81 résultats trouvés pour 1

TO : @Virgil
un golden retriever

c'était hyper doux pour la peau
mais been there, done that

ma franzine
d'ailleurs, tu le vis bien depuis que je suis sa bff #1?

TO : @Franz
laisse-moi y réfléchir aussi...
après, vu son gros ego, il a pas dû aimé que je devienne ta bff #1

franziiiiiine
it's a family show

je suis juste triste parce que j'ai perdu tout espoir à trouver une autre vierge
je dois prendre quelques minutes pour m'en remettre

raconter quoi?
les journées sont très tranquilles de mon côté
la lune, la vie, quoi

TO : @Franz
j'espère, c'est ma plus belle robe
le rose, ça va faire ressortir tes yeux

j'crois que je devrais avoir la place de bff #1 maintenant

@Sun a chauffé Shin pour un sauna et c'est ensemble qu'ils pénètrent dedans, vêtus de leurs maillots. Elle remonte ses longues brindilles noires, les dégageant de son visage et les fixe à l'aide d'une pince. Elle prend ses aises, ramenant un genou contre sa poitrine. Elle se laisse bercer par la voix du coréen. Braquant ses yeux de félins sur lui, elle commence à conter: — J'suis née à New-York, de parents immigrés avec un papa indonésien et une maman ouïghoure et j'ai vécu toute mon enfance à Flushing dans le Queens. Quartier qu'elle n'a pas réellement quitté puisqu'elle y est toujours en coloc avec sa bff et des potes d'enfance. — J'ai grandi dans la foi musulmane. Mes parents étaient et le sont toujours très pratiquants donc mon grand frère, Farrel et moi, on a été élevés là-dedans, dans la dévotion à Allah, nos journées rythmées par les prières et les ablutions. Sinon, à part ça, j'ai été une petite fille comme les autres, i guess. Lorsqu'on est entourés d'asiat' H24, c'était pas compliqué. Gare à toi, si tu sortais un peu trop des rangs. Alors, je filais droit pour ne pas foutre la honte aux darons. Surtout dans une communauté où les rumeurs se répandaient comme de la mauvaise herbe. Elle n'a jamais fait de grabuges, c'était une enfant sage et bien élevé, reconnaissable avec ses deux longs nattes noires et son bracelet à grelots. — Après l'école, je filais direct à leur blanchisserie. Tenant la caisse, leur servant de traductrice, les aidant à la paperasse pendant que mon frangin bossait pour le magasin d'à côté. J'essayais de me rendre utile, tu vois. En veillant à ne jamais les importuner. Maintenant qu'elle y repense, elle était une enfant plutôt docile, amiable, faisant au mieux de ne pas les décevoir. — Nos parents étaient très peu à la maison donc c'est Far qui s'occupait de moi, qui nous faisait à manger, qui m'aidait pour les devoirs, etc. Quand il était pas là, c'était les voisins qui passaient pour voir si je n'avais besoin de rien. Surtout la famille Han. C'était Far et elle, ils ne pouvaient que compter l'un sur l'autre. Ils étaient autonomes, autosuffisants. Mais il faut un village pour élever un enfant et c'est là qu'entrent les Han. — Et c'est comme ça que j'ai rencontré ma bff, Nabi et on est devenues inséparables à partir de là. On s'enfermait des heures entières dans sa piaule, à mater des clips sur MTV en boucle, à refaire les chorés de nos popstars préférés. C'est comme ça qu'on s'est mises doucement toutes les deux à la danse. J'ai alors réalisé que c'était le sport qui m'éclatait, j'étais un peu garçon manqué sur les bords. Far m'a beaucoup encouragé à faire du basket et à entrer dans une équipe. C'était notre truc, le basket avec ses potes. Tous les vendredis, à la même heure. Son frangin, son héros, a été celui qui l'a plus encouragé. Son supporter #1, assistant à tous ses matchs, la ramenant de ses entraînements. — Puis, l'adolescence est passée par là. Avec son lot de dramas et de questionnements. Elle checke si Sun ne s'est pas endormi entre temps. La chaleur est de plus en plus étouffante aussi. — Et toi, la tienne ? Elle se tamponne le front avec sa serviette, dardant toujours ses yeux sur son voisin.