ami-ami pendant qu’il se taperait d’autres mecs alors qu’il savait que je le voulais aussi. t’imagines le délire ? son sourire s’agrandit pendant qu’il l’observe bouillir, il peut presque entendre son esprit bourdonner de là où il est. juste avant l’explosion, il abandonne boaz et son propre téléphone pour s’emparer de l’autre, posé près de l’enceinte, dégage woodkid pour lancer le cringe volume maximal. la main qu’il lui tend s’accompagne d’un clin d’œil insolent ruinant la crédibilité de l’instant. — j’ai pas eu mon slow de prom, il rappelle, parce qu’avant d’être fin bourré, boaz dansait avec la cavalière de v. il laisse céline dire au lion ses quatre vérités et se contente de faire ce qu’il sait faire de mieux : l’inviter à se glisser dans ses bras. where he fucking belongs.
team grise
Boaz
team grise



Boaz



Messages : 969
Age : 28
Localisation : london, uk
Emploi : a-list stylist.

Personnage
RELATIONS:

Re: danse macabre (23/08 18h08)
Ven 25 Aoû - 6:55



@virgil


Il se défend ou peut-être qu'il pense la défend elle. Mirela. Selon lui elle l'aime pas, selon lui elle le voit pas. Pas comme moi. Ça me réconforte de me dire que ça au moins c'est à moi. Le privilège de refléter sa lumière et d'embrasser son ombre. La confidence. Les secrets qui habitent les pigments verdâtres. Ceux-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nombre. J'y tombe. J'y sombre. Mais je vois pas comment elle pourrait pas l'aimer lui. Celui qui je vois en face de moi. Le guerrier. Le barbare. Le protecteur. Le chevalier noir. C'est pas plutôt toi qui arrive pas à te voir comme celui qu'elle pourrait aimer ? On accepte que l'amour qu'on pense mériter. Peut-être que je suis celui qu'il a pas peur de briser. Les blessures à fleur de peau, je les arbores fièrement comme des vergetures. C'est sans doute rassurant. Pas forcément valorisant. Il se mouille volontiers quand il s'agit de Rémi, comme quoi c'est surtout lui qui a merdé. Duh, bouffon. Ça se passe pas toujours bien pour les cobayes effectivement. Je peux pas lui en vouloir d'avoir essayé, c'est mon motto avant d'être le sien. Il me tend son téléphone d'un sourire. Je lui rends avec ferveur, mais le mien est celui d'un maraudeur. Je m'active tranquille, j'accomplis mon méfait en l'écoutant. Hmm. Je commence. J'ai pas envie que ses décisions de couper les ponts me retombent dessus. Bah Mirela tant qu'elle garde ses mains pour elle c'est au calme. Remi je suis déjà intervenu, t'es lent. En même temps s'il m'avait pas caché le bail. Pareil elle peut garder ses mains et ses blagues de cul pour les potes qu'elle veut pas se taper. Mais après si c'est auussiiiiii difficile d'avoir une amitié qui inclue pas ces deux facteurs, c'est une autre histoire. Une décision qui lui appartient surtout, mais qu'on me demande pas de garder ma bouche fermée quand les cuisses demandent qu'à s'ouvrir. On se met à discuter tellement calmement que j'en oublie la raison pour laquelle j'étais aussi remonté. Putain. Il en profite pour me tacler sournoisement. Ordure. Je lâche face à son sourire. En l'espace de deux secondes il est debout et la musique la plus niaise ever se met à résonner dans le studio. Il a le culot de m'inviter à danser en plus de ça. Je vais lui faire le coup de Carrie avec sa musique, c'est pas possible. Ok mais je crois que je serais plus jamais capable de bander pour toi là. Il l'a écouté la chanson avant de la mettre ? Je vais juste prétendre que je tremble pas de l'intérieur en écoutant les paroles. Il devrait avoir les couilles de me dire les choses lui-même. Je viens me presser contre lui néanmoins. A ma place enfin. Faut avoir un sacré waka pour écrire et enregistrer ce genre de chanson. Mes respects à Céline et Barbara. Virgil lui il aura que des piques, et les battements de mon cœur contre lui.
team rouge
Virgil
team rouge



Virgil



Messages : 1113
Localisation : home is where i say it is.
Emploi : war correspondent.

Personnage
RELATIONS:

Re: danse macabre (23/08 18h08)
Ven 25 Aoû - 18:44



@boaz

en échange de son analyse éclair sortie d'un cabinet de psy, boaz reçoit un haussement de sourcils du patient indocile, peu porté sur l’introspection – du moins la sienne. — oh ja doktor freud, ja, feinte-t-il en franzien face au professionnel de santé spécialisé dans l’entretien de son moral plutôt que de son mental. il y va de ses appréciations et recommandations comme si v lui avait demandé son point de vue sur les questions qui occupent une bonne partie de son temps en ce moment et il esquisse un nouveau sourire, incapable de ressentir autre chose qu’une tendresse infinie face au seum qui lui fait face, ces petits éclairs alignés dans ses yeux chocolat. une douceur même quand il fait le rugueux. comme les poings qui sont venus marteler sa chair et dans lesquels il aurait mordu. — et c’est à toi d’y veiller ? il lui laisse évidemment pas l’occasion de répondre. — non, ça c’est mon job, chacun son taff, chacun son contrat. faites-lui penser à l’occasion de l’informer que sur un malentendu intensifié par la solitude, naïm l’a déjà sucé, truc qu’il peut pas dire à la télé parce que ça mettrait en péril la vie de famille d’un naïm marié-deux-enfants. non sans récalcitrance, boaz le rejoint sur la piste de danse avec un commentaire qui lui vaut une poker face savamment travaillée. — vends pas la peau de l’érection avant d’avoir bandé, assure-t-il en entourant sa taille pour le presser contre lui sans équivoque. un coup à lui donner envie de zouzer sur le champ mais il a choisi une musique poétique censée atténuer ses instincts primitifs, prononcer les mots qu’il faut et dont boaz doit savoir qu’il les entend même s’il n’en montre rien. on dirait la chanson d’un disney à la scène d’amour clé. en alchimiste, il fabrique des souvenirs tendres et aimants auxquels repenser dans l'enfer et la perdition, des phares dans la nuit pour rester guidé. il sait qu’il reverra ce moment, boaz se laissant bercer dans ses bras, sa fébrilité se croyant à l’abri derrière ses mots détendus et virgil ne le détrompant pas. sa joue vient frôler la sienne d’une caresse tandis qu’il quitte son regard, le crochet du scorpion devenu patte de velours retrouve son lieu de prédilection, la nuque de boaz qu’il enserre avec douceur. — boaz, il murmure au creux de son oreille, un simple souffle parfait et chaud de vent d’une île. il laisse un silence attentif suivre le tétragramme adoré, attend que boaz flippe un peu de ce qui va suivre pour rattraper ses yeux dans lesquels il plonge avec sérieux. — je crois que c’est le moment où tu me dis que the sun and moon rise in my eyes, il sourit au moment où l’insulte lui parvient avant même que boaz la prononce.
team grise
Boaz
team grise



Boaz



Messages : 969
Age : 28
Localisation : london, uk
Emploi : a-list stylist.

Personnage
RELATIONS:

Re: danse macabre (23/08 18h08)
Sam 26 Aoû - 4:33



@Virgil

La psychanalyse c'est loin d'être mon délire, si ce n'est pour identifier les menaces. Parce qu'on se doit de toujours être prêt à identifier, riposter et annihiler là d'où je viens. Avec lui j'ai du mal à m'en empêcher, peut-être parce que je le considère comme une menace aussi. Comment faire autrement quand le type a mon cœur entre ses mains ? Il pourrait le dégoupiller et tout faire exploser l'instant d'après. Virgil il balaye mon hypothèse, il a met au sol comme nous. Il oublie que c'est là qu'on respire le mieux quand l'incendie vient dévorer La Tour. Il évite complètement la question, c'est le genre de choix qu'il fait. Comment ne pas me demander si être avec moi c'est pas choisir la facilité ? Je supporte pas ce genre d'idées et encore moins de genre de situations. Je supporte pas la menace, le manque de contrôle et les questions que me tracassent. Pas de réponse, pas de contrôle. Il a pas besoin de dégoupiller, en amour j'suis une bombe qui devient à retardement. Toujours prêt comme un Fraser. Je me laisse porter. Je me laisse bercer par lui et sa saloperie de musique. Le contrôle je l'aurais, même si je dois être celui qui fait tout s'effondrer. Je prétends m'être perdu dans son sourire alors que mes idées sont plus proches du ToteGate que du Colgate. Apparemment c'est son job de veiller à ce que limites soient pas franchies avec ses amies. Il a pas tort. Même si je l'ai pas encore vu brandir Mjölnir. Je le vois davantage jouer les illusionnistes, l'escape artist, lowkey. D'accord. Je parviens simplement à répondre. J'me demande aussi s'il les cultive pas non plus toutes ces relations ambiguës, si ça lui plaît pas de se savoir un harem subliminal. Lui qui s'est jamais vraiment senti aussi désirable que ses cadets. Peut-être que pour lui c'est l'indifférence la menace. Saleté de Scorpion. J'embrasse sa tempe quand il me presse contre lui. Puis finalement je lui réponds. J'suis pas un mec facile tu vois. C'est même pas entièrement faux. J'suis aussi plus sapio qu'on pourrait le croire, des conneries qui sortent d'une bouche et moi je vomis. D'où les efforts vains d'un Elias. Mais en cet instant je redeviens juste joueur, j'ai le cœur léger parce que la main qui l'empoigne en fait partie. Y'a pas plus Stranger comme Thing. Il enserre ma nuque et murmure mon prénom. Si le velours avait un son. Oui мой воин ? Le silence qui suit me fait peur, s'il essaye de mettre un genou au sol je lui fais goûter au mien, droit dans son ego. Vient ensuite la connerie. Je laisse le silence planer à mon tour avant d'éclater de rire. Et c'est vraiment pour un abruti comme toi qu'on se met dans tous nos états ? Vraiment. Pourtant mes lèvres viennent retrouver les siennes. Sur la pointe des pieds comme bien souvent sur la musique. Je contemple lesdits yeux. T'es beau Virgil. C'est dit sans intonation. La vérité comme je sais si bien la dire. Et bordel comme je le veux. Tout le temps. Dans toutes ses formes et tout ses états. Quand tu sauves pas le monde. Quand tu perds des vies. Quand le soleil se lève et que tu t'endors. Quand le sommeil réveille tes peurs. Quand t'es vulnérable. Quand t'es blessé. Quand t'es en colère. Quand te fous de ma gueule. Quand tu mens. Quand tu joues. Quand tu jouis. Quand tu me serres fort. Quand t'en fais trop. Quand t'en dis pas assez. Pour moi c'est lui. Même si j'ai peur, même si je suis prêt à le quitter. Je peux pas non plus. Ce sera toujours toi. Ce lui que j'aime. Que je veux, que je désire et que je protège. Je mets le genou au sol. The Sun falls. J'embrasse les doigts que je sais blessés depuis l'enfance. Je panse les maux. Du coup... tu veux bien m'épeler les deux mots ? You know, vu que t'as pas les couilles de les dire. Je les penses les mots. Puis j'espère qu'il s'est pissé dessus. Je l'aime autant que j'aime me venger.
team rouge
Virgil
team rouge



Virgil



Messages : 1113
Localisation : home is where i say it is.
Emploi : war correspondent.

Personnage
RELATIONS:

Re: danse macabre (23/08 18h08)
Dim 27 Aoû - 15:38



@boaz

s’il accepte son contrat d’un accord oral, il semble en revanche convaincu que les infimes caractères au bas des pages auront raison de lui. comme souvent, virgil lui donnera tort, d’un regard et d’une démonstration qu’il faudra tirer de lui comme autant de câbles noués au creux de l’esprit quand le cœur, lui, laisse entrer tous les vents. il avait été fier, colérique et orgueilleux, fut un temps, il avait rêvé du mieux pour lui-même et encensé son ego de mille parures à sa hauteur, avait vanté sa beauté arrogante dont, à stockton, pas grand monde ne voulait, avait fait rayonner sa lumière de ville en ville et la guerre l’avait brisé et les débris coupants à l’intérieur de lui continuaient de saigner le moi et le surmoi en vampire affamé domicilié. le scorpion avait reculé lentement dans le sable, les pinces en bouclier devant la tornade, que restait-il à présent à dévorer pour nourrir le vide ? il autorise le rien et le tout à l’occuper avec intensité, se repait de n’être rien ni personne sauf dans ses yeux à lui. le mec le moins facile qui ait jamais croisé sa route. l’ondin se laisse attraper dans des filets déchirés qu’il maintient serrés autour de lui en jurant de les écarter à tout instant, promettant la fuite aussi sûrement qu’il a accepté sa capture. — tu crois que je le sais pas ? il murmure à son front nubileux, balaye les doutes entre eux d’une question rhétorique. le sexe n’avait rien à voir avec tout ça. ce qui leur arrivait, depuis les premiers instants était placé sous l’égide de la volition de boaz et personne d’autre. chaque fois que boaz était pris de l'insupportable sensation de le suivre en docile, v lui rappelait qu’il n’avait aucune emprise sur lui sinon la longe qu'il lui tendait. sa main enserrant sa nuque pourrait se retirer dans la seconde si boaz le décidait, se rendait si brûlant que la peau de virgil s’immolerait à son contact. son rire court après le sien et leur sourire se confond soudain à l’écoute d’une question à laquelle personne ne répondra. il sait qu’il est beau, v, il a découvert en grandissant que le blanc, l’or et le vert se révélaient aussi attractifs que le bronze et le cuivre. il ronronne sans savoir que boaz ne parle pas de ça. — et tu m’as pas encore vu en treillis, il a jamais compris pourquoi son pouvoir de séduction upgradait de manière délirante dès qu’il revêtait ses sapes militaires comme si ça le transformait en prince charmant. mais boaz s’en fout. parait qu'il est beau quand il ment. quand il échoue lamentablement, quand il se moque et s’en veut sans l’avouer. tous les gens qu’ils ont laissé mourir, les gosses qu’ils ont pas pu sauver. les filles violées qu’ils ont abandonnées à leur sort, les témoins qu’ils n’ont pas écoutés parce que ça tirait dans tous les sens et qu’au lieu d’affronter les balles avec eux, ils se sont cachés dans un trou creusé en speed. sa laideur remonte à la surface quand boaz avale la mer comme un banc de sable absorbe l’écume, v fond dans la selve de ses mèches brunes pour échapper à son regard posé sur lui quand ses paroles lui laissent la bouche aride. il lui semble que subsistent entre boaz et lui seulement ses entrailles et un cœur battant à l’intérieur. l’autre embrasse des mots tout ce pour quoi il se juge indigne d’être aimé, le militaire échoué h24 défoncé tout juste bon à baiser comme un demi dieu auquel l’olympe sera toujours refusé. c’est sans compter l’œil du célicole qui l’étreint contre lui, promet de les aimer toujours, lui et ses débris. nota bene : l’ondin ne craint aucun léviathan. v ignore tout de ce sentiment qui l’occupe, ne sait pas pourquoi boaz est le seul au monde qu’il autoriserait à s’atteler à la tâche absurde de le protéger. les yeux clos, il trouve la route connue par cœur jusqu’à ses lèvres, lui rend son infini d’un baiser complet, mais c’est pas assez, maintenant il faut parler. d’une injonction, boaz le ramène à son humanité qu’il a tendance à gommer au profit d’un vivant dans l’instant et l’instinct animalisés. au commencement était pourtant le verbe, et tu vas parler. il plonge dans l’océan puiser le — je t’aime réclamé qui prend cette forme quand il pourrait aussi bien s’épeler « épouse-moi » ou « ne me quitte jamais ». — trouve-nous un endroit où rentrer, intime-t-il contre ses lèvres géminées aux siennes. trouve un lieu pour vous faire déserter l’atopie. — un truc à nous, je ferai les travaux qu’il faut et tu rendras ça beau, comme tout ce que ses doigts frôlent pour de vrai, tout ce qui occupe son esprit et que son âme recrée. faire entre quatre murs ce qu’il fait avec lui.



Contenu sponsorisé




Re: danse macabre (23/08 18h08)



Page 1 sur 2Aller à la page : 1, 2  Suivant

 

 danse macabre (23/08 18h08)


Sauter vers: