L'ARRIVÉE - sujet commun (sam 05.09, 18h00)

« Bonne ». La réponse est aussi tranchante que laconique, tandis que Noor vrille un regard perçant sur la styliste. « Je veux être bonne. » Ce qui, au vu de son physique et son penchant exacerbé à mettre en avant certaines de ses courbes, ne devrait pas être la tâche la plus compliquée de la membre du staff face à elle. Faut croire que certains l'ont déjà traumatisée, elle jurerait lire la panique dans son regard, de peur de se planter et de lui sortir un style moins Lady Gaga '09 que Lady Gaga '15. « Tu sais quoi ? Laisse tomber je vais me débrouiller. » Noor n'a pas de patience, encore moins le cul enfoncé dans une chaise inconfortable à voir des gens grouiller autour d'elle comme autant d'insectes. Son reflet dans la glace l'informe que quelqu'un a réussi à dompter ses cheveux en de larges boucles (#hairporn, son maître mot) et à ne pas choisir une teinte 3 fois trop claire pour son fond de teint. Noor est, comme toujours, positivement bonne, précisément ce qu'elle cherchait à obtenir. Après tout, elle a un statut de bitch queen subtilement négocié sur les RS à entretenir, l'image doit coller à la réputation qui la précèdera. Tout ce qu'elle sait à ce stade, c'est qu'elle est en bonne voie pour être sélectionnée, et si elle a froncé le nez en une moue désapprobatrice lorsqu'elle a découvert qu'elle n'était, spoiler alert, PAS la première candidate sélectionnée, elle a bien vite recouvré sa meilleure resting bitch face en partant du principe que la production a gardé le meilleur – elle – pour la fin. Non sans la challenger un peu plus que les autres en la mettant à la table des cassos qu'elle illuminera de sa divine présence. Pêle-mêle, on retrouve I-woke-up-like-this-not Astréa, Maggie la meuf la plus perchée du monde (à égalité avec Violette), une autre meuf tellement bland que Noor l'a jamais même vue sur les RS et le misogyne de service. Putain, on pouvait pas lui mettre au moins un mec pas dégueulasse avec lequel flirter ? A ce stade, elle aurait même pas été trop gourmande et se serait contentée de littéralement n'importe qui d'autre que Walter. Même Mael le mec chelou avec sa moustache de pornstar des années 80 (qu'il a eu le bon goût de faire disparaître sous une barbe plus fournie, à son grand soulagement). Noor lève les yeux au ciel avant même d'avoir atteint sa table, envisage déjà de s'en lever et se tirer, mais @Samm l'interpelle et elle tourne le regard vers Little Miss Bland, narquoise. « Tu t'es trompée d'endroit, la retraite silencieuse monastique, c'est le bâtiment d'à côté » elle se moque de sa caractéristique verve. Noor, elle est pas méchante. Pas vraiment. Faut juste savoir la prendre avec le second degré qui s'impose et ne pas avoir trop de susceptibilité sous peine de se voir écrasé sous le rouleau compresseur de son quick wit. Son attention se tourne vers @Walter qu'elle jauge d'une moue oscillante entre fascination morbide et réel dégoût. « Et en plus t'es dégueulasse physiquement, putain y a vraiment rien qui te sauve toi. » Ce qui en fera donc la cible parfaite de ses sarcasmes, qu'il va devoir bouffer jour après jour sous réserve qu'ils soient tous les deux pris. Et comme de son avis, ils comptent parmi ceux faisant le plus de bruit avant même que l'émission ait commencé, elle n'est pas très inquiète quant à leur participation. Walter n'est pas VRAIMENT dégueulasse, mais il lui fait l'effet d'un vieux beau qui a oublié qu'il n'avait plus 25 ans, le genre creepy archi chelou qui lui fout des frissons (et pas le genre de frisson qu'elle aime). Noor continue son tour d'horizon des candidats et décide qu'elle n'a pas vraiment de temps à perdre à son îlot. Visiblement elle n'est pas la seule à avoir eu cette idée, puisque Maggie-poudre-de-perlinpinpin est déjà sur les genoux du gars aux photos cheloues af, Loen. Sans grande hésitation, la Néo-Orléanaise se pointe donc tranquillement à la première table, où l'on retrouve la meilleure concentration de mecs au m2. Elle jette un regard à @Abigaëlle. « Je crois qu'ils ont inversé nos prénoms sur les îlots, ça devait être moi ici » elle roucoule avant de tirer une chaise et s'asseoir sans y avoir été invitée. « Je viens vous tirer de votre ennui mortel » elle introduit.

Jalouse qui se glisse au creux de son oreille. Jalouse jalouse. Dix onze douze elle sera jalouse. Jalouse sur andalouse. Il y a plus de jalouses que d'andalouses, surement. Il y a beaucoup d'andalouse pourtant, Et puis c'est beau l'Andalousie alors que la jalousie pas vraiment. Mais la voix a tranché et jalouse elle sera, ou les deux. Dix onze douze elle sera jalouse et an.da.louse. Oui, oui ça fonctionnait comme ça aussi. Andalouse et jalouse. Et elles sont belles les espagnoles, vivaces et pleines de feu. Elle brûlent de mille feux. Alors ça marche, ça rime et c'est joli. La voix retentit encore et elle tourne la tête vers lui. Mais pas comme avec la dame qui voulait voler sa couronne, non non, avec les cheveux qui ne capturent rien, qui s'envolent à peine. Elle s'arrête sur @Samm, parce qu'elle est belle comme un cœur Samm. Puis elle a une couronne aussi et elle sautille presque sur place Maggie. « Elle a une couronne, tu crois qu'on peut la voler? » Parce qu'elle serait bien avec eux Samm, elle a l'air perdu. Elle attend pas de réponse de la voix et vole vers la blonde à la belle couronne pour attraper sa main et la tirer vers leurs places. Sa place qu'elle reprend encore chaude, elle tourne finalement la tête vers la voix, le sourire éblouissant. « Je l'ai volé. » Elle a pas attendu, mais elle est revenue Maggie, cette fois. Treize quatorze quinze seize, « Baise? Balèze? Falaise? A l'aise. » Les rimes s'ensuivent et ses yeux restent agrippés à @Addison. Parce que quinze ça rime avec rien, c'est utile quinze mais pas là, là ça se saute. Puis elle ferme les yeux et tourne la tête pour les ouvrir sur @Loen, ses lèvres qui s'échouent sur sa joue. « Et toi? » Le bras qui se tend vers @Samm, les doigts qui s'ouvre et se referme plusieurs fois, elle veut sa main dans la sienne, c'était agréable. Elle a les mains douces Samm. Comme il a la peau douce Loen.

Aïe, ça commence mal. Si je tenais mieux l'alcool, j'aurais probablement avalé un shot d'alcool fort, ou deux... ou trois... histoire d'être un peu plus à l'aise. Parce que me voila, là, au milieu de toute cette agitation, et je suis perdue. Le pire, je pense, c'est que ça se voit, que j'ai l'air perdue. Malheureusement, ce n'est pas avec la robe - certes magnifique - qu'on m'a foutu sur le corps que je passerai inaperçue. J'interpelle ma camarade d'ilot une fois arrivée à celui-ci, faisant un petit commentaire sur la pollution sonore qui nous entoure. Sa remarque pourrait paraitre totalement anodine, mais moi, elle me frappe en pleine tête. « Ah, oui.. pardon... » je m'excuse, presque, auprès de @Noor. Elle n'a pas tort, en plus. Pourquoi je n'y ai pas pensé avant ? Je ne peux même pas dire que j'essayais de me fixer des challenges dans la vie, en mode 'je dépasse mes limites', il faut simplement dire qu'en m'inscrivant j'avais simplement vu le côté jeu de l'émission et avais mis de côté le côté social de l'expérience... je l'ai même probablement refoulé, comme un peu tout ce que je fais dans la vie. Penaude, je baisse les yeux, comme un enfant sur lequel on vient de crier. Rouge écarlate, je regarde la table, tentant de regagner mes esprits. Je réalise à ce moment là qu'il ne faut pas que je me force à parler aux gens directement si je ne suis pas à l'aise, je serais probablement plus détendue au cours de la soirée. C'est vrai qu'ils ont tous l'air plus exubérants les uns que les autres, ces candidats. Oui, je sais, c'est moi qui dit ça avec mon style tout droit sorti d'un dessin animé. J'ai l'air d'une poupée, et ça, malheureusement, ça ne va pas m'aider à me fondre dans la masse. En parlant de cette robe, je me lève quelques secondes, dans le but de la réajuster au niveau des jambes, et c'est à ce moment là qu'un individu, @Maggie, m'attrape par la main et je me retrouve cernée entre elle et... le garçon sur lequel elle est assise. Oh, ils ont l'air proche, eux... La demoiselle affirme qu'elle m'a volée. Oh, super, j'ai tellement l'air d'une petite chose fragile qu'on me 'vole'. Je ne sais pas trop quoi en penser. De la honte et de la gêne, sans doute. « Oh, tu ne vas pas me faire de mal, quand même ? (...) » je tente un sourire, une blague, même si j'espère secrètement qu'elle ne va pas me mettre dans une situation inconfortable. Elle ne va sans doutes pas me tuer, ou autre, même si nous ne sommes probablement pas filmés à ce moment là, la pièce est remplie de monde, je doute qu'elle veuille avoir des problèmes, surtout si tôt dans le jeu. Ce qui sort de sa bouche par la suite m'est incompréhensible personnellement, je ne sais pas trop ce qui se passe dans sa tête. En tout cas, ça a l'air coloré, et c'est rassurant. Ca, on ne peut pas lui retirer. Je tente un sourire aux garçons avec lesquels elle avait déjà conversé, timide, toujours. Sans que je comprenne quoi que ce soit, la brune m'attrape la main, après avoir fait un bisou sur les joues de @Loen. Elle s'est carrément introduise dans ma bulle personnelle, déjà en allant me chercher et ensuite en prenant ma main dans la sienne, et même si de manière générale cela me glacerait le sang, je me sens un peu en sécurité à ses côtés. Elle a ce côté enfantin qui me rappelle mon fils, et ça, ça a le don de me faire décrocher deux larmes, qui viennent s'échouer sur les commissures de mes lèvres. « Ca va mieux.. » que je commente à la jeune femme après, bien après qu'elle ait demandé si nous étions 'à l'aise'. Je ne sais pas si elle s'adressait à moi ou à Loen, en tout cas, je me devais de le dire, personnellement, parce que ça fait du bien. « Elle est toujours comme ça ? » que je demande à @Loen, supposant qu'ils se connaissent déjà. « Pleine de petites attentions, je veux dire... » je souris. Elle est sympa, cette @Maggie. Ca me donnerait presque envie de pleurer, tant de gentillesse et de simplicité.

J'écoutais vaguement le brun (@Adrien) reprendre la parole, cliché d'une génération perdue à travers des images. Cliché d'une société construite sur l'image d'un homme Dieu qui n'a rien de vénérable. Comme si un seul être pouvait être tout puissant. Moi j'y crois pas à tout ça. Les gens sont faillibles, les dieux le sont aussi. Mon index venait s'enfoncer sur le biceps du brun, avant de se retirer « T'as la même consistance qu'un marshmallow... J'aurai jamais peur de toi. » mais peut-être qu'une fois braisé, il aurait un peu plus de goût ? Allez savoir. Il prononçait mon nom, je restais silencieux, parce que c'était comme ça que j'approuvais moi, avec le silence. Il se vantait encore, comme si j'avais demandé d'avoir une preuve de son incompétence, mais moi, je regardais la vie d'un autre oeil. C'était à n'y rien comprendre. « Je m'ennuie. » que je lui faisais entendre, en lui faisant comprendre qu'il en était la cause, avant de finalement l'abandonner sans trop de remords. Mes pas, ils me guidaient vers un homme qui se trouvait dans son coin (@brett) alors que mon regard croisait tout de même une jeune femme qui semblait croquer la vie à pleines dents (@maggie) et que mes prunelles lui souriaient malgré moi. « J'ai vu ton visage dans un de mes rêves. » que je disais à l'homme à la peau dorée « T'étais plus souriant que maintenant. » que je soufflais en m'asseyant à côté de lui « Et tu portais des bottes. T'aimes les bottes ? Je crois que j'en ai jamais mis. » mais j'aimais bien les westerns. Pas vous ?

Quelqu’un se donne suffisamment en spectacle non loin d’ici pour attirer mon attention. Du genre grande gueule, prétentieux, un peu trop détendu du collier au sens péjoratif du terme avec l’usage d’un frère tellement récurrent qu’il en devient irritant en plus de marquer une forme d’irrespect vis-à-vis de personnalités qu’il ne connait ni d’Ève ni d’Adam. Je suis plutôt avenant moi aussi, mais pas du genre à brusquer comme il pourrait très rapidement le faire ici. @Adrien qu’il s’appelle, le mec que tout le monde risque d’avoir envie de gifler d’ici peu de temps s’il est sélectionné à l’issue du prime de lancement. Je lève les yeux au ciel et me reconcentre sur mon propre ilot après avoir adressé un énième regard à mon frangin (@Côme) et à @Violette. Elle n’a pas changé depuis le temps, c’est bien ça le problème. Toujours aussi légère et insouciante… Toujours aussi belle. Les souvenirs conservent cette double teinte de nostalgie et d’amertume même après toutes ces années. À croire que rien n’est jamais fait pour durer. Je me concentre sur @Gabriele qui mange comme un cochon, à croire qu’il tente d’engloutir un hamburger avec le moins de bouchées possible. Il fait naitre un sourire amusé sur mes traits. Dans d’autres circonstances, je serais exactement le même que lui, à me goinfrer sans aucune once de gêne. « Les burgers valent-ils le détour ? » Je l’interroge dans un premier temps, soucieux de me préserver du piège qui pourrait s’abattre sur moi si je décide de savourer l’un d’entre eux, tout cela pour me rendre compte qu’il n’est pas bon après un croc. Me forcer à avaler des produits que je n’aime pas, ce n’est pas du tout dans mes habitudes. « Tu devrais… Il t’en reste un peu ! » Je grimace, espiègle, en dessinant sur les contours de mes propres lippes la zone où se situe le massacre en prenant soin de lui tendre une serviette pour l’aider dans son entreprise. Je branche le beau rital sur ses enfants puisqu’il a partagé un tendre cliché sur les réseaux sociaux quelques temps en arrière, voir son sourire ainsi s’élargir est appréciable. Il est touchant dès qu’il parle d’eux. Je me penche pour pouvoir découvrir cette photo, quasi instantanément attendri par l’image. « Ils sont vraiment trop beaux ! La séparation n’a pas été trop difficile ? Tu es devenu père très jeune alors, tu avais vingt-deux ans pour le premier, c’est ça ? » Il est trop tôt pour le questionner sur le caractère volontaire de cette première naissance, je ne le connais pas suffisamment pour me risquer à une telle curiosité. « Trente-deux ans c’est jeune, tu es encore dans la fleur de l’âge ! » Je ne suis peut-être pas Italien, mais moi aussi je parle avec mon corps – les mains en tête de liste – et mes doigts viennent très bientôt lui tapoter l’épaule. J’entends non loin d’ici @Bloom s’agacer de cette énième référence à @Laura, prétendante phare de la première saison sans même avoir été sélectionnée. Son attirance pour la pizza lui aura permis d’accéder à une forme de notoriété qui, certes, se limite à une pléiade de memes, mais qui a le mérite de la rendre plus mémorable que certains candidats comme @Kiki, @Ariel ou même @Darcy. « Je le ferais maintenant, je me méfierais de toi. Toujours un œil rivé sur ta personne ! » Je la préviens, en connectant nos deux regards d’un signe de l’index et du majeur. « Des darons qui en ont encore sous la semelle, à priori ! » Je la reprends en pointant du doigt un @Gabriele qui devrait donner chaud à plus d’un candidat ici. @Bianca a l’air très avenante également. Près de nous, c’est @Abigaëlle qui attise ma curiosité en se préparant un cocktail étrange qui a le mérite de me faire sourire davantage encore qu’au moment où elle m’adresse un clin d’œil auquel je me montre réceptif. L’amusement laisse bientôt place à une approche mutine. « Du jus de fruit dans le champagne ? Drôle de manière de siroter ta coupe… C’est bon ? Je peux goûter ? » @Violette me fond dans les bras et me surprend. Sa peau est toujours aussi douce ; son odeur, inchangée, m’arrache à ma quiétude. Le contact de nos visages me fait frissonner sans que je puisse me détendre pour autant. « Pas du tout, j’observe ! Il y en a qui sont là pour capter la lumière et faire le show. Moi ce qui m’intéresse, c’est de trouver le petit truc qui les fera redescendre sur terre et douter. Les petits détails qui tuent, comme pour une peinture. Ils manquent tous terriblement de relief pour le moment ! » À part peut-être @Gabriele que je perçois déjà à travers plusieurs dimensions potentielles bien que superficielles pour le moment. « Je ne pensais pas non plus te trouver ici. Je te croyais loin, très loin des États-Unis… De la France aussi… » L’allusion est envoyée avec une fraicheur éloignée de mon tempérament habituellement plus solaire et chaleureux. « Qu’as-tu fait ces dernières années ? Tu n’es pas la reine des nouvelles ! » Un putain d’euphémisme pour ce fantôme de mon passé.

Duchesse, droite sur son fauteuil, un genou par-dessus l’autre, elle observe la coiffeuse s’afférer comme elle l’a minutieusement briefée. Oli elle sait faire, trop habituée à être bichonnée pour jouer la diva wannabe comme elle l’entend dès qu’elle laisse traîner une oreille. Affligeant comme un peu d’attention peu réveiller les égos les plus frustrées prenant leur revanche sur les personnes à leur service. Pour s’éviter un accoutrement digne du Met Ball 2001, comme cette pauvre @Samm devant laquelle elle exagéré sa grimace, elle a simplement pris le temps d’échanger avec la styliste en jouant de ses grands airs princiers de fille à papa qu’elle rôde depuis plus d’une vingtaine d’années déjà. Comme d’hab elle a obtenu ce qu’elle voulait et, à en décréter par les immondices qui lui arrachent des rictus en chaine, elle est une des seules à avoir été assez intelligente pour le faire. Normal, il semblerait que toute considération du QI de chacun ait été exclue du casting. Sans arracher mot à qui que ce soit, elle suit les directives et ouvre proprement son enveloppe. Parlons-en, ça réveille la réac’ du casting @Bianca qui se fait défenseuse des droits d’une meuf absente. Boring. Soupire, eyeroll. « Ta gueule. » elle lâche avec son air de prom queen, se levant pour rejoindre son îlot de meufs. Super, elle se cogne @Violette la chéper qui mise tout sur les fées pour sortir son épingle du jeu. « By the way, ridicule ton histoire de fées. Déjà lassée. » Elle tient à mentionner en lui jetant son petit regard de dédain avant que ce dernier ne trouve celui de @Riley. La fée s’envole malgré la bienveillance de @Freya venue rattraper le tout avant de lancer le classique tour de prénoms. Vrillant ses prunelles vers la blonde défoncée, elle lâche un « Olivia. » pressé pour surenchérir sur un sujet plus intéressant. « T’auras rien à manger pour ta foncedale FYI. » qu’elle lui précise avec son air suffisant, avant de vriller pour orienter leur attention commune sur @Noor et lui expliquer la situation. « Attention Whore aura déjà dévoré les trois hétéros du cast d'ici là. » Elle hausse les épaules en mode déso sis’ avant que @Freya ne mentionne une histoire de t-shirt. Instantanément mise sur pause, elle l’observe silencieusement, comme une wannabe wannaboring en attendant qu'elle termine.

C’est impoli je sais. De partir comme ça, d’ignorer le reste de mes camarades. Pourtant je crois bien avoir entendu l’une d’entre-elle être plutôt favorable à l’idée de la poussière de fée. Alors qu'une autre (@Olivia) elle, est totalement réfractaire. Je me contente de l'observer, le regard papillonnant, alors que mon esprit vogue ailleurs, que mon corps se déplace avec volupté vers une tête connue. La seule qui semble compter à ce moment là. Et il n’a pas changé. Toujours aussi posé, joueur, spontané. « Regardes mieux, il y a Maggie. » Qui elle ne manque pas de relief. Mais j’ai toujours été celle des deux qui arrivait à trouver de l’intérêt en chacun, même si ce n’était que pour rester de manière assez éphémère dans leur vie. Il est froid. Et mon regard change légèrement. « Je ne t’ai pas manqué alors. » C’est une affirmation, pas une question. Il semble presque déçu que je ne soit pas loin de lui à l’heure actuelle. Et je suis un peu déçue forcément. Je l’observe, accueille ses mots avec distance, cherche une réponse. « En Afrique. Loin de la France. » Et il le sait, que je ne sais pas donner des nouvelles. Que contrairement à la majorité des gens ici, je n’ai pas eu besoin de me séparer d’un cellulaire à l’entrée dans les coulisses. Je balaie les reproches voilés, pour me contenter de marquer son image dans ma rétine. Il est toujours aussi beau et à moi, il a manqué. Les mots d’une personne à coté me sort de ma contemplation. Qu’est-ce qu’il se passe là ? Naïve j’imagine qu’elle parle de tout autre chose que de nos retrouvailles. Alors j’observe la pièce autour de nous et mon regard tombe sur la silhouette (@samm) toute en paillette d’une postulante. J’écarquille les yeux, interloquée, heureuse. Une fée ? J’aimerais l’attraper du bout des doigts, mais une douce brise rousse (@maggie) s’en empare avant moi et je l’observe, un doux sourire en suspend sur le visage, tenter de s’acclimater au monde des mortels. « Elle est jolie la fée. » J’expulse, le sourire cotonneux, la voix sucrée. Mais le mot « couple » m’arrache à cette contemplation et j’observe alors réellement la demoiselle (@bloom) qui est pas loin. La seule qui n’a pas à s’en faire. Je crois ? Un non anime ma petite bobine. « Fais toi plaisir. » Je finis par dire, déjà ailleurs. Ne souhaitant pas me mêler à une conversation autour de l’attirance, de l’amour, ou ce genre de chose qui fait valser mon coeur. Je préfère m’échapper, butiner ailleurs, retourner à la case départ. Je sais que je ne dois pas oublier quelque chose, alors que je m’approche de nouveau de mon ilot. Je sais que je devais garder quelque chose en tête. Et j’observe en silence, le visage de la demoiselle qui voulait de la poussière de fée (@freya). Sans savoir, sans me souvenir. Mon regard s’attarde sur la tâche qui orne son tee-shirt. « On dirait un coeur. » Un coeur de café. C’est alors que je me souviens, mais pas de la bonne partie de sa phrase. J’ai cru l’entendre parler d’un besoin urgent d’un nouveau tee-shirt. Et sans réfléchir je me défait du mien, rapidement. Il est simple, sans panache, sans couleurs. Sans pudeur, sans séduction, je me retrouve seins nues, lui tendant le bout de tissu. Je le dépose entre ses mains, alors que mon regard est attiré par un joli bouquet de fleur emmené par un membre de la production, certainement pour garnir la loge d’un chroniqueur ? « Elles sont si belles. » Je formule, en m’en emparant sans demander la permission. Le bouquet contre mon coeur, cache ma poitrine nue alors que je m’avance dans la pièce, décidant de butiner d’ilot en ilot pour les offrir sur mon chemin. « Une pour toi. » des mots doux lorsque je m’approche de @Riley. « C’est comme de la poussière de fée. » J’ajoute en offrant une à @Freya. « Certaines fées vivent dans les fleurs. » Et puis il y a @Olivia, qui n'aime pas les fées, qu'i n'y croit pas et qui pense d'ailleurs que je joue un rôle ? Peut-être après tout. Une rose blanche pour elle, sans mot dire. Je continue alors que je m’échappe déjà vers l’ilot le plus proche. Plus j’offre, plus je redeviens nue aux yeux de tous. « Même si tu as déjà pleins de fleurs sur la tête. » C’est pour @Maggie, je crois, celle qui rime avec « magie ». Le garçon sur lequel elle siège aura le droit aussi à sa fleur (@Loen). Et la fée. La belle fée. « Toi tu en auras deux. » Parce qu’elle est reine, reine de cette pièce. (@Samm) Et je m’envolerais presque en oubliant un jeune homme qui semble si sûr de lui. Mais je reviens en tournant sur moi-même. « Non je ne t’ai pas oublié. » (@Adrien) Mais je suis déjà loin, à butiner du coté de Nice, une fleur pour @Addison. La sélectionnée ne sera pas en reste, elle aura le droit à une jolie pivoine suivit d’un sourire doux. Jolie @bloom. Et puis il y a cette « dame » (@bianca), celle qui semble déambuler comme si l’endroit lui appartenait. Je ne juge pas. Mais je pense qu’elle trouvera ma pâquerette ridicule, pas assez sophistiquée. « Tu pourras jouer à « il m’aime » » Un peu, beaucoup, passionnément, à la folie, pas du tout ? Je continue ma petite danse et offre une pour l’homme non loin (@Gabriele) qui mange des burgers. Puis vogue jusqu’au baroudeur (@Lachlan) et la piquante brunette (@Abigaëlle) et son cocktail, deux jolies tulipes. Je tourne et tourne sur moi-même, alors que mon regard s’accroche à celui de @Noor la sarcastique. « Ne te pique pas. » Avec cette rare rose blanche qui garnissait le bouquet. Plus que deux, une pour @Shadi. « Crois-tu en la chance ? » En a-t-il besoin ? On a toujours besoin d’une fleur en tout cas, c’est ce que mon regard lui raconte alors que l’avant dernière fleur qui orne mon buste échoue entre ses mains. Son voisin (@brett) aura droit à la dernière. « Des violettes. » Et je suis torse nue, les seins constellés de pétales.

Le prime approche, pour Walter, nul doute qu'il sera sélectionné. Il est beau, intelligent, il a le caractère pour faire ce genre d'émission. A la limite si il venait à ne pas être pris, il mettrait ça sur le fait qu'il soit trop intelligent pour ce genre d'émission. Il verra bien, mais il ne doute pas. C'est avec son habituel assurance qu'il rejoint les coulisses où les autres candidats à l'émission sont présents. Il ne sait pas si il y a meilleur que lui. Ce n'est pas de l'arrogance, ni de la prétention. En tant que professeur d'université, il a du mal à imaginer plus socialement élevé que lui. Mais Walter est un prof cool qui ne snobera personne. Il aime les gens, même si les gens aiment le discuter. C'est si facile de lui coller l'étiquette du méchant, il a tout pour.. du moins il ne se range pas assez dans le rang pour ça. Il se sert un vin de champagne, observant tout autour de lui les autres candidats. Il en connait quelques uns. Il se demande si ils feront autant les malins devant lui que derrière leurs téléphones. Dans le cas de @Noor il semblerait que oui. Celle qui partage son îlot vient alors l'attaquer sur son physique. Walter lâche un rictus complètement amusé. Il n'imaginait pas cela possible qu'on vienne à oser lui tailler son physique. Non Walter ne comprend pas, ça lui arrive jamais ce genre de choses. Ok on ne peut pas plaire à tout le monde.. mais Walter sait que son physique plait et il trouve son comportement complètement en décalage avec la réalité. Tu me fais doucement rire, je connais bien les femmes comme toi. Trop gentleman pou lui dire qu'il en baise tous les jours des comme elle. Enfin pas tous les jours, parce qu'il n'a pas le temps pour ça, mais régulièrement, il n'est pas dans la misère sexuelle à ce niveau. Et il ne lui dira pas directement, mais il est persuadé qu'il peut la séduire quand il veut cette jeune femme. Peut-être qu'il se trompe, peut-être fait elle partie des 5% qui ne voudrait pas passer une nuit avec lui après tout. Mais ça lui est bien égal. Tes parents t'ont pas appris à respecter les personnes plus âgées et matures que toi ? Il est déconcerté devant tant d'insolence. Si je te fais déjà sortir hors de tes gonds.. pour si peu.. tu manques un peu de solidité je dirais. lâche t-il non nonchalamment avant de se barrer, n'aillant pas envie de discuter plus avec elle. Il rejoint alors @Gabriele. Le fixe du regard, haussant un sourcil. On dirait moi version wish. Qu'est-ce tu fous là. Il devait partager son constat.

Je me servais un verre et à ma surprise @Addison me rejoignait rapidement. Un clin d'oeil et tu étais déjà sous mon charme ? Tellement facile et si peu excitant. Dommage. Je sentais son regard se poser notamment sur mon verre, d'un air curieux. Quoi on ne faisait pas ça... De là où il venait ? Je fronçais un sourcil, laissant apparaître un léger sourire, mi-amusé, mi-moqueur. Je décidais alors de faire un deuxième verre et de lui tendre. Mais il n'avait même pas le temps de rattraper sa coupe au vol, que @Violette se jetait dans ses bras. Tiens donc, il n'y avait donc pas que lui qui était facile. C'est noté. Je posais alors la coupe sur le bar. « Tu me remercieras plus tard. » Je l'abandonnais à ma table, retrouver @Lachlan et @Brett qui était arrivé sans un bruit, sans un mot. Comme... Un subtile courant d'air. Ok je n'aimais pas les gens qui en faisait trop, mais tout de même. Un peu plus et je ne l'aurai pas remarqué. Comme un cil qui se pose sur votre joue. Je posais mon regard sur les personnes que me montrait discrètement le rouquin et je soufflais. « On mettra ça sur le compte de la jeunesse. » Que tu es cynique Abi ! Une meuf qui raffolait des filtres photoshop et des filtres instagram ? « Les filtres ça n'existent pas dans la vraie vie. Mais j'imagine que c'était un compliment détourné. Un merci est de rigueur ? Merci. » D'accord tu es beau gosse, mais ne pense pas que c'est du tout cuit avec moi, mon lionceau. « Je suis critique d'art. Indépendante. » Je me la pétais hein ? Et bien ouais, un peu. Froide et hautaine, c'était les mots qui revenaient souvent pour me décrire au premier abord. « Photographe ? » Demandais-je en confirmation. Sauf si j'avais mal compris. « @Brett c'est ça ? » Demandais-je en me tournant vers l'intéressé. Ce fut finalement une tornade brune qui débarquait. Beaucoup trop maquillée, cheveux beaucoup trop coiffés, démarche beaucoup trop assurée pour être classe : @Noor. Je scrutais un peu son visage en fronçant les sourcils. « Qui t'as maquillé ? Elle est au courant que ce trait d'eye-liner ne va pas à tout le monde ? Oh ma pauvre... » Petit tacle, mais de ce que j'avais pu comprendre elle aimait ça, et son air de bitch allait je pense beaucoup me faire rire. Je finis par lever mon verre pour trinquer avec les personnes de mon îlot. « A OMB ?»

@Addison ne tarde pas à pointer le haut de son crâne rasé et à rejoindre l'îlot qui leur est destiné. Elle ne peut s'empêcher de voir qu'il n'est pas venu seul et qu'il semblait très proche déjà d'un autre potentiel candidat. Intéressant. Apparement tout le monde ici n'est pas venu seul, et s'afficher à deux dés les premières heures peut être gage de danger pour les autres résidents. Mais ça peut aussi se retourner très vite contre le "duo" qui pourrait devenir une cible facile au sein du block. Bianca se gardera bien quelconque réflexion à ce sujet pour l'heure. "Hans Zimmer ! Toi et moi on s’apprête à partager une amitié formidable, je le sens !" Bianca se tourne tout sourire vers le beau garçon en haussant les épaules. Oh Boy, j'en suis sûre. Petit rire de façade avant d'accepter volontiers ce premier contact qu'il réclame. En lui faisant la bise, elle capte un regard insistant de la part d'@Adrien : Encore un puceau qui ne maitrise pas bien ses hormones !

Finalement c'est le beau brun @Gabriele qui les rejoint ensuite, il semble d'ailleurs en désaccord avec la maquilleuse qui voulait à tout prit cacher les cernes de l'italien. La blonde s'approche de lui pendant qu'il discutte déjà avec Addison, décidément sur tous les fronts. Un candidat qui adopte la stratégie d'être pote avec tout le monde ? En plus d'être en duo, ça fait de lui quelqu'un de redoutable. Note ça dans un coin de ta tête Bianca.
Oh, tu as raison. Le maquillage selon moi, ça devrait être réservé aux femmes. Les hommes vous, vous avez déjà bien assez de charme comme ça. Bianca ! se présente-elle à son crush brandissant une photo de ses enfants. Oh ce qu'ils sont mignons ! Ils tiennent de leur père ahaha.Elle se serait volontiers immiscée dans la conversation pour montrer une photo de son fils à elle mais... oh mais bien sûr qu'elle a une photo de son petit bout elle aussi ! Tenez, c'est Carl. Il a cinq ans et il me manque déjà, c'est dire ce que ce jeu va me paraître long.

Buvant une gorgée du Gin tonic servi par la coiffeuse de tout à l'heure, elle manque de s'étouffer en entendant @Violette parler à @Addison comme s'ils se connaissaient depuis toujours. Venant chuchoter quelques mots à l'oreille de @Gabriele : Mmmh, ça sent la mission ça. C'est pas possible qu'il connaisse déjà tout le monde. À moins que je ne sois le Truman du Bianca Show ? Une pointe d'ironie pour agrémenter le tout mais ses questionnements sont bien présents.

Des questions qu'elle range dans un coin de sa tête au moment où @Bloom rejoint la "table des darons". Finalement les interrogations de la blonde sont exclamées à haute voix par la brune qui se tourne vers eux pour en savoir plus. C'est justement ce que j'aurais voulu savoir, en réponse à la partie sur Addison. Oh non, nous ne sommes pas en couple Gabriele et moi. Un regard dirigé vers le tatoué pour connaître sa réponse avant d'ajouter spontanément : À moins que je ne le sache pas encore ? le tout ponctué par un rire communicatif, mais pas trop exagéré non plus. Contente de faire ta connaissance, Bloom. Elle remarque que la brune à des vues sur le brun, chose qui la fait sourire, haussement de sourcils à l'appui.

Bianca se prend un violent "Ta Gueule" de la part de @Olivia, à priori destiné à @Bloom qui semble connaître la @Laura dont il est question sur le mot laissé par Georges à leur attention. Toute une histoire ! Hum. Je tâcherai de lui faire passer le message, qu'elle dit en souriant à son interlocutrice plutôt malpolie à en juger par cette première impression.

@Violette débarquait avec une fleur qui lui était adressée. En temps normal elle lui aurait rit au nez. Oooh mais, merci beaucoup ! Merci.

Donc tu as eu tes enfants à 22 ans... qu'elle demande à @Gabriele. Elle en avait 24, elle était mal placée pour juger. Mais ils sont interrompus par le fameux @Walter. Oh Darling ! J'ai l'honneur d'être dans les premières personnes à te rencontrer ? Quel plaisir.

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